La profession vétérinaire et Internet

La profession vétérinaire et Internet

Comment concevoir un site pour sa structure ?

Créer son site soi-même

S’il souhaite procéder sans aide extérieure, le vétérinaire pourra façonner un site à l’image qu’il souhaite lui donner, selon ses connaissances en informatique ainsi que l’investissement en temps et en budget qu’il veut y consacrer [18]. La variété se situe du simple site fournissant quelques informations de base aux clients, très facile et rapide à créer et totalement gratuit mais aux fonctionnalités et au contenu limité, jusqu’au site particulièrement dynamique et interactif dont les pages seront toutes codées manuellement, avec un hébergement et un nom de domaine à payer [18]. Pour un site simple dit « vitrine », l’investissement en temps sera bien moindre au moment de la création et consistera sur long terme à la maintenance ou à la mise à jour du contenu de base. La maintenance technique sera gérée par l’organisme hébergeur [18]. Quel que soit la complexité du site, s’il est construit par le vétérinaire, les Drs. Fabre et Wojcicki recommandent de faire particulièrement attention à soigner la page d’accueil et l’ergonomie du site, qui seront deux critères décisifs et immédiats pour l’utilisateur quant à la poursuite de sa visite et à une éventuelle seconde visite [21].

Avoir recours à une entreprise spécialisée

Pour créer un site complexe au design plus poussé et permettant la mise en place de nombreux services, hormis si le vétérinaire est féru d’informatique, il est fréquent et recommandé de faire appel à un organisme professionnel, moyennant rétribution. Là encore, un choix existe et consiste à recourir à un organisme du milieu vétérinaire ou bien extérieur [18]. Les avantages de faire appel à un professionnel sont nombreux : il assure la maintenance du site, fourni une identité visuelle soignée ainsi qu’une ergonomie optimisée et permet d’utiliser différents langages de programmation permettant tout type d’application. Il permet également d’éliminer la présence de publicité sur le site, ce qui est intéressant pour un site à caractère professionnel. L’intérêt d’une entreprise appartenant au milieu vétérinaire est qu’elle assurera toute la conformité au Code de déontologie et fournira un site pensé pour les utilisateurs visés (les clients de vétérinaires). Toutefois, le vétérinaire reste maître de tous les contenus qu’il souhaite publier sur son site. 3- Les

Obligations non déontologiques

Depuis le 6 janvier 1978 et la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, toute mise en œuvre d’un traitement automatisé d’informations nominatives doit être préalablement déclarée auprès de la CNIL. Cette démarche peut s’effectuer en ligne et permet de garantir la confidentialité des données des utilisateurs et leur garantit également un droit d’accès, d’opposition ou de modification de ces données [18]. Cette démarche devrait également s’appliquer aux logiciels de gestion de clientèle non liées à un site Internet car ils permettent également la construction d’une base de données .
De plus, la présence d’un formulaire de contact sur le site est obligatoire en vertu de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique.

Quel contenu ?

Les Drs. Delcambre et Deschamps proposent en 2003 une description de ce que peut contenir un site français de clinique vétérinaire [18]. Ils distinguent ces contenus selon le mode de création du site, conformément à ce que nous avons vu précédemment.

Les sites créés par les vétérinaires

Ils comparent les sites créés par des particuliers à des sortes de « pages jaunes », car ceux-ci sont en général très simples et fournissent presque uniquement les coordonnées de la cliniques ainsi qu’un plan d’accès, les horaires d’ouverture, le nom du ou des vétérinaire(s), le tout plus ou moins assorti de photographies. Néanmoins certains sites de ce type sont complétés par une partie privée nécessitant le recours à un mot de passe afin de détailler la présentation de la structure et d’autres sont même très fournis avec notamment des conseils ou renseignements divers, des actualités, des annonces, des liens ou un moyen de communiquer avec le vétérinaire (à titre d’exemple, voir http://www.animed.fr/).

Les sites créés par des professionnels

Les sites créés par des professionnels non impliqués dans la profession vétérinaire présentent la même variété de contenu que les sites créés par des particuliers (à titre d’illustration, voir http://www.urgences-veterinaires-92.fr/).En revanche, les sites réalisés par des spécialistes proposent toujours un nombre important de services pensés pour les vétérinaires, souvent fournis automatiquement (à titre d’illustration, voir http://www.veterinairedemilune.fr/ ou http://www.cliniqueharfang.fr/). Voici les services les plus fréquemment présents sur ces sites : informations sur la clinique (horaires, contact, espèces soignées, tarifs), informations sur le personnel, informations sur les services (produits, consultations, imagerie, analyses, chirurgie, hospitalisation…), fiches conseils (souvent fournies par l’entreprise mais personnalisables), divers (actualités, météo, liens, petites annonces, photographies, vidéos…), carnet de santé, prise de rendez-vous en ligne, boutique en ligne. Une personnalisation graphique est possible, même si une identité visuelle est tout de même présente entre différents sites appartenant à la même entreprise.
Tout ce contenu ou du moins une grande partie s’est progressivement développé dans les sites français, tout en respectant leur spécificité réglementaire, grâce à la mise en place de codes d’accès pour les clients. Néanmoins, si aujourd’hui la législation a un peu évolué et que la profession est plus libre à ce niveau, on mesure l’ampleur du fossé qui existe avec l’étranger en terme de législation mais également de mentalité au sein de la profession quand on voit qu’il y a déjà il y a 11 et 9 ans, certains sites étrangers proposaient déjà des services qui paraitraient très surprenants en France, même de nos jours. On peut penser à des listes de médicaments en ligne, des listes de maladies ou de symptômes avec diagnostic différentiel associé, des offres d’emplois, des forums de discussion entre propriétaires et vétérinaires, des bons de réduction pour certains actes ou encore des formulaires de renouvellement d’ordonnance, l’ensemble étant assorti de publicité non dissimulée. En 2003, ces services regroupés sous le terme « contenu particulier », étaient déjà présents sur un tiers des sites étudiés .

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie  La profession vétérinaire et Internet

Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie Les cyberacheteurs où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

TABLE DES ILLUSTRATIONS
LISTE DES ABRÉVIATIONS
Introduction
PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre 1- La profession vétérinaire et Internet
I- Historique et usage du média Internet
A- Historique et usage pour les français
1- Avant l’an 2000 : la découverte d’Internet et son développement rapide
2- Entre 2000 et 2010 : démocratisation et banalisation de l’usage d’Internet
a- Facilitation de l’accès à Internet et intégration dans le quotidien
b- Profil des utilisateurs et ressenti sur ce nouveau média
c- L’utilisation d’Internet
3- Situation actuelle
a- Nombre d’utilisateurs
b- Profil des utilisateurs
c- L’utilisation d’Internet
d- Les inquiétudes
B- Historique et usage pour les vétérinaires
1- Historique en quelques chiffres pour les vétérinaires
a- Contexte
b- Avant 2000 : des débuts prometteurs
c- Entre 2000 et 2010 : démocratisation et banalisation de l’usage d’Internet
d- Situation actuelle
e- Les institutions vétérinaires et Internet
2- Utilisation professionnelle d’Internet
a- A l’émergence du réseau 0
b- Quelques données plus récentes
c- Les réseaux sociaux
II- Internet et le code de déontologie
A- Le code de déontologie à l’émergence d’Internet : version du 22 Février 1992
1- Consultations en ligne
2- Confraternité sur le réseau
3- Mentions autorisées à être délivrées au public
4- Problématiques pour un site de structure vétérinaire en pratique
a- Mentions autorisées à être délivrées au public
b- L’accès au site réservé à la clientèle
c- Référencement du site
B- Entre 2003 et 2010 : version du 11 Octobre 2003
1- Une version qui apporte quelques précisions
2- Les fondamentaux sont respectés
3- Le site d’une structure vétérinaire en pratique
a- Précisions sur les codes d’accès
b- Mentions autorisées à être délivrées au public
c- Autres mentions
C- Version actuelle : version du 8 Juillet 2010 modifiée en 2012
1- Contexte
2- Peu de changement au sein des articles
3- Le site d’une structure vétérinaire en pratique
a- Conséquences de l’abrogation de l’article 72
b- Ce qui est interdit
c- Un domaine de réflexion et d’action pour l’Ordre
4- En attendant un nouveau code
III- Les sites de structures vétérinaires
A- Quelques chiffres : un enthousiasme modéré des praticiens ?
B- Comment concevoir un site pour sa structure ?
1- Créer son site soi-même
2- Avoir recours à une entreprise spécialisée
3- Les obligations non déontologiques
4- Quel contenu ?
a- Les sites créés par les vétérinaires
b- Les sites créés par des professionnels
C- Enquête auprès de vétérinaires ayant créé un site pour leur structure
D- Le regard des clients sur ces sites : pour qui, pour quoi ?
1- Les données disponibles
2- Une demande réelle des clients depuis plus de 10 ans
3- Des services attendus par l’ensemble des clients : information et conseil
a- Résultats du Dr Santaner
b- Résultats des Drs. Fabre et Wojcicki
c- Résultats du GERM de l’AFVAC
4- L’utilisation concrète de ces sites par leurs visiteurs
a- Connaissance du site
b- Fréquentation du site
c- Usages du site
5- Confrontation avec le point de vue des vétérinaires
a- Intérêt des clients pour les sites vétérinaires
b- Contenu souhaité par les clients
Chapitre 2- Vente en ligne et drives en France
I- De l’apparition de la vente en ligne au e-commerce alimentaire de nos jours : évolution au cours des 15 dernières années et paradoxes
A- La vente en ligne en général
1- Introduction
2- Quelques données chiffrées
a- 2000-2010 : Un succès indéniable
b- Situation actuelle
3- La vente en ligne en pratique : qui, quoi, comment ?
a- Les cyberacheteurs
b- Les familles de produits achetées
c- Modalités pratiques de la commande
B- Le e-commerce alimentaire
1- Historique
a- 1999-2001 : l’apparition des premiers cybermarchés
b- 2002-2004 : les doutes quant à la pérennité de ce concept
c- A partir de 2005-2006 : regain d’intérêt et maturité du marché
2- La clientèle des cybermarchés : pour qui, pour quoi ?
a- Profil des clients interrogés
b- Image du cybermarché
c- Usages éventuels d’un cybermarché
II- Les drives alimentaires : une réponse idéale aux besoins des consommateurs ?
A- La mise en place d’un nouveau concept commercial
1- Naissance à l’initiative d’Auchan et « course au drive »
2- Trois types de drives
B- Expansion fulgurante et situation actuelle
1- 2010-2014 : l’essor du drive
2- Quelques pistes pour expliquer ce succès
a- Pour les clients
b- Pour les enseignes
3- Les limites du concept
a- La rentabilité
b- Difficultés en termes de législation
c- Un marché à maturité ?
C- La clientèle des drives : pour qui, pour quoi ?
III- Application à la profession vétérinaire
A- Les drives non alimentaires
B- Vente en ligne dans la profession vétérinaire
1- Un service considéré comme peu utile à priori
2- Considérations déontologiques
3- Que proposent les entreprises spécialisées ?
a- Chezmonveto et Webveto : la boutique intégrée au site internet de la structure
b- Vetideal : une approche originale
c- Un exemple : Chezmonveto (créé en 2009)
4- Originalité de certains vétérinaires
DEUXIÈME PARTIE : ÉTUDE PERSONNELLE
Chapitre 3- Enquête personnelle
I- Problématique, matériel et méthode
A- Problématique
B- Matériel et méthode
1- Description du questionnaire
a- La forme
b- Le contenu
2- Administration du questionnaire
3- Exploitation des données
a- Généralités
b- Gestion des non réponses
II- Résultats
A-Taux de réponse et caractéristiques de l’échantillon
1- Taux de réponse
2- Caractéristiques de l’échantillon
a- Âge
b- Catégorie socioprofessionnelle
c- Sexe
d- Temps de trajet nécessaire pour une visite vétérinaire
e- Animaux possédés
f- Situation géographique
g- Bilan
B- Les habitudes de notre clientèle
1- Fréquentation des structures vétérinaires
2- Achats pour leurs animaux
a- Types d’achats
b- Lieux d’achat
c- Choix des lieux d’achats
d- Synthèse : combinaison entre les lieux d’achats et les justifications
3- Les sites de structures vétérinaires
4- Vente en ligne et drives alimentaires
a- Vente en ligne
b- Drives alimentaires
C- Le drive vétérinaire
1- Intérêt pour le service
a- Généralités
b- Raisons de désintérêt
c- Raisons de l’intérêt
2- Types d’achat liés au service de drive vétérinaire
3- Modalités pratiques
a- Considérations techniques : récupération de la commande
b- Considérations économiques : règlement de la commande
4- Retombées pour la clinique
III- Discussion
A-Taux de réponse et caractéristiques de l’échantillon
1- Un taux de réponse satisfaisant
2- Caractéristiques de l’échantillon
a- Un échantillon non représentatif de la population cible
b- Situation géographique
c- Caractéristiques liées aux animaux et aux vétérinaires
B- Les habitudes de notre clientèle
1- Une fréquentation régulière à importante des structures vétérinaires
2- Achats pour leurs animaux
a- Types d’achats et profil des acheteurs
b- Lieux d’achat et choix de ces lieux : la place du vétérinaire
c- L’achat de produits pour les animaux sur Internet : caractéristiques de cette concurrence
3- Les sites de structures vétérinaires
4- Vente en ligne et drives alimentaires
a- Des cyberacheteurs à l’image de la population
b- Des clients de drives à l’image de la population
C- Le drive vétérinaire
1- Intérêt pour le service
a- Généralités
b- Raisons de désintérêt
c- Raisons de l’intérêt
2- Types d’achats sur le drive vétérinaire
3- Modalités pratiques
a- Considérations techniques : récupération de la commande
b- Considérations économiques : règlement de la commande
4- Retombées pour la clinique
D- Discussion sur les commentaires libres des clients
1- Contact avec le personnel, conseils et information
2- Ressenti sur les sites de structures vétérinaires
3- Le drive vétérinaire
a- Les tarifs
b- Les références proposées
c- Commentaires encourageants divers
d- Les freins
e- Autres remarques
E- Limites de notre enquête
1- Biais de sélection
2- Autres remarques
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *