La réflexion en Chine par rapport à la définition française de l’éco-mobilité

La généralisation des moyens de transports notamment l’automobile pour les trajets quotidiens de courte distance, suscite de nombreuses questions concernant l’Environnement et l’avenir énergétique de notre Planète (effet de serre et réchauffement climatique, menaces par rapport à une économie durable et solidaire, effets sur la santé, etc…). Par conséquent, le concept de l’éco-mobilité est urgent à réaliser pour ce monde dont la finalité est de trouver des déplacements plus sobres en énergie, respectueux de l’environnement et qui améliorent la qualité de vie des utilisateurs.

Ce travail de recherche porte sur les outils pour encourager l’éco-mobilité entre la France et la Chine. Pour cette recherche, une comparaison est nécessaire tout d’abord sur qu’est-ce qui se passe en France et qu’est-ce qui se passe en Chine, après une recherche approfondie sur la complémentarité est plus importante entre les deux pays.

Le PDU ( Plan de déplacement urbain), par un traitement global de la problématique des déplacements urbains joue un rôle d’outil très important en France, implique la politique des déplacements et du stationnement, la politique de sécurité routière, prise en compte des piétons , des cyclistes, des handicapés, le développement de transport collectif, l’accessibilité et intermodalitéde la ville, etc. Son élaboration favorise la pratique de l’éco-mobilité en France.

Depuis les années 90, la Chine a élaboré certain nombre de grandes politiques pour favoriser le développement de transport collectif, ceci peut être considéré comme un des moyens importants pour encourager l’éco-mobilté avec son processus d’urbanisation des dernières années, dont un modèle de TOD (transit oriented development) sera désormais devenu une stratégie de développement urbain. Etant donné que la Chine est un pays en voie de développement, en particulier dans le domaine de déplacement urbain, une analyse sur la transposabilité de l’éxpérience de PDU français à l’élaboration de TOD chinois sera assez utile pour compléter les politiques de transport urbain dans les deux pays.

La réflexion en Chine par rapport à la définition française de l’éco-mobilité

L’éco-mobilité en France, c’est la possibilité de se déplacer en silence, sans polluer l’atmosphère, et de façon économe et durable. Elle commence avec la marche à pied, les rollers, les planches à roulettes, les vélos, les fauteuils électriques pour handicapés, les véhicules électriques, … mais elle s’intéresse aussi aux transports en commun, à l’urbanisme. (plutôt villes denses que villes extensives …) .

Le concept en terme de l’éco-mobilité est né du constat que les transports et surtout la voiture ont des conséquences importantes sur notre environnement (consommation d’énergie et émission de gaz à effet de serre) mais également sur la santé des personnes qui vivent dans cet environnement. En France, sa finalité est de trouver des déplacements plus sobres en énergie, respectueux de l’environnement et qui améliorent la qualité de vie des utilisateurs.

En terme de l’éco-mobilité, un autre concept analogue est plus connu en Chine – le transport durable. Selon le texte de loi «Agenda 21 de la Chine », il existe une définition officielle sur le transport durable: Le transport durable est un système de transport qui peut promouvoir l’harmonie de tous les modes des transports moins polluants et augmenter l’efficacité du traffic en permettant de respecter l’environnement visant à satisfaire la demande des transports à long terme et à des objectifs du développment durable. Tout le monde en Chine a envie de disposer d’un moyen durable pour mieux organiser les transports urbains puisque de plus en plus de villes chinoises se présentent des problèmes de congestion ces dernières années à cause de l’exode rural et de l’augmentation remarquable de voitures individuelles avec la coissance économique nationale.

Généralement, les modes préférentiels du transport par rapport à l’éco-mobilité sont la marche à pied , le vélo, le transport en commun tel que le bus, le métro et le tramway etc, puis le covoiturage, le taxi, et les véhicules propres, tout ça, ce sont identiquement approuvés dans les deux pays.

Etat des lieux par rapport à l’éco-mobilté en Chine

Les Politiques concernées en Chine

Pour la Chine, face à l’augmentation du trafic automobile liée des activités économiques urbaines ainsi qu’à un accroissement démographique dans les villes, ce qui liée à un étalement urbain s’accompagné d’une prise de conscience progressive de l’ampleur des nuisances et des risques qui en découlent. Ces dysfonctionnement tel que l’insécurité routière, la pollution atmosphérique, la nuisance sonore, les phénomènes de congestion sont autant de dégradation de l’environnement et du cadre de vie que la législation de l’état oblige désormais à prendre en compte.

Actuellement, la Chine commence à souligner le recours du transport en commun. Ainsi, une loi «la priorité aux transports publics» a été élaborée par le gouvernement central entrant en vigueur le premier decembre 2006 visant à résoudre les problèmes des transports urbains, ça signe que L’Etat a décidé de réduire les embouteillages et d’alléger la pression du trafic routier par les transports collectifs. Afin de conformément à cette politique, la plupart de gounvernements locaux ont proposé un outil nordaméricain dite TOD (transit oriented development) pour organiser une structure compacte urbaine orientée par le transport en commun . Cet idée de TOD est aujourd’hui en phase d’ expérimentation pour mettre en place dans 13 villes chinoises moyennes qui sont choisies par le gouvernement central. C’est-à dire que en Chine, le développement de TOD est un choix pour encourager l’éco mobilité dans les villes à l’avenir, visant à d’une part résoudre les problèmes de bouchon urbain en satisfaisant la croissante demande du trafic routier et d’autre part à limiter l’étalement urbain en intégrant des objectifs de développement durable. Par rapport aux objectifs de l’écomobilité en France, les deux pays ont pris les même mesures à quelque part, mais pas pour la même raison.

Remise en cause des politiques actuelles du transport urbain

D’autre part, l’usage du vélo en Chine se baisse chaque année et les espaces des piétons sont sous la menace à cause des infrastructures prioritaires aux automobiles surtout dans les grandes agglomérations urbaines. La situation du transport urbain est si mauvaise ces dernières années que de nombreuses discussions sur ces problèmes sont présentées dans tous les types de médias partout en Chine, y compris la télévision, les journaux et l’Internet, etc. Dans ces discussions, les gens tendent à se concentrer plutôt sur les problèmes de congestion urbaine, mais malheusement moins de souci aux transports doux. Le gouvernement encourage à exploiter ITS ( Intelligent Transport Systems) en utilisant GPS ( Global Positioning System) dans certaines grandes villes comme à Pékin, à Shanghai, et en même temps un certain nombre d’aménageurs procédent à faire la recherche sur la faisabilité des outils TOD américain pour mettre en place dans les villes chinoises.

Conclusion

Néanmoins, si on ne s’intéresse qu’à un modèle avec une haute densité urbaine orienté par les transports collectifs, si on néglige toujours d’élaborer un plan global de déplacement urbain en prenant en compte tous les autres modes de déplacement doux dans les villes ou dans certaines zones des villes, le TOD ne sera pas assez efficace dans ce cas.

En même temps, le Schéma de Service Transport à l’échelle nationale en France également donne l’importance aux transports collectifs. Les schémas multimodaux de services collectifs de transport de voyageurs et de transport de marchandises sont donc des instruments de planification stratégique, fixant des propositions à long terme et visant à optimiser l’utilisation des réseaux existants ainsi qu’à favoriser la complémentarité entre tous les modes de transport. Le shéma de tranport de voyageur donne la priorité aux tranports collectifs qui doit se concrétiser dans les politiques locales notamment à travers les plans de déplacement urbains.

Quant à l’élaboration des Plans de déplacement urbain en France, par un traitement global de la problématique des déplacements urbains, atteignent les objectifs fixés par les lois LOTI, LAURE et SRU en jouant un rôle des outils très important pour encourager l’éco-mobilité dans toute la France. Donc, la mise en œuvre des PDU en France est aussi une expérience valable pour la Chine en permettant de mieux organiser le transport urbain en faisant le TOD chinois plus efficacement.

Table des matières

Introduction
Partie 1 Une relation par rapport à l’eco-mobilite entre la France et la Chine
1. La réflexion en Chine par rapport à la définition française de l’éco-mobilité
2. Etat des lieux par rapport à l’éco-mobilté en Chine
21. Les Politiques concernées en Chine
22. Remise en cause des politiques actuelles du transport urbain
23. Conclusion
3. Travail de recherche
31. Hypothèse
32. Objectifs de recherche
Partie 2 Complementarite entre le pdu et le tod chinois
1. Le Développment du TOD en Chine
11. Introduction du concept de TOD en Chine
12. Outils pour encourager le TOD en Chine
a) Construire les villes compactes
b) Récompensation du FAR pour les promoteurs
c) Exploiter les biens entourant en intégrant la mise en service du TC
d) Limites des outils chinois
2. Relation entre PDU français et TOD chinois
21. Objectifs de PDU en France
22. Objectifs des PDU peut cibler les limites de TOD chinois
23. Conclusion
Partie 3 Elaborer un plan global de tod chinois
1. Articulation avec les principaux documents de planification
2. Acteurs et les documents de planification en Chine
20. Incohérence et la concertation moins efficace
21. Inspiration de l’organisation des acteurs des PDU
3. Définition du périmètre de TOD
31. Critère de sélection
32. Niveau de densité
33. Echelle spatiale
34. Synthèse
4. Participation citoyenne
Partie 4 Actions proposées de pdu pour aider le tod chinois
1. Hierarchiser et partager l’espace viaire
10. Eloigner le grand transit en traversant le TOD au centre ville
11. Conclusion
2. Assurer la priorité aux transports collectifs
20. Exploiter le réseau
21. Aménagement des lignes BRT
22. Prolonger le service public aux PMR
23. Promouvoir les véhicules propres
24. Nécessité d’une intégration tarifaire
25. Financement pour le transport collectif
3. Une politique de stationnement globale
30. Schéma global et cohérent du stationnement
31. Une politique de stationnement cohérente avec la politique de restriction du parcours
4. Proumouvoir les vélos comme un mode complémentaire aux transports collectifs
40. Aménagement du réseau d’itinéraire
41. Organisation de stationnement des vélos
5. Faciliter et sécuriser les circulations piétonnes
50. Les actions prioritaires
51. La nécessité de zone 30 dans un quartier de TOD
Partie 5 La Necessite d’un plan de tod coherent et global
1. Limite de plan de TOD chinois
11. Manque des actions cohérentes
12. Synthèse
2. Action concomitante sur l’urbanisme
21. Renouvellement urbain
22. Priviliégier l’urbanisation autour des lignes de transport collectif
23. Synthèse
Conclusion

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