La relation soignant-soigné

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Physiopathologie

« Le VIH est un rétrovirus et appartient à la sous-famille des lentivirus » (Burmester & Pezzutto, 2003, p.109). En effet, les rétrovirus possèdent une enzyme appelée la transcriptase inverse qui a pour fonction de transformer l’acide ribonucléique [ARN] d’un virus en un brin d’acide désoxyribonucléique [ADN]. Le VIH cible principalement les lymphocytes TCD4 (Burmester & Pezzutto, 2003). En revanche, il est possible qu’il touche d’autres types de cellules immunitaires telles que « les monocytes, les macrophages des tissus et les cellules de Langerhans » (Burmester & Pezzutto, 2003, p.109). Dans le cas de l’infection par le VIH d’un lymphocyte CD4, la cellule virale se fixe à la surface de la cellule CD4 en se liant à son récepteur. Une fois liées, les membranes des deux cellules vont alors fusionner et le contenu de la cellule virale va alors être relâché dans le cytoplasme du lymphocyte CD4. L’ARN viral est alors transcrit par la transcriptase inverse en ADN et est introduit par des enzymes au matériel génétique de la cellule CD4. Par ce mécanisme, de nouvelles protéines virales sont alors produites (Burmester & Pezzuto, 2013). Figure 1. Le cycle de reproduction du virus 14 Dans un premier temps, le virus se multiplie rapidement, ce qui entraîne la destruction des cellules TCD4. On parle alors de phase aiguë. Cette période est, dans la majorité des cas, asymptomatique. Puis, dans un deuxième temps, vient la phase latente. Le système immunitaire se met alors à réagir à cette agression par l’activation des lymphocytes B et la libération d’interleukines qui viennent alors compenser l’activité réduite des lymphocytes T. Le système immunitaire produit également des anticorps qui se lient alors aux protéines virales, ce qui permet leur élimination par les macrophages. Bien que la réaction du système immunitaire permette une réduction de la charge virale, le VIH mute constamment, ce qui entraîne une confusion du système immunitaire et permet ainsi au virus de continuer à se multiplier. La charge virale n’est donc pas éliminée. Ce n’est que dans le stade avancé de l’infection par le VIH que l’on parle de SIDA, lorsque le système immunitaire devient totalement défaillant (Burmester & Pezzutto, 2003). La symptomatologie des PVVIH varie en fonction de la singularité de la personne et du stade de la maladie. Une série de signes généraux touchent les personnes atteintes du VIH. La fièvre modérée et occasionnelle, des épisodes de diarrhées, diverses adénopathies ou encore une perte de poids peuvent notamment être observés chez ces personnes (Bouisson, Polomeni & Nérome, 2001). En principe, ces dernières ne ressentent pas de symptômes particuliers dans les premières semaines suivant l’infection. Plus la maladie progresse, plus elle va affaiblir le système immunitaire (OMS, 2016).

Les traitements

Actuellement, il n’y a aucun traitement curatif destiné aux patients atteints du VIH. En revanche, les traitements actuels permettent de stopper la multiplication du virus, soit de réduire la charge virale ainsi que de faire remonter le taux de cellules CD4. Cela permet ainsi aux personnes infectées par le VIH qui suivent un traitement de vivre plus longtemps et en bonne santé, d’avoir des relations sexuelles sans risques et de donner naissance à un enfant sans qu’il ne soit contaminé (Praz, Compte, Baiada, Haerry, Nicca & Fehr, 2015). En effet, lorsque la virémie atteint une valeur inférieure à 50 virus par millilitre de sang, le VIH ne peut plus se multiplier ni contaminer d’autres cellules. Il est clair que pour que ces conditions soient valables et sûres, il faut que la prise du traitement soit régulière, 18 que la charge virale soit maintenue en-dessous du seuil de détection et cela pendant en tout cas six mois. L’absence d’une autre maladie sexuellement transmissible est également l’un des critères (Maeder & Javurek, 2012). Il est préférable d’entamer un traitement le plus tôt possible lorsque le taux de cellules CD4 se trouve compris entre 350 et 500 cellules par microlitre de sang, en présence de symptômes ou non (Maeder & Javurek, 2012). Il importe à chacun d’exprimer ses préférences au médecin, certaines personnes n’étant pas en mesure de commencer directement le traitement sous le choc lié à l’annonce du diagnostic. Une fois le traitement introduit, des contrôles réguliers sont à prévoir ; d’abord chaque mois ensuite chaque trois mois, puis chaque six mois. Il s’agira alors de contrôler la charge virale, le taux de CD4, mais aussi la fonction rénale, hépatique, les lipides et la glycémie. Au cours de ces rendez-vous avec le médecin, il sera alors également important que le patient l’informe des substances prises en parallèle du traitement (médication ou drogues) car de nombreuses interactions sont possibles (Maeder & Javurek, 2012). « Il existe aujourd’hui plus de vingt médicaments contre le VIH que l’on peut combiner de diverses manières. En règle générale, le traitement se compose de trois médicaments … parce que c’est ainsi qu’il est le plus efficace et le plus sûr » (Praz et al., 2015, p.10). C’est pour cela que l’on parle de trithérapie. Le terme antirétroviral, lui est utilisé parce que le traitement a pour cible des rétrovirus, c’est-à-dire, des virus à ARN (Meyer et al., 2014). On dénote à ce jour six classes de médicaments antirétroviraux contre le VIH : inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et les inhibiteurs nonnucléosidiques de la transcriptase inverse, les inhibiteurs de la protéase, les inhibiteurs de la fusion et les inhibiteurs du CCR5, puis, les inhibiteurs de l’intégrase (Maeder & Javurek, 2012).

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Table des matières

Déclaration
Remerciements
Résumé
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Table des matières
Introduction
1. Problématique
1.1. Epidémiologie
1.2. Physiopathologie
1.3. Diagnostic et dépistage
1.4. Les traitements
1.5. Législation
2. Etat des connaissances
2.1. Le virage chronique
2.2. Le syndrome inflammatoire
2.3. Les concepts de qualité de vie et de coping
3. Barrett
3.1. La théorie du pouvoir
3.2. Choix, apport et justification du cadre théorique
3.3. Question de recherche
4. Méthode
4.1. Sources d’information et stratégie de recherche documentaire
4.1.1. PICO
4.1.2. MeshTerms / Mots clés
4.1.3. Équations de recherches des articles sélectionnés
4.2. Diagramme de flux
5. Résultats
5.1. Analyse critique des articles retenus
5.1.1. La chronicité
5.1.2. La qualité de vie
5.1.3. L’adhérence au traitement
5.1.4. La stigmatisation
5.1.5. Le coping et la résilience
5.1.6. La posture soignante
5.1.7. La relation soignant-soigné
5.1.8. Le soutien social
5.1.9. La spiritualité/religion
5.1.10. La formation
5.1.11. Le militantisme et la solidarité
5.2. Tableau comparatif
6. Discussion
7. Apports et limites du travail
7.1. Apports
7.2. Limites
8. Recommandations
8.1. Recommandations pour la pratique
8.1.1. Les interventions infirmières
8.1.2. La dimension interprofessionnelle
8.2. Recommandations pour la recherche
8.3. Recommandations pour la formation des futurs infirmiers
9. Conclusion
10. Références
11. Annexes
11.1. Fiches de lecture

 

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