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L’administration de la ville depuis 1960 jusqu’à nos jours
– Le 6 août, Madagascar est déclarée colonie française en conséquence d’une loi d’annexion votée par l’Assemblée nationale française.
– Le 16 septembre, l’arrivée du général Gallieni donne à Tananarive un nouveau statut, celui de capitale de Madagascar. La ville se transformera alors : construction de nouvelles voies urbaines, création d’écoles primaires, fondation de l’Académie malgache (1902), de l’École de Médecine (1897), de l’Institut Pasteur (1898), de l’Assistance médicale (1899). Les réseaux routiers et ferroviaires sont mis en place, vers Tamatave et Fianarantsoa.
1947 – Le 29 mars, insurrection sanglante contre les colonisateurs français dans toute l’île. Les représailles des colons et des milices français a été sanglante, on estime les pertes du côté malgache à plusieurs dizaines de milliers ; aucun chiffre précis n’a été communiqué.
1958 – À la suite du vote du référendum instituant la Communauté française (en lieu et place de l’ancien Empire colonial français) ; la République autonome malgache est mise en place.
1960 – Le 26 juin, déclaration de l’indépendance de Madagascar : Philibert Tsiranana est élu Président de la République malgache.
1972 – Évènements estudiantins du 13 mai 1972 qui poussent Tsiranana à la démission et aboutissent à la Transition militaire. La grand’place est renommée Place du 13-Mai.
1975 – Le 11 février, assassinat du colonel Richard Ratsimandrava.
1976 – Politique de malgachisation sous la République démocratique de Madagascar. Antananarivo devient le seul nom officiel de la ville, y compris dans les textes en langue française (au détriment de Tananarive). Dans les faits, la prononciation étant semblable et le diminutif Tana étant très utilisé, on n’y vit guère de différence.
1984-1985 – Les émeutes dites « du Kung Fu » secouent la ville.
1991 -Manifestations et grève générale du mouvement des Forces vives dirigé par Albert Zafy. Le mot d’ordre est de « faire tomber les murs de Jéricho.
Le 31 octobre est signée la Convention de l’Hôtel Panorama (Tananarive) entre les Forces vives et le Gouvernement de Guy Willy Razanamasy, organisant la période transitoire vers l’IIIème République.
1995 – Le 6 novembre, incendie dévastateur dans le complexe du Rova qui endommage gravement le Palais de la Reine.
1999 – Marc Ravalomanana est élu Maire d’Antananarivo.
2002 – En février, le gouvernement de Didier Ratsiraka doit quitter la capitale, acquise aux partisans de Marc Ravalomanana, qui conteste les résultats officiels du scrutin de l’élection présidentielle en cours. Tamatave devient la capitale ratsirakiste, tandis que Marc Ravalomanana prend le contrôle de la Province de Tananarive. En mai de la même année, après l’échec des négociations de Dakar, Ravalomanana est reconnu Président de la République et Ratsiraka part en exil en France.
2007 – Andry Rajoelina est élu Maire d’Antananarivo.
2009 -De janvier à mars, émeutes dans la capitale sous l’impulsion du mouvement « T.G.V. » d’Andry Rajoelina le peuple étant lassé du « trust » politique du parti TIM de Marc Ravalomanana.
– Le 7 février, des manifestants tentent de prendre d’assaut le palais présidentiel d’Ambohitsorohitra et l’armée tire sans sommation sur les manifestants causant la mort d’une cinquantaine de civils.
– Le 17 mars, putsch d’Andry Rajoelina qui s’autoproclame Président d’une Haute Autorité de Transition.
– Nommé en 2009, Edgard Razafindravahy occupe la fonction de Président de la Délégation Spéciale de la Commune Urbaine d’Antananarivo jusqu’en août 2013.
2014 – Le 25 janvier, le nouveau président élu Hery Rajaonarimampianina est officiellement investi dans ses fonctions au stade municipal de Mahamasina.
– En mars, Ny Hasina Andriamanjato est nommé nouveau premier magistrat de la ville en sa qualité de Président de la Délégation Spéciale.
2015 – Lalao Ravalomanana, épouse de l’ancien maire et président de la République Marc Ravalomanana, est élue Maire d’Antananarivo et devient ainsi la première femme élue à ce poste dans la capitale malgache. La commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a connu des changements durant l’arrive de dudit Neny au pouvoir. Elle représente une institution ayant une structure.
Carte de découpage administratif de la CUA
Cette carte représente le découpage administratif de la commune urbaine d’Antananarivo en VI arrondissement ainsi que sa limite géographique par rapport à la commune voisine.
Démographique
L’accroissement démographique à Madagascar est tel que les grandes villes risquent d’être surpeuplées d’ici quelques années. La forte concentration populaire dans les villes provient de la centralisation des nombreux secteurs d’activité. Une politique de décentralisation s’avère nécessaire. L’agglomération d’Antananarivo abrite actuellement plus de 3 millions d’habitants. . Ses habitants s’appellent les Antananariviens. Sa population dépasse 1 600 000 habitants, son aire urbaine approche les 2,2 millions d’habitants. La ville est divisée en 6 arrondissements et 192 Fokontany. En 2005, la population d’Antananarivo avait atteint le million, avec une densité moyenne de 12 000 habitants au kilomètre carré, à comparer avec une densité rurale de 30 personnes au kilomètre carré (Waltisperger 2005 :44). Depuis le début des années 1970, Madagascar a été régulièrement en proie à des crises politiques et économiques, causant une chute de 45% du PNB entre 1971 et 1995 (USAID 2002). Selon les statistiques 2005 de la Banque Mondiale, le RNB est de 290 USD et 68,7% de la population vit dans la pauvreté (Banque Mondiale, Evers 2006). Le taux de pauvreté urbaine est de 52% contre 77% pour la population rurale (USAID/Evers 2002) mais ces chiffres, naturellement, ne révèlent pas le fossé encore plus large entre les riches et les pauvres qui est évident à Antananarivo, pas plus qu’ils n’indiquent la nature différente de la pauvreté rurale et urbaine et les problèmes correspondants ainsi que les degrés de vulnérabilité associés avec chacun de ces types de pauvreté.
Le taux de croissance de la population urbaine de 4,6% dépasse largement le taux national qui est de 2,9%. Par conséquent et à ce rythme, l’effectif de la population devra doubler d’ici 15 à 20 ans. Suite à un constat de la croissance de la population urbaine et le phénomène d’urbanisation non maîtrisé en exponentiel, les responsables des collectivités décentralisées, dont la Commune Urbaine d’Antananarivo et 36 autres communes périphériques de la capitale, sont tombés d’accord pour la création de la plateforme des maires de l’agglomération d’Antananarivo. Cette plateforme servira d’une part, d’espace d’échanges pour les maires et, d’autre part, sera un moyen pour les membres d’assurer conjointement la gestion des principaux secteurs ayant trait à l’urbanisation comme la planification territoriale, l’aménagement foncier, l’aménagement urbain, les déplacements urbains, la gestion des déchets ou encore la migration urbaine. Ces dirigeants de commune ont montré leur volonté politique d’adopter une vision commune et cohérente dans le développement et la gestion du Grand Antananarivo à travers la mise en place des « mécanismes institutionnels intercommunaux de gestion urbaine ».
Présentation du Fokontany
Le fokontany d’Avaratetezana Bekiraro fait partie des 192 Fokontany de la commune urbaine d’Antananarivo. C’est un petit quartier par rapport à ses quartiers voisins situant dans la basse ville d’Antananarivo. Il est traversé au sud par le canal d’Andriantany, limité par la ligne de chemin de fer à l’est, par le rond point au nord et par le canal d’Andriantany à l’ouest. Il est divisé en trois secteurs bien distincts pour bien gérer le quartier.
Les infrastructures dans le quartier
Le bureau municipal d’hygiene de la commune urbaine d’Antananarivo se trouve dans le quartier qui s’est changé de nom en direction de l’action sociale et santé(DASS) cette année. Le quartier bénéfice également d’un CSB II inclut dans le bâtiment administratif de la DASS l’un des directions existant dans la CUA et d’un WC public situé près du canal ainsi que le bureau du FKT.
A part cela le nombre de construction précaire et illicite dans le quartier augmente constamment en particulier derrière le vieux building et dans le secteur C là ou des familles défavorisées habitent. Ces constructions ne suivent pas la norme établit par le code d’hygiene de la CUA.
Activités ou source de revenu de la population
La plupart des habitants du quartier fond du commerce que ce soit les natifs ou les migrants. C’est la principale activité de la majorité de la population. Ceci est du à l’existence du marché d’Isotry très fréquentés par de nombreuses personnes chaque jour.
Cela n’exclut pas évidemment les différentes catégories socio-professionnelles regroupant la population active du quartier.
Administration
Le fokontany est inclut dans la Région Analamanga et qui est régis par la Préfecture de police d’Antananarivo appartenant au district Antananarivo I.
Le quartier d’Avaratetezana Bekiraro fait partie du premier arrondissement de la commune urbaine d’Antananarivo:
o Fokontany Avaratetezana Bekiraro
o N 28/FKT/AB/1ere arrondissement /code28/13
– Les personnels administratifs :
outils méthodologiques
Dans ce chapitre, nous allons voir les démarches de la recherche que nous avons procédé sur terrain et les définitions de quelques termes pour avoir plus clarté sur la recherche.
Méthode d’approche appliquée dans la recherche
La méthode qualitative d’une approche théorique
Les méthodes d’approches adoptées pour mieux cerner ce fait social sont les suivantes à savoir: L’Approche holistique12: celui-ci consiste à expliquer les faits sociaux par d’autres faits sociaux, dont les individus ne sont que des vecteurs passifs. Les comportements individuels sont socialement déterminés par la société qui exerce une contrainte (pouvoir de coercition) sur l’individu qui intériorise (ou « naturalise ») les principales règles et les respecte de façon a montré que la société ou l’individu est issue peut expliquer son comportement ‘‘Emile Durkheim’’.
Approche participative : la cohésion sociale de l’individu dépend de ses capacités à participer dans la vie active avec les membres de la communauté ou de la société.
Approche individualiste13 : la réussite d’un individu dépend généralement de soi même et de ses actions venant de son intelligence. Une perspective sociologique plus large prend en compte l’éventail des contraintes qui agissent sur la rationalité individuelle. Les motivations personnelles des migrants reposent sur les décisions rationnelles qu’ils prennent à des influences sociales telles que les obligations envers la famille ou sur les questions de prestige et de valeur sociale. ‘‘ Max Weber’’
MARP : méthode de recherche accélérée participative qui a été appliquée sur terrain afin de donner plus de dynamisme a notre recherche.
Sociologie du développement analyse de la situation de l’individu dans un environnement différent de son lieu de départ, des ses facultés d’adaptation et de la réussite ainsi que son dynamisme. ‘‘Karl Marx’’
Sociologie urbaine : tend à comprendre les rapports d’interaction et de transformation qui existent entre les formes d’organisation de la société et les formes d’aménagement des villes ‘‘Maurice Halbwachs’’
Approche socio-historique14 de la migration chaque migrants a son propre lieu et communauté d’origine qui a un lien historique avec leur histoire.
La méthode quantitative d’une approche théorique
Technique de Documentation
Celle-ci a permis de nous référer aux travaux des autres auteurs traitants l’exode rural et l’incivisme en vue d’y puiser les précieuses données dont nous avions besoin. Une recherche n’est pas valide si on n’a pas des bases théoriques solides pour justifier les faits étudiés sur terrain.
Technique vivante :
Entretient direct
L’entretient direct nous a permis de les questionner pour avoir plus d’information concernant le thème que se soit dans la rue ou dans leur maison. Le déroulement cet entretient commence par un entretient libre avant d’entamer d’autres questions.
Entretient semi direct
Il nous a permis de savoir l’opinion de ces personnes sur le sujet qu’on va lui parler. En fait ses idées sont tellement importantes pour compléter les infos sur le thème traité.
Focus groupe
L’utilisation de ce dernier a permis d’avoir un surplus d’information sur le thème à rappeler: l’exode rural et l’incivisme15. De plus le débat entre le membre du groupe facilite le recueille des informations.
Au niveau de l’Echantillonnage
Compte tenu de notre critère de choix, le quartier retenu est «Avaratetezana Bekiraro ». On a choisi, de manière aléatoire, un échantillon de 60 personnes pour être fait l’objet de l’étude. Ce procédé consiste à lancer un dé, le numéro qui est apparu est considéré comme l’ordre selon lequel les personnes ont été choisies. Par exemple si le numéro est 3, on ne choisit pas les trois premières personnes dans la liste mais le quatrième et ainsi de suite.
Concernant les questionnaires utilisés, Il y a des questions fermées dédiés à connaître certaines informations telles que le nombre d’enfants et les classes d’âges etc. Pourtant les questions ouvertes ont été les plus nombreux pour ne pas contrarier les personnes questionnées.
Tests incluant les NTIC
En fait, on a pu tester la population ciblée sur leur connaissance en TIC16 (technologie de l’information et de la télécommunication) qu’on a expliqué avant de poser nos questions.
La majorité d’entre eux connaissent l’existence du FACE BOOK mais ne l’utilisent pas ce réseau social. Selon eux, ils ne savent pas le faire de même pour internet. Par contre il achète des téléphones hautes gammes pour écouter de la musique pour ceux qui ont évidemment le moyen. En conclusion, on a vue dans la première partie le cadrage contextuel de l’exode rural et l’incivisme dans tous les niveaux que ce soit international, national et au niveau local. Ensuite on a cadré le thème avec quelques définitions sur les repères théorico-conceptuels. Ce dernier est suivi de l’ensemble des méthodologies appropriées à notre recherche. La deuxième partie sera consacre évidement au choix de l’application théorique ainsi qu’aux résultats des enquêtes suivis d’un commentaire.
L’exode rural et l’environnement urbain
Les liens existants entre l’exode rural et l’incivisme
L’exode rural est un moyen pour les jeunes de fuir la pauvreté à la campagne. La plupart d’entre eux sont héberges par leurs familles, proches ou amies. On sait que les liens familiaux prennent encore une place importante dans la vie des Malgaches.
D’un coté l’incivisme est la description des comportements jugés par la société urbaine comme anormal. Alors ces gens venant des brousses pensent différemment et comportent comme telle. Par exemple, ils ne sont pas habitues ou à dépenser de l’argent pour faire leurs besoins dans les WC Public ou utiliser des douches. Ainsi la simplicité de leurs vies dans les milieux ruraux est confrontée à la réalité urbaine.
Par ailleurs même si la ville est un milieu de socialisation de ces migrants. Ceci leurs prennent un de peu de temps pour se familiariser à la vie des citadins. Cette différence de milieu de vie a des répercussions sur le comportement de ces migrants.
La pluralité des activités avec une population importante dans un endroit limité a des effets sur l’environnement. L’augmentation du nombre des marchands occupe tellement de place. Cette insuffisance d’espace dédiée au commerce incite ces commerçants dans l’incivisme. En conséquence personnes ne respectent plus les normes établies et la loi : c’est le vacarme.
A part cela le vieillissement des infrastructures, l’insuffisance des bacs à ordures, l’augmentation des nombres des marchands dans le quartier favorisent la pollution d’où la majeur partie de la population jette leurs ordures derrières le building ou dans les canaux d’évacuation des eaux uses ou dans celle d’Andriantany. C’est là aussi que des personnes ou ménages qui n’ont pas de WC jettent leurs besoins.
Durant la saison des pluies comme l’a mentionne le président du Fokontany et la population, les égouts sont bouchées, les eaux usés remplissent les ruelles avec des odeurs insupportables.
Démographie
Le nombre de la population dans la base ville augmentent constamment face à ce flux migratoire. Pour le quartier d’Avaratetezana Bekiraro, la croissance artificielle de la ²population incitent les besoins et la consommation. Cette forte croissance est due parfois au déménagement des nouveaux venus dans le quartier alors que le nombre de ce qui part pour d’autres quartiers est faible par rapport à cela.
Le nombre moyens d’enfant par ménages est de l’ordre de 3 par foyers. Ceci est dû au non utilisation de planning familial. Selon le système de croyance Malagasy, les enfants représentent une richesse et l’avortement est considéré comme un crime. C’est pour cette raison que nombreuses femmes ne font pas de PF et aussi la peur des effets secondaires.
Multiplication des activités
La principale activité des migrants sont très varies dans la capitale. Le plus important se trouve dans le secteur informel regroupant la majorité des migrants plus le travail domestique.
Le développement de ce secteur crée de l’emploi. Cela est une opportunité pour les migrants de gagner de l’argent. Actuellement, il regroupe des milliers de personnes et nourrit plusieurs familles dans la ville.
Par contre, le désordre s’installe dans le quartier. C’est-à-dire la majorité des marchands étalent leurs produits sur les trottoirs. Ainsi la chaussée se transforme en comptoir Il est devenu coutumier pour les commerçants d’encombrer les routes avec leurs marchandises, créant des interminables bouchons. Le rond point d’Isotry est habitué aux interminables embouteillages. Un phénomène qui perturbe la circulation des piétons à ce niveau dans le quartier et celle vers les autres quartiers voisines.
Administration
La plupart des migrants sont enregistres dans le FKT, cette démarche administrative est très important pour distinguer les criminels, les clandestins et les honnêtes gens. Ainsi ils peuvent bénéficier des droits en tant que citoyen responsable et légal: par exemple la participation à la vie citoyenne, l’élection…etc. Ceci permet aux migrants d’avoir plus d’opportunité dans ses activités et relations sociales. Cependant, il y a des individus qui ne sont pas inscrits au FKT pour différentes raisons: échapper à l’autorité et à diverses obligations etc.
Cohésion sociale
Les migrants habitants dans le quartier viennent des quatre coins de l’ile, cette diversification culturelle et ethnique rend la société multiculturelle et la relation sociale abondante. La différence renforce effectivement la cohésion sociale et l’entre aide entre les groupes venants de la même région. Par exemple l’existence de diverses associations etc. Cela représente une opportunité considérable pour les groupes ethniques surtout pour les nouveaux venus.
Les Malagasy sont des gens aimables et chaleureux. On sait que la notion de « Fihavanana » représente une valeur importante aux yeux de tous. Même si le quartier est habité par une population d’origine ethnique varié, cela n’exclut pas cette notion fondamentale dans notre vie et la société.
Nouvelles formes de liens sociales (bas quartiers)
Quand on parle de ce terme ce qui nous revient à l’esprit sont la base ville nommé actuellement « bas quartiers ». En effet, c’est qu’on y voyait toutes sortes de problèmes sociaux : une insécurité permanente, banditisme, commerçants de cannabis, taux de délinquance très élevé, regroupements de familles démunies etc. Tous ces faits représentent des traits caractéristiques de la vie des gens habitants dans la base ville. Par conséquent, cela donne naissance à une nouvelle forme de liens sociaux qui influencent leur mode de vie : au niveau des langages, mentalités, les comportements et manière etc. Ainsi le terme ‘‘ bas quartiers’’ est devenu actuellement un état d’esprit limité au niveau matériel.
L’exode rural et la notion de pollution
Le quartier ne possède qu’un seul bac ordure pour plus de centaines d’habitants et des commerçants. C’est insuffisant pour les ordures ménagères et celle des marchands. Ainsi, ils sont obligés de jeter leurs ordures dans le canal ou près des lignes de chemins de fer. L’Apparition des dépôts sauvages d’ordure est née de l’insuffisance des bacs et des matériels destinés pour ça. De plus les gens jettent n’importe quoi dans les Canaux d’évacuation qui sont tous le temps bouchés. Plus il y a du monde plus l’ampleur de la pollution sera grande. Cette augmentation des tâches d’assainissement nécessitent plus de budgets de la part de la CUA et aussi pour le FKT. Face à cette situation le FKT a pris des mesures pour faciliter et supprimer le nettoyage général impliquant la participation de la population. Par conséquent les ménages devront payés une cotisation destinée à faire cette tâche.
L’exode rural entrave au développement
Le développement est souvent interprété comme un processus de transformation qui accompagne la croissance dans une évolution à long terme. Ce processus est étroitement lié au concept de progrès. Celui-ci n’est pas atteint s’il y a encore un flux migratoire important vers les grandes villes. L’objectif du développement est de donner à la population une stabilité pour la relance de toutes activités. Cette stabilité devra être considérée pour atteindre un but précis dans le développement de notre pays.
L’exode rural serait un blocage à la réalisation des différents projets de restructuration du système. Parce que l’existence d’un flux migratoires incontrôlés limite l’application de ce dernier dans tous ces aspects.
Par ailleurs la concentration de la population est aussi née de la centralisation du pouvoir étatique. Elle est synonyme de domination et entrave au développement de toutes les activités pour la population locale.
Exode rural et les infrastructures dans les zones d’arrivés
Bon nombre de migrants arrivent chaque jour dans la capitale, les quartiers de la basse ville sont saturés par ces flux migratoires .La croissance démographique du quartier flambe les loyers pour ceux qui ont en location. Alors que les migrants à part les familles aisées ou étudiants, construisent des maisons précaires faites de planche dans un bouc de terrain pour se loger ou démarrer une activité. Ceci marque le début de la squattérisassion du quartier surplombé par des constructions illicites et le développement des bidons villes. Cela est du à un poids démographique très important face à des infrastructures destinées à des centaines de personnes.
La sensibilisation sur la propreté et l’utilisation des WC, douche et bac à ordure
La direction de l’action sociale et santé de la CUA (commune urbaine d’Antananarivo) font de leurs mieux pour sensibiliser les gens sur la propreté, l’hygiène et l’assainissement. Cela concerne tous le monde dans le quartier surtout les garrottes et les commerçants ambulants qui sont très nombreux. Comme on l’a déjà mentionne ci-dessus sur les problèmes d’infrastructure même si il existe un WC public beaucoup font encore leurs besoins dans le canal ou dans les coins des ruelles. Cette mauvaise habitude devient très fréquente dans le quartier. Elles peuvent nuire à notre santé et les aliments que ces marchands vendent pour nous.CCC
Apparition de dépôts sauvages d’ordure dans le quartier
Le rétrécissement des espaces et l’insuffisance de terrain constructible dans le quartier rend la situation très difficile pour la majorité de la population. Le quartier englobe plus de 1000 habitants avec un seul bac à ordure. Ce bac est insuffisant pour contenir les déchets et les ordures ménagères. Plus les commerçants et les passants, c’est insuffisant. La majeur partie de la population font recourt à la solution de faciliter en jetant leurs ordures dans les dalles ou près et dans le canal d’Andriantany.
Les mauvaises habitudes que ce soit pour les migrants, marchands, passant et les familles défavorisés sont les principales causes de ces dépôts sauvages. Elles sont très fréquentes dans la basse ville surtout dans le quartier durant le jour de marché.
L’urbanisation de la pauvreté et le développement de l incivisme
Les migrations de survie vers les villes
Les migrations vers la ville représentent l’une des réponses explicatives à la pauvreté rurale. Les paysans de la périphérie de Tananarive sont aussi concernés par la migration. Derrière sa façade d’immobilisme, le milieu rural s’est adapté à la modernité urbaine. L’économie rurale à Madagascar dépend en majeur partie de la ville la plus proche, qui absorbe les migrations saisonnières ou définitives des ruraux. Ce phénomène est particulièrement bien représenté pour la capitale. Des centaines de milliers de migrants vont chaque année vers le centre ville ou Tananarive. Ainsi, le niveau de pauvreté du monde rural ne dépend pas uniquement des aides de l’État mais aussi de la santé économique des villes proches. Un équilibre précaire existe entre la misère des paysans de la périphérie de la de tana et les stratégies d’exode.
Ainsi, les migrations circulaires rural-urbain sont d’une dynamique structurelle qui permet de faire face à des déficits alimentaires chroniques. Il faut savoir composer avec plusieurs espaces pour assurer le minimum vital. Partir en ville pour l’exode ou la mendicité relève du même circuit. La ville offre une forme de sécurité qui permet aux villageois de s’organiser différemment et d’y trouver des formes d’activité plus lucratives qu’en milieu rural et l’ouverture vers l’espace urbain change fortement l’organisation villageoise.
Pauvreté urbaine et mobilités spatiales
À l’origine de la croissance de la ville, on peut donc distinguer une migration progressive de personnes venant s’implanter dans les réseaux familiaux ou de connaissances, et une migration catastrophique et cyclique qui correspond aux sécheresses localisée dans les quartiers périphériques informels qui s’étendent. Depuis les années 1990, l’exode rural a diminué au profit des migrations circulaires. Deux mouvements peuvent être observés : une migration intra-urbaine, caractérisée par un départ des quartiers centraux vers les quartiers périphériques, et une migration externe plus typique, qui correspond à l’exode rural des personnes qui arrivent à s’implanter en ville grâce à leurs réseaux de relations.
La pauvreté urbaine est située plutôt en périphérie ou dans des zones peu favorables à la construction. Des poches de pauvreté urbaine existent également dans les quartiers centraux pour une population mouvante ne possédant pas toujours de toit. C’est dans ces quartiers que la probabilité de pauvreté des ménages est la plus forte.
La régression des revenus en milieux urbain et rural atteint de telles proportions que les stratégies de survie doivent être multipliées. Parmi les pauvres se retrouvent tous les migrants implantés en ville qui n’ont pas réussi à améliorer leur situation économique. Ils sont d’autant plus précaires qu’ils se trouvent « entre deux mondes », c’est-à-dire sans appuis de leur milieu d’origine et sans connaissances en ville. À ce manque de relations sociales s’ajoute un manque de capital qui les empêche d’avoir une activité suffisamment rentable.
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Table des matières
Sommaire
Listes des : tableaux
: Figures
: Photo
Introduction generale
Partie 1 cadrage contextuel, conceptuel et méthodologique
Chap. I La réalité de l’exode rural et incivisme
Section I Au niveau international
Section II Au niveau national
Section III Au niveau local
Chap. II présentation de la CUA et du quartier d’Avaratetezana Bekiraro
Section IV Présentation de la Commune Rurale d’Antananarivo(CUA)
Chap.III outils méthodologique de la recherche
Section V Méthodes d’approches
Partie 2 application des choix théoriques
Chap. IV la réalité de l’exode rural dans le quartier d’Avaratetezana Bekiraro
Section I la ville et les flux migratoires
Chap.V les résultats des enquêtes et interprétation
Section I Interprétation quantitative et qualitative
Chap.VI vérification des hypothèses
Parie 3 approches perspectives de la résolution de la problématique
Chap. VII analyse et hiérarchisation des problèmes
Section I hiérarchisation des problèmes
Section II bilan
Chap. VIII suggestions et recommandation du travailleur social
Section I suggestions
Section II recommandation du travailleur social
Section III Projet RRIF Projet RRI
Conclusion generale
Bibliographie
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