LA PSYCHOLOGIE DE LAMOTIVATION
INTRODUCTION
Lamusique rythme la viede l’êtrehumaindepuis lanuitdes temps.Elle aété à la foisutilisée commemoyendecommunicationetsurtoutpourdivertir,transmettredes émotions.Aujourd’hui, la musique est quasi omniprésente dans notre quotidien par la radio, la télévision ou les supermarchés.
D’un point de vue cognitif, depuis de nombreuses années, les bienfaits de la musique sur le développementdel’êtrehumainsontconnus.Durantlapériodedegestation,l’enfant éveilleses fonctions cérébrales etphysiquesaveclamusique,reconnaîtlavoixdesamamanainsiquedes prochesquiluiparlentdurantlagrossesse.Puispendantl’enfance,desétudes(CatterallJ.,1997 etSchellenberg,E.G.,2004ontmontréque,lesélèvespratiquantsdelamusique,développaient des facultés supplémentaires dans les domaines intellectuel, personnel, affectif, physique et culturel. L’interactionentre lesdeuxhémisphèresdu cerveau favoriserait l’évolutionde celui:ci. D’unpointdevuesocialetaffectif (Nuttin,1996,l’exercicedelamusiquefavoriselaconstruction richeetdiversifiéedel’expressionoraledel’individuetparla:mêmeunepostureidentitai edans leréseausocialetfamilial.
Au niveau politique, le peuple suisse a accepté, le 23 septembre 2012, la votation fédérale
permettantauxjeunesdeprofiterd’unenseignementmusicaldequalitéautant àl’écolequedans ledomaineextrascolaire.Voiciunextraitdel’article67asurlaformationmusicale:
1La Confédération et les cantons encouragent la formationmusicale, en particulier des enfantsetdesjeunes.
2Dans les limites de leurs compétences respectives, la Confédération et les cantons s’engagentàpromouvoiràl’écoleunenseignementmusicaldequalité.Sileseffortsdes cantons n’aboutissent pas à une harmonisation des objectifs de l’enseignement de la musiqueàl’école,laConfédérationlégifèredanslamesurenécessaire. 3La Confédération fixe, avec la participation des cantons, les principes applicables à l’accèsdesjeunesàlapratiquemusicaleetàl’encouragementdestalentsmusicaux.
Lapsychologiedelamotivation
Généralités
Chaquedisciplinescientifiquesefondesursesthéories.Unethéorieestunsystèmedepostulats qui servent à expliquer le monde qui nous entoure, à prédire des phénomènes ou des comportementsainsiqu’àcomprendrecommentilspeuventêtreinfluencés,voirecontrôlés.Dans ledomainedelapsychologie,lesthéoriesdécriventl’ensembledesmanièresdepenser,desentir etd’agirdesêtreshumains.Ellesreprésententlespiliersfondamentauxdedifférentestechniques,
interventions, programmes ou thérapies influant sur les conduites psychiques et
comportementalesdesindividus. Lapsychologie sedéfinit commeunediscipline scientifique. Toutefois, il existeunepsychologie «detouslesjours»:dèsl’enfance,nousdévelopponsdesthéoriesempiriques,grâceauxquelles noustentonsdecomprendrenotreenvironnementphysiqueousocialetd’agirsurlui.L’objectif de ce mémoire est précisément de se dégager de cette «psychologie du quotidien», de se positionner demanière distancée, objective par rapport au phénomène de lamotivation. C’est
pourquoilepremierchapitreaborderalamotivationd’unpointdevuethéorique.
L’étymologieduterme«motivation»vientdulatinmoverequisignifiesedéplacer,semettreen mouvementagir.Unepersonneneressentantaucuneimpulsionouinspirationpouragirestainsi caractériséecommenonmotivée,tandisquecellestimuléeouactivéeversunbutestconsidérée commemotivée.Pourquoiun individu,enfantouadulte, choisit:ilde renoncer à la facilitéd’un comportementpourenadopterunautreplusardu?Pourquoipréférerpoursuivreetreproduire uneactionplutôtquedel’abandonner?
Lesdifférentesthéoriesdelamotivation
Au cours de l’histoire de la psychologie, des théories de lamotivation ont été proposées pour
répondreauxquestionsénoncéesci:dessusetexpliquerlephénomènedelamotivationhumaine.
Ellesreflètentdifférentscourantsdelapsychologie.
Danscechapitre,cinqcourantsserontbrièvementabordésainsiquelesthéoriesdelamotivation
quiysontliées:
• béhaviorisme,
• humanisme,
• psychologiecognitive,
• sentimentd’efficacitépersonnelle,
• pédagogique.
Lamotivationdansl’approchebéhavioriste
Danscetteapproche,lesnotionsderécompense(ouattraitetdepunition (ousanctionysont
centralesetexpliquent le comportementhumain. Lebéhaviorismeneprendpasen compte les caractéristiques individuelles internes; la motivation résulte donc de facteurs externes (récompensesoupunitionsquilarenforcent.(Skinner,1979,p.159
Récompensesetattrait(renforçateurspositifs
Uncomportementestrenforcé(c’estàdirequ’ilatendanceàapparaîtreplussouvents’ilestsuivi
d’une récompense qui consiste à accorder à l’individuun avantageouune gratificationd’ordre
matérieloumoral.
Sanctionsetpunitions(renforçateursnégatifs
Uncomportementquiestsuivid’unepunitionvaêtreévitéetauratendanceàdisparaître.Ondit
alorsquececomportementaétérenforcénégativement.
L’êtrehumainadopteuncomportementquiluipermetdesauvegarderunesituationsatisfaisante
etd’éviterundéplaisir.
Lestypesderenforçateurs:
• renforçateurstangibles(lesfriandises,l’argent,lesjouets,lescadeaux,…,
• renforçateurssociauxouaffectifs(compliments,écouteattentive,sourires,…,
• activitésrenforçantesouprivilèges(jouer,lire,chanter,travailleràl’ordinateur,…,
• renforcements naturels (renforcements que lemilieu offre naturellement au sujet, sans
interventionextérieure,récompensedansl’acte.
Lesuccèsestunpuissantrenforçateur.Lavalorisationdutravailaccomplietlesencouragements
sontdesstratégiestrèsefficacespoursusciterlamotivation.
Lamotivationdansl’approchehumaniste
Dans l’approche humaniste, la motivation de tout individu serait suscitée par la volonté de
satisfaire des besoins fondamentaux; c’est ce qui le pousse à l’action. (Maslow, 1943. Selon
Maslow, les besoins fondamentaux de l’être humain sont organisés hiérarchiquement: besoins
primairesetbesoinssecondaires.
Lamotivationparlapédagogie
JeanHoussaye (1993,p.40utiliseletrianglepédagogiquepourexpliquerlefonctionnementdela
motivation. «Toute situation pédagogique nous paraît s’articuler autour de trois pôles (savoir: professeur:élèves,mais,fonctionnantsurleprincipedutiersexclu,lesmodèlespédagogiquesqui en naissent sont centrés sur une relation privilégiée entre deux de ces termes; on peut ainsi dégagertroistypesdeprofesseursenfonctiondetroisprocessus.»:
• Apprenant–Savoir(Processus1:Apprendre
Le fonctionnement cognitif de l’élève n’est pas un faitmais un dynamisme. Celui:ci est dirigéversl’autodéveloppementdelapersonnequipoursuitsespropresbutsetplansen
cherchant à progresser. C’est pourquoi les activités d’apprentissage et l’environnement
doiventavoirunesignificationpourl’élève.Lanouveauté,parexemple,estunbonvecteur
demotivation.
• Professeur–Savoir(Processus2:Enseigner
L’enseignantdoitprovoqueruneadhésionàlatransmissiondusavoir.Parlapersuasion,le
maîtrevachercheràrenforcerpositivementounégativementdetelscomportementsen
intervenantsurl’environnementimmédiatdelaclasse.Pourcela,l’enseignantdisposede
certains moyens pour renforcer les comportements: les sanctions (récompenses,
punitions,l’émulation(leseffortspourégalerousurpasserlesautresetl’attrait(laforme
descontenusetdesconnaissancespourrendrel’apprentissageefficace.
Lathéoriedel’auto:détermination(SDT
Nousavons évoquédanslechapitreprécédentquelquescourantsdelapsychologie,ainsiqueles
théoriesmotivationnellesqui leur sont associées. Leprésent chapitreprésenteplusendétail la théoriedel’auto:détermination(selfdeterminationtheory=SDTdeDecietRyan(1985;2002. Danslathéoriedel’auto:détermination (SDT;DecietRyan,1985,DecietRyandistinguentdeux
grandstypesdemotivation:
• lamotivationintrinsèque:actionconduiteparuneenvie,unbesoin,unintérêtpersonnel,
• lamotivationextrinsèque:action conduitepourune raisonextérieure à soi:même,pour obtenirunerécompense,pouréviterunepunitionoupourfaireplaisiràquelqu’un. Lesnotionsdemotivationintrinsèqueetextrinsèquenesontpasnovatrices.Cequiestnouveau, c’est lamanière de les comprendre et de les interpréter. Dans la littérature psychologique, la motivationextrinsèqueestdécritecommeuneformedemotivationdemoindrevaleur(mêmesi ellepeutêtrepuissante,paropposition àlamotivationintrinsèquequiseraitplusdurableetqui
apporterait demeilleurs résultats (deCharms, 1968. La théorie de l’auto:détermination rompt doncaveccettevisionclassiqueetrenonceàladichotomie:
motivationintrinsèque=bonnemotivation motivationextrinsèque=mauvaisemotivation
En effet, la théorie de l’auto:détermination propose une subdivision plus fine de lamotivation extrinsèque. Différents types demotivation extrinsèque y sont décrites, allant de celle qui se résumeausystème«carotte:bâton»àcelleliée àl’acceptationetl’intériorisationderègles,de normesetdevaleurs.
Lamotivationintrinsèque
Lamotivation intrinsèque signifieque l’onpratiqueuneactivitépour leplaisirou la satisfaction qu’onenretire,sansattendrederécompense,nichercheràéviterunsentimentdeculpabilitéou une punition. Dans les études expérimentales sur le comportement animal, White (1959 a découvert que nombre d’organismes s’engagent dans des comportements exploratoires et de curiosité même en l’absence d’un renforcement extérieur ou d’une récompense. Ces
comportements spontanés apparaissent non pas pour des raisons instrumentales, mais plutôt parcequel’activitéelle:mêmeprocureunesensationdeplaisiretdesatisfaction.
Dès la naissance, l’être humain est une créature active et curieuse; il ressent le besoin d’apprendre et d’explorer –même en l’absence de sources demotivation externes. Le fait de rechercher la nouveauté, pour l’assimiler activement et l’appliquer avec créativité est une des caractéristiquesessentiellesdelanaturehumaine.
Cettecaractéristiquereprésenteuneinfluencenotoiresurlaperformance,lapersévéranceetle bien:être subjectif, durant toute la vie (Ryan et LaGuardia, sous presse. Certaines personnes développentunetrèsfortemotivationintrinsèque,d’autrespeu.Onpeutconsidérerledegrédela motivationintrinsèquecommeunecaractéristiquestabledelapersonnalitédechacun.
Psychologiedel’adolescent
L’adolescence est l’étape de transition entre l’enfance et l’adulte. Elle se situe, généralement, entrela12èmeetla18èmeannée.C’estpourquoi,entantqu’enseignantdansle3èmecycle(9èmeà 11èmeHarmoS,nous sommesdirectement confrontés à cettephasedudéveloppementhumain parnosélèves.
Durant 3 années, leurs pensées, leurs idées, les relations avec leur famille ou avec leurs amis évoluent.Leurchangementdestatut,auseindel’établissement,lespropulsentde«petit»élève de9Hau«caïd»de11H. Certainschangementssontdéfinitifs (commeleurvoixouencorel’évolutiondeleurcorpstandis qued’autresprovisoires(lesmodificationsd’humeurs,lesommeil,l’appétit,etc.
L’enfantconstruitsonidentitéautraversde5aspectsdudéveloppementdel’adolescent(Lehalle, H.&Mellier,D.,p.37:
• Physique:renvoie àlamaturationphysique.C’estlapousséedelacroissancequimèneàla puberté. Le corps subit des changements autant visibles (traits du visage, silhouette
corporelle, etc.quenon visibles (modificationshormonales, etc..Durant cettepériode, lesjeunessetrouventdesdéfautsetsont,parconséquent,anxieuxetsusceptibles.
• Cognitif: se manifeste dans l’apprentissage et la construction des connaissances.
L’adolescententredanslestadedesopérationsformelles (réflexionsmentalesquiportent
surdeshypothèsesoudespropositionsainsiquelalogiquedéductive(si…alors.
Laquestionderecherche
Cette recherche a pour objectif d’analyser le lien des différents types de motivation avec la psychologiedel’adolescent.Auniveaudelamotivation,nousnoussommesbasésessentiellement surlathéoriedel’auto:déterminationdeDecietRyan.Concernantlapsychologiedel’adolescent, les aspects physiques, cognitifs, affectifs, sociaux et identitaires seront des composants susceptiblesdemodifierl’axemotivationdurantlecycleIII.Est:cequeledegrédelamotivation changeentrelesélèvesde10H,quicoïncideavecledépartaucollège,etles11H? Laquestionderechercheestlasuivante:
LesadolescentsducycleIIIontBils,durantlecoursdemusique,unedifférencedemotivationà chanterselonqu’ilssetrouventen9Hou11H?
Leshypothèses
L’objectifpoursuiviparcetterechercheestdetenterdeprouverlechangementdemotivationqui existe entre des élèves de 9ème et 11ème HarmoS. A notre avis, cette évolution s’opère par un changementdestatutdansl’écoleainsiquedansleurévolutionphysique. Siàl’adolescence,onsubitdeschangementsphysiques,notammentauniveaudesavoix,quenos relationsaveclesautresévoluentetquedurantcettepériodeonforgenotreidentité,
que notre développement personnel évolue demanière différente liée aux sexes, aux classes sociales,aucontexteparticulier,auxexpériencespropresàchacun,
et si lamotivation repose sur les différents degrés de régulations (intrinsèque, extrinsèque ou amotivation
alors,onpeut s’attendrequ’auCycle III, lesélèvesadolescentsvoientleurmotivationà chanter baisserentrela9èmeetla11èmeHarmoS.
L’analysedesrelationsentrelesvariables
A la suite des différents résultats obtenus au cours de notre recherche, nous avons décidé de ressortir lesdonnéesmontrantdesdifférences significatives: p. < .05. La valeur«p.»nous est donnée par les résultats statistiques de gamma, signification approximée, et de khi deux de Paerson,significationasymptotique.Enlescomparant àdifférentesvariables,nousallonspouvoir répondreànoshypothèses.
Dichotomie9Het10H/11H
Lorsdenotrepremièredescriptiondesrésultats,nousavonsremarquéunelégèredifférencede motivationdanscertainesquestionsposées.Maissinouscomparonslamotivationàchanterentre les 1CO (9H et les 2CO (10H / 3CO (11H, les écarts s’intensifient. En 9H, les élèves se représententencorelechantcommeuneactivitédedécouverte,sansobligation.Pluslesannées passentetmoinslesélèvescomprennentl’utilitéduchantdansleurcursusscolaire.
LESCONCLUSIONS
Lesgrandeslignesdeladémarche
L’objectifdecemémoireaétéderecherchers’ilexistaitunedifférencedemotivationàchanter durantlecoursdemusiqueentredesélèvesducycleIII(9Hà11H.Aprèsavoirdéveloppédans notre problématique les différents courants de la motivation (béhavioriste, humaniste, psychologiecognitive,sentimentd’efficacitépersonnelleetpédagogique,nousavonsdécidéde nousfocaliserplusendétailsurlathéoriedel’auto:détermination.Cettethéoriemotivationnelle aveclapriseencomptedelapsychologiespécifiquedel’adolescentnousapermisdeconstruire notreméthodederechercheviaunquestionnaire.Aprèsavoirétéremplipartouslesélèvesd’un centrescolaireduValaisromand,lesdonnéesrécoltéesnousontpermisdedéterminerleniveau demotivationàchanterdanscetétablissement.
Lesapportsdeconnaissances
Cetravailnousapermisdefairelepointsurlesdifférentstypesetcourantsthéoriquesrelatifsàla motivation. Plus précisément, dans celle de l’auto:détermination, nous avons observé que le classement«bonnemotivation» (intrinsèqueou«mauvaisemotivation» (extrinsèque sedoit
d’êtrenuancédansletypeetlesfacteursdemotivationquivontdel’amotivation,àlamotivation extrinsèque, elle:même répartie en quatre catégories, externe, introjectée, identifiée, intégrée, puisverslamotivationlaplusforte,lamotivationintrinsèque.
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Table des matières
2. INTRODUCTION
3. PROBLEMATIQUE: LES QUESTIONS DE MOTIVATION
3.1. LA PSYCHOLOGIE DE LAMOTIVATION
GENERALITES
3.2. LESDIFFERENTESTHEORIESDELAMOTIVATION
LAMOTIVATIONDANSL’APPROCHEBEHAVIORISTE
LAMOTIVATIONDANSL’APPROCHEHUMANISTE
LAMOTIVATIONDANSLAPSYCHOLOGIECOGNITIVE
LESENTIMENTD’EFFICACITEPERSONNELLE
LAMOTIVATIONPARLAPEDAGOGIE
3.3. LATHEORIEDEL’AUTOCDETERMINATION
LAMOTIVATIONINTRINSEQUE
LAMOTIVATIONEXTRINSEQUE
3.4. SYNTHESE
4.CADRECONCEPTUEL:L’ADOLESCENT,UNEPSYCHOLOGIESPECIFIQUE
PSYCHOLOGIEDEL’ADOLESCENT
5. METHODOLOGIE
5.1. LAMÉTHODEDERECHERCHE:LEQUESTIONNAIRE
5.2. LAQUESTIONDERECHERCHE
5.3. LESHYPOTHESES
6. L’ANALYSEDESINFORMATIONS
6.1. LADESCRIPTIONDESRESULTATS
AMOTIVATION
MOTIVATIONEXTRINSEQUEEXTERNE
MOTIVATIONEXTRINSEQUEINTROJECTEE
MOTIVATIONEXTRINSEQUEIDENTIFIEE
MOTIVATIONEXTRINSEQUEINTEGREE
MOTIVATIONINTRINSEQUE
6.2. L’ANALYSEDESRELATIONSENTRELESVARIABLES
DICHOTOMIE9HET10H/11H
DICHOTOMIEDESGENRES
DICHOTOMIEENTREPRATIQUEOUNONDELAMUSIQUE
6.3. LA COMPARAISON DES RESULTATS OBSERVES
7. LES CONCLUSIONS
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