LA QUESTION DES RELATIONS RACIALES

Les fondements coloniaux de base : conquête et expropriation

     A l’époque où la plupart des pays d’Afrique australe étaient absorbés par des guerres d’indépendance, l’Afrique du Sud avait déjà acquis son indépendance en se prévalant de son statut de « British dominion of a colonial type » pour reprendre la thèse communiste de l’époque. Mais pire que partout ailleurs, les populations autochtones et celles y étant drainées par le pouvoir colonial se retrouvaient enserrées dans un corset de réglementations et de privations étouffantes qui ne sont susceptibles d’être rattachées à aucun code moral ou éthique. C’est ce qui fera dire à D. M. Zwelonke que la question sud-africaine est avant tout d’ordre colonial car l’Apartheid est une politique née d’un système colonial. Selon lui, le type colonial qui particularisait la dominion (colonie) Britannique qu’était l’Afrique du Sud se reconnaît à travers les quatre caractéristiques suivantes :
1. “the exploitation of the country by British imperialism, with the participation of the white bourgeoisie, with British capital occupying the principal economic position ;
2. the overwhelming majority of the population were natives and coloureds ;
3. the almost complete landlessness of the natives, who held only one eighth of the land the great bulk of it had been expropriated by the white minority ;
4. the corruption of the white workers as registered in the great difference in wage and material conditions of the white and black proletariat, and the corruption of the white workers by imperialistic racist ideology (Apartheid).
Ce tableau très sombre qui résume la nature des relations raciales en Afrique du Sud pendant les périodes coloniales et d’apartheid trouve toutes ses justifications dans les fondements de base de la colonisation en Afrique australe. La question de l’apartheid, il est clair, est avant tout une question d’ordre colonial. En ce qui concerne les nombreux contrastes entre les pratiques inhumaines et les raisons humanitaires évoquées par les différentes forces coloniales pour justifier leur présence dans cette partie du continent, le fossé est tellement grand que les vrais objectifs visés sont à chercher dans les enjeux idéologiques et historiques des uns et les enjeux économiques des autres. Alors qu’au début des missions d’exploration et de colonisation de l’Afrique, l’impérialisme occidental s’est basé sur le postulat selon lequel les Africains laissés à eux-mêmes ne peuvent pas se développer, car incapables de s’organiser socialement ou économiquement à cause de leur ignorance totale des mécanismes de ce genre. Et c’est partant de ce point de vue à la fois erroné et fallacieux, sans fondement valable, que les Européens sont venus envahir l’Afrique pour des raisons humanitaires et salvatrices si l’on en croit à leurs thèses coloniales. Ce sur quoi reposait d’ailleurs l’essentiel de l’anthropologie coloniale. Dès lors, aucune partie du continent africain n’a pu se faire épargner les conséquences de leur passage dont les stigmates sont toujours perceptibles dans certaines anciennes colonies telles que l’Afrique du Sud. En ce qui concerne l’Afrique du Sud coloniale, pour nombre de porteurs d’idées anti apartheid, il n’y a pas vraiment eu de bon Blanc ou de mauvais Blanc mais des Blancs plus ou moins efficaces dans la terreur, l’exploitation, l’exclusion, l’expropriation et l’humiliation hiérarchisées du Noir, de l’Indien ou de l’Asiatique. La volonté des  de cela, il peut bien servir de capitale commerciale pour l’Europe tellement son accessibilité comparée au reste du continent est sans commune mesure. D’ailleurs, à ce propos, l’Angleterre, la force coloniale principale qui finira par laisser son empreinte avec sa méthode « d’indirect rule » clairement conçue pour l’exploitation économique, était très engagée dans le combat de justification de la légitimité, la justesse et l’utilité de sa présence en Afrique du sud. Ainsi agissait également la Hollande, sa principale rivale. Les enjeux économiques et stratégiques qu’offre cette colonie sont nombreux et variés : la fertilité des terres arables, la richesse minière du pays (or, diamants…) et les conditions climatiques similaires dans certaines parties du pays à celles des pays d’origine des colonisateurs sont autant d’atouts qui attireront et fixeront ces derniers. Une autre donnée majeure, déjà évoquée du reste, est celle de l’atout fondamental qu’offre l’Afrique du Sud dans la politique mondiale de l’époque, toujours actuelle telle que très tôt compris par le colonisateur. C’est sa position géographique que nous fait découvrir l’analyse de Jacques Rabemananjara: « A la confluence de trois océans, la position géographique du pays lui donne une valeur stratégique d’une importance quasi unique sur la planète. Celui qui s’en assure la maîtrise peut facilement rêver de la conquête du continent, et c’est le moment de se remémorer la prophétie de Lénine : il avait prédit la prise de l’Europe par le détour de l’Afrique ».

Le colonialisme hollandais

     1652, cette année est sans nul doute la plus emblématique de l’histoire coloniale de l’Afrique du Sud. Elle marque l’arrivée criminelle, le 21 avril , de Jan Van Riebeeck au Cap à la tête de bateaux remplis de criminels, de condamnés, de repris de justice, de fanatiques religieux, de dépressifs mentaux et de sanguinaires etc… Cette arrivée au Cap devait également briser le monopole existant depuis le XVIe siècle du commerce autour du Cap par les Portugais qui ont su bien profiter de la rentabilité de l’exportation d’esclaves en provenance du Congo, de l’Angola, de la Mozambique (…) vers les Amériques. En effet, à la même date la Compagnie Hollandaise des Indes créa une escale de ravitaillement sur la route de l’Orient. Au départ, il n’a jamais été question de la création d’une colonie de peuplement encore moins d’une entreprise au motif de l’exploitation des ressources naturelles du pays au profit des populations indigènes mais simplement une action devant lever des barrières et faciliter les transactions commerciales de la Compagnie. D’ailleurs, l’enjeu est devenu plus perceptible avec la réalisation de la ligne ferroviaire reliant Lourenzo Marques (Mozambique) et le Transvaal (Afrique du Sud). Malgré son tardif achèvement dans la période post-apartheid l’enjeu tout comme l’importance stratégique qu’elle constituait pour le pays dans le contexte économique mondial d’alors sont incontestables comme nous le résume Abou HAYDARA : « La construction de cette voie ferrée qui s’est achevée avec beaucoup de retard était vitale pour les intérêts des deux pays ; elle permettait au Portugal d’exploiter notamment les potentialités économiques de l’intérieur, et aux Boers d’avoir accès à la mer ». Cela s’est passé après le départ des Boers du Cap. Le Cap donne directement sur la mer avec ses multiples potentialités économiques vers l’interland réputé hostile à cause de la détermination des populations indigènes à exercer le plein pouvoir sur leurs territoires moins riches. Cependant il est à noter que les Boers n’ont pas pu réaliser ce projet eu égard aux nouveaux enjeux économiques suscités par la découverte de minerais dans le Transvaal. Tout semble montrer que cet état de fait suscite et entretient les conflits comme le démontrent plusieurs pays africains en proie à des guerres civiles sanglantes justement parce qu’ayant découvert de l’or, du fer, du diamant, du pétrole ou autres minerais dans leurs sous-sols. La région du Transvaal n’a pas échappé à la règle et commençait selon Abou Haydara : « à susciter beaucoup d’intérêts chez les Allemands et chez les Anglais (…). La dispute pour la mainmise sur le couloir ferroviaire de Lourenzo Marques, seul accès efficace vers ce territoires, devenait donc inévitable » Cette tournure des évènements confirme le terrible constat de Johan NORBERG sur les conséquences générées dans beaucoup de cas par la découverte de ressources dans une zone géographique. Le Suédois pense que la richesse naturelle est un facteur de retard économique: “it is not the countries with abundant raw materials that have grown fastest, and often they are held back, because natural asets give rise to internal conflicts”. Ce regard furtif sur le parcours colonial des Boers en Afrique du Sud du Cap au Transvaal en passant par l’Etat libre d’Orange a pour objectif de montrer les nombreux et récurrents obstacles traversés par ces derniers tout au long de leur quête de terres pour leur épanouissement économique. Déjà, au point de départ, l’établissement du Dutch Verenigde Oostindische Compagnie (VOC) à Table Bay (Cap) en 1602 fit face à la détermination des groupes indigènes appelés Khoisan2 à bien marquer leur territoire. Alors l’ambiance commerciale agréable entre populations indigènes et nouveaux venus ne fut que de courte durée avant de s’envenimer bien que Jan Van Riebeeck, premier à commander le VOC (1652-1662) ait réussi à reporter l’éclatement de la crise par une attitude et des actes qui évitaient de perturber leur intégrité culturelle et leur stabilité socio-économique. La volonté exprimée par les Boers de s’accaparer des terres insuffisantes pour tout le monde mit l’huile sur le feu comme le révèlent les échanges heurtés entre Van Riebeeck et le chef Khoikhoi, Harry the Stranloper plus connu sous le nom de Autshumao lors d’une discussion en Avril 1660, alors qu’on venait de le sortir de prison (Robben Island) pour des négociations de paix :
– Austhumao: “if the country is too small, who has the greater right: the true owner, or the foreign intruder?”
– Van Riebeeck: “Ons dan haer lant, door diffencive oorlogh rechtvaerdigh als met it swaert gewonnen, toegevallen, ende’t welck wij ook voornemens waren te behouden” / ‘We have won this country in a just war manner through a defensive war, and it is our intention to keep it’ .
En d’autres termes, nous avons gagné ce pays d’une manière juste à travers une guerre défensive, et notre intention est de le garder. Cette réponse est sans équivoque quant à la détermination du pouvoir colonial hollandais à garder sans partage les espaces conquis et à conquérir et aux solides convictions boer sur la légitimité et la justesse de leur combat d’enrichissement par la force et la négation du droit d’autrui (le non-Blanc) à la propriété.

L’époque coloniale britannique

     L’adage selon lequel le malheur des uns fait le bonheur des autres s’applique parfaitement aux conditions d’implantation coloniale de l’Angleterre en Afrique du Sud (le Cap). L’alliance forcée entre la Hollande et la France révolutionnaire a bien profité à l’Angleterre à laquelle est revenu officiellement le Cap à l’issue du Congrès de Vienne de 1815. Et à partir de ce moment une série de mesures à l’encontre des intérêts des Afrikaners ont été prises par la métropole britannique avec la percée très dynamique des mouvements et des partisans de l’abolition de l’esclavage et de l’exploitation démesurée de l’homme par l’homme. Ainsi, en 1823 fut supprimée la mesure sur les laissez-passer obligatoires pour les non-Blancs suivie par l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises en 1833. Bien que la transition pour l’application stricte de telles mesures fut facilitée par un moratoire en faveur des Boers qui firent recours au système dit « d’apprentissage » les Afrikaners ne se retrouvèrent pas moins privés du monopole sans contraintes de la main-d’œuvre indigène. Et du contrôle du pouvoir colonial au Cap par les Anglais découle le début de la descente aux enfers des Boers qui furent contraints d’entamer leur Grand Trek. Car les Boers étaient à la fois confrontés aux dures conditions dans lesquelles devaient se réaliser leurs ambitions, l’hostilité des indigènes et les idées économiques d’inspiration libérale que les Britanniques venaient d’instaurer au Cap. Et ainsi leur survie était au bout de plusieurs épreuves. Cette réaction de survie contre l’hégémonie anglaise ou Grand Trek s’avéra être une éternelle course-poursuite entre Anglais et Afrikaners car leur première tentative d’établissement au Natal fut vaine avec l’annexion de cette région par la Grande Bretagne en 1843. Dès lors le motif des Britanniques concernant une mainmise sur le commerce de la route des Indes entamée en 1795 (début du colonialisme britannique) se transformera très vite en une entreprise coloniale à vocation politico-économique et culturelle en Afrique du Sud. Au sujet des enjeux de la présence coloniale des Anglais, il convient de souligner qu’au début du XIXè siècle l’Angleterre qui était le pays le plus industrialisé au monde (Londres étant la ville, la première à être électrifiée au monde) commençait à se faire rattraper par d’autres pays tels que l’Allemagne. Ce début de compétition pour le développement économique et la gloire supposait le recours à d’autres alternatives plus durables devant passer par une politique d’ouverture et d’expansion économique. Surtout qu’avec les succès des groupes de pression anti-esclavagistes à Londres, l’esclavage n’était plus ce filon aussi rentable qu’il était auparavant. Au même moment, l’Afrique du Sud commençait à révéler ses richesses minérales par plusieurs découvertes et qu’il fallait faire triompher par la propagande les thèses de la supériorité de la civilisation occidentale d’une part et la supériorité de la race britannique d’autre part. En effet, pour garder son statut de leader industriel du monde, l’Angleterre se tourna vers les règles économiques conçues par ses fils pour garder le cap ébauché dès le début du XIXè siècle. La stratégie est toute simple : “In order to pioneer the first industrial revolution at the end of the 18th century, it needed to break down mercantilism and the monoply of the merchant monopolist. Britain accomplished this important transition on the strength of Adam Smith’s doctrines of the alleged merits of economic liberalism, self regulating markets, atomistic individualism, and the sanctity of property rights”.Il est évident que le soubassement réel de cette philosophie n’était nullement la libération du non-Blanc du joug de l’asservissement mais de contraindre les Boers à partager avec eux l’exploitation de la région avant de finir par les phagocyter ou de les repousser comme des malpropres (cf. le Grand Trek) vers l’intérieur du pays. Tout au plus ce que le pouvoir libéral de Londres de 1823 a rapporté n’a profité que symboliquement aux gens de couleur avec l’adoption de l’Ordinance 502. Ainsi, l’addition d’idées philantrophiques et libérales a eu comme unique résultat l’élévation des gens de couleur sur les Noirs devenue plus mise en exergue avec l’institutionnalisation de l’apartheid avec sa politique de segmentation et de classification des races par ordre de valeur.

La « Guerre des Boers »

   L’enjeu principal de la colonisation, de la ségrégation et de l’apartheid en Afrique du Sud est le contrôle de la terre, la maîtrise du sol et de son exploitation. Ainsi tous les colons qui se sont succedé dans cette partie australe de l’Afrique se sont spectaculairement illustrés dans l’expropriation des biens surtout fonciers et l’exploitation abusive de la main d’œuvre locale après l’avoir divisée et mise en mal avec elle-même. Déçus par la modicité des terres insuffisantes données par les chefs Hottentots, les Boers firent recours à la force pour déloger leurs hôtes et les refouler plus à l’intérieur du pays. Tout le contraire du bon voisinage entre les tribus indiennes d’Amérique du Nord (Boston) et les passagers du Mayflower dont la conséquence est toujours célébrée à l’occasion du Thanksgiving Day1 annuel. Avec tous ces enjeux économiques, la volonté d’accaparement des Boers de toutes les richesses du pays et leur approche guerrière au service de leur appétit et de leur expertise de fermiers n’ont pas facilité l’apaisement des relations de voisinage avec leurs hôtes, encore moins avec leurs parents européens pour les mêmes raisons d’intérêts politicoéconomiques. L’affirmation de la supériorité culturelle et la richesse civilisationnelle de chacune des communautés blanches établies en Afrique du Sud devait naturellement aussi déteindre sur la qualité de leur coexistence. S’autoproclamant Africains (Afrikaners) malgré leurs origines hollandaises et leur couleur blanche et leur statut d’immigrés, les Boers contestent l’africanité des populations indigènes et considèrent tous les autres hommes d’origine européenne comme eux et en particulier les Britanniques comme d’indésirables envahisseurs à qui il faut livrer une guerre de libération. Guerre féroce, guerre d’honneur sans justification de légitimité aucune, pour ne pas dire simple conflit d’intérêt, guerre des exploitants économiques se traitant mutuellement de voleurs et d’usurpateurs, la Guerre des Boers éclata en 1899 pour ne prendre fin qu’en 1902 par la Paix de Veoreniging. Encore connue sous les noms de « English war » (la Guerre des Anglais), la Guerre Anglo-Boer ou la Deuxième Guerre d’indépendance, la Guerre des Boers (1899-1902), remportée par les Anglais, a eu comme conséquence majeure l’amplification de la misère du non-Blanc. Car le réalisme et la prise de conscience de la nécessité d’une alliance stratégique autour de l’exploitation d’une communauté non-blanche divisée et en lambeaux, incapable de s’unir pour survivre, Britanniques et Boers se sont accordés sur un modus vivendi pour profiter des divisions traditionnelles des ethnies africaines. Ce pacte dont le seul mérite était le fait d’avoir reprécisé pour l’envahisseur, que le seul combat qui valait la peine d’être mené, demeurait celui du Blanc contre le non-Blanc, était très fragile car conjoncturel. Serge Thion nous en précise l’objectif : « La formation d’une caste servile vouée aux labeurs les plus durs et de plus marquée par la couleur ». Et à l’arrivée, il est envisagé l’acceptation d’une ligne de démarcation selon laquelle : « quiconque est Blanc appartient par nature à un groupe fermé supérieur pour qui le travail manuel devient dérogatoire ». Avec cette vision élogieuse du Blanc et en particulier du Boer, ajoutée à la ferme conviction des Afrikaners que Dieu est de leur côté et que l’Afrique du Sud est leur propriété exclusive sur laquelle ils comptent dominer et faire prévaloir leurs règles et volonté sur toute personne qui serait tentée d’y élire domicile, ne militait pas en faveur d’une éventualité de devoir partager les ressources des deux Républiques du Transvaal et d’Orange avec d’autres communautés, fussent-elles blanches.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’HISTOIRE COLONIALE DE L’AFRIQUE DU SUD : ENJEUX, MANIFESTATIONS ET CONSEQUENCES
CHAPITRE A : LE BALLET IMPERIALISTE
Section 1 : Les fondements coloniaux de base : conquête et expropriation
Section 2 : Le colonialisme hollandais
Section 3 : L’époque coloniale britannique
CHAPITRE B : LES CONFLITS D’INTERET ET LEURS CONSEQUENCES
Section 1 : La « Guerre des Boers »
Section 2 : Les implications des métaux précieux
Section 3 : Les résistances indigènes entre succès et échecs
CHAPITRE C : LES JUSTIFICATIONS IDEOLOGIQUES : DU COLONIALISME A L’APARTHEID
Section 1 : Les thèses en présence
Section 2 : La politique de propagande
DEUXIEME PARTIE : LES FONDEMENTS IDEOLOGIQUES, HISTORIQUES ET ECONOMIQUES DE L’APARTHEID ET LEURS MANIFESTATIONS
CHAPITRE A : PRESENTATION SOCIOLOGIQUE DE LA COMMUNAUTE AFRIKANER
Section 1 : L’Afrikaner : situation, idéologie et quête
Section 2 : Le Grand Trek des Afrikaners
Section 3 : Les Afrikaners entre inspiration hitlérienne et similitudes historiques avec les Juifs
CHAPITRE B : LA LEGISLATION D’APARTHEID
Section 1 : La segmentation de la population et ses corollaires
Section 2 : La bantoustanisation et la politique d’habitat
Section 3 : La politique culturelle et éducative
CHAPITRE C : ETHIQUE, INTERDITS ET INSTRUMENTS DE REPRESSION
Section 1 : Le développement séparé
Section 2 : Les institutions d’oppression nationale et de renforcement des inégalités
TROISIEME PARTIE : LE « BLACK CONSCIOUSNESS » ET LA LUTTE POUR LA LIBERTE
CHAPITRE A : LE COMBAT IDENTITAIRE ET SES IMPLICATIONS SOCIALES, LITTERAIRES ET POLITICO-SYNDICALES
Section 1 : Les organisations scolaires et estudiantines et les réactions littéraires
Section 2 : L’ANC et les autres formations politiques : rôles et Relations
Section 3 : Les civics et les syndicats
CHAPITRE B : LES BATAILLES SECTORIELLES
Section 1 : La révolte des paysans
Section 2 : L’implication de l’église
Section 3 : Les massacres de Soweto et leurs conséquences
CHAPITRE C : LA PROBLEMATIQUE DE L’INTEGRATION DES NON-BLANCS EN AFRIQUE DU SUD POST-APARTHEID
Section 1 : Bref aperçu sur l’Afrique du Sud actuelle : aspects physiques, politiques et économiques
Section 2 : La réconciliation nationale
Section 3 : L’avènement d’une société de classes de type nouveau
Section 4 : L’Afrique du Sud dans la renaissance africaine : place, rôle et perspectives
CONCLUSION
LEXIQUE
LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
ANNEXES

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