La qualité en chirurgie ambulatoire

La qualité en chirurgie ambulatoire

Définition

 Les définitions et pratiques de la chirurgie ambulatoire varient fortement en fonction des cultures et normes en vigueur dans les différents pays, ce qui explique que pour l’Association internationale de chirurgie ambulatoire (IAAS), il était de toute première importance d’arrêter une liste de définitions afin de mettre un terme à toute confusion possible lors de comparaisons internationales (1) ainsi en France La Conférence de consensus de mars 1993 a retenu que Par chirurgie sans hospitalisation, plus communément appelée chirurgie de jour ou chirurgie ambulatoire, on entend les actes chirurgicaux et/ou d’explorations, programmés et réalisés dans les conditions techniques nécessitant impérativement la sécurité d’un bloc opératoire, sous anesthésie de mode variable, et suivie d’une surveillance postopératoire prolongée, permettant, sans risque majoré, la sortie du patient le jour même de son admission, mais il faut également noter que les prestations qui y sont dispensées se distinguent de celles qui sont délivrées lors des consultations ou visites à domicile (2).

 Ce qui n’est pas de l’ACA

  Par la suite et à partir des définitions citées précédemment, on peut conclure que l’ACA n’est pas :
• Une invention: Il s’agit d’une innovation, génératrice de progrès dans l’organisation, la réforme des comportements et la professionnalisation des acteurs de santé.
• Une technique: c’est un mode de prise en charge que le progrès technique a favorisé le développement, même s’il est étranger à son origine.
• Une chirurgie de cabinet ou des soins externes: Il s’agit d’une chirurgie substitutive à l’hospitalisation complète.
• Une chirurgie improvisée ou d’urgence : mais une chirurgie organisée et programmée.
• Une chirurgie mineure : Il s’agit d’une chirurgie qualifiée, et seule une équipe entraînée peut mettre en œuvre ses techniques sophistiquées.
• Une simple réduction au seul concept architectural ou à la seule compétence du praticien: c’est une organisation et une gestion des flux.
• Une limitation à un nombre restreint d’actes chirurgicaux ou anesthésiques: mais une chirurgie protocolisée, formalisée, avec des procédures de sélection des patients.
• Une chirurgie réservée à la seule population jeune: c’une chirurgie proposée à des patients sur une sélection multicritères. (3)

 Historique de l’ACA

 Historiquement, la chirurgie est longtemps restée fondée sur des méthodes invasives et donc particulièrement éprouvantes pour le patient. Jusqu’à la deuxième moitié du XIXème siècle, les interventions, à défaut d’anesthésie, entraînaient des douleurs atroces pour le patient. Les délais de récupération étaient longs et les risques de complications élevés. La chirurgie ne pouvait qu’être associée à une durée longue de prise en charge. Cependant, l’idée de substituer à l’hospitalisation complète une prise en charge chirurgicale de très courte durée, est relativement ancienne. En ce sens, la chirurgie ambulatoire n’est pas une pratique nouvelle: La première expérience a été rapportée en 1909, à Glasgow, où le Docteur Nicoll, un chirurgien écossais, décrit une série de 7000 interventions ambulatoires en chirurgie pédiatrique, avec retour des enfants le soir à leurs domiciles. Ce type de pratique sera dès lors identifié sous le vocable de « chirurgie ambulatoire » (4). La chirurgie ambulatoire moderne date de la fin des années 60, où elle s’est développée dans plusieurs hôpitaux en Grande-Bretagne sous l’effet à la fois d’une réaction contre la bureaucratie hospitalière et des contraintes de qualité et de coût.

La douleur postopératoire

  C’est le premier motif d’hospitalisation et d’insatisfaction des patients face à l’anesthésie ambulatoire (73). Le traitement rapide et efficace de la douleur postopératoire est primordial en ambulatoire, car il va conditionner la qualité des suites et la satisfaction du patient, il doit être au premier plan des préoccupations (73). La douleur, maximale pendant les 3 premiers jours, peut durer en moyenne jusqu’au cinquième jour . L’association de paracétamol, d’opiacé faible (codéine, dextropropoxyphène)et d’AINS, dont la poursuite au domicile est aisée, est le fer de lance du traitement antalgique. En cas d’échec des antalgiques de paliers I et II, le recours aux opiacés avant la sortie est légitime, mais leur utilisation à domicile dans le cadre de l’analgésie postopératoire semble plus difficile à gérer. Les douleurs oropharyngées liées à l’intubation ou au masque laryngé, ainsi que les douleurs aux points de ponction sont habituellement modérées et bénignes, et leur évolution, spontanément favorable, peut être améliorée par la prescription de traitements topiques. Si une anesthésie locorégionale a été réalisée, l’analgésie à la levée complète du bloc nerveux est bien sûr à prévoir.

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Table des matières

INTRODUCTION
I. Généralités
II. Les différentes appellations
III. Définition
IV. Ce qui n’est pas de l’ACA
V. Historique de l’ACA
Méthodologie
I. Problématique posée par l’ACA
1- Enoncé de la problématique
2- Définition de la problématique
II. Stratégie du travail
1-Objectifs
2- Type de l’étude
3- Les questions de la recherche
III. Stratégie opérationnelle
1-Le champ d’étude
2-La population cible
3- Outils d’analyse
4- Méthode d’analyse des données
RESULTATS
I. Partie du questionnaire destiné au personnel
1- Intérêt pour l’ACA
2- Cadre de la pratique de l’ACA
3- Tranche d’âge concernée
4- Locaux spécifiques
5- Organisation d’équipe pour la pratique de l’ACA
6- Pratique de la consultation pré-anesthésique (CPA)
7-Sécurité
II. Partie des fiches exploitées auprès des malades
1- Age
2- Sexe
3- Type d’intervention
4- Antécédents
5- ASA
6- Délai entre CPA et anesthésie ambulatoire
7- Hospitalisation la veille
8- Malade quittant l’hôpital le jour même
9- Intervalle de temps entre anesthésie et sortie
DISCUSSION
I. L’intérêt du concept de chirurgie ambulatoire
II. Un concept organisationnel centré sur le patient
III. Les structures ambulatoires
IV. Les critères de sélection
1- Les critères médicaux
2- Les critères psychosociaux
V. Les actes en chirurgie ambulatoire
1- Le choix de réaliser l’acte
2- Les spécialités concernées
VI. Le parcours du patient
1- Consultation pré-anesthésique
2- Prémédications
3- Visite pré-anesthésique
4-L’Anesthésie
5-Période postopératoire
6- Sortie
7- Les consignes pour le patient
VII. Complications et hospitalisation non programmée
1-Complications anesthésiques
2- Complications chirurgicales
3- Complications médicales
4- Autres causes de réadmission
VIII Le suivi post opératoire
1- Le rappel téléphonique du lendemain
2-Permanence téléphonique
3-Rôle du médecin traitant
IX. La qualité en chirurgie ambulatoire
1- Qualité du séjour du patient
2- Les moyens d’évaluation de la chirurgie ambulatoire
X. Responsabilité en anesthésie ambulatoire
XI. Perspectives de l’ACA
CONCLUSION
ANNEXES
RESUMES
BIBLIOGRAPHIE

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