La société maure : une société esclavagiste
La société maure est hiérarchisée et dans chaque classe sociale il y’a un sous-groupe qui se différencie selon les critères de sagesse, de bravoure, de pratique, de lâchetés, de statut de libre et de non libre etc. Les Arabes ou guerriers sont au sommet de la pyramide. Ils composent : l’arab, les Hassan. les Amgaridj. Ils sont suivis des Zwava ou marabouts, caractérisés d’après Albert Leriche, par, « leurs attachement à la divinité »10. Ils forment le zawi, le mrabit et le drwich. Les Atbaa ou dépendants sont au bas de l’échelle. Ils regroupent les pécheurs ; nmadi. Chasseur ; de hratin affranchis et abid, esclaves. Nonobstant cette division tripartite, les Maures se divisent aussi en tribus constituée, par « une souche berbère et une souche arabe auxquelles s’ajoute une souche noir• assimilée et assimilable aux deux souches précédentes » La société mauritanienne est aussi pluriethnique, elle est caractérisée dans sa zone rurale par une opposition ethnique des activités. L’ethnicité renvoie à l’activité. D’une part il y’a les Maures qui sont généralement des nomades. D’après Charles Toupet, il y’ a trois formes de nomadisme : le nomadisme pur, le semi nomadisme et la transhumance. Ils sont la principale activité des maures. D’autre part. il y’a les Soninkéi‘. les Halpularen et les Wolqf bref. la société négro africaine qui sont des sédentaires. À l’intérieur de l’ethnie maure on retrouve la même stratification, avec les Baydan, éleveurs et les hartin qui sont des agriculteurs. Ces derniers s’adonnent à trois formes de cultures : la culture pluviale, la culture de décrue et la culture irriguée qui se pratiquent dans la vallée du fleuve et les oasis. Ainsi donc, pendant les premières années d’indépendance, les Mauritaniens ne connaissaient pas la vie en ville et ne s’adonnaient qu’à l’agriculture et l’élevage en milieu rural ( il faut noter que pendant la période coloniale il y’avait pratiquement pas de ville en Mauritanie comme la connu par exemple le Sénégal. Il y’’avait aucune urbanisation.) La division ethnique des activités et la méconnaissance de la vie urbaine qui résista à toute invasion et à la colonisation continua son chemin jusqu’après les indépendances. En effet, l’esclavage domestique en Mauritanie continuait et continue encore d’être pratiqué dans ce pays après les indépendances. Le baydan exploite directement l’abid (l’esclave) et indirectement parfois même directement le haratin (l’affranchis). ce système d’exploitation est différent et identique à la fois à l’esclavage de la traite., il est identique car, comme l’esclavage de la traite atlantique, l’esclavage dans la société maure est tout d’abord raciste. Car tous les esclaves sont des noirs appartenant à la même communauté. Il est aussi identique parce qu’il s’agit d’une exploitation de l’homme par l’homme. Cependant elle est différente de l’esclavage de la traite parce que tout simplement l’esclave et son maître sont issus de la même société. La famille esclave est dispersée au sein de la famille du maître. Chaque génération de maitre hérite de sa génération d’esclave. En outre la différence se situe aussi au niveau de leurs systèmes, leurs inscriptions dans le temps et leurs impacts. Les esclaves dans la société maure, assurent tout le travail domestique : tâche ménagère, berger, Culture bref. L’esclave gère le travail domestique et l’économie de son maitre. Le maitre a le droit de vie et de mort sur ces esclaves. Les femmes sont exploitées physiquement et sexuellement. Les maîtres avaient le droit de les vendre, de les donner en cadeaux, de les battre, de les louer….
L’émancipation hartine
Réduits pendant longtemps en esclavage; les Hratin connurent une émancipation avec notamment l’envoi de cette communauté à l’école française. En effet, durant l’époque coloniale les maîtres ne voulaient pas envoyer leurs enfants à l’école coloniale, le considérant comme catholique, à leur place, ils envoyaient les enfants de leurs esclaves pour les sous-estimer. Ceci s’avère être bénéfique pour ces derniers. Car ces enfants esclaves constitueront, l’élites hartin. Ils vont être après l’indépendance le talon d’Achille de ce système esclavagiste. Aussi minoritaire qu’ils soient, ils vont tenter de porter la cause hratine durant toute la deuxième moitié du XXème siècle et le début du XXI ème siècle. Cet engagement s’est traduit par la création de différents mouvements antiesclavagistes parmi les plus actifs il y’ a : le mouvement d’Él-hor ou l’homme libre, SOS esclave, l’initiative pour la résurgence du mouvement esclavagiste (IRA) etc … Nous reviendrons, en détail plus loin, sur ces mouvements et leur rôle. L’autre point important qui a participé à l’émancipation hratine et à la réduction de l’esclavage est l’intégration de certains hartin dans l’armée. Un certain nombre d’affranchis ont été enrôlés dans l’armée à la suite de leur participation à la guerre du Sable dans laquelle la Mauritanie s’était engagée entre 1975 et 1978. L’émancipation hratine s’est aussi faite grâce à la politique d’alphabétisation_ l’accès universel à l’éducation avec la construction des écoles dans les adwabas. Cependant, il y en a certains d’entre eux qui sont des autodidactes. D’autre se forment entre eux. Zékeria nous donne l’exemple Ould Sidi Yahya qui a beaucoup contribué à l’enseignement religieuse de certains Hratin. Ce processus d’instruction eu des impacts positifs sur l’esclavage. Dès que les esclaves commencent un peu à s’instruire, ils se posent des questions sur leur; condition et deviennent conscients de l’injustice qu’ils subissent toujours. » Depuis ces dernières années les hartins commencent à réclamer une dignité religieuse. Aujourd’hui_ il y’ a beaucoup de descendants d’esclaves qui dirigent les prières, alors qu’auparavant ça n’existait pas. Selon Zakeria, dans les années 90, on pouvait les compter du bout des doigts. Les femmes haratines commencent aussi à avoir une certaine dignité religieuse. Elles peuvent désormais porter le voile et s’acquitter d’un certain nombre de piété et de pudeur. L’autre volet qui a entrainé l’émancipation des hartin, c’est le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Elle sont réduit l’ignorance en permettant aux hartins d’accéder à l’information. Ces derniers peuvent échanger, communiquer, sensibiliser au moyen, des NTIC. Aujourd’hui nous assistons à la création de sites internet. de radios… crée exclusivement pour mieux prévaloir la cause hratine. Au niveau de la sous-région comme au niveau international, la question est débattue dans les télévisions, radio, internet…. Et ceci en partie, grâce à l’engagement de la diaspora. Elle est en contact avec l’extérieur et divulgue tant mieux que bien les informations concernant la question. Ce n’est plus un secret pour personne que les pratiques esclavagistes continuent d’exister en Mauritanie. L’esclavage, les questions de racismes sont de temps en temps traités dans les médias. C’est ce qui explique l’émancipation de certains esclaves au niveau de leur lieu de travail (Bergers, boys, bonnes…..) l’information les a trouvé sur place et ils se sont conscientisés. Ce sont tous ces facteurs que nous venons d’évoquer qui ont contribué à l’émancipation de certains hratin. Mais, il est important aussi de préciser que les émancipés constituent une minorité par rapport à ceux qui restent dans les chaines de l’esclavage traditionnelle et/ou I ’esclavage modernisée.
La politique de l’État post colonial pour faire éradiquer l’esclavage
La République Islamique de Mauritanie recouvre son indépendance en novembre 1960. Il établit sa constitution le 20 mai 1961 en référence dans son préambule, à la déclaration française de 1789 sur les droits de l’homme et à la déclaration universelle du 10 décembre 1949.40 Dans son article premier aliéna 2, la constitution stipule que la « République Islamique de Mauritanie assure à tous les citoyens sans distinction de race, de religion ou de condition sociale, l’égalité devant la loi ». Ainsi donc, depuis ce jour, l’esclavage est théoriquement interdit en Mauritanie. Cependant, la pratique de l’esclavage dans ce pays remonte à l’époque des Almoravides, ce qui fait qu’il n’est pas facile à éradiquer. En fait, il nécessitait de concrétiser ce qui a été ratifié par des sanctions qui serviront d’exemple à tous ceux qui ne respectaient pas ce « contrat social ». Malheureusement ceci n’a pas été le cas, l’esclavage persistait toujours dans le pays du désert. En 1969, le ministre de la justice garde des sceaux Lemine Ould Hammoni affirme : « l’esclavage a été autorisé en vue de faciliter la soumission des infidèles et leur conversion à la religion musulmane. Que cette arme devait être considérée comme un moyen et non comme une fin ». Il adressait une circulaire, aux préfets et chefs d’arrondissement., au président du Tribunal de Nouakchott_ au procureur de la République, aux juges des sections et à tous les Président des Tribunaux et Cadis pour leurs demander, après avoir énumérer les pratiques de « serviteurs » qui sont entre autres « *d’un maitre * qui s’approprie les biens de son *serviteur sous le fallacieux prétexte que celui-ci. lui-même objet de propriété, ne pourrait rien posséder qui n’appartienne à son*patron* », d’un « maitre » qui « tente d’empêcher le mariage de ses *serviteurs* si son consentement n’est pas demandé au préalable » « d’y mettre fin ». Après l’interdiction de l’esclavage par la constitution de 1961 et les nombreuses circulaires, allant dans ce sens qui en suivirent, le gouvernement mauritanien adopte une loi interdisant les pratiques esclavagistes, le 09 novembre 1981, sous le régime du comité militaire de salut national dirigé par Ould Haidallah.. Mais en amont, celte loi est précédée par de vives discussions entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel afin d’aboutir à un consensus. On ne peut pas en effet, prétendre convaincre ou même sensibiliser sur cette question sans y donner place à la religion, nous y reviendrons plus loin. Le gouvernement la bien compris lorsqu’il a abordé la question sur cette angle. Il vulgarise des annonces allant dans ce sens, « tous les musulmans étant égaux devant Allah il ne pouvait y avoir de justification à la perpétuation de l’esclavage ». En outre, le CMSN adressait des courriers aux jurisprudences afin qu’ils interdissent les pratiques esclavagistes. A cela il faut ajouter les intenses discussions qui sous-tendaient la loi de 1981, au niveau des cercles religieux. La loi finit par être adoptée le 09 novembre 1981 par ordonnance sous le régime du lieutenant-colonel Moharned Khouna Ould Ilaidalla. Nous pouvons lire dans l’ordonnance promulguée par le CMSN quatre articles.48 L’article premier stipule que l’esclavage sous toutes ses formes est aboli définitivement sur toute l’étendue du territoire de la République islamique de Mauritanie »,et l’article 2 : « Conformément à la charia cette abolition donnera lieu à une compensation au profit des ayants droit. » Quant à l’article 3, il avance que « (une commission nationale, composée d’Oulémas, d’économistes et d’administrateurs, sera institué par décret pour étudier les modalités pratiques de cette compensation. Ces modalités seront fixées par décret une fois l’étude achevée » et enfin, l’article 4 stipule que « La présente ordonnance sera publiée suivant la procédure d’urgence et exécutée comme loi de l’Etat » Pour sensibiliser massivement les populations sur les tenants et les aboutissants de cette loi, le ministre de la défense nationale demande à travers une note de service datée le 27 avril 1983, aux gendarmes au cours des visites de secteurs, dans les campagnes, villages et champs de leur circonscription qu’ils ont la possibilité de rencontrer toute leur population et que l’occasion de former leurs compatriotes leur aient donné. Après l’adoption de cette loi, le gouvernement luimême reconnait dès 1983 par la voix de son ministre de la défense d’alors qu’il a été rapporté à plusieurs reprises que l’esclavage continue d’exister. À la dix-huitième session du groupe de travail des forces contemporaines d’esclavage. « ASI avait souligné la continuité du phénomène dans le pays plus d’une décennie après son abolition » Avec des preuves à l’appui. La naissance de SOS-Esclave, d’IRA et les nombreux rapports faits sur la question par les organisations internationales comme ASI, Amnesty ne vient pas du néant. Face à cette situation l’Etat Islamique tente toujours de se débarrasser de ce fardeau, qui ternit de plus en plus son image sur l’échiquier international.
Les limites des organisations anti esclavagistes
Les organisions antis esclavagistes font face à des contraintes pour réussir leur mission. Parmi lesquelles il y’a la question religieuse (reconnaissance de l’esclavage par l’Islam d’après certains), la non reconnaissance des organisations par 1’Etat, la politisation de la question. Le manque de transparence ou encore l’absence d’accompagnement des esclaves libérés. Le premier obstacle des organisations anti-esclavagistes était de ne pas poser la question religieuse au même titre que l’aspect social, politique et économique. En effet Jusqu’à une période récente, beaucoup de Mauritaniens défendaient la thèse selon laquelle l’Islam n’interdisait pas l’esclavage. Aujourd’hui encore, certains continuent de croire à cela. D’où la complexité de la lutte que mènent les organisations anti esclavagistes dans un pays islamique. Nous reviendrons sur l’aspect religieux plus loin. El-hor, la première organisation antiesclavagiste qui a régné seule de 1978 à 1995, avait déclaré que l’esclavage est reconnu par l’islam. Sos esclave embrasse véritablement l’aspect religieux que dans les années 2000. Ce n’est qu’en 2007, avec l’arrivée d’IRA que les relations entre esclavage et religion ont commencé véritablement à être débattues. D’ailleurs c’est ce qui a valu à son président d’être accusé de tenir des propos d’ordre blasphématoire. Ce qui fait qu’il a été victime de nombreuses arrestations. Or, nous estimons que la première chose que devaient faire ces organisations est d’abord de dire et de prouver avec des preuves à l’appui que la religion musulmane interdit l’esclavage pour ensuite sensibiliser les populations par rapport à cela. De ce fait, leurs frères esclaves ignorants auront le courage de répudier leurs maîtres, sans aucune crainte à une damnation ultérieure. Ce manque de sensibilisation a favorisé la persistance de l’esclavage dans la deuxième moitié du XXème siècle. Outre l’aspect religieux, les mouvements anti-esclavagistes sont aussi contrecarrés par le gouvernement mauritanien qui tente de les étouffer. Sos esclave et l’ira_ qui sont parmi les mouvements les plus actifs, restent les principales victimes. Ces deux mouvements tentent en effet, de mettre devant la chaine nationale et internationale les réalités de la société mauritanienne à savoir la ténacité de l’esclavage, l’injustice, le racisme, l’impunité. Ainsi la politique la plus efficace pour les restreindre, c’est de ne pas les reconnaître. Contre carré par l’État, les militants de ces mouvements sont souvent emprisonnés. La non-reconnaissance de ces mouvements rend leur travail très difficile, c’est le cas de l’IRA qui n’est pas reconnu jusqu’à présent. Cela constitue un frein pour eux, dans la mesure où ils font leurs activités dans la clandestinité. Toutes leurs tentatives de regroupement sus par l’Etat_ sont prohibées et parfois sévèrement sanctionnées, il s’en suit toujours des arrestations qui conduisent à des incarcérations. Par exemple, Biram, était emprisonné en 2014 dans les geôles mauritaniennes pour avoir manifesté avec 16 autres activistes de l’ Ira contre la mise en liberté d’un homme qui avait abusé d’une fille qui n’avait que 15 ans, En 2015 il est incarcéré de nouveau pour deux ans de prison ferme avec deux autres militants. L’autre élément empêchant à ces mouvements de mener à bien leurs combats, c’est la politisation de la question ou l’implication de la politique dans la lutte.70 Aussi, certaines personnes que nous avons interrogées par rapport au rôle que jouent ces mouvements, déplorent le fonds de commerce que ces derniers font de la question. Pour Cheikh Brahim Mohamadou, étudiant mauritanien à l’UCAD, ces organisations n’utilisent les esclaves que pour s’enrichir. D’où ces séries de questionnements : qui finance ces organisations et sur quelle base reçoivent-elles leurs financements ? Combien reçoivent-elles et combien en dépensent-elles ? Où est-ce que l’argent est- il dépensé ? S’interroge l’étudiant. D’après notre interlocuteur, ces mouvements doivent apporter des réponses détaillées à ces questions. Comme elles l’ont fait avec leur objectif, les missions qu’elles mènent, ou encore les injustices dont- elles sont victimes. Enfin, le dernier point constituant la limite des mouvements antiesclavagistes : c’est le manque de suivi pour ne pas dire l’absence de suivi des esclaves nouvellement émancipés. Les esclaves libérés retombent dans l’esclavage moderne. La majeure partie d’entre eux continue de nouer des relations de dépendance avec leurs anciens maîtres. Ceci est problématique car les choses ne bougent point pour l’esclave. Il reste toujours dans sa *condition et le statut est éternel. Il urge donc pour ces organisations s’ils veulent combattre l’esclavage d’accompagner les nouveaux affranchis sur le plan psychologique, économique et social pendant une bonne période.
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Table des matières
I. SIGLES ET ABRÉVIATIONS
II. INTRODUCTION GÉNÉRALE
III. PREMIERE PARTIE : ESCLAVAGE EN MAURITANIE : IMPACT DE LA CRISE DE 1972 ET LES MOYENS DE LUTTE CONTRE CETTE PRATIQUE
III.1 L’ESCLAVAGE DANS LA SOCIÉTÉ MAURE ET LES MUTATIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES DU PAYS
III.1.1 LA SOCIÉTÉ MAURE : UNE SOCIÉTÉ ESCLAVAGISTE
III.1.2 L’IMPACT DE LA CRISE DE 1970 SUR LE SYSTÈME ESCLAVAGISTE MAURE
III.2 III. L’EMANCIPATION HARTINE
III.3 LESMOYENSDE LUTTE CONTRE L’ESCLAVAGE ENMAURITANIE (LES FACTEURS QUI ONT PARTICIPE A LA REDUCTION DE L’ESCLAVAGE EN MAURITANIE)
III.3.1 LES DIFFÉRENTS MOUVEMENTS ANTI- ESCLAVAGISTES
III.3.2 LA POLITIQUE DE L’ÉTAT POST COLONIAL POUR FAIRE ÉRADIQUER L’ESCLAVAGE
III.3.3 LE RÔLE DES FEMMES, DE LA DIASPORA ET DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
IV. DEUXIEME PARTIE : LES FACTEURS EXPLICATIFS DE LA SURVIVANCE DE L’ESCLAVAGE EN MAURITANIE
IV.1 LES LIMITES DES ORGANISATIONS ANTI ESCLAVAGISTES, L’AMBIGÜITÉ DE LA POLITIQUE ÉTATIQUE ET LA SENSIBILITÉ DE LA QUESTION
IV.1.1 LES LIMITES DES ORGANISATIONS ANTI ESCLAVAGISTES
IV.1.2 L’AMBIGÜITÉ DE LA POLITIQUE ÉTATIQUE
IV.1.3 LA SENSIBILITÉ DE LA QUESTION : LE PRÉTEXTE RELIGIEUX ET LA RÉSIGNATION DES ESCLAVES
IV.2 LES AUTRES FACTEURS EXPLICATIFS DES ECHECS DE LA LUTTE CONTREL’ESCLAVAGE EN MAURITANIE
IV.2.1 LA PAUVRETÉ ET/OU LA SUBSTITUTION DE L’ESCLAVAGE TRADITIONNELLE À L’ESCLAVAGE MODERNE
IV.2.2 LE SILENCE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE ET RÉGIONALE ET L’INCAPACITÉ DES ONG INTERNATIONALES
IV.2.2.1 Le silence de la communauté internationale
IV.2.2.2 L’incapacité des ONG internationaux
V. CONCLUSION GÉNÉRALE
VI. BIBLIOGRAPHIE
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