La réception des modèles urbains dans la pratique urbanistique

LA RÈGLE ET LE MODÈLE DE FRANÇOISE CHOAY

     Pour appréhender la notion de modèle dans le contexte francophone, commençons par considérer le travail de Françoise Choay. Au travers de méthodes de la sémiologie textuelle et de la sémiologie linguistique (1980, 24), Choay donne de l’importance à l’histoire des idées de l’urbanisme à une époque dominée par le marxisme althussérien, courant pour lequel les théories de l’urbanisme n’ont aucun intérêt puisqu’elles ne sont qu’un discours idéologique pour justifier « la projection de la société sur le sol ». Le mouvement architectural et urbain contemporain, le modernisme, est encore relativement peu contesté. Choay cherche à donner à voir l’histoire des idées de l’urbanisme pour deux raisons. D’abord, pour montrer aux marxistes qu’il existe une pensée de l’urbanisme structurée avec une histoire, ce qui renvoie, selon Choay, à une réalité plus complexe. Ensuite, contre la pensée dominante en urbanisme, pour montrer qu’il y a une diversité de pensées et du débat possible. Son questionnement sur l’histoire des idées en urbanisme est spécifique à la fabrique de la ville, à ses savoirs, et ses théories ; il s’agit là d’un travail fondateur en épistémologie de l’urbanisme. À travers deux ouvrages, Urbanismes – utopies et réalités (1965), et la Règle et le Modèle (1984), Choay montre que les théories de l’urbanisme ont à leur origine des choix idéologiques qui ne sont pas reconnus par leurs auteurs et que ces auteurs développent, dans une démarche utopiste, des modèles totalitaires et simplificateurs qui dépassent les richesses de chaque contexte. De cette façon, Choay montre que le développement et l’organisation de l’espace habité, quelle que soit l’échelle, prescrivent des valeurs et que ces valeurs ne peuvent être imputées à une science. Le premier ouvrage, Urbanisme : utopies et réalités, est une anthologie de textes historiques liés à la ville et son organisation. Choay y fait découvrir les textes importants du domaine en intégrant des travaux datant d’avant l’avènement du terme « urbanisme » dont l’usage premier est attribué à Cerda à la fin du XIXe siècle (Charles Fourier, Jules Verne ou encore, Marx et Engels). Les textes qu’elle donne à voir sont d’une variété considérable, avec des documents d’urbanisme comme le plan Buchannan, des traités de philosophie politique ou des textes intégrés dans la pensée urbanistique comme ceux de Garnier, Gropius, Le Corbusier, Sitte, Howard, Unwin, Geddes, Mumford, Lynch ou encore Jacobs. Choay réalise une double catégorisation de ce corpus ; chronologique d’une part, elle distingue le pré-urbanisme et l’urbanisme, en fonction de l’avènement du terme (Cerda à la fin du XIXème siècle) ; idéologique d’autre part, en fonction de la prise de position adoptée par les traités ou auteurs des textes ; et elle développe à partir de ces catégories une définition de la notion de modèle. Un modèle est un « type de projections spatiales, d’images de la ville future » (Choay 1965, 15), un ensemble de propositions pour un nouvel ordonnancement urbain, censées remettre en ordre une société considérée comme désordonnée : « ce qui est ressenti comme désordre appelle son antithèse : l’ordre ». Le terme est choisi « pour souligner la valeur exemplaire des constructions proposées et leur caractère reproductible » (Choay 1965, 16). Les modèles recensés par Choay impliquent des choix en matière :
– d’organisation de l’espace (ville fermée ou ouverte),
– d’esthétisme (nostalgique ou ultra-simpliste),
– d’organisation sociale et fonctionnelle (mélange des fonctions ou simplification des fonctions).
Les deux grands modèles qui survivent aux deux périodes historiques sont le progressisme, et le culturalisme qui se veut nostalgique d’une forme urbaine passée. Un troisième modèle, né dans le contexte américain, s’oppose à la notion de ville même : le naturalisme. Il prône la ruralité comme mode d’épanouissement social. Le point commun entre ces trois modèles est de se placer en opposition à des problèmes sociétaux induits par l’industrialisation croissante. On retrouve des modèles dans la Règle et le Modèle (1980) où Choay interroge les origines de l’urbanisme comme discipline autonome ayant pour vocation l’aménagement scientifique de l’espace urbain. Elle se plonge dans les textes qu’elle estime fondateurs : Le traité d’édification d’Alberti et L’utopie de More. Une analyse minutieuse de ces deux textes dévoile deux paradigmes. L’utopie de More propose un modèle chargé de valeurs prêt à être répliqué à l’identique et à l’infini dans n’importe quel contexte. À l’inverse, le traité d’Alberti avance des principes qui dépendent du contexte spatial et temporel dans lequel ils sont déployés. Ces principes sont appelés des règles qui supposent donc un réel questionnement esthétique ancré dans le contexte local de leur mise en pratique. Dans l’ouvrage de Choay, la règle est entendue comme un ensemble de principes élaborés en fonction du contexte. Le modèle est défini comme un ensemble de solutions à appliquer telles quelles, formant une image « monolithique, indissociable de la somme de leurs détails ». Ces deux concepts servent de grille de lecture à ce qu’elle qualifie de théories de l’urbanisme : la Téoria de Cerda, Städtebau de Sitte, La Ville Radieuse du Corbusier, et Une expérience d’urbanisme démocratique d’Alexander : ces textes prétendent offrir une théorie de l’aménagement de l’espace. Elle en conclut que par leur arbitraire, la proposition de formes urbaines à appliquer telles quelles, les théories de l’urbanisme sont plus proches des modèles que des règles. Cerda et tous ses successeurs visent, sous l’empreinte d’une approche utopiste, l’application de modèles spatiaux réplicables à l’infini. Dans l’ensemble des textes de l’anthologie et dans la Règle et le Modèle, Choay identifie les textes moins nombreux qui ne revendiquent pas de modèles. Il s’agit :
– d’une part de ceux qui ne font pas de proposition d’une forme de ville idéale, comme par exemple ceux d’Engels et de Marx, pour lesquels l’action collective dessinera la forme de demain (Choay 1965, 27) ;
– d’autre part des textes de « l’urbanisme de l’information » (Choay 1965, 18) qui développent une transformation de la ville basée sur son contexte et ses données. Les travaux de Patrick Geddes et, plus contemporains, ceux de Jane Jacobs et Kevin Lynch rentrent dans cette catégorie. Parce qu’ils suggèrent de partir du terrain et des données de ce dernier, ces théories ne comportent pas de modèles à appliquer tels quels ;
– et enfin les règles du traité d’Alberti (que l’on ne retrouve pas dans d’autres textes).

ÉTUDIER LES RÉFÉRENCES DANS DES SITUATIONS DE CONCEPTION

     Mon approche consiste à étudier des situation de projets d’urbanisme et à y identifier le rôle des références. Dans cette partie je redéfinis les moments des projets dans lesquels je vais chercher des usages de références. J’utilise pour cela certains principes des sciences de conception. Le terme « conception » est la traduction française du mot anglais « design » 11. Le design est devenu à partir du milieu du 20ème siècle un champ d’investigation à part entière. Les façons de l’aborder évoluent (Michaud 2015), entre les travaux des design methods (les travaux de Archer et Rittel notamment) qui cherchent à donner aux processus de design une contenance scientifique, et les travaux présentant le design comme une discipline scientifique (les travaux de Schön et Cross) qui cherche à comprendre ces processus. Cette deuxième branche des travaux des sciences de conception déconstruit les processus en donnant de l’importance aux individus qui conçoivent, dessinent et organisent un artefact (un projet, un objet ou un service). En partant de principes issus de cette deuxième branche, j’appréhende les projets d’urbanisme comme des processus de conception, des moments au cours desquels les acteurs définissent ensemble des transformations des usages d’un espace, et je délimite l’analyse à des situations de conception. J’ai proposé d’étudier les acteurs dans le cadre de projets d’urbanisme. Dans les domaines liés à la ville, il est plus fréquent de rapprocher conception et architecture que conception et urbanisme. Les travaux des sciences de conception privilégient, en effet, des recherches sur des ingénieurs, des architectes, des designers d’objets, ce qui se reflète dans les journaux du domaine (notamment Design Studies ou Le Travail Humain). A quelques exceptions près (et notamment, Schön 1983 ; Prost 1992 ; Hack et Canto 1984 ; Senbel et al. 2013), il existe peu de travaux traitant directement de la conception en urbanisme, en urban planning ou en urban design. Le numéro 3 de la Revue internationale d’urbanisme est un des premiers recueils de travaux francophones traitant de la question (Arab et Bourdin 2017). Comme dans Prost (2003) et Devisme et al. (2009), ce qui est appelé activité de conception en urbanisme prend dans ces textes une définition relativement large, et recouvre l’ensemble des processus de choix d’aménagement, depuis la programmation, le phasage, le financement, la définition des infrastructures et les exigences techniques et esthétiques (Arab 2017 ; Hernandez 2017 ; Scherrer et al. 2017). L’activité de conception revêt alors un caractère central dans l’élaboration des choix, « la conception en urbanisme est au cœur de l’exploration et de la génération des choix de la transformation matérielle de l’espace » (Arab 2017) . Dans la continuité de ces travaux et en rapprochant deux définitions :
– la conception est le processus par lequel un ou des acteurs arrivent à une situation jugée préférable (Simon1969),
– et on parle d’urbanisme dès lors qu’un ou des acteurs cherchent à transformer les usages d’un espace (Lacaze 2010), l’activité de conception en urbanisme correspond aux processus cognitifs par lesquels un ou des acteurs définissent des transformations des usages d’un espace.
Cette définition générique de la conception prend tous les acteurs de la chaine du projet d’urbanisme en compte, considérant que chaque acteur participant au processus de conception est un concepteur. Cela se rapproche de la définition proposée par Scherrer et al. (2017) pour ouvrir le débat : « une activité de raisonnement expansif visant à changer une situation territoriale existante en imaginant des solutions inédites décontextualisées puis en les recontextualisant sur ce territoire ». En employant la notion de conception en urbanisme, mon approche et mon objet se précisent. En effet, plusieurs travaux ayant ouvert la boite noire des activités de conception permettent de mieux comprendre dans quel cadre les références sont étudiées. Ces principes servent à préciser mon approche mais ils ne sont pas structurants comme dans les recherches de Couix (1995) ou Arab (2007) qui appuyaient une grande partie de leur analyse sur la base de travaux issus des sciences de conception (pour étudier, respectivement, les projets d’aménagements ruraux et les projets dits innovants). Les situations de projet auxquelles je m’intéresse sont donc des situations de conception, c’està-dire les moments dans lesquelles les acteurs développent des propositions de transformation des usages d’un espace. Je rappelle ci-dessous quelques principes qui m’aident à caractériser les activités que j’étudie. Ces principes sont élaborés à partir de l’étude d’activités relevant d’autres domaines que l’urbanisme (architecture, design d’objets plus ou moins techniques), mais sont censés s’appliquer à tous types d’activités de conception (Simon 1988).

À LA RECHERCHE D’UNE NOUVELLE MÉTHODE : L’OBSERVATION

    Je cherche alors une méthode qui soit la moins arbitraire possible, permettant de garder une focale large, tout en en accédant à des données précises sur les usages des références. C’est un texte issu de la littérature des Policy Mobilities Studies qui me permet d’y arriver. Il s’agit d’un article méthodologique sur la circulation des modèles dans lequel les auteurs proposent une méthode pour appréhender la circulation des solutions d’action publique : le study through (McCann et Ward 2012). La méthode consiste à choisir un objet et suivre sa trajectoire au sein des différents espaces qu’il traverse : des colloques, des conversations informelles, des e-mails. Ils proposent en ce sens une forme d’ethnographie a-géographique inspirée d’autres travaux (et notamment Marcus 1995), une approche qui propose de mettre à nu les endroits par lesquels une solution d’action publique a voyagé et de comprendre comment la politique a évolué ou été transformée par ce parcours. Bien qu’éloignée des résultats des travaux sur la circulation des solutions d’action publique, cette idée de méthode m’ouvre de nouvelles perspectives, de nouveaux terrains de recherche et elle est déterminante pour la forme que prend aujourd’hui mon travail. Cela me guide dans un premier temps vers l’idée de suivre plusieurs références emblématiques depuis leur création jusqu’à leur application. J’opte pour le macrolot notamment, ce qui me conduit à faire un entretien avec l’instigateur de ce type portage foncier à Boulogne Billancourt. Je m’aperçois rapidement des limites de ces choix qui impliquent de suivre de grandes références emblématiques. L’étude de ce cas me permettrait de comprendre comment cette référence emblématique circule et comment elle évolue au fur et à mesure de ses circulations mais pas comment les références, en général, sont réceptionnées dans la pratique. En effet, la méthode de suivi proposée dans les textes des Policy Mobilities Studies suppose de faire un choix amont d’une politique publique ou d’un acteur qui implique nécessairement un préjugé, voire un a priori de ce qui est important dans la pratique. Par exemple, Wood (2015) choisit d’étudier l’implantation du Bus Rapid Transit en Afrique du Sud; Sheldrick, Evans, et Schliwa (2017) de suivre la façon dont la politique cyclable circule entre Berlin et Manchester ; Ward (2011) de suivre les Business Improvement Districts ou encore, McCann (2008) la politique de la drogue de Vancouver. Pourtant, avant de m’intéresser à un modèle particulier, il me semble important de comprendre comment (et si) parmi un ensemble de références, les acteurs en choisissent certaines plutôt que d’autres, et comment elles sont reçues et utilisées. Or, les différents entretiens que j’ai faits à ce moment me permettent de constater que de nombreuses références utilisées n’étaient pas nécessairement emblématiques.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
LE DÉBAT : MODÈLES ET STANDARDISATION
DÉFINITION DU SUJET : LES USAGES DES RÉFÉRENCES EN SITUATION DE CONCEPTION
UNE DÉMARCHE PROCHE DES ACTEURS
UNE DÉMARCHE COMPARATIVE INCRÉMENTALE
ORGANISATION DE LA THÈSE
CHAPITRE 1 . CONSTRUCTION D’UNE APPROCHE – LES RÉFÉRENCES EN SITUATION DE CONCEPTION
INTRODUCTION
I. CONTOURNER LE TERME MODÈLE
L’INADÉQUATION DU MODÈLE UNIQUE
UNE MULTITUDE DE MODÈLES ÉTUDIÉS
LES RÉFÉRENCES : ADOPTION D’UN TERME OUVERT PRÈS DES PRATIQUES DE CONCEPTION
II. PARTIR DE PROJETS D’URBANISME
TROIS APPROCHES POUR ÉTUDIER LES MODÈLES
CHOISIR L’APPROCHE PAR PROJET
III. PRÉCISER LE CADRE D’EXPLORATION : LES RÉFÉRENCES EN SITUATION DE CONCEPTION
ÉTUDIER LES RÉFÉRENCES DANS DES SITUATIONS DE CONCEPTION
LA RÉUTILISATION DE CONNAISSANCES DANS LES PROCESSUS DE CONCEPTION
CONCLUSION DU CHAPITRE 1
CHAPITRE 2 . ÉLABORATION D’UNE MÉTHODE – DEUX ENQUÊTES COMPLÉMENTAIRES
INTRODUCTION
I. RECONSTRUCTION DES CHOIX MÉTHODOLOGIQUES
LE RECOURS NÉCESSAIRE À LA MÉTHODE D’OBSERVATION
DES TERRAINS CHOISIS AU FUR ET À MESURE
L’ANALYSE DES CORPUS : DES ITÉRATIONS ET REDÉFINITIONS JUSQU’À LA RÉDACTION
II. L’ENQUÊTE PAR ENTRETIENS POUR ACCÉDER AUX REPRÉSENTATIONS
OBJECTIF : COMPRENDRE LES REPRÉSENTATIONS
MÉTHODE DE PASSATION : L’ENTRETIEN SEMI-DIRECTIF
ACTEURS INTERROGÉS : AMÉNAGEURS ET CONSULTANTS DU PROJET D’URBANISME
L’ANALYSE DES ENTRETIENS
III. L’OBSERVATION DE MOMENTS DE CONCEPTION POUR COMPRENDRE LES PRATIQUES
L’IMMERSION CIRCONSCRITE : FOCALE SUR L’ÉLABORATION DE PLANS DIRECTEURS
MÉTHODES D’OBSERVATION
FOCALE SUR LES ACTEURS RÉPONDANT À UNE COMMANDE
L’ANALYSE DES SÉQUENCES D’OBSERVATION : LAISSER PARLER LE CORPUS ET METTRE EN PERSPECTIVE
CONCLUSION DU CHAPITRE 2
CHAPITRE 3 . RÉFÉRENCES EN RÉCITS – PANORAMA DES PRATIQUES ET REPRÉSENTATIONS
INTRODUCTION
I. LES RÉFÉRENCES : UNE PRATIQUE PEU CIRCONSCRITE
UN TERME POLYSÉMIQUE APPARTENANT AU VOCABULAIRE COURANT DES ACTEURS OPÉRATIONNELS
LES ORIGINES DES RÉFÉRENCES PEU QUESTIONNÉES
II. LES RÉFÉRENCES : DES USAGES DISCUTABLES
LES RÉFÉRENCES POUR COMMUNIQUER
LES RÉFÉRENCES INTEGRÉES DANS LA COMMANDE OPÉRATIONNELLE
LES RÉFÉRENCES POUR LA SUBSTANCE
DES RÉFÉRENCES SANS INFLUENCE
III. LES RÉFÉRENCES : DES OBJETS À MANIER AVEC PRÉCAUTION
DES AUTEURS INCOMPRIS
DES RÉFÉRENCES NON TRANSPOSABLES
LES RÉFÉRENCES DANS UN CONTEXTE DE STANDARDISATION DES PRATIQUES
L’IMPACT DANGEREUX DE L’APOLOGIE DE L’IMAGE
LA CRAINTE DE LA MAUVAISE RÉFÉRENCE
CONCLUSION DU CHAPITRE 3
CHAPITRE 4 . RÉFÉRENCES EN SITUATION – DES OBJETS OMNIPRÉSENTS DANS LES PROCESSUS DE CONCEPTION
INTRODUCTION
I. LINCOLN CITY : LES RÉFÉRENCES EN SITUATION DE CHARRETTE
SITUATION DE CONCEPTION
PROCESSUS ET RÉFÉRENCES : LES USAGES DES RÉFÉRENCES DANS DES INSTANCES COLLECTIVES
L’AFFILIATION AU NEW URBANISM DE L’ARCHITECTE URBANISTE DE LINCOLN CITY
II. CLINTON TRIANGLE : LES RÉFÉRENCES DANS UNE SITUATION DÉTENDUE
SITUATION DE CONCEPTION
PROCESSUS ET RÉFÉRENCES : UN ARCHITECTE QUI SOUMET SON TRAVAIL A D’AUTRES
LA MARQUE DE FABRIQUE LOCALE A PORTLAND
III. RIGHT TO ROOT : LES RÉFÉRENCES POUR LE DESSIN D’UNE POLITIQUE PUBLIQUE
SITUATION DE CONCEPTION
PROCESSUS ET RÉFÉRENCES : LA PRÉSENCE DU COMMANDITAIRE TOUT AU LONG DE LA CHARRETTE
LES RÉFÉRENCES À DES QUARTIERS ETHNIQUES
IV. MARSEILLE : LES RÉFÉRENCES POUR GAGNER UN CONCOURS
SITUATION DE CONCEPTION
PROCESSUS ET RÉFÉRENCES : LE TRAVAIL AVEC DE NOUVELLES PERSONNES ET SUR UN SUJET NOUVEAU
LES RÉFÉRENCES DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
CONCLUSION DU CHAPITRE 4
CHAPITRE 5 . RÉFÉRENCES EN SITUATION – NATURES ET ORIGINES
INTRODUCTION
I. LES RÉFÉRENCES : GLOSSAIRE D’UNE PRATIQUE PLURIELLE
LES OBJETS CITÉS EN SITUATION : PROPOSITION D’UNE CATÉGORISATION
MISE EN SITUATION : L’ENCHAÎNEMENT D’OBJETS DE DIFFÉRENTES CATÉGORIES
II. LA PLACE IMPORTANTE DES OBJETS ANCRÉS ET LOCAUX DANS LES PROCESSUS DE CONCEPTION
DES OBJETS ANCRÉS APPARTENANT AU DOMAINE DE L’URBANISME
LA PLACE DE LA FABRIQUE LOCALE
III. LA PROVENANCE DES RÉFÉRENCES : DES OBJETS VÉHICULÉS PAR L’EXPÉRIENCE
DES OBJETS QUI CIRCULENT PAR L’EXPÉRIENCE
LE PROJET COMME LIEU D’APPRENTISSAGE
CONCLUSION DU CHAPITRE 5
CHAPITRE 6 . RÉFÉRENCES EN SITUATION – DES ÉLÉMENTS STRUCTURANTS POUR LA COMMUNICATION
INTRODUCTION
I. LES RÉFÉRENCES : UN MOYEN FORT POUR CONVAINCRE
RAPPELS : LA NATURE DES RÉFÉRENCES ET FIGURES RHETORIQUES
LE CAS DE LINCOLN CITY : CONVAINCRE UN AUDITOIRE
LE CAS DE MARSEILLE : UN RENDU ÉCRIT
LE CAS DE CLINTON TRIANGLE : LA PLACE EUROPÉENNE POUR JUSTIFIER LA PLACE DES VOITURES
LE CAS DE RIGHT TO ROOT : LA COMMANDITAIRE FAIT COMPRENDRE SES ATTENTES
II. LES RÉFÉRENCES : UN MOYEN EFFICACE POUR PARTAGER DES IDÉES
L’EFFET D’ENTRAÎNEMENT DES RÉFÉRENCES
LE CARACTÈRE ALLUSIF DES RÉFÉRENCES: LE CAS DE RIGHT TO ROOT
III. LES RÉFÉRENCES : UN MOYEN POUR NÉGOCIER DANS UN GROUPE
LA TACTIQUE DE L’AUTO-RÉFÉRENCEMENT
L’ART DE MANIER LA RÉFÉRENCE : AVOIR LE BON RÉPERTOIRE ET SAVOIR LE PLACER
CONCLUSION DU CHAPITRE 6
CHAPITRE 7 . RÉFÉRENCES EN SITUATION – DES ÉLÉMENTS DÉTERMINANTS POUR LE CONTENU DES PLANS
INTRODUCTION
I. LES RÉFÉRENCES : UNE PREMIÈRE GRILLE DE LECTURE
LIRE UN TERRITOIRE AU PRISME D’UNE THÉORIE
LIRE UN TERRITOIRE AU PRISME DU MODÈLE DE LA MAIN STREET
LIRE UN TERRITOIRE AU PRISME DE L’IMAGE LOCALE
LIRE UN TERRITOIRE AU TRAVERS D’UNE FORME GÉNÉRIQUE LOCALE
II. LES RÉFÉRENCES : DES ÉLÉMENTS STRUCTURANTS DE LA PROJECTION
LES RÉFÉRENCES POUR FRAPPER L’IMAGINATION
LES RÉFÉRENCES STRUCTURANTES POUR LA RECHERCHE DE SOLUTIONS
III. LES RÉFÉRENCES : DES OUTILS DE VALIDATION
LES RÉFÉRENCES LOINTAINES POUR INNOVER ENSEMBLE
LES RÉFÉRENCES LOCALES POUR CONTEXTUALISER
CONCLUSION DU CHAPITRE 7
CONCLUSION GÉNÉRALE
I. UNE DÉFINITION MÉTHODOLOGIQUE DES RÉFÉRENCES
RÉSULTAT 1 – NATURES DES RÉFERENCES : UNE DIVERSITÉ MARQUÉE PAR DES OBJETS URBAINS ANCRÉS ET LOCAUX
RÉSULTAT 2 – DES USAGES PRÉCIS DES RÉFÉRENCES
RÉSULTAT 3 – DES REPRÉSENTATIONS CONSTRUITES EN RAPPORT AUX PHÉNOMÈNES DE MODE ET DE L’ADAPTATION AU CONTEXTE
II. LES RÉFÉRENCES DANS LE DÉBAT SUR LES MODÈLES URBAINS
QUELS MODÈLES SONT UTILISÉS POUR ÉLABORER UN PLAN DIRECTEUR ?
QUELLES TRACES LES CIRCULATIONS ONT-ELLES LAISSÉES DANS LES PRATIQUES ?
QUELLE EST L’ARTICULATION ENTRE LES MODÈLES ET LE CONTEXTE ?
QUELS SONT LES APPORTS DES MODÈLES URBAINS POUR LE FONCTIONNEMENT EN GROUPE ?
III. DE LA NÉCESSITÉ DE S’ÉMANCIPER DE LA NOTION DE MODÈLE
LES RÉFÉRENCES : UN OUTIL À PART ENTIÈRE EN SITUATION DE CONCEPTION
LES RÉFÉRENCES : DES CONNAISSANCES DÉPOLITISÉES
RÉINVENTION DU RAPPORT À LA RÈGLE ET AU MODÈLE
DES DISCOURS DOMINANTS ARTICULÉS AVEC DES RÉFÉRENCES DEPOLITISÉES
IV. APPORTS MÉTHODOLOGIQUES
V. PISTES POUR LA SUITE
BIBLIOGRAPHIE

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