Les généralités
Les Comores constituent un archipel composé de quatre îles, situées à l’entrée septentrionale du canal de Mozambique et couvrant une superficie de 2 236 km² avec une population estimée à 800 000 habitants dont la densité moyenne est de 354 habitants / km². La sécession de l’île d’Anjouan en 1997, a entraîné le pays dans une longue période d’incertitude politique et institutionnelle qui a menacé jusqu’à l’existence même des Comores, en tant qu’Etat. Pour résoudre cette crise, les différents partis politiques se sont engagés dans des négociations en vue de favoriser la réconciliation nationale. Ils sont venus à leur fin parce qu’un accord cadre a été signé à Foumboni le 17 juillet 2001. Pendant ce temps, le Gouvernement s’est donné deux priorités majeures auxquelles a été consacré l’essentiel des énergies et des ressources nationales : la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel préservant l’unité des Comores tout en garantissant une autonomie large aux îles et à la lutte contre la pauvreté. La relance de l’économie et l’établissement des recettes apparaissent comme une des conditions plus que jamais nécessaires, non seulement pour permettre au pays de faire face à ces impératifs de développement d’une manière générale mais pour permettre à la nouvelle constitution de mieux fonctionner. Depuis les années 1990, les Comores ont poursuivi une politique libérale, pour leur développement politique initiée par leurs partenaires, notamment les institutions de Breton woods. Il s’agit de suivre la politique d’ajustement structurel pour favoriser le développement économique du pays. Malgré les efforts déployés, les résultats obtenus demeurent faibles au niveau macro-économique. En effet, malgré les efforts déployés par le gouvernement, les Comores font partie actuellement du groupe des pays les moins avancés (PMA) avec un PIB estimé à 465 dollars en 2005. Il est inférieur à la moyenne pour les pays de l’Afrique subsaharienne (510 dollars).
L’élevage
Principalement pour des raisons climatiques et de disponibilité en pâturages les bovins sont surtout présents dans les hauts, tandis que les petits ruminants sont plus nombreux dans les bas. L’élevage est un domaine qui a connu une progression ces dernières années. Plusieurs actions d’appui technique pour l’amélioration de la production animale ont été mises en œuvre par les autorités, elles permettent de réduire les importations de produits bovins et caprins, qui alourdissent le déficit de la balance commerciale. Le programme d’Appui au Développement de l’élevage aux Comores (PADEC) géré conjointement par l’Association comorienne des Techniciens et infirmiers vétérinaires (ACTIV) a effectué une campagne contre le charbon symptomatique chez les bovins avec l’appui financier de la FAO. Une campagne de vaccination a été également effectuée dans le domaine de l’aviculture contre la maladie « Newcastle ».
L’analyse de la demande
Tout d’abord, « la demande est la quantité d’un produit ou de service que le marché désire acquérir par unité de temps dans un environnement de marketing en évolution». Cette analyse nous permet de savoir les besoins des clients locaux et ceux des autres îles comme (Grande Comores et Mohéli), c’est-à-dire la quantité réelle que les clients veulent acquérir à un prix donné. Elle permet aussi de bien maîtriser le marché et la production envisagée. Dans le contexte actuel, c’est la demande qui crée l’offre. Voyons les divers débouchés de nos produits.
– Les clients locaux à savoir :
• la population cible ;
• les sociétés commerciales : hôtels, poissonneries
– Les autres îles telles que : Grande Comore, Mohéli et Mayotte.
Le fait que les crevettes aux Comores ne sont pas consommables couramment mais se vendent avec beaucoup de facilité sur le marché local. C’est pourquoi notre projet vise à prendre part à l’approvisionnement en produits halieutiques des marchés locaux et à la création de richesse.
La politique de produit
Le produit se compose au sens strict, de l’ensemble de services et d’attributs symboliques accompagnant le produit central. Le produit est le plus important à standardiser, c’est à ce stade que l’économie d’échelle est le plus importante. Cette politique basée principalement à améliorer la position de notre société sur le marché, la présentation de produit, son mode de conditionnement et les services offerts. Nous allons déterminer donc notre politique de produit par les éléments suivants :
– la conformité de nos produits à la norme exigée par la clientèle à partir de bon conditionnement suivit du contrôle par les services d’hygiènes alimentaires ;
– la meilleure qualité du service : répondant aux besoins des clients à savoir le respect des délais de livraison ;
– le bon équilibre entre la quantité, la qualité et le prix ;
– la meilleure présentation du produit avec de bons emballages ; avoir de bonnes relations avec les secteurs informels.
La politique de communication et de Promotion
La communication concerne l’ensemble des actions permettant de faire connaître ce produit au public. Elle permet aussi aux hommes d’être informés sur les résultats les orientations de l’entreprise. Elle fournit ainsi à chacun les éléments nécessaires à la réalisation de son travail et satisfaire le désir qu’il peut légitimement avoir de comprendre ce qu’il fait. Elle améliore la motivation du personnel, développe la culture d’entreprise et encourage le dialogue social. L’environnement économique et social dans lequel sincère l’entreprise nécessite de sa part un effort permanant pour conquérir, maintenir et étendre son influence sur le marché. Pour cela, l’objectif général de la communication est de créer les conditions favorables à la vente des produits proposés par l’entreprise, en particulier avec ses clients potentiels et ses partenaires commerciaux. « La promotion est l’ensemble des activités de mercantique et ayant pour but de stimuler les ventes2». Elle consiste donc à provoquer la demande immédiate de produit par le consommateur. Pour la promotion, nous utiliserons comme moyens la réduction de prix, système de cadeaux offerts aux clients et d’autres produits qui portent le sigle de l’entreprise comme : stylo, porte – clé, etc…
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE PRELIMINAIRE DU PROJET
CHAPITRE I. L’ENVIRONNEMENT SOCIO – ECONOMIQUE DES COMORES
SECTION I. GENERALITES SUR LES COMORES ET ASPECT GEOGRAPHIQUE
§1. Les généralités
§2. La situation géographique des Comores
§3. Les conditions climatiques
A. Le climat
B. Les saisons
C. Le relief
§4. La population
SECTION II. LES ACTIVITES ECONOMIQUES DES COMORES
§1. L’analyse des secteurs primaires
A. L’agriculture
B. Les produits de rente
C. La vanille
D. Le girofle
E. L’ylang-ylang
SECTION III. LES AUTRES PRODUITS DE RENTE
§1.L’élevage
§2.La forêt
§3. Le tourisme
§4. La pêche
§5. Les cultures vivrières
§6. Le secteur secondaire
§7. Le secteur tertiaire
§8. Les perspectives de développement
§9. Les relations avec l’extérieur
§10. L’environnement commercial
CHAPITRE II. LES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES DU PROJET
SECTION I. LA PRESENTATION DU PROJET
§1. Le choix du projet
A. Les raisons économiques
B. Les raisons sociales
§2. L’objectif du projet
§3. La population cible
§4. Les structures organisationnelles
A. Le rôle de l’organigramme
B. Définition
§5. La description des principales fonctions du personnel
§6. La direction
A. Le Directeur gérant
B. Le (a) secrétaire
C. Le responsable administratif et financier
D. Le Responsable des ressources humaines
E. Le responsable des achats et des ventes (ou commercial)
§7. La rémunération du personnel
§8. La rémunération mensuelle du personnel
SECTION II. L’IDENTIFICATION DU PROJET
§1. Le titre du projet
§2. La forme juridique
§3. Les activités principales
A. La collecte des crevettes
B. Les traitements et les conditionnements des produits
§3. Les caractéristiques du produit
A. La nature du projet
B. La législation concernant les permis d’exportation et les licences de pêche
C. Le régime fiscal du projet
D. L’intérêt du projet
SECTION III. L’ETUDE DU MARCHE
§1. La présentation du marché cible
A. Le domaine d’exploitation du projet
B. La part de marché
C L’analyse de l’offre
D La concurrence
E. L’analyse de la demande
§2. La situation globale de la demande aux Comores
§3. Les besoins des clients cibles
CHAPITRE III. L’ETUDE DE LA FAISABILITE DU PROJET
SECTION I. LA POLITIQUE ET LA STRATEGIE MARKETING A ADOPTER
§1. La politique marketing à adopter
A. La politique de produit
B. La politique de prix
C. La politique de distribution
D. La politique de communication et de Promotion
§2. La stratégie marketing à envisager
A. La stratégie push
B. La stratégie pull
§3. La publicité
§4. La mise en place du site Internet
SECTION II. LES TECHNIQUES D’EXPLOITATION
§1. Les ressources à mettre en place
A. Les Ressources Humaines
B. Les ressources financières
C. Les ressources matérielles
a. Le matériel et mobilier de bureau
b. Le matériel informatique
c. Les équipements nécessaires pour la pêche
d. Les équipements utiles au traitement et au conditionnement
e. Les tenus du travail
§2. Les caractéristiques de l’approvisionnement
A. Le mode d’achat de matières premières à adopter
B. Le processus de collecte
a. La pêche artisanale
b. La collecte auprès des pêcheurs traditionnels
SECTION III. LES PROCESSUS DES TRAITEMENTS ET LES CONDITIONNEMENTS DE CREVETTES
§1. La présentation des produits
A. Le traitement des crevettes
a. La congélation
b. Les produits salés – séchés
c. La mise en conserve
B. Les normes de crevettes exigées par la clientèle
§2. Les ventes prévisionnelles pour les cinq (05) années
§3. L’évaluation des stocks
DEUXIEME PARTIE : L’ANALYSE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I. LES COUTS D’INVESTISSEMENT ET LES COMPTES DE GESTION
SECTION I. LES COUTS DES INVESTISSEMENTS
§1. Les infrastructures envisagées
A. Le terrain
B. La construction
C. L’aménagement, agencement et installation (AAI)
D. Les matériels de bureau et les matériels informatiques
E. Les matériels de transport
F. Les matériels et les équipements d’exploitation (M.E.E.)
§2. La récapitulation des investissements
SECTION II. LE TABLEAU D’AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS
§1. Définition
§2. Le mode de calcul des amortissements
§3. Les Amortissements
A. L’amortissement de construction
B. L’amortissement d’A.A.I.
C. L’amortissement des mobiliers de bureau
D. L’amortissement des matériels informatiques
E. L’amortissement des matériels de transport
F. L’amortissement des matériels et outillages (M.O)
SECTION III. LES COMPTES DE GESTION
§1. Les comptes de charges
A. L’achat de matière première
B. Les matières consommables
C. Les matériels et fournitures non stockées
§2. Les autres consommations
A. L’entretien et la réparation
B. La publicité
C. Les frais de poste et télécommunication
D. Les frais de transport
E. Les impôts et taxes et versement assimilés
F. Les charges du personnel
§3. Les comptes de produit
CHAPITRE II. LES SOURCES DE FINANCEMENT NECESSAIRE ET LES ETATS FINANCIERS
SECTION I. LA MISE EN PLACE DES SOURCES DE FINANCEMENT
§1. Les sources de financement
A. L’autofinancement
B Les prêts aux institutions de crédits
a. Les banques
b. La caisse Nationale d’Epargne (CNE)
c. L’union « SANDUK » et les mutuelles d’épargnes et de crédit
§2. Le bilan d’ouverture
§3. Le plan de remboursement d’emprunt
§4. Le fonds de roulement
A. Le plan de trésorerie
SECTION II. LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS POUR LES CINQ ANNEES D’EXERCICE
§1. Le compte de résultat prévisionnel
A. Définition
B. La présentation de compte de résultat
§2. Les bilans prévisionnels pour les cinq premières années
§3. Le tableau des flux de trésorerie
SECTION III. L’ANALYSE DE LA RENTABILITE
§1. Le compte de résultat par nature
§2. Le plan de financement
A. La capacité d’autofinancement (CAF)
B. La présentation du plan de financement
§3. Le cash flow
§4. Le seuil de rentabilité
§5. Calcul du seuil de rentabilité
CHAPITRE III. L’EVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET
SECTION I. L’EVALUATION DE LA RENTABILITE COMMERCIALE ET ECONOMIQUE
§1. L’évaluation de la rentabilité commerciale
§2. L’évaluation de la rentabilité économique
SECTION II. L’EVALUATION DE LA RENTABILITE FINANCIERE
§1. La valeur actuelle Nette (VAN)
§2. Le taux de rentabilité Interne (TRI)
§3. L’indice de profitabilité (IP)
§4. Le délai de récupération du capital investi (DRCI)
SECTION III. LES IMPACTS DU PROJET ET L’ EVALUATION SOCIALE
§1. Les impacts du projet
§2. Les perspectives d’avenir
§3. L’évaluation sociale
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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