LA REALITE EN MATIERE D’AMELIORATION DE LA TECHNIQUE AGRICOLE

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Dans le cadre de la réinsertion urbaine

Les ateliers du Village Saint-François

Les ateliers de formation/production artisanales (AFPA) sont regroupés pour l’essentiel au Village Saint-François d’Antananarivo, dans deux grands bâtiments. Ils concernent pour l’instant la broderie, le tissage, la coupe et couture, la vannerie, la maroquinerie, le travail de la corne et du bois (marqueterie et ébénisterie). Conçus comme des centres d’apprentissage et de production, les ateliers accueillent à la fois des stagiaires (une centaine chaque année) et leurs formateurs, ainsi que des artisans employés de manière permanente pour des activités de production dans les différentes filières évoquées ci-dessus. En rythme de croisière, les ateliers peuvent accueillir près de deux cents personnes.

Le Domaine Saint François

Une fois lancé, le CFH proposera des cours ménagers et d’hôtellerie tout en assurant des travaux pratiques, en liaison avec la Maison d’Hôtes du DSF. Le recrutement se fera auprès de familles orientées vers la réinsertion en milieu urbain. Les frais d’étude seront payés par le réseau de soutien de l’ASA, qui octroiera des bourses de formation. D’autres ressources proviendront des recettes obtenues par l’organisation de Voyages Solidaires (VS) à partir du DSF. La formation s’effectuera en deux périodes : la première est théorique ; la seconde est pratique, pour acquérir le savoir-faire et les réflexes.

Au niveau des infrastructures des CASA

Pré CASA / CASAI : ces centres sont équipés de baraques en bois. Outre les logements individuels familiaux, une grande salle de réunion polyvalente, un local pour la halte-garderie, des bureaux et quelques logements pour le personnel. Les aménagements réalisés en Janvier 2006 comportent aussi deux blocs WC et un bloc sanitaire, ainsi que trois puits (domestique et maraîcher).
CASAII : en plus des logements familiaux, le CASAII est équipé d’une cuisine collective, d’une salle polyvalente (séances d’animation, réunions, ateliers), de bureaux, d’une infirmerie, d’un magasin de stockage, d’étable, de poulailler, de porcherie, de clapiers, d’un bloc WC, de douches, d’un lavoir, d’un abri et d’une aire de jeux pour les enfants, d’une adduction d’eau potable avec une borne fontaine et un château d’eau équipé d’une citerne de 1000 litres.
Le DSF dispose de plusieurs bâtiments : un hangar, pour la formation et la production en menuiserie ; une maison d’hôtes avec 5 chambres + service de restauration intérieur et extérieur ; une fromagerie ; une salle polyvalente + 2 dortoirs + 2 studios pour le CFH ; une ferme d’une quinzaine d’hectares pour l’élevage de 16 vaches laitières (sont comptées les vêles).
CASA 3 : A part les 17 villages créés par les familles bénéficiaires, l’ASA dispose d’une infrastructure adaptée aux multiples attentes : magasins de stockage, 2 bâtiments administratifs + une quinzaine de logement de fonction, 4 GCV, 1 Centrale d’achat, 1 décortiquerie, 1 CMR (+3 logements et 1 internat), 3 écoles équipées d’une vingtaine de salles (+ une douzaine de logements de fonctions ) , 3 internats (+ logement de fonctions), 1 bibliothèque et 2 bureaux des responsables d’écoles, 1 hangar de réparation de charrettes, 1 église d’une superficie de 300m2 (+ 1 logement de fonction + 1 couvent), 1 CSB2 ( + 1 dispensaire + 2 gîtes accompagnateurs de malades + 4 logements de fonction), une dizaine de gîtes d’étapes, une cafétéria. Les logements et les bâtiments collectifs disposent de l’électricité solaire et de l’eau courante, avec un système de pompage fonctionnant à l’énergie solaire et un réseau d’eau distribuée par voie gravitaire.

Organisation de l’ASA

Réinsertion rurale (social et agricole)

L’axe Réinsertion Rurale de l’ASA constitue le département qui travaille directement pour les familles. Le responsable de Réinsertion Rurale coordonne la mise en œuvre de la réinsertion rurale au niveau des 3 sites (CASA1, CASA 2, CASA3) en se basant sur le fondement du projet. Pour ce faire, il planifie, programme et conduit les phases détaillées de la réinsertion rurale. Il conçoit et met en œuvre des stratégies pour faire avancer la réinsertion rurale et dirige les travaux de rapport d’activités au Siège et aux bailleurs.

Les partenaires

– Gouvernement malgache (primatures et divers ministères)
– Union Européenne(Bruxelles)
– A.S.A : France : réseau associatif de soutien à l’A.S. A, regroupant à ce jour dix-sept associations françaises régies par la loi de 1901
– PARTAGE, association française pour le parrainage d’enfants(Compiègne)
– I.E.C.D : Institut européen de coopération pour le développement (Strasbourg).
– Province franciscaine franco-belge des trois compagnons (Strasbourg).
– M.Z.F : Missions Zentral des Franziskaner (bonn)
– F.I: Franciscans International (New York/ Genève)
– F.R.F : Fondation Raoul Follereau(Paris)
– C.R.S: Catholic Relief Service (New York)
– Secours Catholiques (Paris)
– Rotary Club International (Evanston)
Services de coopération des ambassades installées à Madagascar : française, japonaise, canadienne, Suisse, vaticane, américaine, allemande, britannique.

CADRAGE METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE

Les structures théoriques favorable à la recherche

Dans ce chapitre, il sera question d’aborder les protocoles de recherches où nous avons axé notre étude. Selon Emile DURKHEIM, dans son ouvrage intitulé Règles de la méthode sociologique, « le Savant doit d’abord définir les choses dont il traite, afin que l’on sache et qu’il sache, de quoi il est question »4. Sur ce, nous allons élaborer en trois partie, en premier la conceptualisation qui consiste à clarifier le thème étudié et à déterminer les différentes théories et approches sociologiques concernant la réinsertion sociale, puis en deuxième temps la problématique et la formulation des hypothèses et en troisième, la détermination des objectifs spécifiques.

Conceptualisation :

Afin de mener à bien notre étude et éviter les risques de malentendu ou de mauvaise compréhension, il nous faut définir, expliquer et éclaircir certains concepts fondamentaux.
Famille défavorisée :
La famille défavorisée est une famille en situation difficile ou en stratégie de survie. Cette notion désigne potentiellement une large diversité de catégories sous des différents critères : faible scolarisation ou non scolarisation, insuffisance économique par l’exclusion du marché de travail ou de conditions de travail.
Ménage :
L’ensemble des personnes vivant sous le même toit de manière permanente, et pratiquant des activités qui bénéficient à la famille. Dans les sites étudiés, les ménages sont généralement composés d’un couple ayant 4 à 5 enfants. Parfois un autre membre adulte fait aussi parti du ménage (frère ou sœur d’un des époux), il est aussi possible qu’une coépouse partage le ménage, elle vit alors dans la même maison mais a sa propre cuisine. La notion de ménage a été utilisée car le terme d’exploitation agricole ne permet pas d’appréhender la diversité des activités non-agricoles d’une famille, en effet les règles de décision des chefs d’exploitation (chefs de famille) sont soumises à de nombreuses contraintes liées à la composition de la famille élargie.
L’agriculture :
C’est l’ensemble des activités économiques ayant principalement pour objet la culture des terres
L’agriculture est un processus par lequel les hommes aménagent leurs écosystèmes pour satisfaire les besoins alimentaires en premier.
L’agriculture (du latin agricultura, composé à partir d’ager, champ et colère, cultiver) est un processus par lequel les êtres humains aménagent leurs écosystèmes pour satisfaire les besoins alimentaires en premier et autres, de leurs sociétés. Elle désigne l’ensemble des savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des sols, et, plus généralement, l’ensemble des travaux sur le milieu naturel (pas seulement terrestre) permettant de cultiver et prélever des êtres vivants (végétaux, animaux, voire champignons ou microbes) utiles à l’être humain.
Sur le plan économique, l’agriculteur réduit le coût de production par l’élimination des dépenses en intrants chimiques : engrais et pesticides. Ce qui les rend plus indépendant aux facteurs externes à leur exploitation. L’agriculture offre aux petits agriculteurs l’opportunité d’utiliser de la main d’œuvre familiale par opposition à l’agriculture intensive pratiquant la monoculture et des moyens mécanisés.
Activité agricole :
Activité ayant pour objet principalement la culture des terres en vue de la production des végétaux utiles à l’homme et à l’élevage des animaux. Ensemble des moyens nécessaires à cette production. Education :
Selon Marx, « l’éducation est l’épanouissement de l’homme sur la base d’un monde matériel révolutionné de fond en comble pour socialiser et développer l’homme en tous sens ». Donc, pour un développement, il est prioritaire d’adopter une école pour instruire les enfants et même la société5. Emile DURKHEIM, fondateur de la sociologie, affirme que : « l’éducation est l’action des générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres, touchant les normes et valeurs, les principes dans le milieu social, dans lesquelles elles sont appelées à vivre ». Par ailleurs, l’éducation est l’art de s’éduquer à la préparation de vie future6.

Insertion et Réinsertion socioprofessionnelle

L’insertion ou réinsertion, un concept des sciences sociales désignant l’action de mener un individu à ne plus vivre à la marge de la société7. On peut donc définir l’insertion sociale comme l’action d’insérer une personne marginalisée dans un groupe ou une société donnée. De ce fait, la notion d’insertion sociale est liée à la notion de socialisation qui est le processus qui permet de s’adapter et s’intégrer à un environnement social et de vivre en groupe.
L’insertion et la réinsertion sociale sont aussi liées au processus de changement de comportement car un comportement déviant est souvent la cause d’une exclusion, et un comportement convenable conduit à l’acceptation par le groupe. En ce qui concerne l’insertion ou la réinsertion socioprofessionnelle, elle peut donc être définie comme une intégration dans le milieu professionnel d’une personne qui a des difficultés à s’y intégrer ou qui en a été exclue auparavant. Tout comme l’insertion sociale, l’insertion socioprofessionnelle est tout aussi liée au processus de socialisation et de changement de comportement.
Selon l’Index International et Dictionnaire de la Réadaptation et de l’Intégration Sociale (IIDRIS), l’insertion sociale c’est « l’action visant à faire évoluer un individu isolé ou marginal vers une situation caractérisée par des échanges satisfaisants avec son environnement ; c’est également le résultat de cette action qui s’évalue par la nature et la densité des échanges entre un individu et son environnement »8
Développement :
D’après François PERROUX9, le développement est « l’ensemble des changements sociaux et mentaux d’une population, qui la rendent apte à accroître cumulativement et durablement son produit réel global ». De plus, ces changements lui permettent de relever son niveau de vie ainsi que son bien-être. Ce processus est généralement lent et il diffère de la croissance qui est une augmentation quantitative des ressources disponibles d’une économie sur une période donnée. La mesure du développement d’un pays est multidimensionnelle et intègre divers indicateurs tels que les taux de croissance du PIB ; l’Indicateur de Développement Humain ou IDH regroupant les indices d’espérance de vie, d’éducation et de santé ; ainsi que des dimensions non quantifiables telles que des considérations culturelles.

Théories et approches

Approche écologie culturelle

L’écologie culturelle c’est en anthropologie, une théorie qui étudie les relations entre les sociétés humaines et leur environnement afin de découvrir dans quelle mesure les comportements et les modes de vie des hommes sont modelés par leur milieu.
L’écologie culturelle est avant tout une thèse déterministe qui prétend que « l’environnement conditionne l’organisation et le fonctionnement des sociétés »10, pour reprendre les mots de Steward « L’écologie culturelle est l’étude des processus par lesquels une société s’adapte à son environnement »11.

Approche éco systémique

L’approche éco systémique ou approche par écosystème est une méthode de gestion où les terres, l’eau et les ressources vivantes sont intégrées pour favoriser la conservation et l’utilisation durable et soutenable des ressources naturelles, afin de respecter les interactions des écosystèmes, dont l’être humain dépend. C’est une stratégie de gestion intégrée des terres, de l’eau et de ressources biologiques favorisant d’une manière équitable leur conservation et leur utilisation durable. Elle est fondée sur l’application de méthodologies scientifiques adaptées qui sont axées sur des niveaux d’organisation biologique englobent les processus, fonction et interaction fondamentaux entre les organismes et leur environnement, et considère les êtres humains, avec leur diversité culturelle, comme composante à part entière des écosystèmes.
Une approche éco systémique est appliquée à des éléments spécifiques du travail de la FAO, et plus encore, par le biais de ses activités :
Pour obtenir l’intensification durable de la production grâce à ces approches et à un environnement favorisant, et des gains d’efficacité par le biais de services et de la gestion écosystémique ;
Dans le cadre du concept, une seule santé et dans la gestion des ressources naturelles
Dans le domaine de la pêche en mer et de l’aquaculture, à l’appui des ressources halieutiques ainsi que de l’utilisation et de la production durable.

Approche fonctionnalisme :

On désigne par fonctionnalisme une attitude courante en sociologie et en anthropologie, qui consiste à attribuer une fonction de différents aspects de la vie sociale. La fonctionnalisme repose sur trois aspects postulats (contestables et contestés, notamment par les structuralistes) : celui de l’unité fonctionnelle de la société ( la société est un harmonieux qui assure sa cohérence dans l’exercice de certaine fonction ;ainsi la fonction de la famille est d’éduquer les enfants), celui du fonctionnalisme universelle (tous les éléments sociaux ont une fonction, « chaque coutume, chaque objet matériel ,chaque idée et croyance …)12affirme Malinowski et celui de la nécessité fonctionnelle (ces fonctions sont indispensable a la vie des groupe)
Dans la méthode de l’analyse fonctionnelle Robert K. Merton a proposé dans la première point de sa codification de l’analyse fonctionnelle que « toutes fait sociologiques peuvent être analysés fonctionnellement, à condition essentielle que l’analyse porte sur un élément standardisé »13 (c’est-à-dire conforme à un modèle et susceptible de se répéter).

Approche structuro-fonctionnalisme :

Dès 1937, Talcott PARSONS, connu jusqu’alors pour sa traduction de L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, développe à l’université de Harvard la perspective fonctionnaliste, qui fait concurrence aux autres courants et prendra l’ascendant sur la sociologie américaine pendant près de 20 ans (années 40-50). Il tente de fonder une théorie de l’action sociale. 1937 est l’année de la publication de The structure of social action14. Les actions humaines y sont comprises au regard de leur fonction vis-à-vis de la structure sociale, d’où le nom de structuro fonctionnalisme que PARSONS a lui-même associé à son analyse. Le point de départ de l’analyse parsonienne est l’action, prise au sens large. Penchons-nous sur le texte 3 pour tenter de comprendre ce qu’il entend par action sociale. On remarque d’abord que chez PARSONS, l’action est une construction intentionnelle. Elle est pensée comme produit d’un acteur doté de ressources. L’acteur oriente son action en direction d’une fin, et pour ce faire, il en choisit les moyens (1, 2 et partiellement 3) Pour autant, l’analyse parsonienne n’a rien d’utilitariste ou d’individualiste. Elle suppose certes que l’action sociale est le produit de choix individuels qui font sens pour l’acteur, mais ces choix s’inscrivent dans un cadre en partie contraint, car l’acteur ne dispose que d’un contrôle partiel sur son environnement. Les éléments sur lesquels il n’a pas de prise sont nommés les « conditions de l’action ». De plus, les choix de l’acteur s’inscrivent dans une « orientation normative » (4), c’est-à-dire dans un réseau de normes, constitutif de la structure de la société et référé à un ensemble de valeurs communes (expression symbolique des préférences collectives). Autant d’éléments contraignants de l’action individuelle. Dans le même ouvrage, PARSONS définit la sociologie comme ça une « science qui tente de construire une théorie analytique des systèmes d’action sociale, dans la mesure où ces systèmes peuvent être compris à partir de la nature de l’intégration reposant sur des valeurs communes. » (Texte 4) Etudier la structure de l’action sociale, c’est donc chercher à mettre en évidence des relations et des modalités d’échange stables entre les acteurs. L’ensemble ne pourra faire sens aux yeux du sociologue qu’à partir du moment où il pourra saisir les connexions entre la structure analysée et la totalité sociale, au bon fonctionnement duquel concourt une telle structure.
Concernant le travail de l’agriculteur, « la famille et la terre sont toujours difficiles à séparer, dans le monde rural, l’un ne va sans l’autre. La terre est la première outil de travail à portée de main du paysan »15
L’agriculture, source de richesse et de croissance : nous retirons en premier lieu l’approche théorique relative à l’agriculture et à la terre. Chez les physiocrates : la terre est le seul fournisseur de richesse et l’agriculture, le seul secteur productif. On trouve ainsi l’interdépendance entre acteur-ressources qui conduit à une formalisation macro-économique de l’agriculture. La théorie de la valeur prend son origine sur la productivité de l’agriculture, réalisable avec l’exploitation des ressources naturelles. Le cycle économique est la projection du cycle agricole. Les physiocrates adoptaient une théorie économique expliquant la création de la richesse et du surplus (qui bénéficient aux propriétaires et aux artisans) à partir de la terre et de l’agriculture seulement : « […] la terre est la mère de tous les biens […] »16. Ils développent une théorie de la valeur à partir d’une civilisation agraire. Les grains utilisés comme semences se multiplient et permettent à celui qui a travaillé de retirer des grains pour se nourrir jusqu’à la récolte suivante, mais aussi pour les semences des prochaines activités, pour payer le propriétaire foncier qui possède la terre et pour acheter aux artisans des produits divers. L’agriculture assure la réalisation d’une progression vers la richesse de tous. Les physiocrates privilégient l’agriculture. Cela nécessite la défense des prix agricoles. Il faut inciter les agriculteurs à l’action : un prix plus rémunérateur pour les grains permet de stimuler l’activité des producteurs et des propriétaires fonciers.

Problématisation :

Notre sujet d’étude est orienté sur l’amélioration des techniques agricoles pour les familles défavorisées. Alors nous essayons d’examiner tous les problèmes et la vie des familles ciblées qui relie à ces techniques agricoles. Ainsi notre questionnement est de savoir si : Les supports technique conviennent-ils à la réinsertion des familles et contribuent à son développement ?

Hypothèses

Pour notre recherche, les hypothèses suivantes sont à considérer pour mener à bien cette étude afin de répondre à notre problématique :
– La pratique de l’agriculture favorise l’évolution de la famille
– La contribution d’une nouvelle technique a augmenté la production

Détermination des objectifs

Objectif global
Pour cette étude, nous avons fixé comme objectif global : le développement de la famille par l’agriculture.
Pour y parvenir, nos objectifs spécifiques sont définis comme suit :
Objectifs spécifiques :
Pour atteindre cet objectif global, nous sommes fixés les objectifs spécifiques suivants :
– Accompagnement des familles à devenir autonomes
– Amélioration de niveau de vie de la famille
– Augmentation des rendements agricoles
– Diversification des revenus par l’amélioration des techniques de production

A la recherche de la méthodologie appropriée

Méthodes

CICERON DODET (2007) définit la méthode comme toute démarche scientifique à laquelle le chercheur s’engage à résoudre la problématique en annonçant des thèses et des antithèses méthodologiquement.
Ainsi, dans notre travail nous avons utilisé les méthodes suivantes :
Méthode analytique : c’est une méthode qui consiste à examiner d’une manière discursive les données en vue de discerner les éléments. Elle nous a permis d’analyser toutes données recueillies.
Méthode hypothético-déductive :c’est une méthode scientifique qui consiste à formuler une hypothèse afin d’en déduire des conséquences observables futures (prédiction), mais également passées (rétrodiction), permettant d’en déterminer la validité.17 Elle consiste à émettre des hypothèses, à recueillir des données, puis à tester les résultats obtenus pour réfuter ou appuyer les hypothèses. Cette méthode nous a permis de décrire partiellement la technique agricole sur la vie de la famille dans l’ASA.

Techniques :

« Les techniques sont les procédés de recherche qui serviront à mettre en œuvre concrètement et à réaliser les opérations correspondant aux différentes étapes de la méthode » : LOUBET (2000 :19 )18
D’après cette définition, nous pouvons en déduire que les techniques sont des moyens et des outils qui sont au service de la méthode. Nous allons entamer maintenant les types de technique suivant : d’abord la technique non vivante à savoir la documentation, et ensuite les techniques vivantes comportant les observations (directes et participatives), l’échantillonnage, les questionnaires, l’entretien, ainsi que les Tests incluant les NTIC ou les Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication.
Par ailleurs, le même auteur cité ci haut indique que la technique est un instrument d’appui à la méthode en vue de tester les résultats d’une analyse après argumentation.

Technique documentaire

Nous avons ainsi procédé à des recherches documentaires afin de renforcer notre recherche. Aussi, la documentation nous a procuré davantage des informations utiles concernant notre thème. La documentation s’est référée à des ouvrages non seulement ouvrages généraux voire spécifiques. Pour enrichissement des données, une séquence de documentation est très utile. Elle nous a servi à réunir les ouvrages, les mémoires, les rapports, les notes de cours, nécessaires à notre thème.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CADRAGE CONTEXTUEL, CONCEPTUEL ET METHODOLOGIQUE
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ASA
1.1 Historique de l’ASA
1.1.1 Identification de l’association
1.1.2 Catégorie des familles
1.2Activités de l’ASA (réinsertion rurale)
1.2.1 Activités et programmes
1.2.2 Dans le cadre de la réinsertion rurale
1.2.3 Dans le cadre de la réinsertion urbaine
a) Les ateliers du Village Saint-François
b) Le Domaine Saint François
1.2.4 Au niveau des infrastructures des CASA
1.3Organisation de l’ASA
1.3.1 Réinsertion rurale (social et agricole)
1.3.2 Les partenaires
CHAPITRE II : CADRAGE METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE
2.1: Les structures théoriques favorable à la recherche
2.1.1Conceptualisation
2.1.2 Théories et approches
a) Approche écologie culturelle
b) Approche éco systémique
c) Approche fonctionnalisme
d) Approche structuro-fonctionnalisme
2.1.3 Problématisation
a) Hypothèses
b) Détermination des objectifs
2.2A la recherche de la méthodologie appropriée
2.2.1 Méthodes
2.2.2 Techniques :
a) Technique documentaire
b) Techniques vivantes
c)Technique d’échantillonnage :
DEUXIEME PARTIE : LA REALITE EN MATIERE D’AMELIORATION DE LA TECHNIQUE AGRICOLE
CHAPITRE III : LES RESULTATS DE L’ENQUETE SUR TERRAIN
3.1 La réalité socio-économique des familles bénéficiaires de l’amélioration de la technique agricole.
3.1.1 Les caractéristiques sociales des familles dans le centre
a) Enfant à charges
b) Niveau d’instruction des familles
3.1.2Activités économiques de la famille
3.1.3Lieu d’origine des familles dans le centre
3.1.4Facteurs de migration et d’intégration dans le projet
a) Facteurs économiques
b) Facteurs socioculturels
c) Facteurs géographiques
3.2 Les aspects de l’amélioration de la technique agricole
3.2.1 Calendrier agricole
3.2.2 La rotation culturale (ou rotation des cultures)
a) Avantages de la technique de rotation culturale
b) La technique de rotation culturale
3.2.3 Les différents types d’éléments fertilisants.
a) Le compost
b) Les déchets organiques
c)Le lombricompost
CHAPITRE IV : IMPACTS DE L’AMELIORATION DESTECHNIQUES AGRICOLES SUR LA VIE DES FAMILLES
4.1mpacts sociaux
4.1.1 Au niveau de la stratégie de réparation
4.1.2 Au niveau d’insertion professionnelle
4.2 Niveau de vie et niveau de satisfaction des ménages
4.2.1 Niveau de vie des ménages
4.2.2 Le revenu des ménages
4.2.3 Les dépenses de chaque famille
4.3 Activités génératrices des revenus
TROISIEME PARTIE : APROCHE PROSPECTIVE
CHAPITRE V : ANALYSE ET DISCUSSION
5.1 Différents problèmes dans le centre ASA
5.1.1 Problèmes sociaux
a)Conflits conjugaux
c) Emploi du temps
5.1.2 Problèmes techniques :
a)Sécheresse
b) Problèmes de champs
c)Problématique des pertes et vols et accès aux parcelles
5.2 Rappel et vérification des hypothèses
CHAPITRE VI: L’ACQUIS ET RECOMMANDATIONS
6.1 Acquisitions personnelles et professionnelles du stagiaire
6.1.1Les acquisitions professionnelles
6.1.2 Les acquisitions personnelles
6.1.3 Les acquisitions relationnelles
6.2 Recommandations
6.2.1 Pour l’Etat Malagasy
6.2.2 Pour l’association ASA
6.2.3 Pour les familles
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES

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