LA RELIGION ET LES PRISES EN CHARGE PSYCHIATRIQUES

La religion dans le monde

                    Quatre-vingt-quatre pour cent de la population mondiale est religieuse [20] : 75% des Français, 80% des Suisses et 80% des Américains [2], et se déclarent appartenir membres de l’une des cinq grandes religions [21] : Le christianisme est majoritaire avec environ 32% de la population mondiale, et le plus dispersé dont les catholiques et les protestants (1 milliard), les orthodoxes, les anglicans. Chacune de ces branches, et plus particulièrement le protestantisme, peut être divisée également en divers courants. Parmi ceux-ci: les Mormons ( majoritairement au Canada et aux USA), les Mennonites ( essentiellement aux USA, Belize et Yucatan, Paraguay), les Amish (très proches des Mennonites, principalement dans le Nord-est des USA). L’Islam est la deuxième religion du monde avec environ 23% d’adeptes (1,4 milliard). Il est très présent en Asie, Moyen-Orient, Afrique et accessoirement en Europe. L’Indonésie est le premier pays musulman au monde. L’hindouisme est la troisième religion (15%) avec près d’un milliard de pratiquants très majoritairement en Inde, au Népal et au Bangladesh. C’est aussi une des bases de la société indienne (80% de la population y est hindouiste) qui dans la pratique a plus ou moins donné naissance à de très nombreux courants et sectes en Inde. Le Bouddhisme (7%) issu de l’Hindouisme, est l’une des grandes religions/spiritualités du monde avec 325 millions d’adeptes répartis pour beaucoup au Sri Lanka, en Asie du sud-Est, Tibet. Le Judaïsme compte environ 15 millions (0,2%) d’adeptes en Israël ainsi qu’en Europe et Amérique du Nord. Les non affiliés sont donc le troisième groupe le plus important, juste devant les hindous, du point de vue nombre (16%). Six pour cent de la population mondiale, sont attachés à une religion traditionnelle africaine, chinoise, amérindienne,… Un peu moins de 1% évoque d’autres croyances comme le sikhisme, le shintoïsme, le taoïsme, zoroastrisme, le rastafarisme…

Relation de la religion et de la psychiatrie

               L’homme possède une dimension physique et psychique, comme l’affirme le paradigme dualiste corps-âme, mais aussi une dimension spirituelle. Pour le dire autrement, l’homme n’est pas qu’un corps, il est aussi un psychisme et un esprit [6]. Alors que la psychiatrie est une spécialité médicale qui traite les maladies mentales et les autres troubles psychiques, c’est une science qui englobe l’être humain dans ces trois dimensions c’est à dire dans sa totalité existentielle. Dans l’ensemble, les recherches émergentes ont démontré des effets bénéfiques de la religion sur la santé mentale. Une bonne santé mentale, un état de bien être, une meilleure qualité de vie, et des taux plus bas de dépression, d’anxiété et de suicide ont tous été signalés chez les personnes plus croyants. En dépit de ces aspects positifs de la religion et spiritualité, il y a un nombre croissant de recherches démontrant qu’il existe aussi un côté négatif à la religion [23]. Quels sont donc les effets positifs et négatifs de la religion ? Pour Freud, la religion sert de multiples intérêts ; elle remplit une fonction théorique, une fonction psychologique et une fonction politique [26] :
 Une religion propose une conception du monde. En ce sens, elle remplit une fonction théorique par où elle entre en conflit avec la science.
 Elle apaise les craintes et nourrit les espoirs d’un être confronté à l’angoisse de sa finitude et de sa misère existentielle.
 Elle donne à ses adeptes un code de conduite et un système de pensée. Les religions ont en effet le pouvoir de cimenter idéologiquement les membres d’un groupe.
La question de l’intrication de la religion et de la psychiatrie est d’un intérêt évident en pratique, au vu de l’importance de ce thème dans les pathologies et des liens existants entre pratique religieuse et santé mentale, que sur le plan de la recherche fondamentale neuroscientifique [1] Une partie de la puissance de la religion réside dans le fait qu’elle est en mesure de répondre aux divers besoins de ses membres. Beaucoup de gens se basent sur la religion pour développer leur vision du monde, cela non seulement afin de répondre à leurs questionnements existentiels, mais aussi pour avoir un cadre leur permettant de faire face et d’interpréter les pertes et les souffrances [2]. Dans le domaine de la psychiatrie, la recherche a montré que la religion peut aider à soulager les symptômes et à trouver du sens, même dans le cas de psychoses sévères comme par exemple, la schizophrénie. Cependant, les symptômes psychotiques s’expriment parfois par des thèmes religieux. Dans les délires de grandeur ou de persécution par exemple, le patient peut se prendre pour Dieu ou le diable, ou se sentir persécuté par des forces occultes. La dimension spirituelle peut également être utilisée pour interpréter des expériences hallucinatoires («Dieu me parle…»). Cette inclusion de thèmes religieux dans la symptomatologie psychotique mène à des conséquences diverses : acceptation ou refus des traitements, souffrance spirituelle ou aggravation des symptômes [27]. Pour les cliniciens, ils sont souvent mal à l’aise lorsqu’ils doivent aborder la spiritualité et la religiosité de leur patients et particulièrement, les praticiens en santé mentale sont moins souvent croyants que la population générale et les autres cliniciens. Plus spécifiquement dans le champ de la santé mentale, bon nombre de professionnels redoutent l’expression « psychotique » d’idées religieuses (le délire mystique), les soignants en santé mentale sont assez souvent dans l’ignorance du rôle que peut tenir la religion des patients par rapport à leur vie et à leur troubles [2] [28,29]. En effet des recherches ont montré que :
 Les patients s’appuient sur la religion pour faire face à leurs symptômes
 Elle influence l’évolution des troubles
 Elle influence les idées relatives à leur traitement
 De nombreux patients souhaitent aborder les questions religieuses dans leur traitement [2].
Pour Huguelet, chez les patients souffrants de troubles mentaux sévères, les effets positifs ou négatifs de la religion sont classés selon trois domaines distincts : Premièrement, le « coping » spirituel et religieux : elle peut servir de coping face aux difficultés de la vie. Ce coping peut être positif si le résultat de cette démarche est bénéfique (par exemple lorsqu’un sujet anxieux prie et qu’il arrive ainsi à soulager ses symptômes) ; ou négatif. Deuxièmement, les modèles explicatifs à l’adhésion aux traitements: quand une personne tombe malade, elle tente de trouver une explication se référant soit au modèle biomédical (par exemple « …ma pneumonie est due à une bactérie… »), aux croyances culturelles («… elle est le fruit d’un envoutement… »), ou aux considérations religieuses (« …Dieu me punit… ») et tous ces hypothèses influencent le traitement. Troisièmement, le sens de la vie: la religion peut entrer en jeu dans un champ important de la vie de chacun, le sens. La religion peut donner des réponses aux grandes questions de la vie [2]. La religion a aussi des effets négatifs : Certaines croyances religieuses peuvent engendrer une forte culpabilité, angoisse, et peur d’un Dieu qui représente la vengeance, la colère etc. Elles peuvent ainsi, avoir un impact psychologique négatif et même augmenté le risque de suicide [30]. Des études ont montré que la religion peut affecter la prise de décision médicale, générer des croyances qui sont en conflit avec les soins médicaux, provoquer des luttes spirituelles qui créent des stress et nuisent à la santé, interférer avec la détection de la maladie et l’observance du traitement [31]

Religion et psychoses chroniques, schizophrénie

                   La schizophrénie est une maladie chronique, grave, débilitante, associée à une déficience de multiples domaines de fonctionnement (biologique, psychologique et social) .Elle est caractérisée cliniquement par une triade de syndrome: dissociatif, délirant (syndrome positif), et autistique, le repli sur soi (syndrome négatif). La prise en charge consiste en une chimiothérapie par des antipsychotiques, une psychothérapie de soutien et une sociothérapie (réinsertion sociale). Depuis plusieurs années, des études sur la relation de la religion et de la schizophrénie principalement axées sur les délires à thèmes religieux et des hallucinations avec un contenu religieux ont été menées [35-38]. Une haute prévalence de la religiosité chez les patients atteints de psychose a été signalée en Amérique du Nord et en Europe [39]. Koenig a publié un article résumant les études publiées sur Medline et Google Scholar sur la religion, la spiritualité et la santé. Il est basé sur un examen systématique de la recherche quantitative originale basée sur les données publiées dans des revues évaluées par des pairs entre 1872 et 2010, y compris quelques articles séminales publiés depuis 2010. Il a identifié 43 études qui ont examiné les relations entre religion et spiritualité et les troubles psychotiques chroniques comme la schizophrénie : 14 (33%) ont déclaré des relations négatives, 10 (23%) ont trouvé une relation positive, huit a rapporté des résultats mitigés (négatif significatif et des associations positives, en fonction de la caractéristique de la religion et de la spiritualité mesurée), et une étude a rapporté des résultats complexes [40]. Mohr et ses collaborateurs ont rapporté une étude faites sur 115 patients schizophrènes de 18 à 65 ans. Cette étude visait à évaluer le rôle de la religion en tant que médiateur variable dans le processus d’adaptation des malades psychotiques. Cette étude a montré que 85% des patients sont religieux et ont mentionnée une importance de la religion dans leur vie. La religion a eu un effet positif chez 71% des patients et négatifs chez 14% [39].

Religion et troubles addictifs

                     Dans la religion judéo-chrétienne, il n’y a aucune condamnation à la consommation d’alcool. Au contraire, la consommation modérée de vin est supposée faire partie de la vie ordinaire et est même recommandée pour certaines observances sacramentelles centrales. Mais l’ivresse, la consommation d’alcool d’une manière qui inflige la dépréciation et le préjudice est considérée coupable et est condamnée. L’utilisation de médicaments psychotropes est également considéré pour un péché en raison du risque de danger pour soi et autrui. Pour les musulmans, les pentecôtistes, les adventistes du 7ème jour, et certains Bouddhistes, toute ingestion d’alcool et de certains médicaments est strictement interdite, considéré comme une injonction religieuse, estimant que l’alcoolisme est l’œuvre du diable. Par contre, d’autres religions sont caractérisées comme base ou inspirés par l’usage de drogue. Et que pour d’autres, la consommation de substances hallucinogènes permet la transcendance et le contact avec la force divine (religions hawaiiennes et polynésiennes) [48]. Typiquement l’abus de substances psychoactives implique perte de lien et perte de sens. Pour toutes les substances, la perte de l’usage culturel ou groupal, porteur de signification, va impliquer l’apparition d’une psychopathologie addictive, en fonction des vulnérabilités sous-jacentes des sujets. Dans la plupart des cas, la religion agit comme un facteur de protection contre la toxicomanie et est un élément du processus de récupération et que dans certaines circonstances, elle peut précipiter ou contribuer à maintenir l’utilisation de la drogue. Une étude nationale faite aux Etats-Unis a conclu que les personnes dont la religion était importante étaient moins susceptibles d’avoir des problèmes de consommation d’alcool [49]. Dans une revue de la littérature, Koenig [40], sur la consommation, l’abus et la dépendance à l’alcool, a recensé 278 études examinant les relations de la religion et la spiritualité dont (86%) ont trouvés des relations inverses et seulement 4 études (1%) ont indiqué une relation positive. Les résultats sont similaires en ce qui concerne l’usage de drogues ou d’abus et parmi les 185 études recensées, 84% ont déclaré une relation inverse avec religion et spiritualité, et seulement deux études (1%) ont trouvé de relations positives. Dans sa thèse, Mandhouj [50] n’a pas trouvé de relation entre l’affiliation religieuse et la consommation de substances psychoactives licites et illicites. Les pratiques religieuses qu’elles soient régulières, occasionnelles, ou absentes n’étaient pas reliées à la consommation de ces substances.

Généralités sur le coping

                      Les chercheurs se sont récemment penchés sur la question du religieux en médecine. En particulier le concept de « coping religieux » a été développé. Il décrit l’aide positive ou négative que la religion peut offrir en cas de difficulté. L’être humain est constamment confronté à des situations et événements qui suscitent en lui diverses émotions désagréables (colère, peur, anxiété, tristesse,…). Ces situations peuvent être banales et quotidiennes (conflits familiaux, surcharge de travail, problèmes d’argent,…) ou ponctuelles et sérieuses (maladie grave, décès d’un proche, accident,…). C’est lorsque ces diverses expériences sont perçues par l’individu comme menaçantes pour son intégrité physique et psychique qu’on peut parler de stress. On entend par « stress » la réponse non spécifique du corps à toute exigence qui s’adresse à lui » (Seyle 1984). L’individu ne subit pas passivement les événements de vie aigus et chroniques. Il essaye de « faire face » (to cope). On parle de coping pour désigner les réponses, les réactions, que l’individu va élaborer pour maîtriser, réduire ou simplement tolérer la situation aversive. Le coping est un concept récent, apparu pour la première fois dans un ouvrage de Richard LAZARUS, «Psychological Stress and Coping Process» (1966), où il désigne un ensemble de réactions et de stratégies élaborées par les individus pour faire face à des situations stressantes. Les stratégies du « coping » : Pour Lazarus et Folkmann(1984), deux dimensions interviendraient fondamentalement à partir de l’estimation des risques : une focalisation sur le problème (réflexion et intervention), une focalisation sur les émotions (contrôle et expression de la détresse émotionnelle causée. Pearlin et Shooler ont mis en place une stratégie à trois dimensions: la première fait référence aux tentatives pour changer la situation (éliminer les sources de tension), la deuxième aux efforts pour changer la signification ou l’estimation du stress (réduire l’impact de l’évènement par la signification), et la troisième aux modalités mises en place pour contrôler les sentiments de détresse (gestion du stress). D’autres auteurs comme Carver, Scheir, et Weintraub (1989) ont mis en place une échelle composée de 14 stratégies regroupées selon cinq champs :
 Le champ comportemental : résolution des problèmes et retrait comportemental
 Le champ cognitif : stratégie de planification
 Le champ émotionnel : débordement, envahissement des émotions
 Les mécanismes de défense : déni, addictivité
 Les rapports sociaux : stratégies de demande d’aide
Dans la pratique religieuse, les stratégies utilisées sont variables selon l’affiliation, il peut s’agir de la prière, la lecture de la bible ou de livre sacré, la méditation, le jeun, l’offrande, … [51,52].

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: RAPPELS
I. RELIGION ET SPIRITUALITE
I.1 La religion
I.1.1 Définitions
I.1.2 Psychologie de la religion
I.2 Définition de la spiritualité
I.3 Quelques nuances entre religion et spiritualité
I.4 Aperçu de la religion dans le monde et à Madagascar
I.4.1 La religion dans le monde
I.4.2 La religion à Madagascar
II. RELIGION, SPIRITUALITE ET PSYCHIATRIE
II.1 Historiques
II.2 Relation de la religion et de la psychiatrie
III. RELIGION ET TROUBLES MENTAUX
III.1 Religion et psychopathologie
III.2 Religion et psychose chroniquen schizophrénie
III.3 Religion et troubles bipolaires
III.4 Religion et dépression
III.5 Religion et suicide
III.6 Religion et anxiété
III.7 Religion et troubles addictifs
IV. RELIGION ET « COPING »
IV.1 Généralités sur le coping
IV.2 Religion et « coping religieux » dans es troubles mentaux
IV.2.1 Le « coping religieux » positif
IV.2.2 Le « coping religieux » négatif
DEUXIEME PARTIE: METHODES ET RESULTATS
I. METHODES
I.1 CADRE D’ETUDE
I.1.1 USFR Psychiatrie CHUJRB
I.1.2 Hôpital psychiatrique d’anjanamasina CHUSMA
I.1.3 Service de santé mentale CHUSSPA Analakely
I.2 TYPE D’ETUDE
I.3 DUREE ET PERIODE DE L’ETUDE
I.4 POPULATION D’ETUDE
I.4.1 Critères d’incluion
I.4.1.1 Patients
I.4.1.2 Praticiens
I.4.2 Critères de non inclusion
I.4.3 Critères d’exclusion
I.5 MODE D’ECHANTILLONAGE, TAILLE DE L’ECHANTILLON
I.6 VARIABLES ETUDIEES
I.6.1 Chez les patients
I.6.2 Chez les praticiens
I.7 MODE DE RECUEIL DES DONNEES
I.7.1 Pour les patients
I.7.2 Pour les praticiens
I.8 MODE D’ANALYSE DES DONNEES
I.9 METHODE D’ANALYSE STATISTIQUE
I.10 LIMITES DE L’ETUDE
I.11 CONSIDERATION ETHIQUES
II. RESULTATS
II.1. RESULTATS CHEZ LES PATIENTS
II.1.1. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES PATIENTS
II.1.1.1 Répartition des patients selon l’âge
II.1.1.2. Répartition des patients selon le genre
II.1.1 .3. Répartition des patients selon leur lieu de provenance
II.1.1.4. Répartition des patients selon leur profession
II.1.1.5 Répartition des patients selon leur situation matrimoniale
II.1.2 DIAGNOSTICS
II.1.3 DIFFICULTES ACTUELLES DES PATIENTS
II.1.4 STRATEGIES UTILISEES PAR LES PATIENTS POUR FAIRE FACE A LA MALADIE
II.1.4.1 Mention spontanée de la religion
II.1.5 CROYANCE SPIRITUELLE ET PRATIQUES RELIGIEUSES ACTUELLES DES PATIENTS
II.1.5.1 Croyance en Dieu
II.1.5.2 Fréquence des pratiques religieuses des patients en général
II.1.5.3 Affiliation religieuse actuelle des patients
II.1.5.4 Pratique religieuse avec d’autres personnes
II.1.5.5 Pratique religieuse personnelle
II.1.6 IMPORTANCE SUBJECTIVE DE LA RELIGION DANS LA VIE QUOTIDIENNE DES PATIENTS
II.1.7 IMPORTANCE SUBJECTIVE DE LA RELIGION POUR FAIRE FACE A LA MALADIE
II.1.7.1 Utilité de la religion pour faire face à la maladie
II.1.7.2 Degré d’implication des croyances pour faire face à la maladie
II.1.7.3 Degré d’implication des croyances dans le fait de donner un sens à la maladie
II.1.7.4 Impact des croyances sur la maitrise des difficultés liées à la maladie
II.1.7.5 Implication des croyances dans le réconfort face aux difficultés liées à la maladie
II.1.7.6 Implication des membres de la communauté religieuse pour faire face à la maladie
II.1.7.7 La religion afin d’avoir un changement de vie
II.1.8 SYNERGIE DE LA RELIGION AVEC LES SOINS PSYCHIATRIQUES
II.1.8.1 Aisance à parler des croyances personnelles avec le médecin
II.1.8.2 Compatibilité des croyances avec les traitements médicamenteux
II.1.8.3 Compatibilité des croyances avec les entretiens psychologiques
II.2. RESULTAT CHEZ LES PRATICIENS
II.2.1 Qualificatif des praticiens
II.2.2 Ancienneté des praticiens dans leur profession
II.2.3 Degré de religiosité des praticiens
II.2.4 Place de la spiritualité dans la vie des praticiens
II.2.5 Importance de la spiritualité dans la pratique psychiatrique
II.2.6 Fréquentation d’une communauté religieuse
II.1.7 L’attitude des praticiens face à l’abord d’une question de la dimension spirituelle du patient
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
I. PATIENTS
II. PRATICIENS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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