La réalité du sport étudiant

Le rôle des entraîneurs en milieu scolaire

Pour clarifier quelques notions entourant l’entraîneur en milieu scolaire, il est important de se questionner sur le rôle qu’il joue auprès des élèves-athlètes. Le plus grand risque lorsqu’une personne travaille comme entraîneur est de croire qu’il suffit de « lancer une balle et laissez les jeunes jouer » (Danish et al., 2005, p. 42). Plusieurs auteurs s’entendent pour dire que l’entraînement d’élèves-athlètes va au-delà de l’enseignement des éléments techniques du sport (Camiré et al., 2011 ; Côté & Gilbert, 2009 ; Danish et al., 2005 ; Petitpas et al., 2005). D’ailleurs, en Ontario, il existe un programme « Entraînement dans les écoles de l’Ontario (EDEO) » qui a été conçu spécifiquement pour les entraîneurs oeuvrant dans un environnement scolaire (Winchester et al. 2011). Il présente notamment aux entraîneurs les différences entre le sport communautaire et le sport scolaire ainsi que la philosophie d’entraînement dans ce contexte. En effet, le domaine sportif permet aux élèves-athlètes de bâtir leur estime de soi, leur identité, leurs habiletés sociales et sportives. L’entraîneur doit donc détenir les compétences nécessaires afin d’exécuter les tâches et d’en assumer toutes les responsabilités.
L’étude de McCallister et al. (2000) démontre que les entraîneurs peuvent agir sans détenir beaucoup de cours sur l’entraînement sportif et qu’ils n’ont pas toujours « les connaissances nécessaires pour créer un environnement propice au développement des jeunes » (cité par Camiré et al., 2011, p.3). Compte tenu du fait que les entraîneurs occupent une place privilégiée au sein de la structure sportive (Camiré, 2012), les entraîneurs doivent véhiculer des valeurs et des habiletés de vie dans la même optique que le MELS et le RSEQ.
Par ailleurs, l’enseignement transmis par l’entraîneur aux jeunes athlètes doit les aider à acquérir des habiletés de vie et ainsi à évoluer en société (Danish et al., 2005). Les stratégies et les techniques spécifiques au sport sont essentielles, mais le rôle de l’entraîneur est également de s’occuper du développement et du bien-être des jeunes sportifs dans sa globalité (Camiré, 2012). L’intégration des éléments techniques et tactiques est importante, mais selon l’étude menée par Vargas-Tonsing (2007), certains sujets sont plus rarement abordés par les entraîneurs comme la psychologie du sport, les interactions sociales, les différences entre les genres et la communication autant avec les athlètes que les parents. Afin d’aider les entraîneurs à être plus efficaces auprès des élèves-athlètes, il importe de regarder le soutien qu’ils reçoivent du milieu scolaire pour tenter de combler certaines lacunes. Selon le statut de l’entraîneur, selon son niveau de formation ou selon ses années d’expérience, les établissements scolaires doivent s’assurer que les entraîneurs répondent aux exigences que requiert leur rôle. Comme le mentionne Winchester et al. (2011), il serait utile de développer des possibilités d’apprentissage plus adaptées aux entraîneurs avec la collaboration des fédérations sportives et des écoles secondaires.
D’après les faits relatés dans l’étude de Lemyre (2003), la structure entourant l’intégration des nouveaux entraîneurs ne permet pas de les préparer progressivement au rôle d’entraîneur. Ainsi, offrir différentes formes de soutien peut représenter un bon moyen pour améliorer la qualité de leurs interventions tout en augmentant les chances qu’ils maintiennent leur rôle d’entraîneur au sein du milieu scolaire et qu’ils acquièrent de l’expérience et de l’efficacité. Dans la prochaine section, le concept du soutien et ses diverses composantes telles que les ressources organisationnelles et le soutien social associés à leurs tâches seront explicités.

Soutien offert aux entraîneurs

Depuis quelques années, le soutien occupe une place prépondérante dans le domaine de la recherche concernant les milieux de travail. Plusieurs professions font l’objet d’études portant sur le soutien obtenu dans le cadre du travail : soins infirmiers, travail social, policier, etc. (Tremblay, 2012). Cette composante essentielle à un milieu de travail sain sera le point culminant de la présente recherche. Ainsi, une meilleure compréhension exhaustive du concept est souhaitée.
Dans la littérature, divers termes reliés au soutien en milieu de travail sont employés : soutien organisationnel, ressources organisationnelles et soutien social. Dans le but de rendre compte de la subtilité et de la complexité du concept de soutien, il importe d’en distinguer les termes.

Le soutien organisationnel

Le soutien organisationnel renvoie à la perception de l’employé face à l’organisation qui l’emploie (Duchesne, 2005 ; Eisenberger, Huntington, Hutchison, & Sowa, 1986 ; Ruiller, 2008). La perception du soutien varie en fonction de l’estime donnée à l’employé concernant la contribution qu’il apporte à l’organisation. Ainsi, le soutien organisationnel peut se traduire par l’implication de l’organisation à l’égard de la qualité de vie au travail.
Les actions de soutien peuvent être déployées par les représentants de l’organisation comme les membres de la direction, les gestionnaires et les collègues de travail (Tremblay & Simard, 2015). Ces auteurs mentionnent que le sentiment de soutien peut être augmenté par plusieurs moyens :
« On accroît le sentiment de soutien par de nombreuses petites actions au quotidien, et d’une façon particulière quand on s’intéresse aux opinions, aux valeurs et aux problèmes des employés : quand on les appuie au moment où ils font face à des situations difficiles : quand on les défend lorsque leur réputation, leur intégrité ou leur bien-être sont menacés : quand on leur donne l’assurance qu’une aide ou des ressources seront disponibles en cas de besoin : quand on les encourage et quand on communique régulièrement avec eux ». (Tremblay & Simard, 2005, p. 65)
Cette implication a des répercussions directes sur la motivation des employés face aux exigences du milieu. Plus la perception de l’employé face à son milieu de travail est favorable, plus il cherchera à s’investir en retour, favorisant alors un sentiment d’appartenance (Ruiller, 2008).
Ainsi, le soutien octroyé par une organisation comme le milieu scolaire a une influence sur l’estime de l’EMS et sa perception face à ses tâches. Les actions déployées par l’établissement scolaire pour offrir des ressources à l’EMS ont des répercussions directes sur la qualité de vie dans le milieu de travail.
Des actions peuvent être mises en place par l’organisation pour apporter une attention au bien-être des individus afin de valoriser l’employé et de favoriser sa perception face à l’organisation. Ces éléments qui ont une influence sur la perception du soutien organisationnel sont les ressources organisationnelles.

Les ressources organisationnelles

La perception des employés est influencée entre autres par les ressources offertes par l’organisation. Les ressources peuvent toucher plusieurs dimensions : physique, sociale, organisationnelle ou psychologique. Elles correspondent aux aspects qui permettent d’obtenir un environnement sain de travail (Gilbert, 2009) et proviennent de divers services (Bakker et al., 2003) comme l’organisation (rémunération, opportunités, sécurité d’emploi), les relations entre les personnes (superviseur, collègues, équipe), l’organisation des tâches (clarté de rôle, liberté décisionnelle) et le soutien à la tâche (rétroactions, autonomie, reconnaissance).
Un milieu de travail qui est pauvre ou dépourvu de ces ressources organisationnelles peut avoir des conséquences négatives comme le stress au travail, l’épuisement professionnel, une baisse de la motivation et même le départ de certains employés. En effet, en éprouvant des difficultés à accomplir leurs objectifs en raison d’un environnement dépourvu de ressources, les employés peuvent développer un sentiment de frustration et éventuellement un sentiment d’échec (Gilbert, 2009).
Un environnement sain avec une charge de travail adéquate provoque plutôt un développement personnel chez les employés, des apprentissages et une diminution de la tension psychologique grâce à l’atteinte des objectifs (Bakker et al., 2003).
Dans le cadre de cette étude, les ressources organisationnelles représentent le point central. En analysant des éléments spécifiques comme les ressources disponibles dans le milieu de travail des entraîneurs, la perception du soutien organisationnel se reflète à travers du discours le l’employé, c’est-à-dire pour cette étude, l’entraîneur en milieu scolaire.

Le modèle de Gilbert

Gilbert (2009) propose un modèle qui rassemble la plupart des ressources organisationnelles présentes dans la documentation scientifique. Cette recension (voir tableau 1) permet d’identifier les ressources nécessaires aux employés pour créer un environnement positif propice aux défis de l’organisation.
Les ressources organisationnelles présentées par Gilbert (2009) ont été recensées à partir de documentations scientifiques relatives à des emplois à temps plein. La réalité des entraîneurs amène une distinction puisque les heures consacrées à l’entraînement de personnes se situent davantage entre 5 et 20 heures (El Hlimi, 2011), c’est-à-dire que l’emploi est souvent à temps partiel et que les entraîneurs occupent généralement un autre travail que celui d’entraîneurs. Cette réalité limite la présence de certaines ressources comme l’autorité conférée, la sécurité d’emploi, la flexibilité d’horaire et le soutien à l’autonomie.
La recension des ressources organisationnelles tient compte des interactions entre les membres de l’organisation que ce soit les collègues ou les superviseurs. Ces interactions sont bénéfiques dans le milieu de travail et s’avèrent une ressource organisationnelle centrale (Gilbert, 2009). Cette dimension centrale, le soutien social, est un aspect qui aurait des conséquences bénéfiques liées à la satisfaction des employés.

Soutien social

Le soutien social est considéré comme une ressource organisationnelle centrale puisque les interactions entre les collègues ou les superviseurs font partie intégrante des éléments favorisant un climat positif au travail. La compréhension des points de vue des employés, l’explication des décisions prises par les personnes d’autorités et l’encouragement vers l’autonomie sont des comportements qui ont des effets bénéfiques et augmente le niveau de satisfactions des employés (Gilbert, 2009).
Il existe une variété de façons d’aider une personne. En effet, plusieurs moyens peuvent être utilisés (encouragement, écoute, conseils, etc.) afin de remplir diverses fonctions comme donner de l’information, des rétroactions, etc. (Vaux, 1992). Comprendre le sens de l’expression soutien social et ses diverses composantes est important pour être en mesure d’identifier et d’évaluer ce type de support. Le soutien social peut être défini de plusieurs façons selon le choix de l’auteur.

La définition

Le soutien social est complexe en raison du manque de consensus concernant les multiples dimensions que peut prendre ce concept (Cutrona & Russell, 1990 ; Richman, Rosenfeld, & Hardy, 1993 ; Vaux, 1988). Les études à ce propos ont de la difficulté à définir le soutien social puisque les auteurs ne s’entendent pas nécessairement sur les composantes du concept.
Les premières études empiriques concernant le soutien social se dirigeaient vers un construit plutôt unidimensionnel. Le soutien social, sous sa forme la plus élémentaire, est communément défini comme étant un « processus par lequel les relations sociales ont un effet bénéfique sur la santé et le bien-être » (Caron & Guay, 2005, p. 16). Au fil des recherches dans le domaine, il s’est avéré important de préciser davantage la définition pour pouvoir mesurer et évaluer le concept.
Avec l’apparition de plusieurs composantes reliées au soutien social, la définition se complexifie. Le concept tend surtout vers un construit multidimensionnel comme le propose la description de Perreault (1996, p. 43) : « le soutien social provient de personnes significatives et répond à un besoin spécifique. Il comprend une variété de formes d’aide et de ressources utilisables, reçues ou perçues visant à aider et à rehausser le bien-être personnel ».

Les bénéfices

Plusieurs auteurs relèvent l’idée que le soutien social apporte de nombreux avantages. Le soutien social amène des bénéfices sur la prévention de l’épuisement professionnel (Perreault, 1996), la réduction du stress au travail, une préservation de l’estime de soi, un bien-être physique et mental, etc. (Cohen, Gordon, & Gottlieb, 2000 ; Richman et al., 1993). Ces bénéfices peuvent être catégorisés selon deux modèles. D’un côté, le soutien social agit comme agent protecteur qui permet de diminuer le stress (Cutrona & Russell, 1990). D’un autre côté, le soutien social est considéré comme une variable fondamentale permettant une adaptation au milieu, ce qui a des effets positifs sur la santé et le bien-être (Caron & Guay, 2005). Il permet de renforcer le sentiment de stabilité et de sécurité chez l’individu tout en favorisant l’estime de soi grâce à la reconnaissance de la valeur personnelle. Cette reconnaissance permet à l’être humain de sentir qu’il est nécessaire au bon fonctionnement de l’organisation.

Les échanges interactionnels

Dans l’optique de comprendre la conceptualisation du soutien social, il importe que le processus doive être décrit. Les échanges interactionnels constituants le processus du soutien social seront expliqués dans la prochaine partie.
Rappelons que le concept du soutien social est un processus impliquant un transfert de ressources sociales. Une personne prodigue un soutien pour aider une autre personne à accomplir les tâches demandées et réaliser ses buts (Vaux, 1988). Ainsi, le soutien social inclut deux types d’acteurs : l’individu ou le groupe d’individus qui fournit le soutien social et les personnes qui bénéficient de ce soutien.
Dans le cadre de cette recherche, les membres de l’établissement scolaire, notamment les membres de la direction, les RSS et les enseignants sont considérés comme les fournisseurs potentiels du soutien social. Toutefois, seuls les fournisseurs détenant une expertise concernant la tâche (demandes, complexité de la tâche, technique, etc.) peuvent amener un véritable soutien social qui aide le destinataire à performer et à atteindre un plus haut niveau d’expertise. Plus spécifiquement, le soutien social dont l’EMS a besoin concerne particulièrement le domaine sportif. Pour cette raison, le responsable du sport scolaire joue un rôle de premier plan pour prodiguer un soutien social aux EMS.
Le second type d’acteur dans le processus du soutien social est le destinataire, c’est-à-dire la personne ou le groupe d’individu qui reçoit le soutien. Bien entendu, l’accès au soutien dépend de la personnalité et des traits de caractère des destinataires (Richman et al., 1993). La personne peut être ouverte à l’idée de recevoir de l’aide de son environnement, mais elle peut également appréhender cette aide et se limiter à ses propres pratiques. Cette raison explique l’intérêt d’obtenir le point de vue du destinataire, soit l’EMS, mais également du fournisseur, soit le RSS pour cette recherche. La perception du soutien représente davantage la réalité en obtenant les deux points de vue.

Les mesures d’évaluation

Tout d’abord, il est important de savoir que le concept théorique du soutien social en soi ne peut être mesuré. Ce concept réfère plutôt à un processus dynamique et complexe impliquant des échanges qui, à leur tour, peuvent être identifiés et mesurés (Vaux, 1992). Ces échanges entre les individus sont catégorisés selon diverses dimensions et ce procédé permet de créer des modèles facilitant la mesure du concept.
Or, l’évolution de la recherche a permis de développer de nombreux instruments afin de mesurer le processus du soutien social. L’absence de consensus concernant les dimensions du soutien social ainsi que les besoins spécifiques des chercheurs provoquent la présence d’une variété d’instruments (Beauregard & Dumont, 1996). Ce phénomène est causé par la combinaison de certaines dimensions qui ont des caractéristiques équivalentes malgré le fait que pour des auteurs, ces dimensions sont distinctes.
Dans le but de bien évaluer le soutien social, la plupart des études utilisent des questionnaires sous forme d’entrevues (Caron & Guay, 2005). Ces types d’évaluations permettent de cerner la perception du soutien social, la satisfaction de ce soutien ou la disponibilité du soutien. En considérant que le soutien social est un construit multidimensionnel, l’instrument de mesure doit être complet et prendre en compte ses multiples dimensions.

Les modèles théoriques multidimensionnels

De prime abord, il est essentiel de bien circonscrire les dimensions à l’étude. Lorsque l’on compare les composantes du soutien social selon différents auteurs, on remarque qu’il existe des similitudes entourant les dimensions du concept multidimensionnel. Une recension des écrits réalisée par Duchesne (2005) démontre qu’en approfondissant les termes employés, le concept du soutien social repose sur plusieurs dimensions semblables.
Cette section présente deux recherches effectuées en lien avec le soutien social afin de faire ressortir les principales dimensions. Il ne s’agit pas d’une recension exhaustive de tous les modèles présents dans la littérature, mais d’une sélection représentative des notions théoriques exposées jusqu’à ce jour.

Le modèle de Weiss

L’un des premiers modèles s’inscrivant dans un construit multidimensionnel est celui de (Weiss, 1973). Les recherches menées par ce chercheur ont apporté une contribution à la compréhension de l’importance des relations sociales pour aider à maintenir un environnement sain chez l’être humain. Ces relations permettent en outre d’amener un équilibre qui éloigne les individus de la solitude ou de l’isolement. La présence de ces relations sociales permet de combler différentes sortes de besoins afin de contrer la solitude et l’isolement (Duchesne, 2005).
À partir de recherches menées sur les relations sociales, l’auteur a identifié cinq dimensions interactionnelles qui sont nécessaires pour atteindre un sentiment de bien-être (voir tableau 2). Ces dimensions se distinguent par leurs composantes et leurs fonctions. D’ailleurs, plusieurs recherches s’inspirent de ce modèle pour orienter les recherches sur le soutien social (Caron & Guay, 2005 ; Cutrona & Russell, 1990 ; Duchesne, 2005).

Le modèle de Cutrona & Russell

En s’attardant aux théories et aux recherches déjà effectuées, Cutrona et Russell (1990) ont réussi à identifier diverses formes de soutien social présentent lorsque des individus doivent faire face à des circonstances et des évènements diversifiés. En comparant les concepts mentionnés dans la littérature, les chercheurs ont regroupé les idées similaires. Ces éléments communs ont été déterminés grâce à la perception concernant les composantes du soutien social et leurs définitions. Cette recension a permis de faire émerger au total cinq dimensions distinctes (voir tableau 3).

Le modèle de référence

Dans un souci de compréhension la plus complète possible, il est important à ce stade de mettre en lumière les choix du chercheur qui mènent vers la méthodologie employée dans cette étude. À partir de la question de recherche et les objectifs, deux modèles théoriques du soutien social ont été présentés. En référence à ces deux modèles, celui de Cohen, Underwood et Gottlied (2000) servira de modèle principal dans la méthodologie afin d’obtenir les informations nécessaires à l’analyse du soutien offert aux EMS. Considérant que ce modèle mène vers une compréhension détaillée du concept multidimensionnel du soutien social, qu’il synthétise plusieurs études empiriques et qu’il est toujours d’actualité, il servira de matrice pour explorer davantage le sujet de recherche.

DEVIS MÉTHODOLOGIQUE

Orientation épistémologique

La présentation de la problématique permet de comprendre l’intention principale de la recherche qui est, dans ce cas, la production de savoir à partir d’un raisonnement inductif (Gaudreault, 2011). Afin d’approfondir le phénomène entourant l’entraîneur en milieu scolaire, les données émergeront de la réalité des répondants. En tentant de décrire et de comprendre leur problématique, c’est-à-dire le vécu du participant, la démarche de recherche est de type qualitatif/interprétatif. En effet, « la recherche qui s’inscrit dans le courant interprétatif est ainsi animée du désir de mieux comprendre le sens qu’une personne donne à son expérience » (Savoie-Zajc, 2011, p. 124). En prenant compte des caractéristiques selon quatre dimensions dont la vision de la réalité, la nature du savoir, la finalité de la recherche et la place du chercheur, il en résulte que l’épistémologie dominante de la recherche est bien interprétative. Tout d’abord, un phénomène est étudié à partir de la réalité d’acteurs sociaux qui sont les EMS et les RSS. Ensuite, les connaissances obtenues à partir des résultats sont adaptées selon d’autres contextes. Puis, le vécu des participants donne au chercheur un accès privilégié aux savoirs d’expériences. Finalement, le chercheur se positionne de façon subjective dans l’interprétation des résultats tout en gardant une objectivité face aux données obtenues.
En prenant en compte le fait qu’il existe peu de recherche francophone concernant les EMS (Cloes et al., 2009), la recherche qualitative/interprétative a un caractère exploratoire puisqu’elle vise à combler un vide de nature empirique, c’est-à-dire que les données de recherche proviennent de l’expérience concrète de sujets (Gaudreault, 2011). L’emphase est mise sur la réalité significative provenant de l’explication des évènements selon les perceptions et les expériences des individus (Mayer & Saint-Jacques, 2000).
Deux éléments doivent être observés pour établir l’approche à prioriser lors d’une recherche : les méthodes et les instruments employés pour recueillir les données et l’ensemble du processus (Paillé & Mucchielli, 2008). En voulant décrire les mesures de soutien dont bénéficient les entraîneurs en milieu scolaire, par l’entremise d’entrevues semi-dirigées, la recherche s’inscrit bien dans le paradigme qualitatif/interprétatif. Les propos tenus lors d’entrevue ne sont pas sujets à des mises en situation artificielles, ils sont véritables et représentent la réalité vécue par les participants. L’analyse extrait le sens de ces propos sans expérimentation. En tenant compte du contexte et de l’interprétation du vécu, l’objectif est d’explorer la perception des RSS et des EMS face à la dynamique présente entre l’EMS et les formes de soutien offertes par le milieu scolaire.

Type de recherche

En ayant comme enjeu la production de savoir (Van der Maren, 1996), l’étude tend vers une perspective nomothétique. Plus précisément, la recherche est de type descriptif/comparatif.
Lors d’une étude descriptive, les objectifs et les intentions de l’étude cherchent à approfondir un phénomène par la précision des mécanismes et des acteurs (Deslauriers & Kérisit, 2001). La recherche descriptive a pour but de découvrir et d’identifier les caractéristiques afin de tracer un certain portrait de la situation. Dans la même optique, cette recherche tente de décrire et de comprendre les mesures de soutien que le milieu scolaire apporte aux EMS à partir de l’interprétation de leur réalité.
Les informations sont recueillies à partir de deux sources de participants qui sont l’EMS et les RSS. Deux contextes sont explorés en parallèle ce qui implique une comparaison des données. En portant un regard sur diverses conceptions d’un phénomène par la comparaison, cela permet d’augmenter la fiabilité des résultats. La combinaison de la perspective des EMS et des RSS éclaire davantage la réalité vécue dans le milieu scolaire. L’EMS étant davantage impliqué dans la pratique et les RSS représentant plutôt l’administration scolaire, cela favorise l’émergence de la réalité construite par le sens que les participants donnent au moment de la collecte de données.

Source de données

En appartenant au paradigme interprétatif, l’étude opte pour des participants ayant une expertise particulière en lien avec l’objet d’étude (Gaudreault, 2011). Des critères sont établis en fonction des objectifs de la recherche ce qui caractérise l’échantillonnage comme étant de type intentionnel. La collecte de données est effectuée à partir d’une méthode utilisée en recherche qualitative : l’entrevue semi-dirigée. Par ailleurs, l’entrevue est la méthode la plus fréquemment utilisée en sport et en science de l’activité physique lors d’une collecte de données qualitative (Smith & Sparkes, 2016). Les résultats proviennent de deux types d’individus soit les RSS et les EMS afin d’explorer diverses perspectives de l’expérience de l’entraîneur. Ils pourront, par l’entremise de l’entrevue semi-dirigée, répondre à des questions ouvertes à propos de différents thèmes (Smith & Sparkes, 2016).
À partir de la question de recherche, un plan d’échantillonnage (voir figure 3) a été établi en fonction de données issues du RSEQ (RSEQ-Saguenay-Lac-Saint-Jean, 2015).
Les RSS sont sélectionnés à partir de critères spécifiques. Les participants doivent travailler au sein d’un établissement francophone de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ils proviennent donc des commissions scolaires du Pays-des-Bleuets, du Lac-Saint-Jean, de La Jonquière, des Rives–du-Saguenay et des institutions privées. Les données obtenues à partir de l’entrevue avec les individus servent à avoir une meilleure vue d’ensemble de l’expérience des EMS. En ayant comme source l’entrevue semi-dirigée avec les RSS, il est possible d’identifier les entraîneurs correspondants aux critères de la recherche. En effet, les RSS sont amenés à suggérer des individus qui travaillent comme entraîneur dans leur milieu scolaire. Les informations des EMS sont donc obtenues à partir de relations et d’indications provenant des RSS.
L’échantillon non probabiliste obtenue par la sélection d’individus ne permet pas à la recherche de représenter la population. La généralisabilité des résultats de recherche est donc moins sûre que l’échantillon de type probabiliste. Cependant, les conditions nécessaires à la généralisation ne sont pas prises en compte pour cette étude, car le but de la recherche est de décrire les formes de soutien dont bénéficient les EMS dans le secteur du Saguenay-Lac-Saint-Jean. En effet, la problématique de la recherche cible des caractéristiques spécifiques pour le choix de l’échantillon.

La sélection de participants

La sélection des participants est appuyée par des caractéristiques communes présentes chez les RSS et les EMS. Ce choix est effectué en fonction de critères théoriques, c’est-à-dire qu’ils sont déterminés consciemment et volontairement par le chercheur (Savoie-Zajc, 2011).

Les critères de sélection des responsables des sports scolaires (RSS)

Les RSS proviennent de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, travaillent au sein d’un établissement scolaire de niveau secondaire et ils ont la responsabilité du sport scolaire et des entraîneurs. Le nombre de RSS participants à l’étude se situe à six (6), mais la taille de l’échantillon dépend de l’évolution de la recherche et des informations nécessaires pour obtenir une saturation des données (Deslauriers, 1991). Les données interprétées proviennent de divers établissements scolaires ce qui implique des réalités et des expériences différentes.

Les critères de sélection des entraîneurs en milieu scolaire (EMS)

Pour leur part, les EMS agissent dans un établissement scolaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean et sont engagés par le milieu scolaire pour entraîner des élèves-athlètes. Le niveau de compétition des élèves-athlètes, le nombre d’années d’expérience ainsi que le sport entraîné n’ont aucune influence sur la sélection des participants. L’entraîneur doit encadrer des élèves-athlètes pratiquant un sport étudiant parascolaire. Le nombre de participants varie au cours de la recherche afin d’atteindre le moment où les données recueillies « n’ajouteront plus rien à la compréhension du phénomène et que les catégories d’analyse ne sont plus enrichies par l’apport de données supplémentaire » (Savoie-Zajc, 2011, p. 129). Le nombre prévu à cet effet se situe à douze (12) entraîneurs. Dans le but de diversifier les données, les EMS proviennent de différents établissements scolaires. Les entraîneurs du programme sport-études, pour leur part, sont exclus de l’étude en raison de leur niveau de compétition plus élevée dans le milieu scolaire, des spécificités du programme géré par le MELS et des exigences demandées.

Le recrutement des participants

Les participants qui respectent les critères de sélection sont recrutés par différentes méthodes. Les RSS sont tout d’abord contactés par courriel. Ce courriel explique la recherche et les critères de sélection. Ce procédé permet de recruter vingt (20) participants potentiels. Au total, six (6) entrevues avec les RSS permettent la saturation des données. Par la suite, les EMS sont recrutés par le biais des RSS. Ces derniers peuvent suggérer des EMS qui correspondent aux critères de l’étude. Le nombre d’EMS que ce procédé engendre est variable puisque l’établissement scolaire peut avoir plusieurs entraîneurs. Afin d’avoir le meilleur portait de la situation dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, les RSS et les EMS proviennent d’établissements scolaires variés et touchent différentes disciplines.

L’échantillon

Avant d’entamer les entrevues, l’approbation des établissements scolaires a été obtenue ainsi que deux pré-entrevues ont été effectuées pour ajuster le canevas d’entrevue. Chacun des participants a reçu un formulaire de consentement qui a été dûment signé par ceux-ci ainsi que par le chercheur responsable du projet de recherche (voir annexe 1). Afin de garder l’anonymat, un pseudonyme et un code ont été attribués à chacun des participants. Le tableau 5 ci-dessous présente les participants avec leur pseudonyme, les codes attribués aléatoirement ainsi que les disciplines entraînées.

Collecte de données

Cette recherche a pour but de décrire et de comprendre les formes de soutien qu’obtiennent les entraîneurs dans le contexte du milieu scolaire. Le phénomène social à l’étude, ne pouvant être mesuré, suit une logique descriptive/comparative. Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour obtenir des informations à partir d’un savoir d’expertise. En prenant en compte des objectifs de la recherche, il est pertinent que la méthode de collecte de données se fonde sur l’entrevue. La représentation des entraîneurs et des RSS face à l’expérience de l’entraîneur en milieu scolaire demande un approfondissement de leurs pensées et de leurs idées qui peut être favorisé par une interaction avec le chercheur. Savoie-Zajc (2009, p. 339) définit l’entrevue comme étant « une interaction verbale entre des personnes qui s’engagent volontairement dans pareille relation afin de partager un savoir d’expertise, et ce, pour mieux dégager conjointement une compréhension d’un phénomène d’intérêt pour les personnes en présence ». Cette technique permet d’explorer une notion grâce aux apprentissages émergeant de la coconstruction d’un sens entre le chercheur et le participant. Le but de l’entrevue est de connaître la perception d’une personne, de l’amener à investiguer ses pensées, ses sentiments, ses idées qui ne pourraient pas être observés directement (Deslauriers, 1991).
L’entrevue peut être caractérisée selon le degré de contrôle que le chercheur exerce, la préparation, le but de la recherche et le nombre de participants (Savoie-Zajc, 2009). Un contact étroit et une relation de qualité permettent au chercheur de comprendre le sens que les EMS et les RSS donnent à l’expérience en milieu scolaire. L’entrevue dirigée consiste à soulever des points à l’aide de questions préalablement établies qui s’avère moins générales que lors d’une l’entrevue non dirigée. Elle permet d’assurer une plus grande constance entre chacune des rencontres puisque des thèmes et des questions spécifiques sont abordés. Ce procédé laisse place à une certaine liberté au chercheur et au répondant puisque la conversation peut s’engager et se construire sur des points qui n’étaient pas prévus (Gaudreault, 2011).

Les instruments de collecte de données

En tenant compte du thème général de la recherche et des objectifs à atteindre, deux instruments s’adressant uniquement au chercheur seront utilisés pour assurer un bon déroulement lors de la collecte de données. Le premier instrument qui est le protocole d’entrevue renseigne le chercheur sur la démarche à suivre. Le second instrument, le canevas d’entrevue, est plutôt un plan présentant les thèmes et les questions à aborder lors de l’entrevue.

Le protocole d’entrevue semi-dirigée

Le protocole d’entrevue semi-dirigée précise les éléments importants à respecter afin d’avoir un bon déroulement lors de la séance d’entrevue. Il sert à orienter le chercheur en indiquant des informations à communiquer aux participants et il donne des indications quant aux attitudes et aux comportements à adopter (Gaudreault, 2011). La marche à suivre permet de commencer et de conclure l’entrevue avec un accompagnement adéquat. Des notes concernant la déontologie et les étapes à respecter sont également incluses pour accompagner le chercheur à travers les tâches à effectuer (voir annexe 2).

Le canevas d’entrevue semi-dirigée

Le canevas d’entrevue semi-dirigée contient les principales questions servant de points de repère au chercheur. Afin de réaliser les entrevues semi-dirigées selon deux types de participants, soit les RSS et les EMS, deux canevas distincts ont été construits (voir annexes 3 et 4). Les deux canevas sont similaires, la distinction se situe surtout au niveau de la formulation des questions afin de l’adapter aux participants.
Dans le cadre d’une entrevue semi-dirigée, le chercheur peut investiguer davantage en allant au-delà des questions prévues (Deslauriers, 1991). À cet égard, l’ordre des questions a parfois varié ou des questions ont été ajoutées en fonction du discours des participants ou pour apporter de la précision aux réponses. Toutefois, le chercheur s’est assuré d’obtenir les mêmes renseignements des personnes interrogées. Les thèmes abordés ainsi que les principales questions concernant les mesures de soutien dont bénéficient les EMS sont présentés dans le canevas d’entrevue (voir annexes 3 et 4).

La validation

Des pré-entrevues semi-dirigées sont effectuées avec deux personnes présentant des caractéristiques similaires aux futurs participants dans le but de valider les instruments de collecte de données. Le protocole ainsi que le guide d’entrevue sont soumis à une évaluation afin d’assurer une clarté et une cohérence quant aux thèmes abordés. La vérification de la formulation des questions, leur capacité à produire le discours souhaité et la durée de l’entrevue sont des éléments observés (Gaudreault, 2011). La validation des instruments permet de commencer les entrevues en diminuant les risques de rencontrer des facteurs pouvant nuire au bon fonctionnement de la collecte de données.

Traitements des données

La transcription

Un raisonnement inductif permettant de dégager le sens des données recueillies est possible grâce à un corpus qui est créé à la suite des enregistrements des entrevues semi-dirigées. Dans cette recherche qualitative, l’accès à ce corpus est possible suite à la transcription intégrale des propos émis par les participants (voir annexe 5). Cette transcription, communément appelée verbatim, favorise l’analyse puisque cette procédure permet de transformer les propos tenus en entrevue de façon orale en un ensemble de données écrites (Gaudreault, 2011).

L’analyse des données

Comme l’indique Deslauriers (1991, p. 79), « l’analyse vise à découvrir la logique sous-jacente à la praxis de la personne et de la collectivité, à comprendre la structure des influences et à en tirer une interprétation cohérente ». En établissant des liens entre les éléments mentionnés lors des entrevues semi-dirigées, le chercheur peut saisir le sens des propos et les interpréter pour mieux comprendre le phénomène à l’étude.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION 
CHAPITRE 1 PROBLÉMATIQUE
1.1 État de la situation
1.1.1 Le système sportif fédéré au Québec
1.1.2 Le système sportif scolaire au Québec
1.1.2.1 Le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
1.1.2.2 Le Réseau du sport étudiant du Québec
1.2 Sport en milieu scolaire
1.2.1 Les programmes sportifs en milieu scolaire
1.2.2 Les objectifs du sport étudiant
1.2.3 Le développement des élèves-athlètes
1.2.4 Les responsables des sports scolaires
1.2.5 Le statut des entraîneurs en milieu scolaire
1.2.6 Les exigences pour être entraîneur du sport étudiant
1.3 Problème de recherche
1.3.1 L’expérience des entraîneurs du sport étudiant
1.3.2 La réalité du sport étudiant
1.3.3 La question de recherche et les objectifs
1.4 Pertinence sociale et scientifique
CHAPITRE 2 CADRE CONCEPTUEL 
2.1 Entraîneur en milieu scolaire
2.1.1 L’apprentissage au rôle d’entraîneur .
2.1.2 Le rôle des entraîneurs en milieu scolaire
2.2 Soutien offert aux entraîneurs
2.2.1 Le soutien organisationnel
2.2.2 Les ressources organisationnelles
2.2.2.1 Le modèle de Gilbert
2.2.3 Soutien social
2.2.3.1 La définition
2.2.3.2 Les bénéfices
2.2.3.3 Les échanges interactionnels
2.2.3.4 Les mesures d’évaluation
2.2.4 Les modèles théoriques multidimensionnels
2.2.4.1 Le modèle de Weiss
2.2.4.2 Le modèle de Cutrona & Russell
2.2.4.3 Le modèle de référence
CHAPITRE 3 DEVIS MÉTHODOLOGIQUE 
3.1 Orientation épistémologique
3.2 Type de recherche
3.3 Source de données
3.3.1 La sélection de participants
3.3.1.1 Les critères de sélection des responsables des sports scolaires (RSS)
3.3.1.2 Les critères de sélection des entraîneurs en milieu scolaire (EMS)
3.3.2 Le recrutement des participants
3.3.3 L’échantillon
3.4 Collecte de données
3.4.1 Les instruments de collecte de données
3.4.1.1 Le protocole d’entrevue semi-dirigée
3.4.1.2 Le canevas d’entrevue semi-dirigée
3.4.1.3 La validation
3.5 Traitements des données
3.5.1 La transcription
3.5.2 L’analyse des données
3.6 Stratégies de validation
3.6.1 La triangulation des sources
3.6.2 La transférabilité
3.7 Considérations éthiques
CHAPITRE 4 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS 
4.1 Le profil des participants
4.1.1 Le profil des RSS
4.1.2 Le profil des EMS
4.2 Perception du soutien informatif
4.2.1 La perception des RSS concernant le soutien informatif
4.2.2 La perception des EMS concernant le soutien informatif
4.3 Perception de l’intégration sociale
4.3.1 La perception des RSS concernant l’intégration sociale
4.3.2 La perception des EMS concernant l’intégration sociale
4.4 Perception du soutien émotionnel
4.4.1 La perception des RSS concernant le soutien émotionnel
4.4.2 La perception des EMS concernant le soutien émotionnel
4.5 Perception du soutien tangible
4.5.1 La perception des RSS concernant le soutien tangible
4.5.2 La perception des EMS concernant le soutien tangible
4.6 Perception du soutien de valorisation
4.6.1 La perception des RSS concernant le soutien de valorisation
4.6.2 La perception des EMS concernant le soutien de valorisation
4.7 Principaux motifs d’abandon et de motivation
4.7.1 Les principaux motifs d’abandon et de motivation selon les RSS
4.7.2 Les principaux motifs d’abandon et de motivation selon les EMS
CHAPITRE 5 INTERPRÉTATION ET DISCUSSION
5.1 Soutien informatif
5.2 Intégration sociale
5.3 Soutien émotionnel
5.4 Soutien tangible
5.5 Soutien de valorisation
5.6 Rétention des entraîneurs en milieu scolaire
5.6.1 Les principaux motifs d’abandon
5.6.2 Les principaux motifs de motivation
5.7 Tableau récapitulatif
5.8 Limites de l’étude
CONCLUSION 
RÉFÉRENCES

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