Soutenance mémoire
Selon la pensée Physiocrate
Du temps des physiocrates du milieu de XVIII siècle, le père fondateur de cette pensé était François QUESNAY. Et la principale question de cette pensée était que l’économie est une science de la richesse des matériels, quels est l’origine de cette richesse ? Ce sont les conditions des enrichissements des nations que les physiocrates voulaient déterminer. QUESNAY a affirmé que « les richesses sont des objets matériels, des produits nettes et consommables issue de la terre ». Sa doctrine économique est fondée sur la terre, et que seule la terre peut crée la richesse des nations, dont leur activité principale est l’agriculture. Toute richesse est dans le mécanisme de la reconstitution de la nature (François QYESNAY, physiocrate, 2éme moitié de XVIII siècle). Cette pensée met en évidence la relation entre l’économie et les ressources naturelles (l’environnement) autrement dit, il met en relation la sphère économique et la sphère biologique (environnementale). Les physiocrates élaborent une vue d’ensemble de l’économie et de son dépendance avec le milieu naturel, qui privilégie l’agriculture et pense que l’évolution industriel a séparé la sphère économique et la sphère biologique.
Selon la pensée Classique
Le classique français, Jean Baptiste SAY (1767-1832) déclarait : « les richesses naturelles sont inépuisable car sans cela nous ne les obtiendrons pas gratuitement», ce qui signifie que les ressources naturelles sont inépuisable donc tout les agents économiques peuvent les procuré gratuitement et que ses ressources naturelles ne sont pas prise en compte par l’économie car l’économie est une science de la rareté. De même avis, Adam SMITH (1723- 1790) affirmait aussi que les ressources naturelles sont des biens libres inépuisables où il écrivait que « l’homme devient une sorte de marchand et la société toute entière une société de commerce ». Thomas Robert MALTHUS (1766-1834) a basé sa théorie sur la rareté des ressources naturelles qui entrave la croissance économique c’est-à-dire la limitation de la croissance causé par l’augmentation de la population. Quand la démographie est élevée la terre cultivée augmente, les ressources exploitables diminuent de même que le capital naturel et la diminution de la production mènent à la diminution de la croissance économique. Cette théorie de MALTHUS est aussi appuyé par la loi de rendement décroisant de la terre de David RICARDO (1772-1823) : l’activité économique est l’agriculture, qui cause une diminution de la fertilité de la terre, plus en cultive plus le sol devient infertile ce dernier est un effet négative sur l’environnement. Et en plus la quantité produite diminue qui ralentissent la croissance.
Lien entre l’économie et l’environnement par Philippe BONTEMS et Gilles ROTILLON
Biographie de Philippe BONTEMS ET Gilles ROTILLON : Botems P. est directeur de recherches à l’Institut national de la recherche agronomique, membre de Toulouse School of Economics (TSE) et directeur du Gremaq (TSE). Ses recherches portent notamment sur l’intégration des aspects environnementaux dans les politiques agricoles et la régulation des pollutions. Rotillon G. est économiste de l’environnement, professeur émérite à Paris-OuestNanterre-La-Défense, membre d’EconomiX (Centre national de la recherche scientifique) et professeur à l’Institut national des sciences et techniques nucléaires. Ses recherches portent sur la régulation des politiques agricoles, les marchés des droits à polluer et le développement durable.
L’approche économique de l’environnement
La dégradation se multiplie dans le monde, l’air sont pollué dans les grandes cités, plusieurs individus dans le monde n’ont pas accès à l’eau potable, des milliards d’hectares de forêt sont détruit des espèces disparaissent et les ressources naturel diminuent de plus en plus a cause de la surexploitation ; En conséquence de ce dernies les catastrophes écologiques se multiplient dans le temps. Ces conséquences affectent l’environnement ellemême (effet de serre, trou dans la couche d’ozone, …), l’homme, et l’économie d’une région, d’un pays et dans le monde entier. Les conséquences sur l’économie sont évidentes et la dégradation de l’environnement menace l’existence de l’homme. Pour la mise en considération de l’environnement, il faut engager des coûts pour réduire les dégradations et payé les dommages des dégradations incompressible. En guise d’exemple : concernons les problèmes d’eaux la banque mondiale estimait à 180milliards de dollars par ans jusqu’en 2025 le règlement des problèmes d’eau. Ce montant est le prix à payer pour avoir le minimum de qualité pendant cette période. Quelle est la principale cause de la dégradation de l’environnement ? La réponse est de raison économique. Les agents économiques tuent les animaux en vue de les vendre : viandes, fourrure et autres ; ils coupent les arbres pour les vendre et pour source d’énergie, ou pour construire des meubles ; ils défrichent les habitats naturels en vue de cultiver. Le principe économique donnera la réponse sur la cause de la destruction de la biodiversité. La dégradation de l’environnement est causée par trois principaux facteurs, ses facteurs sont : la taille de la population, le niveau individuel moyen de consommation et la nature de la technologie (Bontems P., Rotillon G., L’économie de l’environnement, 2007, p.8).
L’ENVIRONNEMENT DANS LES PED
Parmi les trois principales facteurs de la dégradation, la forte démographie pose plus de problème ; La plupart des PED, la taille de la population est élevée or chaque individu a des besoins de se nourrir et de chauffage donc la croissance de la population mènera surement à l’exploitation des ressources naturelles en plus l’accroissement accroit l’augmentation d’émission des déchets et pour la plupart des pays du Sud le bois est le source d’énergie qui incite à la déforestation , la cause de la déforestation comme le défrichement est pour le besoin de nouveau terre pour cultivé . « A l‘époque de la révolution agricole, la forêt s’étendait à la surface de la terre sur six milliards d’hectares. Elle en couvre moins de quatre milliards d’hectares en 2006, plus la moitié de cette diminution ayant lieu dans le dernier demi-siècle », à part la déforestation le processus de la désertification existe aussi dans les PED, 480millions de personne sont touchées par ce processus, en plus de la manque des pluies, la déforestation est aussi le causse de la diminution de la fertilité des sols d’où la désertification et provoque un fort réchauffement climatique qui est mortel pour l’homme. La démographie joue un rôle important dans la dégradation de l’environnement mais les deux autres facteurs que sont le niveau moyen de consommation et la nature de la technologie poseront des problèmes pour l’avenir des PED. L’une des causes de la dégradation est que les ressources naturelles sont en accès libre chacun peut l’exploiter sans contrainte mais maintenant, la politique d’autorisation est crée pour limiter les biens naturels gaspillés ou détruite.
La mise en considération de l’environnement
La première conférence mondiale sur l’environnement a été fait en 1972 à Stockholm, s’étant réunie du 5 au 16 juin 1972 et ayant examiné « la nécessité d’adopter une conception commune et des principes communs qui inspireront et guideront les efforts des peuples du monde en vue de préserver et d’améliorer l’environnement » (Déclaration de Stockholm, conférence des nations unies sur l’environnement, 1972) La grande réflexion et la prise de conscience du monde sur l’environnement et sur ses menaces ont été marqué par les grandes accidents de Bhopal (1984), Seveso (1986) ou Tchernobyl (1986), et les autres catastrophes écologiques du Torrey canyon (1986) et l’Amoco Cadiz (1978), ‘’trou dans la couche d’ozone », l’effet de serre, les pluies acides et la destruction de la forêt amazonienne. Ses phénomènes contribuent à l’émergence de la conscience sur l’environnement.
REMARQUE
L’accident de Bhopal (1984) est une catastrophe en Inde la nuit de 3 Décembre 1984, elle est la conséquence de l’explosion d’une usine produisant des pesticides et qui a dégagé 40 tonnes d’iso-cyanate de méthyle dans l’atmosphère de la ville. Il aurait eu 3 500 mots la première nuit, le bilan en 1995 fit entre 20 000 et 25 000 morts selon les associations des victimes. La catastrophe de Tchernobyl est une catastrophe nucléaire en Ukraine le 26 avril 1986, ses radiations sont gravement mortelles. L’accident est provoqué par l’augmentation incontrôlée du réacteur qui a mené à la fusion du cœur. L’Amoco Cadiz est un catastrophe auquel près de 400000 tonnes de pétrole brut et fioul lourd se sont répandues dans la mer, la Bretagne été la région la plus exposée à ce catastrophe. Concernons l’effet de serre, elle est un phénomène naturel provoquant une élévation de la température à la surface de notre planète. L’effet de serre est un phénomène de réchauffement. La pluie acide est une expression qui désigne toute forme de précipitation anormalement acide. L’acidification des eaux météoriques contribue à l’acidification des eaux de certaines sources, des eaux de ruissellement, et des eaux de surface ainsi que l’acidification de l’océan.
Désormais l’environnement constitue une branche dans la science économique et l’économie de l’environnement est progressivement élaborée. L’évaluation monétaire des phénomènes environnementaux est utile pour les nations, les politiques de l’environnement sont aussi utiles, de même que la mise en œuvre du développement durable ou soutenable. L’enjeu de ses politiques est d’éviter et d’arrêter l’extinction des espèces, et maitriser les causes de la dégradation de l’environnement.
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Table des matières
Introduction
PREMIERE PARTIE THEORIE DE L’ECONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT
CHAPITRE1: LA RELATION ENTRE ECONOMIE ET ENVIRONNEMENT
I) Selon la pensée Physiocrate
II) Selon la pensée Classique
III) Lien entre l’économie et l’environnement par Philippe BONTEMS et Gilles ROTILLON
1) L’approche économique de l’environnement
L’ENVIRONNEMENT DANS LES PED
2) La mise en considération de l’environnement
REMARQUE 1
CHAPITRE 2 : POSITION DU MARCHE ET EVALUATION DE L’ENVIRONNEMENT
Section 1 : La défaillance du marché
REMARQUE 2
REMARQUE 3
Section 2 : Valeur économique de l’environnement et politique environnementale
1) La fonction de dommage
2) Les dépenses de protection
3) Le prix hédoniste
4) Le coût de déplacement
5) L’évaluation contingente
a) La phase de préparation de l’enquête
b) La phase d’entretien individuel
c) La phase de traitement des données
6) L’analyse coût avantage (ACA)
CHAPITRE 3: POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE ET LES IMPACTS DE L’ENVIRONNEMENT
Section 1 : Externalité à l’internalisation
1) L’optimum de la pollution p*
2) La réglementation
REMARQUE 4
3) La solution privée d’internalisation
Section2 : Impact de l’environnement sur la croissance, sur le prix et sur l’emploi
REMARQUE 5
CHAPITRE 4 : DEVELOPPEMENT DURABLE
DEUXIEME PARTIE POLITIQUE FORESTIERE A MADAGASCAR
CHAPITRE 1: ÉTAT DE LA FORET A MADAGASCAR
Section 1 : Changement de la couverture forestière Malgache
Section 2 : Politique forestiere aide du dévloppement durable à Madagascar
I) Principes fondamentaux de la politique forestière Malagasy
II) Les grandes orientations et les objectifs de la politique forestière
III) Stratégie de mise en œuvre de la politique forestière
CHAPITRE2 : REDUCTION DES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE DUES A LA DEFORESTATION ET A LA DEGRADATION FORESTIERE
Section 1 : REDD+ à Madagascar
1. Stratégie nationale de la REDD+
2. Mécanisme de la REDD+
Section 2 : Avatange de l’adoption de la politique forestière
1.Attribution de la politique forestière
2.Avantage de la stratégie de la REDD+ et Opportunité liée au marché carbonne
Section 3 : Problème et récommendation suggérer sur la politique forestière
1. Problèmes de la politique forestière
2. La recomandation face à ses problèmes
Section 4 : les apports et la portée du mémoire
Conclusion
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