Le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui
Le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui est résolument ancré dans le territoire québécois, et plus particulièrement dans la ville de Montréal. Il m’a donc semblé opportun de commencer par un tour d’horizon de la culture au Québec, avant de décrire plus en détails l’histoire et le fonctionnement du lieu, ainsi que les différents acteurs qui s’y rattachent.
La place de la culture au Québec
Montréal est une ville très dynamique du point de vue culturel. Elle se distingue notamment par la place particulière de la francophonie et « constitue le principal centre d’expression et de diffusion de la culture canadienne-française, ainsi que le lieu de rencontre des cultures française et américaine » . On y trouve également de nombreuses communautés ethniques, ce qui permet à des cultures très diverses de se côtoyer.
Des compagnies reconnues telles que Le Cirque du Soleil, ou encore l’Opéra de Montréal ou Les Grands Ballets Canadiens, y sont installées et confèrent un certain prestige à la ville. L’inauguration de la Place des Arts dans les années 60, immense « complexe » culturel regroupant 6 salles de spectacles permet aussi l’accueil d’événements spectaculaires et de renommée. Notons la présence de musées (le Musée des Beaux-arts et le Musée d’art contemporain) et de la Bibliothèque et des Archives Nationales du Québec, que l’on peut considérer comme des établissements d’envergure. En matière de théâtre, on compte près de 25 lieux de diffusion au centre ville, parmi lesquels on trouve le Théâtre du Nouveau Monde, le Théâtre de Quat ‘Sous, Le Théâtre du Rideau Vert, L’Espace GO, Le Théâtre La Chapelle et le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui.
Enfin, la ville se fait la scène de très grands événements en période estivale. On peut notamment citer le Festival TransAmériques en mai, qui regroupe des performances, du théâtre et de la danse, ainsi que le Concours international d’art pyrotechnique (plus grand spectacle de feux d’artifice à l’échelle mondiale) en juin. En juillet s’enchainent les Francofolies de Montréal, le Festival international de jazz et le célèbre Festival Juste pour rire, l’un des plus grands festivals d’humour au monde. Fin août, le Festival des films du monde clôt cette période festive.
Toutes ces particularités nous permettent d’affirmer que le rayonnement culturel de la ville de Montréal est considérable, autant en Amérique du Nord qu’au niveau mondial.
Les missions du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui en pleine réactualisation
Historique
Le 26 août 1968, un collectif d’artistes composé par la troupe des ApprentisSorciers, le Mouvement contemporain, les Saltimbanques et le mime Michel Poletti fonde le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui dans un entrepôt, au 1297, rue Papineau, à Montréal. Ces locaux seront la première salle modulable de la ville. Ces compagnies et artistes, qui depuis plusieurs années, cherchent à faire connaître la dramaturgie d’après-guerre, se tournent vers la dramaturgie québécoise dès la deuxième saison. La première direction artistique du Théâtre sera assumée par Jean-Claude Germain, écrivain et dramaturge. Pendant dix ans, il prouvera la nécessité et la viabilité d’un lieu consacré uniquement à la dramaturgie québécoise.
En septembre 1991, le Théâtre déménage dans les nouvelles installations de la rue Saint-Denis, qui comprennent une salle principale pouvant accueillir jusqu’à 275 spectateurs ainsi qu’une petite salle de 75 places . De nouvelles voix d’artistes rejoignent les précédentes, comme celles de Pan Bouyoucas, d’Abla Farhoud, ou encore de Wajdi Mouawad, et se font le reflet de l’évolution de la société québécoise. « Orientée sur la nouveauté et le potentiel créatif, la mission originale du TDA intègre (…) une dimension interculturelle ».La communauté anglophone est également représentée grâce à la traduction de certains textes.
Dans les années 2000, la relève continue de se mêler aux artistes plus confirmés.
Représenter la diversité et l’éclectisme des écritures qui composent la dramaturgie québécoise reste le principal objectif de la structure. La salle Jean-Claude-Germain est un espace de création particulièrement intéressant pour les nouveaux auteurs, qui peuvent y présenter leurs travaux. De plus, depuis la saison 2005-2006, le Centre du
Théâtre d’Aujourd’hui offre une résidence de deux ans à trois jeunes compagnies qui se dédient à l’écriture dramatique. Cette résidence leur permet de bénéficier d’un soutien artistique et financier ainsi que d’un encadrement professionnel et d’un allègement des coûts de production. Durant l’été 2010, le bâtiment se dote également d’une nouvelle salle de répétition, offrant ainsi de meilleures conditions de création.
Depuis les années 2000, plusieurs productions du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui rencontrent le succès, ce qui permet à ces pièces de s’inscrire dans le répertoire québécois et de voyager au Canada ou à l’étranger.
En septembre 2012, Sylvain Bélanger est nommé directeur artistique et codirecteur général du TDA. Actuellement, le Théâtre d’Aujourd’hui se consacre exclusivement à la création, la production et la diffusion de la dramaturgie québécoise, et canadienne d’expression française.
Évolution du contexte
En arrivant au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, Sylvain Bélanger, le nouveau directeur artistique, pose un regard extérieur sur leCTD’A et identifie ses besoins. Sa participation aux Seconds États généraux du théâtre professionnel québécois en 2007, organisé par le Conseil québécois, lui permet de mener une réflexion globale.
Il apparaît que le Théâtre a été fondé dans la vague de soixante-huit et de l’affirmation de l’identité culturelle. À l’époque, la tradition est de monter des pièces de répertoire, et plus particulièrement des œuvres américaines. Le CTD’A se crée en réaction à ce répertoire restreint et participe activement à la création d’une identité nationale par la prise de parole. Mais quarante-cinq ans plustard, beaucoup se sont approprié le théâtre québécois, qui représente aujourd’hui 70% de l’offre. De plus, un grand nombre de nouveaux lieux de diffusion, de nouvelles pièces, de nouveaux auteurs apparaissent. La question suivante s’est alors posée: comment repositionner le CTD’A en tant que « Maison mère » dans ce nouveau paysage ? Peut-être est-il temps d’un éditorial plus fort, de porter des opinions plus affermies?
Enfin, chaque année, le Théâtre emploie près de 200 artistes, artisans et travailleurs culturels.
Encourager la prise de risque dans la forme
Depuis plusieurs années, au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, la tendance est de hiérarchiser la relation entre le texte et la mise en scène, en mettant le texte au premier plan et le langage scénique en retrait. Un exemple précis de cette hiérarchisation : ici on parle plus souvent de « pièce », qui fait référence au texte, que de « spectacle », qui est un terme plus englobant.
Dans cette période de crise de la forme, il est temps de trouver un équilibre entre les deux et d’encourager des mises en scènes plus fortes. L’écriture ne doit plus être une finalité. Le but est de chercher à convoquer des écritures plus théâtrales, pouvant stimuler l’imaginaire scénique.
Être québécois : entre mixité et québécitude
Qu’est-ce qu’être québécois? La province du Québec défend depuis longtemps au sein du Canada l’idée d’une identité forte et singulière. Cette québécitude, qui se définit comme étant l’« ensemble des caractères propres à la communauté, à la culture des Québécois
», peut nous interroger de différentes manières : qu’est-ce qui la constitue, mais également pourquoi l’être humain a-t-il besoin de se référer à une ou plusieurs identités ?
Tout d’abord, force est de constater que la notion même d’identité a perdu de sa consistance. L’usage de ce terme s’est étendu à un grand nombre de sujets et peut désormais « être utilisé indifféremment comme synonyme de culture (on parle d’identité bretonne ou corse), désigner une pathologie mentale (les troubles de l’identité), indiquer une préférence sexuelle (l’identité gay) ». Ici, nous parlerons principalement d’identité collective, c’est-à-dire qu’on «parle d’identité à propos des nations, des minorités culturelles, religieuses ou ethniques».
Il faut également souligner que pendant longtemps, les anthropologues ont pensé que chaque peuple possédait une culture, des traditions et une identité propres.
Mais cette vision a évolué ces dernières années. L’identité d’un peuple n’est pas figée mais bien composite et elle résulte toujours d’un «mélange de plusieurs traditions culturelles en perpétuelle recomposition ». Chaque culture se métisse au contact des cultures voisines.
Après avoir déconstruit la notion d’identités culturelles, il est nécessaire de la reconstruire. Car même si l’on prend conscience que celle-ci est factice, l’imaginaire commun, qui est l’un des fondements des groupes humains, la recompose inlassablement. Dans son article, Jean-François Dortier, sociologue et fondateur du magazine Sciences Humaines, nous explique pourquoi l’identité, même fantasmée,est essentielle aux relations sociales.
Au départ, des origines multiples
D’après l’historienne Anne-Marie Thiesse, le passé est ce qui forge les identités nationales. Ce sont même plus particulièrement les événements glorieux ou populaires qui permettent d’échafauder un récit historique épique dans lequel va pouvoir se construire l’identité d’un peuple. Il convient alors de s’interroger sur la particularité du Québec. En effet, l’histoire de cette province est très récente comparée aux pays européens, profondément enracinés dans le passé. Les sources de la formation identitaire apparaissent alors plus fragiles. Enfin, il faut souligner que ce territoire fut traversé ces derniers siècles par plusieurs nations, ce qui conduit à une lisibilité encore plus floue de l’identité québécoise. Nous allons essayer ici de relater les faits historiques qui ont entrainé le passage de différentspeuples sur le sol québécois, et de déterminer les impacts de ces origines très diversessur ce qu’on appelle aujourd’hui la québécitude.
La culture amérindienne
Atikamekw Nehirowisiwok, Waban-Aki (Abénaquis), Anishinabeg (Algonquins), Innus (Montagnais), Kanien’kehá:ka (Mohawks), Hurons -Wendat, Wolastoqiyik (Malécites), Eeyou (Cris), Mi’gmaq, Naskapis et Inuit : onze nations autochtones, distinctes par la langue, la culture et l’histoire, regroupant environ 98000 individus, vivent encore aujourd’hui au Québec.
Les premiers habitants seraient arrivés il y a 80 000 ans et occupaient tout le territoire québécois. Leurs modes de vie et leurs cultures étaient particulièrement influencés par leur habitat. Les tribus confrontées au climat nordique étaient nomades, et vivaient principalement de chasse, de pêche et de cueillette, alors que celles installées dans le sud se sont sédentarisées et vivaient de l’agriculture. La longuedurée de leur présence en terre d’Amérique témoigne de la profondeur de l’ancrage de leurs cultures.
Lors de la colonisation française, de nombreuses alliances commerciales sont traitées entre les nouveaux arrivants et les Premières Nations. Pour gagner leur confiance, les colons sont poussés à apprendre leurslangues et leurs mœurs, ce qui aide au bon fonctionnement de l’alliance franco-indienne. Pour pallier le manque de femmes françaises et continuer de peupler les colonies, les unions avec les autochtones sont encouragées. De plus, un grand nombre d’entre eux sont baptisés et obtiennent la citoyenneté et la protection françaises. Le fait que les colons et les
Amérindiens vivent ensemble ou à proximité les uns des autres suscita d’importants transferts culturels. « Les Français afin d’améliorer leurs conditions de vie dans le pays, s’initient aux langues indiennes, chaussent des mocassins, fabriquent des canots ».
Après la Conquête et l’arrivée au pouvoir des Britanniques, les relations entre les autochtones et les colons européens restent à peu près similaires. Mais cela change du tout au tout dès lors que, dans les années 1770, l’exploitation agricole et minière devient une priorité dans le processus de colonisation et transforme les autochtones en concurrents.
L’Empire britannique
Fin XVIe, les Anglais tentent également d’installer quelques colonies, surtout sur les terres maritimes de l’est du Canada. Au XVIIIe , des guerres inter-coloniales éclatent pour le contrôle du commerce des fourrures. La Nouvelle-France, dominée par le régime militaire anglais, prend alors fin en 1763. En 1791, le Canada est divisé en deux : le Haut-Canada, peuplé des loyalistes anglais, et le Bas-Canada, peuplé des
Canadiens français. Durant les décennies suivantes, les habitants du Bas-Canada cherchent à obtenir en vain une certaine indépendance politique vis-à-vis de Londres.
En 1840, le Canada-Uni est proclamé, dans le but d’assimiler le peuple francophone d’Amérique à la langue anglaise et à la religion chrétienne protestante. Pourtant, la langue française va survivre, grâce notamment au soutien de l’Église catholique. Ceci perdurera jusqu’à la fin des années 1950, où l’on assistera à la Révolution tranquille et à la laïcisation de l’État. C’est aussi durant la période du Canada-Uni que l’on enregistre une forte émigration des Canadiens français vers les États-Unis pour fuir l’oppression anglaise. Ces départs sont équilibrés par l’immigration massive venue d’Europe. L’État fédéral du Canada est proclamé le 1er juillet 1867, en tant que dominion (c’est-à-dire un État indépendant mais dont la diplomatie estencore sous la souveraineté de la couronne) de l’Empire britannique.La province du Québec est alors créée. Il faut attendre 1931 et la ratification du Statut de Westminster pour que le Canada devienne totalement souverain.
On retrouve donc dans ce pan de l’Histoire, les prémices des tensions linguistiques évoquées plus haut. Cette friction, qui débute après la Conquête, lorsque la classe minoritaire des commerçants anglophones prendle contrôle de l’économie, durera deux cent ans, au cours desquels les Anglais chercheront à imposer leur volonté à la majorité francophone. Sur le site internet du Musée de McCord, situé dans le centre ville de Montréal, il est expliqué qu’il faut « attendre l’esprit contestataire de la Révolution tranquille et, surtout, les réactions que suscite la commission LaurendeauDunton sur le bilinguisme dans l’administration fédérale, en 1965, pour que les Québécois francophones expriment avec force leur volonté de vivre en français dans les différentes sphères de la société » . La défense de la francophonie prend donc de l’ampleur, de façon logique, lorsque le peuple québécois revendique une identité forte et une souveraineté propre à partir des années 70.
Les origines de cette forte immigration
Plusieurs vagues migratoires voient le jour dès le XIXe siècle, provenant principalement des îles britanniques comme l’Angleterre, l’Écosse ou l’Irlande. Les colons américains fidèles à l’Angleterre, les Loyalistes, rejoignent également le Québec lors de l’indépendance américaine. A partir du XXe, les immigrants proviennent surtout d’Europe. On dénombre aussi une forte communauté juive (60000 membres en 1931).
Après la seconde guerre mondiale jusqu’en 1960, une grande vague d’immigration internationale rend le portrait beaucoup plus cosmopolite. Enfin, le Québec finit par revendiquer le droit fédéral de participer à la sélection des immigrants sur son territoire : en 1965 est créé le service d’immigration du Québec puis en 1968 le ministère de l’immigration du Québec. Cette volonté du gouvernement de contrôler au plus près son immigration est due à un certain constat : la dénatalité et la diminution d’immigrants francophones.
L’immigration est déjà, depuis les années 2000, la principale source d’accroissement de la population du Québec. « Avec le tarissement prévu de l’accroissement naturel à partir de 2029, l’immigration deviendra la seule source de croissance démographique » . Les autorités espèrent donc que l’immigration massive sera capable d’endiguer le déclin démographique ainsi que le vieillissement de la population, et pourra combler le manque de main-d’œuvre. Une difficulté subsiste cependant : la majorité des immigrants s’installe à Montréal et ne peuple donc pas le reste de la province.
Pour protéger l’avenir du français, qui fait du Québec une nation distincte du Canada, il était impératif de contrôler et modifier les politiques de l’immigration. De plus, le Programme d’intégration linguistique pour les immigrants (PILI) a été créé « pour soutenir les immigrants dans leur démarche d’apprentissage du français comme langue seconde, afin qu’ils puissent mieux s’intégrer à la société québécoise ».
L’immigration est donc tout d’abord vue comme un apport et une aide pour relever certains défis : le redressement démographique, la prospérité économique, la pérennité du français ou encore l’ouverture sur le monde. « Le Québec accueille les immigrants avec leurs savoir-faire, leurs compétences, leur langue, leur culture et leur religion. Le gouvernement du Québec reconnaît leur apport comme un enrichissement. Il encourage l’échange entre les cultures et le rapprochement entre les collectivités » . Pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et favoriser la participation de tous à la vie publique, de nombreux organismes ont été créés pour valoriser les différentes communautés et le multiculturalisme inhérent à la province.
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Table des matières
Introduction
Partie 1 : Stage au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui
1 Le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui
1.1 La place de la culture au Québec
1.2 Les missions du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui en pleine réactualisation
1.2.1 Historique
1.2.2 Évolution du contexte
1.2.3 Encourager la prise de risque dans la forme
1.2.4 La saison 14-15, une parole virulente
1.2.5 Redéfinir l’identité même du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui
1.3 Différents acteurs
1.3.1 L’équipe et son fonctionnement
1.3.2 Le public
1.3.3 Les tutelles, partenaires et mécènes
2 Mes missions
2.1 Le pôle communication et mes missions attenantes
2.1.1 Élaboration du plan de communication générale
2.1.2 Les documents de saison
2.1.3 Le 3900
2.1.4 Le site internet et les réseaux sociaux
2.1.5 Organisation du lancement de saison
2.1.6 Gestion des groupes scolaires
2.1.7 Image de marque
2.1.8 Les relations presse
2.2 Bilan personnel
2.2.1 Participation à la vie du Théâtre
2.2.2 Apports globaux
2.2.3 Compétences développées
Partie 2 : La question de l’identité québécois à travers le prisme du théâtre
1 Être québécois : entre mixité et québécitude
1.1 Au départ, des origines multiples
1.1.1 La culture amérindienne
1.1.2 La colonisation française
1.1.3 L’Empire britannique
1.2 Montréal aujourd’hui: ville multiculturelle par excellence
1.2.1 Qui habite le Québec et Montréal aujourd’hui ?
1.2.2 Les origines de cette forte immigration
1.2.3 Un multiculturalisme valorisé
1.3 Une cohabitation parfois mise en danger
1.3.1 Une souveraineté jamais acquise, toujours revendiquée
1.3.2 La Charte des valeurs, source de divisions
2 Le théâtre, un moyen de questionner son identité ?
2.1 Évolution du théâtre québécois
2.1.1 L’émergence des institutions autour du milieu théâtral
2.1.2 La mise en scène : rupture ou mutation ?
2.1.3 Les textes dramatiques et la critique : une vie pour le texte après le spectacle
2.2 Un théâtre marqué par des identités diverses
2.2.1 L’américanité dans la dramaturgie québécoise
2.2.2 La langue à dire du théâtre québécois
2.2.3 La parole des minorités
2.3 La question de l’identité chez trois artistes québécois
2.3.1 Michel Tremblay, représentant de l’identité québécoise
2.3.2 Wajdi Mouawad et la question des origines
2.3.3 Mani Soleymanlou au sein de la diversité
3 L’exportation de la culture québécoise : une vision de l’identité québécoise dans le monde
3.1 L’exportation du théâtre québécois et son impact
3.1.1 Exportation du théâtre québécois : où et comment
3.1.2 Une volonté politique : les aides publiques
3.1.3 La popularisation des matchs d’improvisation
3.2 D’autres arts ambassadeurs de l’identité québécoise
3.2.1 Le cinéma : tension entre deux récits identitaires
3.2.2 Une chanson québécoise résolument politique
3.2.3 La littérature québécoise stoppée aux frontières
Conclusion
Bibliographie
Table des Annexes
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