LA PROTECTION DES PERSONNES SOUMISES A LA DETENTION

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Historique du centre de dรฉtention

Dans lโ€™Antiquitรฉ, il y avait dรฉjร  des prisonniers. La plupart รฉtaient des prisonniers provenant de luttes intestines entre clans rivaux. C’รฉtaient des รชtres humains destinรฉs ร  la consommation chez les peuples cannibales et des ennemis vaincus pendant les guerres, qui avaient รฉtรฉ capturรฉs afin de les rรฉduire en esclavage. Ils pouvaient รชtre รฉchangรฉs, vendus ou mis ร  mort.
Autrefois, les personnes prisonniรจres รฉtaient enfermรฉes dans des cavernes qui nโ€™avaient quโ€™une seule issue, ou d ans des cavitรฉs creusรฉes au flanc des prรฉcipices ou des montagnes.A cette รฉpoque-lร , lโ€™รฉvasion รฉtait alors trรจs difficile, et le gardienn’avait qu’ร  se poster devant la caverne et ร  tuer ceux qui voulaient sโ€™รฉvader.
โ€œLa conception de la prison comme peine privative de libertรฉ est une idรฉe relativement rรฉcente ; elle a pu exister sous le haut Moyen Age en รฉtant รฉtroitement liรฉe au dรฉveloppement de la pensรฉe chrรฉtienne. Elleest assimilรฉe ร  la notion de pรฉnitence du concile dโ€™Aix-la-Chapelle en 817, mais cette notion de pรฉnitence disparaรฎt par la suite au concile de Bรฉziers en 1246, et lโ€™utilisation de la prison comme peine disparaรฎt un peu plus tard.
Au XVIรจme siรจcle, se dรฉveloppent ร  Amsterdam, Londres, Florence ou Gand, les constructions dโ€™รฉdifices destinรฉs ร  lโ€™emprisonnement ; les dรฉtenus y sont maintenus pour le rachat de leurs fautes, dans un but dโ€™amendement. En France, lโ€™idรฉe de lโ€™emprisonnement comme peine ne progresse que lentement. En 1670, lโ€™ordonnance criminelle de Louis XIV, qui รฉnumรจre esl principales pรฉnalitรฉs de lโ€™ancien rรฉgime, ne fait asp apparaรฎtre la prison comme une peine dรฉcernรฉe par al justice ordinaire.
Au XVIIIรจme siรจcle, apparaรฎt un mouvement dโ€™idรฉe favorable ร  la substitution de lโ€™enfermement individuel par des chรขtiments corporels. Ce mouveme nt est ร  la fois le fait de juristes et de philanthrop es. Cรฉsar de Beccaria1 publie en 1764 Des dรฉlits et des peines. Il sโ€™รฉlรจve dans cet ouvrage contre lโ€™obscuritรฉ et la complexitรฉ des sources du droit pรฉnal. Il rรฉclame lโ€™abrogation des infrastructures en matiรจre religieuse, et prรดne lโ€™indรฉpendance du pouvoir judiciaire vis-ร -vi s des autoritรฉs spirituelles. Surtout, il apprรฉhende la einep du point de vue de son utilitรฉ sociale : il sโ€™รฉlรจve, ne consรฉquence, contre la torture au cours du procรจs pรฉnal, la barbarie des peines infligรฉes et la peine de mort.
Parallรจlement ร  cette rรฉvolution dans la doctrine juridique sur le sens ร  donner ร  la peine et son ut ilitรฉ sociale, se dรฉveloppent des prรฉoccupations philanthropiques sur le sort des prisonniers. La personne la plus emblรฉmatique de ce mouvement est John Howard, qui consacre sa vie ร  lโ€™รฉtude des prisons. Ses conceptions sont, ร  la diffรฉrence de Beccaria, dโ€™inspiration religieuse ; il y a envers le prisonnier, un devoir de charitรฉ chrรฉtienne.
Cโ€™est vรฉritablement en 1875 quโ€™est nรฉe la conception moderne de la prison ; la โ€œprison rรฉpublicaineโ€ pour reprendre lโ€™expression de M. Robert Badinter, nโ€™est plus la prison des philanthropes, inspirรฉe des principes de la charitรฉ chrรฉtienne, qui se distinguait ร  la fois par un certain laxisme dans les rรจgles de dรฉtention et des conditions matรฉrielles dรฉplorables. La prison rรฉpublicaine se veut une prison moderne, fondรฉe sur lโ€™emprisonnement individuel et les conditions de dรฉtenu dรฉcentes, accompagnรฉes dโ€™un rรจglement intรฉrieur draconien, imposant lโ€™interdiction de parler, dโ€™use r de tabac, de lโ€™alcool, de chanter, dโ€™รฉcrire, dโ€™avoir de lโ€™argent ou dโ€™obtenir des informations de lโ€™extรฉrieurโ€ 1.

Evolution historique du systรจme pรฉnitentiaire malgache

En gรฉnรฉral, l’รฉvolution historique du systรจme pรฉenittiaire malgache est parallรจle ร  lโ€™รฉvolution historique de la sociรฉtรฉ malgache. On peut distinguer trois pรฉriodes :
– la pรฉriode d’avant la colonisation : systรจme dominรฉ par les usages et les coutumes traditionnels.
– la pรฉriode durant la colonisation : systรจme dominรฉ par les empreintes coloniales ;
– la pรฉriode ร  la veille de lโ€™indรฉpendance : marquรฉe par la rรฉforme du systรจme pรฉnitentiaire malgache.

La pรฉriode avant la colonisation

Le systรจme pรฉnitentiaire malgache de la pรฉriode avant la colonisation est dominรฉ par la coutume : un systรจmerรฉpressif appliquรฉ par les anciens.
A Antananarivo, les โ€œchefs de villageโ€ rendaient la justice dans les autres rรฉgions. Le roi รฉtait le grand chef. C’รฉtait lui qui prononรงait lโ€™arrรชt de mort ou faisait grรขce aux criminels. Pour un acte criminel, si lโ€™accusรฉ refusait dโ€™avoir commis le crime, la dรฉposition des tรฉmoins nโ€™รฉtait pas suffisante pour le condamner ร  mort ; il fallait passer par l’รฉpreuve du tanguin. Le tanguin est un poison quโ€™on faisait boire ร  lโ€™accusรฉ, et aprรจs avoir bu ce poison, sโ€™il rรฉsistait, il รฉtait dรฉclarรฉย  innocent. Dans le cas contraire, il รฉtait reconnu coupable et puni comme tel.
โ€œChez les Antatsimo, il y a aussi lโ€™รฉpreuve du fer rouge, cette sorte dโ€™รฉpreuve est dโ€™usage, particuliรจrement dans le Sud. Lorsquโ€™un prรฉvenu est soupรงonnรฉ dโ€™avoir commis un dรฉlit, on lui passe un fer rouge sur la langue. Sโ€™il nโ€™est point brรปlรฉ, il est dรฉclarรฉ innocent. Dans le cas contraire, il est reconnu coupable et puni comme telโ€ 1.
Concernant le meurtre, il รฉtait puni de mort. Mais si on parle de vols ou dโ€™autres dรฉlits, ces genres dโ€™affaire รฉtaient sanctionnรฉs par des amendes.
Dans certains endroits, il y avait une adoption de rรจgle comme celle-ci : le voleur condamnรฉ devait donner en nature le double de ce quโ€™il avait pris, et sโ€™il nโ€™รฉtait pas en mesure de le faire, il รฉtait rendu esclave et vendu.
Et celui qui รฉtait pris en adultรจre รฉtait obligรฉ dedonner un esclave au mari de la femme quโ€™il avait dรฉbauchรฉe.Faute de quoi, il restait, de droit, lโ€™esclave de lโ€™offensรฉ.
Cโ€™รฉtait avant la colonisation mรชme que la notion de โ€œ tranomaizinaโ€ est nรฉe. Etymologiquement, le terme tranomaizina veut dire une maison sombre ou sans lumiรจre : trano signifie, en effet, maison et maizina, sombre, obscur.
Dans la publication nยฐ 194 sur la rubrique โ€œ Famaizana olo-melokaโ€, le FI.MPA.MA.MA. ( Fikambananโ€™ny Mpandala ny Maha-Malagasy) a dรฉfini letranomaizina comme โ€œ efitra kely tsy misy mazava, ka ahiboka ao mandritra ny andro voafetra ny olon-dratsyโ€ 2, traduit librement : โ€œune petite piรจce sans lumiรจre oรน lโ€™on enferme les malfaiteurs pendant un temps dรฉterminรฉโ€.
Lโ€™apparition du tranomaizina signifie lโ€™abolition des chรขtiments corporels.

La pรฉriode durant la colonisation

La pรฉriode durant la colonisation applique un systรจme dominรฉ par des emprunts apportรฉs par les colonisateurs.
Par lโ€™arrรชt du 8 mai 1897 rendu par la Cour dโ€™appel dโ€™Antananarivo, les lois franรงaises รฉtaient applicables ร  Madagascar.
Le systรจme pรฉnitentiaire avait alors รฉtรฉ rรฉorganisรฉen vue de satisfaire les intรฉrรชts du pouvoir colonial.
A cette รฉpoque, des peines sรฉvรจres รฉtaient rรฉservรฉeaux nationalistes et on exรฉcutait effectivement les condamnรฉs ร  mort.
Les bรขtiments citรฉs ci-dessous รฉtaient rรฉservรฉs auxprisonniers d’Antananarivo au dรฉbut de lโ€™annรฉe 1896 :
– A Ambohimanoro, pour les prรฉvenus ;
– A Ampamaho, pour les condamnรฉs politiques ;
– A Antanimora, pour les condamnรฉs de droit commun .
Cโ€™รฉtait ร  cette pรฉriode รฉgalement quโ€™on avait รฉlaborรฉ des textes. Et dans cette perspective :
โ€œUn arrรชtรฉ nยฐ 1 335 du 9 janvier 1898, signรฉ par le gรฉnรฉral Gallieni, a รฉtรฉ pris par lโ€™Administratioet la comptabilitรฉ de la prison de Tananariveโ€1.
Il y avait dans ce texte, des dispositions portant sur lโ€™amรฉlioration des conditions de vie des dรฉtenus, ร savoir :
– lโ€™installation dโ€™une infirmerie ;
– lโ€™occupation des prisonniers au travail ;
– lโ€™octroi de pรฉcule ;
– le droit de visites.
Et la composition du personnel de la prison de Tananarive รฉtait la suivante :
– un brigadier indigรจne, greffier ;
– un brigadier, guichetier ;
– deux brigadiers, chefs de chantiers ;
– vingt-trois gardes affectรฉs ร  la surveillance de lโ€™intรฉrieur ;
– deux femmes surveillantes.
Les traitements annuels du personnel de la prison de Tananarive รฉtaient fixรฉs par lโ€™arrรชtรฉ du 28 novembr1900. Ces traitements annuels variaient de 240 frs pour les surveillants de 2รจme classe ร  2 400 frs pour les greffiers comptables de 1รจre classe en passant par les brigadiers-chefs de 1รจre classe ร  1 200 frs.

La pรฉriode ร  la veille de lโ€™indรฉpendance

Cette pรฉriode est caractรฉrisรฉe par la rรฉforme de lapolitique pรฉnitentiaire.
Cette rรฉforme est fondรฉe sur le respect de la dignitรฉ humaine et orientรฉe principalement vers lโ€™amendement de la rรฉadaptation sociale des dรฉtenus (dรฉcret nยฐ 59-121 du 27 octobre 1959).
Ces textes, avec quelques modifications, restent en vigueur encore jusquโ€™ร  nos jours.
Nous tenons ร  souligner quโ€™en 1960, le premier chef de service pรฉnitentiaire malagasy sโ€™appelait M. Maurice Rabarison.

LES CONCEPTIONS DE LA PRISON : ENJEU DU DEBAT HISTORIQUE

Les approches philosophiques et sociologiques des grands thรฉoriciens sur la peine

Jadis, par les chรขtiments corporels, on se proposai t de rรฉduire le nombre des personnes dรฉtenues et les sanctions des coupables. Le chรขtiment odieux du crime รฉtait le seul moyen de lutter contre la criminalitรฉ. Damien, une des victimes cรฉlรจbres ร  cette รฉpoque fut l’exemple d’une pratique inhumaine ayant dรฉfrayรฉ lachronique.
Mais, en gรฉnรฉral, c’est ร  partir de la Rรฉvolutionranรงaisef de 1789 que la prison prit rang de mesure punitive principale, comme รฉtant une peine privative de libertรฉ. A cette รจre des lumiรจres, le bouillonnement des idรฉes, les dรฉbats scientifiqueset intellectuels sur la criminalitรฉ s’intensifiaient, engendrant de multiples thรฉories sur les conceptions de la peine et de la prison.
Les approches philosophiques et sociologiques des grands thรฉoriciens eurent un mรฉrite et une valeur particuliรจre par leur sagacitรฉ d’analyse concernant la rรฉflexion sur la peine.

BECCARIA ET SON UTILITARISME SOCIAL

Cรฉsar de Beccaria (1738-1794) รฉtait l’un des pionniers qui avait dรฉclenchรฉ le changement radical apportรฉ ร  lasanction pรฉnale, en ayant subi un emprisonnement. Il รฉtait le premier ร  formuler une thรฉorie cohรฉrente du crime et de la peine qui se voulait en harmonie avec les lumiรจres. Il affirmait que ยซย l’homme est bon, mais al barbarie des lois est, le plus souvent, la seule cause des crimes ; une loi raisonnable ne punira que les forfaits qui portent atteinte au contrat socialย ยป.
Son ouvrage intitulรฉLe traitรฉ des dรฉlits et des peines,publiรฉ en 1764, a symbolisรฉ l’esprit nouveau pour le devenirde la prison. Ce petit livre รฉcrit par un Italien de 26 ans fut le point de convergence des idรฉes communes des hommes รฉclairรฉs, mais dont aucun d’euxn’avait alors tout ร  fait pris conscience.
Dans un passage de son ouvrage, il a รฉvoquรฉ l’utilitรฉ sociale comme fondement de la peine, en s’opposant ร  l’obscuritรฉ et ร  la complexitรฉ des sources du droit pรฉnal. La formule uivantes semble rรฉsumer son point de vue :
ยซย Le droit de punir n’est autre que le droit que chaque individu cรจde au pouvoir social en entrant en sociรฉtรฉ ; ce droit a pour limite la justice et l’utilitรฉ sociale. Son but n’est pas de tourmenter un รชtre sensible ni d’effacer un dรฉlit commis, mais d’empรชcher le coupable de recommencer et de dรฉtourner les autres par son exemple.1ย ยป
Beccaria se situe ainsi dans le droit fil du contrat social :
– Premiรจrement, il a sรฉparรฉ complรจtement dรฉlit etรฉchรฉp. L’homme n’est plus un sujet de combat entre le bien et le mal dont l’enjeu est l’รฉternitรฉ : il est un citoyen. La sociรฉtรฉ n’est pas le cadre temporel oรน se dรฉcide le sort d’une รขme, elle est le rรฉsultat d’un contrat entre รฉgaux, et la faute n’est qu’une atteinte ร  cecontrat.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE LA PROTECTION DES PERSONNES LIBRES
Chapitre I : Essai de dรฉfinitions et historique
I : Dรฉfinitions
1.- Dรฉfinition de lโ€™homme
2.- Dรฉfinition de la sociรฉtรฉ humaine
3.- Dรฉfinition du droit
4.- Dรฉfinition des droits humains
5.- Dรฉfinition de la protection
6.- Dรฉfinition de la libertรฉ
II : Historique
1.- Evolution historique de lโ€™homme
A.- Evolution selon la religion
B.- Evolution selon les scientifiques
2.- Evolution historique de la sociรฉtรฉ humaine
A.- La sociรฉtรฉ clanique
B.- La sociรฉtรฉ esclavagiste
C.- La sociรฉtรฉ fรฉodale
D.- La sociรฉtรฉ capitaliste
Chapitre II : La protection des personnes libres
I : Les diffรฉrentes catรฉgories de droits humains
1.- Les droits civils et politiques ou droits de la premiรจre gรฉnรฉration
2.- Les droits รฉconomiques, sociaux et culturels ou droits de la seconde gรฉnรฉration
3.- Les droits de solidaritรฉ ou droits de la troisiรจme gรฉnรฉration
II : La valeur juridique de la dรฉclaration universelle
1.- La dรฉclaration universelle sous forme dโ€™une rรฉsolution
2.- La dรฉclaration universelle des droits de lโ€™homme nโ€™est pas contraignante pour tous les Etats
3.- Sa valeur juridique
III : Les droits proclamรฉs par la dรฉclaration universelle des droits de lโ€™homme
1.- Les droits civils et politiques
2.- Les droits รฉconomiques, sociaux et culturels
IV : Les principes de lโ€™universalitรฉ et de lโ€™indivisibilitรฉ des droits humains
1.- Les principes de lโ€™universalitรฉ des droits humains
2.- Les principes de lโ€™indivisibilitรฉ des droits humains
V : La convention internationale des droits de lโ€™enfant
1.- Date et pays partisans de cette convention
2.- Les Etats-partis et leur considรฉration de cette convention
3.- Lโ€™adhรฉsion
Chapitre III : La corrรฉlation entre droits de lโ€™homme et projet de sociรฉtรฉ
I : Selon Marcel Gauchet
II : Selon Vaclav Havel
III : Lโ€™รฉducation au civisme, ร  la citoyennetรฉ et ,lโ€™apprentissage de la vie commune
1.- Essai de dรฉfinition du civisme et de lโ€™รฉducation ร  la citoyennetรฉ
A.- Civisme
B.- Education ร  la citoyennetรฉ
C.- Lโ€™รฉducation ร  la citoyennetรฉ et lโ€™apprentissage de la vie commune
2.- Les principes de lโ€™รฉducation ร  la citoyennetรฉ
A.- Lโ€™รฉgalitรฉ de droit
B.- La dรฉmocratie
C.- Les piliers de la dรฉmocratie
DEUXIEME PARTIE LA PROTECTION DES PERSONNES SOUMISES A LA DETENTION
Chapitre I : Essai de dรฉfinition et historique.
I : Dรฉfinitions
1.- Dรฉfinition de la peine
2.- Dรฉfinition de la prison ou รฉtablissement, pรฉnitentiaire
3.- Dรฉfinition de la personne dรฉtenue
4.- Dรฉfinition de la protection
II : Historique
1.- Historique du centre de dรฉtention
2.- Evolution historique du systรจme pรฉnitentiaire malgache
Chapitre II : Les concepts de la prison : enjeu du dรฉbat historique
I : Les approches philosophique et sociologique des grands thรฉoriciens sur la peine
II : Les lois dโ€™imitation et la philosophie pรฉnale de Gabriel,Tarde
III : Lโ€™approche durkheimienne sur le sens de la peine
IV : Cรฉsaire Lombroso (1836 – 1905)
Chapitre III : La protection des personnes soumises ร  la dรฉtention
I : La protection du point de vue physique
1.- Lโ€™hygiรจne
A.- Douches et toilettes
B.- Vรชtements
C.- Buanderie
D.- Les fosses dโ€™aisance
2.- Le service sanitaire
A.- Lโ€™infirmerie
B.- Les mรฉdicaments
3.- Incidents affectant la santรฉ des dรฉtenus
A.- Maladie ou opรฉration chirurgicale
B.- Grรจve de la faim
C.- Suicide et tentative de suicide
4.- Les infrastructures
A.- Le bรขtiment de dรฉtention
B.- La cuisine
C.- La cour de promenade
II : La protection du point de vue moral
1.- Le maintien de contacts avec la famille
A.- La correspondance
B.- Les visites
2.- Lโ€™organisation de la vie individuelle du condamnรฉ
A.- Contact des dรฉtenus รฉtrangers avec leur reprรฉsentant diplomatique
B.- Contact avec le service social
C.- La lecture
D.- La radio individuelle
E.- Le travail personnel
3.- Lโ€™organisation de la vie collective du condamnรฉ
A.- Le respect des rรจgles
B.- Lโ€™รฉducation physique
C.- Loisirs collectifs
Chapitre IV : La protection de la sociรฉtรฉ contre la criminalitรฉ
I : La sociรฉtรฉ et la criminalitรฉ
1.- Dรฉfinition
A.- La sociรฉtรฉ
B.- La criminalitรฉ
2.- La sociรฉtรฉ comme lieu dโ€™รฉpanouissement et limite de la criminalitรฉ
A.- La sociรฉtรฉ comme lieu dโ€™รฉpanouissement de la criminalitรฉ
B.- La sociรฉtรฉ comme limite de la criminalitรฉ
II : Lโ€™emprisonnement
1.- Le rรดle de la peine privative de libertรฉ
A.- Lโ€™amendement
B.- Le reclassement social
TROISIEME PARTIE ANALYSE ET PORTEE PHILOSOPHIQUE DE LA PROTECTION DES ETRES HUMAINS
Chapitre I : Analyse critique et problรจme de la protection des personnes libres
I : Pourquoi protรฉger les personnes libres ?
1.- Le respect du droit de lโ€™homme
2.- Ecarter les dangers (du droit du plus faible)
3.- Lutter contre lโ€™esclavage
4.- Pacte social
II : Les droits de lโ€™homme sont-ils respectรฉs ?
1.- Pays dรฉveloppรฉs
2.- Pays sous-dรฉveloppรฉs
III : La libertรฉ nโ€™est-elle pas le fruit du respect du droit de lโ€™homme ?
IV : Les concepts de libertรฉ : enjeu du dรฉbat historique
1.- Selon Platon
2.- Selon les stoรฏciens
3.- Selon saint Augustin
4.- Selon Renรฉ Descartes
5.- Selon Jean-Jacques Rousseau
6.- Selon Georg Wilhelm Friedrich Hegel
7.- Selon Friedrich Nietzsche
V : La rรฉvolte contre lโ€™oppression en utilisant la non violence
1.- Le Mahatma Gandhi
2.- Martin Luther King
Chapitre II : Analyse critique et problรจmes de la protection des personnes dรฉtenues
I : Pourquoi protรฉger les personnes dรฉtenues ?
1.- Le respect de la dignitรฉ humaine
2.- Ecarter les dangers
3.- Le reclassement social des personnes dรฉtenues et la prison
4.- Lโ€™idรฉe de vengeance
5.- Le suicide
6.- La rรฉsignation
II : Discussions sur la protection des personnes dรฉtenues
1.- Du point de vue humanitaire
2.- Du point de vue chrรฉtien
Chapitre III : La peine de mort
I : La peine de mort et le droit ร  la vie
II : De la limite de la peine de mort ร  son abolition
III : Pays abolitionnistes
Chapitre IV : La protection internationale contre la peine de mort
I : Le pacte international relatif aux droits civils et politiques
1.- Est-ce que le pacte interdit la peine de mort ?
A.- Le pacte nโ€™interdit pas la peine de mort
B.- Le pacte limite seulement sa pratique
2.- Politiques visant ร  abolir la peine de mort
A.- Adoption
B.- Abolition de la peine de mort
C.- Conditions
II : Les conventions de Genรจve
1.- Prรฉsentation
2.- Garanties procรฉdurales
3.- Limitation des personnes pouvant รชtre condamnรฉes ร  mort
4.- Limitation des crimes passibles de la peine de mort
Chapitre V : La protection rรฉgionale contre la peine de mort
I : Lโ€™Amรฉrique
1.- La convention amรฉricaine relative aux droits de lโ€™homme
A.- Protection du droit ร  la vie
B.- Protection dรจs la conception de lโ€™รชtre
C- Limitation aux crimes les plus graves
D.- Limites et garanties ร  lโ€™application de la peine de mort
2.- Le protocole nยฐ 2 ร  la convention amรฉricaine relative aux droits de lโ€™homme
A.- Abolition de la peine de mort, sauf en temps de guerre
B.- La ratification du protocole nยฐ 2 nโ€™est pas une condition pour devenir membre de lโ€™O.E.A. (Organisation des Etats Amรฉricains)
II : Lโ€™Europe
1.- La convention europรฉenne des droits de lโ€™homme
A.- La protection du droit ร  la vie
B.- Adoption
C- Abolition de la peine de mort
D.- Le Conseil de lโ€™Europe, un espace sans peine de mort
2.- Union Europรฉenne
A.- Interdiction de la peine de mort sans exception
B.- Lโ€™abolition de la peine de mort, condition prรฉalable ร  lโ€™adhรฉsion ร  lโ€™Union Europรฉenne
III : Lโ€™Afrique
1.- La Charte africaine des droits de lโ€™homme et des peuples
A.- Protection du droit ร  la vie
B.- Limitation des personnes pouvant รชtre condamnรฉes ร  mort
IV : Madagascar
1.- Lโ€™exรฉcution de la peine de mort ร  Madagascar
A.- Conditions dโ€™exรฉcution
B.- Les lieux dโ€™exรฉcution
2.- Depuis lโ€™indรฉpendance combien de personnes ont รฉtรฉ exรฉcutรฉes ?
V : Rรดle de la peine de mort
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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