La relation entre les États et les entreprises
Le gouvernement québécois face à l’internationalisation du commerce:
La stratégie du Québec
La concurrence internationale sur le plan commercial oblige les entreprises à consolider leur position sur les marchés traditionnels et à percer de nouveaux marchés notamment dans les pays émergents qui présentent une croissance accrue sur le plan de la demande intérieure. Par ailleurs, les entreprises doivent innover et se démarquer de leurs compétiteurs en maximisant la valeur ajoutée de leurs produits et services dans le cadre de leurs efforts de commercialisation internationale. En effet, il est essentiel pour les compagnies de développer de nouvelles stratégies afin d’ intégrer les chaînes de valeur mondiales et d’exploiter les opp01tunités de croissance qui se présentent en prenant des risques calculés et en tenant compte du fait que les retombées ne seront pas nécessairement immédiates. Elles pourront notamment bénéficier des occasions d’affaires mondiales en participant à des missions corTtmerciales, en développant des partenariats ou en procédant à une implantation à l’étranger (Export Québec, 2012, p.2).
En réaction à l’internationalisation du commerce et à la nouvelle réalité des relations internationales, le Québec doit s’assurer de maintenir et même d’augmenter ses exportations. Afin de parvenir à cet objectif le gouvernement québécois doit notamment favoriser le développement de nouveaux marchés et encourager les entreprises à exporter leurs produits et services lorsque celles-ci en ont les moyens. C’est dans cette optique que fut créé l’organisme Export Québec <<Une unité renforcée au sein du gouvernement du Québec et consacrée au soutien aux entreprises exportatrices.>> (MFE, page consultée le 13 novembre 20 12) Export Québec fut instauré en novembre 2011 afin de constituer le guichet unique du gouvernement du Québec, regroupant l’ensemble des services offerts par le MDEIE. Ainsi , les compagnies exportatrices transigent seulement avec cet organisme, au niveau provincial, dans le cadre de leurs activités commerciales à l’échelle internationale cc qui permet de simplifier la tâche pour celles-ci (Fournier, page consultée Ie 3 septembre 2012). Par ailleurs, le mandat confié à cette nouvelle entité par le ministre de l’époque, M. Sam Hamad, était de supporter les finncs du Québec dans le cadre du développement, de la consolidation et de la diversification des marchés à l’extérieur du territoire québécois. Lors de l’annonce marquant la création d’Export Québec, le ministre Hamad déclarait que:Nos entreprises doivent composer avec de nouve lles réalités en matière d’expo11ation : une économie américaine qui tarde à se redresser, des réflexes protectionnistes de plus en plus manifestes et une économie européenne grandement fragilisée. Etport Québec permettra de mieux positionner nos entreprises afin qu’elles puissent profiter pleinement des opportunités qu’offrent les marchés émergents. Cette offensive en matière d’exportation s’inscrit parfaitement dans notre volonté d’ouvrir de nouveaux marchés et de créer un nouvel espace économique pour le Québec. (MFE, page consultée le 13 novembre 20 12)
Dans cette perspective, le MDEIE décida notamment de cibler les pays du BRIC et sc donna comme objectif de doubler les exportations québécoises avec ces États en émergence au cours de cinq prochaines années (2011 à 2016). Le ministère prévoyait alors que l’atteinte de ce niveau de croissance permettrait la création de 15 000 à 20 000 emplois directs et indirects entre 201 1 ct 201 6 (MFE, page consultée le 13 novembre 201 2).
La stratégie à l’égard du commerce extérieur du nouveau ministre du MRIFCE, M. JeanFrançois Lisée, repose aussi sur le développement de la commercialisation avec les pays du BRIC mais également sur le développement des exportations dans le sud des États-Unis ainsi que sur le continent africain.
En ce qui concerne les pays du BRIC, la stratégie favorisée par le MRIFCE en Russie est de favoriser l’intégration des chaînes d’approvisionnement par les entreprises québécoises afin que les détaillants russes soient responsables de gérer les risques d’affaires tels que la corruption et la différence de la culture d’ affaires. Pour ce qui est de la Chine, les missions commerciales ciblées constituent le moyen privilégié par le ministère pour développer ce marché au potentiel énorme.
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Table des matières
Introduction
1. Description du mandat
2. Présentation de l’organisation
3. Méthodologie
4. Recension des écrits
5. La relation entre les États et les entreprises
6. Les relations internationales et le partage des pouvoirs au sein de la fédération canadienne
6.1. La position du gouvernement canadien
6.2. La position du gouvernement québécois
7. Le gouvernement québécois face à l’internationalisation du commerce
7 .1. La stratégie du Québec
7 .2. Les programmes mis en place par Export Québec
7.2.1. Portrait du Programme exportation
7 .2.2. Portrait d’ Er:pansion Québec
7.2.3. Portrait du Programme d’accords industriels
8. La place du Québec parmi les É:tats fédérés
8.1. Les représentations à l’étranger
8.1.1. La situation dans les États fédérés à l’extérieur du Canada
8. 1.2. La situation dans provinces canadiennes
9. Résultats
Conclusion
Bibliographie
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