La psychomotricité pour être OK (hockey)

Les bienfaits pour la santé

   Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’activité physique a des bienfaits pour la santé. Pour les enfants de 5 à 17 ans, l’activité physique permet « d’améliorer leur endurance cardio respiratoire, leur état musculaire et osseux et les marqueurs biologiques cardio vasculaires et métaboliques ». Pour les adultes âgés de 18 ans à 64 ans. Elle permet « d’améliorer leur endurance cardio respiratoire, leur état musculaire et osseux, et réduire le risque de maladies non transmissibles et de dépression ». Et, pour les personnes âgées de 65 ans et plus, l’activité physique permet, en plus des éléments déjà cités précédemment, de réduire le risque de détérioration des fonctions cognitives. L’activité physique permet en effet de préserver la santé, tant physique que psychique. Nous pouvons l’expliquer en partie grâce à la physiologie et plus particulièrement, via le système hormonal. Ce système, également appelé système endocrinien, est composé de l’ensemble des organes sécrétant des hormones dans le sang. Ces molécules émises vont atteindre un organe cible et ainsi déclencher une réponse de celui-ci. Le système hormonal est sollicité lors de l’activité physique principalement au niveau de l’hypothalamus et de l’hypophyse (Weineck, 1992). Les hormones sécrétées peuvent à leur tour stimuler la sécrétion d’autres hormones car leurs cibles sont des organes endocriniens. C’est le cas de la thyréostimuline (TSH) dont le rôle est d’activer la tyroïde qui libérera d’autres hormones ayant divers rôles métaboliques et énergétiques. L’hormone adrénocorticotrope (ACTH) va stimuler la sécrétion du cortisol, au niveau de la glande corticosurrénale, permettant la libération de substrats énergétiques. Ainsi, la pratique sportive va permettre à l’organisme de dépenser des calories et de limiter le risque de l’obésité. Notons que le corps ne puise dans ses réserves énergétiques qu’après une certaine durée de pratique physique. Avant, le corps va utiliser l’énergie immédiatement disponible dans le sang. L’hormone de croissance (STH) est également libérée par l’hypophyse. Celle-ci va favoriser le développement somatique de l’individu. Les hormones sécrétées par l’hypothalamus (ocytocine et hormone antidiurétique (ADH)) contrôlent la pression sanguine en ajustant la contraction des muscles lisses tels que les parois des vaisseaux sanguins. De plus, l’ADH permet de limiter la perte d’eau à des fins de thermorégulation et elle est un facilitateur de la circulation (Weineck, 1992). Cela est utile lors d’une pratique physique pour conserver une température adéquate pour le corps. Ce dernier évacue de l’eau via les sudations. Il est donc nécessaire d’optimiser la gestion de l’eau intracorporelle. L’effort physique induit l’ossification via la mise en action des ostéoblastes (Weineck, 1992). Ce processus se réalise grâce, entre autres, à l’hormone parathyroïdienne (PTH). La croissance osseuse chez les enfants est ainsi favorisée et le risque de fracture chez les personnes âgées est réduit. Enfin, les hormones médullosurrénales, plus particulièrement les catécholamines, sont sécrétées pour activer le système cardio-vasculaire et le métabolisme. Ces hormones ont un rôle activateur de l’organisme (Weineck, 1992). Elles activent le système nerveux sympathique. Ce système est responsable notamment de l’augmentation de l’activité cardiaque et respiratoire, de la libération de glucose par le foie et du ralentissement de la digestion. Tous ces effets ont pour objectif de mettre l’organisme dans des conditions optimales pour réagir rapidement à la suite d’un stimulus endogène ou exogène. Ce système est activé lors de l’activité physique mais également en réponse au stress. À travers l’implication de toutes ces hormones, l’activité physique sollicite différents systèmes dont le système cardio-vasculaire et le système respiratoire. En les mettant au travail, nous améliorons leurs capacités de fonctionnement. Plus ils seront entrainés et moins ils fourniront d’efforts par la suite pour une sollicitation de même intensité. C’est pourquoi, le pouls d’un sportif est moins élevé que celui d’une personne plus sédentaire. Et, ceci explique que pour progresser, les sportifs doivent augmenter, petit à petit, l’intensité de leurs entraînements. La pratique d’une activité physique permet de ralentir l’arrivée des conséquences de l’âge. Il est toutefois important de préciser que le corps humain vieillit à une vitesse différente selon les individus. Les poumons de deux personnes ayant strictement le même âge ne seront pas dans le même état. Ce dernier dépendra du mode de vie suivi par les deux individus (fumer, pratiquer un sport, être exposé à la pollution selon le lieu de vie…) ainsi que de la génétique, comme la présence ou non, d’une maladie héréditaire. L’activité physique permet d’entretenir le corps en meilleure santé plus longtemps. Entre 40 et 50 ans, Weineck (1992) parle de cassure de la performance correspondant à une régression brutale liée au vieillissement, impactant les performances et les fonctions corporelles. « L’âge de la cassure peut être reculé par l’entraînement physique » (Weineck, 1992, p. 144). Au delà de ces bienfaits physiques, des impacts positifs sont constatés du côté psychologique. Weinberg & Gould (1997) expliquent qu’après avoir réalisé une activité physique, l’anxiété diminue à court terme. La raison est la libération d’endorphines qui entrainent une euphorie naturelle. De plus, la pratique physique crée une coupure dans la vie stressante du quotidien. Une activité physique régulière est conseillée afin de faire perdurer les effets positifs sur le long terme et ainsi prévenir de la dépression et réduire l’anxiété. L’activité physique développe l’estime de soi et le sentiment de contrôle. Ce dernier point peut être rassurant pour beaucoup de personnes, comme pour C. . Ce qu’elle apprécie le plus au hockey, ce sont les moments nécessitant une réflexion, un calcul. Réaliser une passe correcte afin que le palet finisse sa course dans la palette* d’un co-équipier est un exemple de tâche demandant cette réflexivité. L’intellectualisation utilisée dans ces moments-là est pour elle un moyen rassurant d’avoir le contrôle sur la situation. Aujourd’hui, ce sentiment de contrôle peut être rassurant pour beaucoup d’entre nous. Nous sommes tous contraints à des obligations nous laissant une impression d’impuissance. Nous pouvons citer en exemple les horaires imposés par le travail et les transports qui ne correspondent pas forcément à notre propre rythme. Cela engendre un décalage entre notre rythme et celui imposé qui peut être source d’inconfort et d’angoisse. Le choix de l’activité physique peut nous amener à une pratique corporelle en adéquation avec notre rythme biologique. La pratique du Tai-Chi aura un rythme plutôt lent contrairement au hockey où le rythme sera plus intense. Pour les psychomotriciens, l’activité physique est une pratique riche car elle peut apporter une vision holistique de l’individu. Selon Dahan (2019), la pratique d’une activité physique fait appel au domaine énergétique (dépenses caloriques) mais aussi au domaine sensoriel (la proprioception et la kinesthésie sont sollicitées) ainsi qu’au domaine relationnel (les mouvements se font dans un cadre spatio-temporel impliquant une interaction entre l’individu et son environnement). De plus, nous pouvons ajouter l’implication du domaine affectif car dans le mouvement nous convoquons la mémoire corporelle. Le domaine cognitif est également sollicité avec les items des fonctions exécutives tels que la planification gestuelle et l’inhibition motrice.

Des étapes naturelles de la vie

   Au cours de notre vie, nous traversons différentes étapes qui viennent bousculer notre identité et nos représentations corporelles que nous avons de nous-mêmes. Une pratique physique peut être un bon moyen d’accompagner ce passage et de le vivre le mieux possible. L’adolescence peut être le premier passage évoqué où nous pouvons être confrontés à des difficultés. Il s’agit du passage du statut d’enfant à celui d’adulte. Cette quête identitaire est souvent source d’angoisses. Nous évoquons régulièrement la crise d’adolescence pour expliquer les comportements de nos adolescents. Ces derniers peuvent éprouver des difficultés à gérer cette période de transition. Et, parfois, leur seule possibilité d’y faire face, peut être d’extérioriser leur conflit interne ou à l’inverse de l’intérioriser. Cela n’est pas forcément une bonne solution. Il peut en découler des troubles du comportement, des troubles de l’humeur avec des difficultés à gérer ses émotions. La pratique d’une activité physique encadrée par un psychomotricien leur permettrait de se familiariser avec leur corps changeant. Elle offre également la possibilité d’apprécier leurs compétences motrices comme l’équilibre et les coordinations, et leurs compétences cognitives telles que la planification et les capacités attentionnelles. Cette pratique est aussi un moyen d’appréhender leur identité. De plus, notamment à travers des sports de duel, il s’agirait de leur transmettre des règles de vie et des valeurs. Nous qualifions ici les sports de duel comme étant l’ensemble des sports où les joueurs s’affrontent dans un combat. Nous pouvons citer parmi tant d’autres l’escrime, la boxe ou encore le judo. Ces pratiques physiques ne sont pas l’expression d’une violence brute. Un règlement encadre l’activité. En escrime, il existe une règle de priorité. L’escrimeur détenteur de la priorité a le droit d’attaquer l’adversaire. Ce dernier devra auparavant récupérer la priorité en touchant le bout du fer de l’arme de l’adversaire pour obtenir l’autorisation d’attaquer. Les sportifs ne sont pas omnipotents. Ils doivent suivre les règles du jeu. À travers ces sports, les athlètes obéissent à un cadre et un non respect de celui-ci peut entrainer une sanction (une faute). Des valeurs sont inculquées telles que le respect de l’adversaire. Le salut au début du match en est un exemple, tout comme le fait de se serrer la main à l’issue de la rencontre. La pratique physique offre alors un cadre sécurisant où les adolescents peuvent extérioriser de manière régulée leurs tensions internes. Elle incite les plus inhibés à s’exprimer et aux plus agités à se canaliser. Un autre événement chez la femme peut venir perturber notre rapport au corps : la grossesse. Durant cette période, la femme subit des remaniements au niveau de ses représentations corporelles. Face à ce corps changeant, la future maman n’ose pas réaliser une activité physique car « elle n’est plus seule à présent ». Son ventre accueille un nouvel arrivant qu’il faut protéger. Pourtant, les bénéfices d’une pratique physique sont prouvés pour les femmes enceintes : diminution du diabète gestationnel, bien-être de la future maman, difficultés moindre dans la perte de poids après l’accouchement… Et, il n’est nullement prouvé qu’il existe un risque d’accouchement précoce à cause d’une pratique physique. Il faut néanmoins adapter la pratique et éviter toute activité présentant un risque de chute ou de choc important comme le hockey et l’équitation. En veillant à bien s’hydrater et en fournissant un effort modéré, la pratique physique est possible (Besnier & Marqueste, 2019). Le changement physique amené par la grossesse entraine, par conséquent, une modification des représentations corporelles qu’ont les femmes d’elles-mêmes. De plus, la présence d’un nouvel être à venir dans leur ventre augmente le sentiment de la nécessité de faire attention. Cela peut générer un repli sur soi en raison d’une volonté de ne prendre aucun risque. L’accomplissement d’exercices physiques en écoute avec son corps changeant peut redonner confiance à la future maman qui est alors plus à même de s’épanouir. Le psychomotricien a ici toute sa place au vu de ce changement temporaire du corps et de son appropriation qui en suit. Enfin, nous nous intéressons aux personnes vieillissantes, sans forcément parler de pathologies, seulement le vieillissement normal que provoque la sénescence. Les personnes âgées sont également une population pour laquelle la médiation corporelle est fortement conseillée. La pratique d’une activité physique ralentit le développement des troubles cognitifs.6 Elle permet un entretien à la fois physique et psychique de l’individu. Bien souvent, nous constatons que progressivement, les personnes âgés ont tendance à diminuer leurs activités motrices. À la rencontre d’une difficulté, les personnes ne se sentent plus capables d’y faire face et renoncent. Cela les enferme dans un cercle vicieux dans lequel, se sentant moins aptes à mobiliser leur corps, elles le sollicitent moins. Et, moins elles bougeront, plus il sera difficile de bouger par la suite… Afin de favoriser un maintien des aptitudes physiques, une pratique adaptée d’activité physique peut se révéler être une bonne solution. Le psychomotricien est attentif à ajouter à la pratique physique une composante émotionnelle et affective permettant une meilleure adhésion du patient avec un engagement total de sa personne. En s’appuyant sur des expériences passées du patient et en adaptant une activité qu’il a déjà pratiquée, la psychomotricité peut lui redonner goût à bouger et lui montrer qu’il possède encore des capacités. Mais, c’est aussi lui rappeler des souvenirs, venir convoquer une charge émotionnelle sur laquelle il pourra s’appuyer et échanger avec le praticien. La pratique de l’activité physique peut engendrer des éprouvés longtemps oubliés venant réveiller l’identité même de la personne.

Tonus

   « Le tonus constitue le fondement même de la posture, du mouvement et des dynamiques d’interaction avec l’environnement et se trouve en cela au carrefour du psychique et du somatique. » (Robert-Ouvray & Servant-Laval, 2015, p. 161) Étymologiquement, le mot « tonus » vient du grec tonos signifiant : tension. Le tonus est défini comme la réponse d’une stimulation continue et réflexe des nerfs moteurs des muscles induisant sur eux une légère tension au repos. Celle-ci est permanente, involontaire et elle n’induit aucun mouvement (Jover, 2000). Le tonus peut être décliné en trois catégories selon son intensité. Elles sont indissociables les unes des autres.
– Le tonus basal correspond au plus faible niveau tonique. Notons que le tonus n’est jamais nul, il permet ainsi au corps de conserver une certaine unité entre toutes ses parties (Robert-Ouvray & Servant-Laval, 2015). Nous pouvons retrouver ce type de tonus en situation de relaxation ou d’endormissement. Nous pouvons ajouter que le tonus basal est étroitement lié aux émotions, son seuil tonique variera de ce fait suivant les affects. Et, étant le niveau tonique sur lequel les autres niveaux s’étayent alors celui-ci influencera indéniablement les autres. Les émotions viendront donc influencer chaque catégorie de tonus.
– Le tonus postural permet le maintien de posture. Il est généralement involontaire mais peut parfois devenir volontaire lorsque nous souhaitons par exemple conserver une posture qui nous demande d’y porter attention. Il sous-tend l’activité posturale comprenant la fonction antigravitaire, c’est-à-dire, permettre au corps de lutter contre la gravité qui elle, nous pousse vers le sol et l’immobilité. L’activité posturale soutient l’action du repousser du sol et la verticalisation (Robert-Ouvray & Servant-Laval, 2015).
– Enfin, le tonus d’action est celui qui permet de préparer et soutenir une action motrice. Il est conscient et peut être automatisé. Selon Pes (2017), toute action motrice nécessite en amont une posture et une certaine qualité tonique. Cela correspond au tonus d’action avec son rôle de préparation du futur mouvement. Ainsi, au hockey, pour tirer correctement, il est indispensable pour le joueur de prendre une posture adaptée. Cette dernière lui permet de conserver un bon équilibre avec un juste recrutement tonique, à la fois ni trop faible sinon le palet n’ira pas loin, ni trop fort sinon la force donnée au palet se fera au détriment de la précision. De même, nous observons le tonus d’action chez les joueurs durant les phases de faceoff*. Les hockeyeurs sont, à cet instant là, immobiles mais prêts, comme en témoigne le recrutement tonique assez prononcé afin de récupérer le palet avec leur crosse dès que l’arbitre l’aura lâché. Afin de trouver la posture et la qualité tonique les plus adaptées au contexte du jeu, le joueur se base sur ses expériences passées donc sur sa mémoire. Il prend également en compte le cadre spatio-temporel actuel afin d’adapter ses expériences passées au moment présent. Cette capacité d’adaptation est possible grâce à un travail avant tout de régulation tonique qui lui permettra une meilleure aisance motrice et un meilleur équilibre. Il est donc important que le sportif ait exploré différentes variations toniques afin d’en tirer les connaissances lui permettant de savoir laquelle est la plus adaptée pour la situation présente. Cette « sélection tonique » se fait plutôt de manière inconsciente. Rober-Ouvray & Servant-Laval (2015) ont mentionné le fait que le tonus participe à la conscience de soi. À travers lui, nous nous sentons tantôt tendu face à une situation stressante par exemple, ou à l’inverse, durant un moment de répit, nous serons plutôt détendus. En psychomotricité, nous parlons de versant hypertonique lorsque le tonus est élevé et nous parlons de versant hypotonique lorsque le tonus est bas. Le tonus varie en fonction des  circonstances auxquelles nous sommes confrontées. Mais parfois, certains individus se retrouvent cantonnés seulement dans l’un des deux versants toniques. Il s’agit alors d’un trouble de la régulation tonique. Cette incapacité à modifier son tonus en vue de s’adapter à l’environnement engendre différents problèmes notamment au niveau de la motricité globale et fine. Un lien peut être établi entre le tonus, l’affect et les émotions. Le tonus est le support d’expression de notre état affectif et émotif. Nous pouvons imaginer qu’en situation agréable nous serons davantage détendus donc avec un tonus plutôt bas, alors qu’un moment déplaisant nous amènera dans un versant plutôt hypertonique. Mais, ce n’est pas toujours le cas. Nous pouvons vivre un instant agréable et l’exprimer corporellement par un tonus élevé ! C’est le cas lorsque nous sommes excités et enthousiastes. Et, dans des circonstances plus difficiles, certaines personnes peuvent « s’effondrer » révélant alors une baisse de tonus. Ainsi, chaque individu a sa propre manière de réagir face à une même situation. Nos expériences passées, notre personnalité mais également notre humeur du moment induisent une certaine réponse face à la situation rencontrée. Au hockey, comme dans d’autres sports, les joueurs peuvent repérer en analysant leur niveau tonique un tonus trop important qui réduirait leurs compétences sportives (diminution de leur capacité respiratoire, perte d’amplitude motrice…). Ils peuvent également relier leur état tonique avec une émotion, par exemple la colère qu’ils éprouvent contre une erreur d’arbitrage. Établir ce lien, c’est comprendre pourquoi à ce moment là, les joueurs ne sont plus performants dans le match. Cette compréhension de la situation permet de trouver des solutions. Celles-ci peuvent découler d’une autoanalyse faisant prendre conscience aux joueurs de leur mode de fonctionnement. Grâce à cette connaissance, les joueurs développent leur capacité à anticiper leurs réactions face à chaque évènement. La gestion des émotions est alors facilitée dès ses prémices. De ce fait, lors d’une situation au cours de laquelle les joueurs savent qu’elle engendre une certaine émotion chez eux, ils peuvent ainsi être plus à même de réagir en conséquence avant de se faire emporter par l’affect. En reprenant l’exemple cité ci-dessus, les joueurs peuvent dans un premier temps sortir du terrain. Ils prennent ainsi du recul avec le jeu au lieu de prendre le risque de commettre une faute en restant sur le terrain. Il semble judicieux pour eux, à ce moment là, de se recentrer avec éventuellement un travail sur la respiration. Ce dernier a pour but de ramener l’attention des joueurs sur le moment présent et donc sur le match qui continu à se jouer, sans être focalisés de façon excessive sur l’erreur d’arbitrage commise.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I – ACTIVITE PHYSIQUE ET SPORT
I – 1. LES VERTUS DE L’ACTIVITE PHYSIQUE
I – 1.1. Les bienfaits pour la santé
I – 1.2. L’image positive du sportif aux yeux de la société
I – 2. DES LIMITES A LA PRATIQUE DE L’ACTIVITE PHYSIQUE ?
I – 2.1. Des étapes naturelles de la vie
I – 2.2. L’handicap
I – 2.3. L’excès de stress chez le sportif compétiteur
I – 3. LE ROLLER HOCKEY : JOUER DANS UN SPORT COLLECTIF
I – 3.1. L’équipe : un groupe
I – 3.2. La place de l’individu et le processus d’individuation
I – 3.3. La recherche du Moi Idéal et de l’Idéal du Moi
PARTIE II – PSYCHOMOTRICITE ET ROLLER HOCKEY
II – 1. NOTIONS PSYCHOMOTRICES RETROUVEES DANS LE HOCKEY
II – 1.1. Tonus
II – 1.2. Equilibre
II – 1.3. Coordinations et dissociations
II – 1.4. Représentations corporelles
II – 1.5. Espace/Temps
II – 1.6. Fonctions exécutives
II – 2. LA BOUCLE SENSORI-PSYCHO-MOTRICE
II – 2.1. Concept de la boucle sensori-psycho-motrice
II – 2.2. Intérêt de la boucle sensori-psycho-motrice pour accompagner les sportifs
PARTIE III – ACCOMPAGNEMENT PSYCHOMOTEUR DES HOCKEYEURS 
III – 1. PRESENTATION DU PROJET
III – 1.1. Le club de roller hockey et la mise en place du projet
III – 1.2. Projet de suivi des sportifs
III – 2. LA PSYCHOMOTRICITE AU SERVICE DES HOCKEYEURS
III – 2.1. Observations des besoins
III – 2.1.1. Joueur 1
III – 2.1.2. Joueur 2
III – 2.2. Interventions sur l’année
III – 2.2.1. Joueur 1
III – 2.2.2. Joueur 2
III – 2.3. Conclusion de la fin de suivi
III – 2.3.1 Joueur 1
III – 2.3.2. Joueur 2
III – 2.4. Perspectives futures
CONCLUSION
GLOSSAIRE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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