La productivité totale des facteurs en Afrique et les investissements directs étrangers

Introduction

Les habitants du continent africain enregistrent un triste record depuis leur accession aux indépendances, celui de compter parmi les plus pauvres du monde. En effet, le revenu par tête moyen était de 2610 Dollars en 2010 (Dollar américain de 2005), contre 34.280 Dollars pour les pays développés (de notre échantillon). Si on se fie aux différentes évolutions de la théorie de la croissance économique, il faudrait rechercher les causes de ce constat, principalement dans les taux d’investissement et dans les niveaux de productivité de ces pays.
A ce stade, il devient donc important d’étudier la croissance économique sur ce continent, et de déterminer l’importance respective de l’investissement et de la productivité dans son évolution, au cours de notre période d’étude.
En effet, l’investissement est un moteur pour la croissance économique, que ce soit pour les pays développés ou pour ceux en voie de développement. On remarque qu’au cours des vingt dernières années, les pays africains ont enregistréune hausse nominale de la valeur de leurs investissements. Malgré cette tendance à la hausse des investissements nominaux, couplée à l’aide au développement en provenance d’organismes internationaux, les pays africains dans leur ensemble sont caractérisés, par un écart entre les besoins en investissements et les ressources disponibles (UNCTAD, 2013). Les investissements dont l’Afrique a besoin, sont nécessaires pour entre autres, financer les infrastructures de développement, augmenter les capacités de production, créer des emplois… Ce faisant pour beaucoup d’observateurs, les investissements directs étrangers représentent une solution adéquate pour résorber ce déficit d’investissements, d’autant plus que les investissements nationaux sont limités, du à une épargne nationale elle-même faible. Les instances dirigeantes africaines, ce sont donc orientées vers ce type de financement, comme stratégie d’amorce pour leur développement économique et social. Cette idée est également renforcée, par l’exemple de certains pays asiatiques, qui ont quand à eux fait bon usage de ce financement, au point de devenir des nations émergentes (Chine).
Cependant, on constate que les pays du continent africain sont ceux qui attirent pourtant le moins d’investissements étrangers, comparé aux autres régions du monde, soit 6% des fluxtotaux d’investissements directs étrangers à destination des pays en voie de développement.
De plus, ces investissements étant en grande majorité dirigés vers les secteurs d’extraction de ressources naturelles, augmentent de ce fait la dépendance de ces pays vis-à-vis des exportations de matières premières. Enfin, certaines études ont relativisées l’impact des investissements étrangers, sur la croissance économique des pays hôtes (Agosin & Mayer, 2000) et (Borensztein, De.Gregorio, & Lee, 1998). En effet elles ont soulevées tout d’abord, la question de l’interaction entre les investissements étrangers et nationaux, puis celle des retombées technologiques des investissements étrangers dans le pays hôte. Ce sont les deux principaux canaux, par lesquels les investissements étrangers sont censés convoyer de lacroissance économique dans le pays hôte.
C’est pourquoi dans notre premier chapitre et au cours de notre période d’étude (1975-2010), nous nous intéresserons tout d’abord à l’évolution de la croissance économique sur le continent africain, à l’aide du modèle de (Solow, 1956), l’un des plus utilisés dans la littérature économique. Nous nous apercevrons ainsi, de l’importance de l’investissement pour la croissance économique sur le continent africain. Ensuite, nous nous focaliserons sur l’interaction entre les flux d’investissements étrangers que les pays de ce continent reçoivent, et leurs investissements domestiques. Enfin, étant donné que les flux d’investissements directs étrangers sont recherchés par les gouvernements africains, dans l’optique de contourner leurs insuffisances en matière de financement productif, nous essaierons de déterminer les conditions à créer et à améliorer, pour augmenter leur attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers.

Constat sur les différences en terme de PIB partête entre l’Afrique et les autres continents.

La comparaison des évolutions de PIB par tête entrel’Afrique et les autres continents, montre une tendance à la stagnation du niveau du PIB par tête en Afrique depuis à peu près 30 ans. D’après (Morten, 2009), le taux de croissance d’uneannée à l’autre enregistré par les pays africains a été souvent négatif après les années 1970, avec une différence de taux moyen de 1,5% entre l’Afrique et le reste du monde (2% pour le reste du monde et 0.5% pour l’Afrique).
Ce phénomène de croissance faible enregistré est assez récent, car en 1960 le taux de croissance du PIB par tête africain représentait 1/6 de celui mondial contre 1/10 en 2000,toujours d’après (Morten, 2009).
En observant le graphique 1 ci-dessous, on remarquequ’en 1975 le niveau moyen de PIB par tête en Afrique subsaharienne 3 était d’environ 1650 dollars 4 avec un écart-type de 0.6. Plus de 60% de ces pays, avait un PIB par tête inférieur ouégal à 1800 dollars, tandis que dans deux d’entre eux, le PIB par tête était supérieur à 4900dollars.
Le minimum étant de 620 dollars pour le Mali et le maximum de 7400 dollars pour l’Afrique du sud.

Le modèle de Solow et la croissance en Afrique.

La présentation du modèle de Solow (1956)

En 1956, Solow propose un modèle de croissance pourpallier aux insuffisances de celui de Harrod et Domar (1946) qui était en vigueur. En effet, le modèle de Harrod et Domar (1946), était basé sur un modèle de production à facteurs non substituables. Pour eux, le ratio capital sur travail était constant même sur une longue période. Or, on peut tout à fait supposer que si le prix de la main d’œuvre augmente, les entrepreneurs vont substituer du capital à cette main d’œuvre devenue un peu cher. Pour Solow, le coefficient de capital étant variable, la croissance peut alors être stable. Résultat auquel n’aboutissent pas Harrod et Domar (1946), car pour eux, la croissance est instable (sur le fil du rasoir).
Dans le modèle de Solow(1956) :
• Les ménages possèdent les facteurs de production, les actifs de l’économie, choisissent la part du revenu qu’ils consomment (épargnent), décident du temps consacré au travail.
• Les entreprises louent les facteurs de production (travail et capital). Elles utilisent ces facteurs de production pour produire des biens qu’elles vendent aux ménages ou à d’autres entreprises. Elles ont accès à une technologie qui peut évoluer au cours du temps, et qui leur permet de transformer les facteurs de production en biens.
• Il existe des marchés, où les entreprises vendent les biens produits, et les ménages leurs facteurs de production.
Dans le modèle de (Solow, 1956), il n’y a que deux facteurs de production : le travail L(t)et le capital physique K(t). La fonction de production étant de la forme :
Avec t, qui traduit les effets du progrès technique. Une même quantité de travail et de capital, permet de produire plus une année qu’une autre, si la technologie de production a évolué. Y(t) représente la production à la date t. La technologie est supposée commune, et la production est perçue comme un bien homogène qui peut soit être consommé C(t), soit être investi I(t)en vue de créer de nouvelles unités de capital physique K(t). C’est un modèle qui raisonne avec une économie fermée, donc la production est égale au revenu et l’épargne à l’investissement.
Si on nomme s(.) la fraction du revenu qui est épargnée (taux d’épargne), alors 1 – s(.) représentera la part du revenu consommée. Dans le modèle de Solow (1956), le taux d’épargne est supposé exogène. Ceci est une hypothèse fortement restrictive, car en général les ménages rationnels choisissent le taux d’épargne en évaluant les coûts et avantages de la consommation présente et future. Mais pour des questions de simplifications, nous accepterons nous aussi ici, cette hypothèse. On considère également, autre hypothèse simplificatrice, qu’à chaque date t, le capital présent se déprécie au taux constant , avec > 0. L’hypothèse de taux de dépréciation du capital constant est restrictive, car on ne tient pas compte de la composition du stock de capital physique.
Donc, l’accroissement net du stock de capital physique à chaque date t, est égal à la différence entre l’investissement brut réalisé à chaque date t et la dépréciation du stock de capital existant :

Estimation du modèle de Solow (1956)

La méthode d’estimation

Dans son modèle de 1956, Solow développe l’idée que la croissance économique est le résultat de l’accumulation du capital. Cependant, un certain nombre d’étude ont montré que le modèle de Solow, peine à expliquer le processus de croissance, notamment en Afrique. Depuis l’article de (Barro, 1991), dans lequel une dummy pour le continent africain a été introduite et s’est révélé significative, tout un pan de la recherche sur la croissance en Afrique s’est consacré à la détermination des caractéristiques de croissance de ce continent, non prises en compte par le modèle.
La significativité de cette dummy et son signe négatif témoignent en effet, d’un processus de croissance qui serait spécifique à ce continent. L’Afrique aurait donc enregistrée, un taux de croissance faible depuis l’indépendance par rapportaux autres continents.
Les travaux de recherche ont donc essayé d’expliquer cette singularité, en proposant différentes variables économiques et sociales, susceptibles d’expliquer cette faible croissance vis-à-vis du monde (Résidu de croissance négatif).
Certains ont endogénéisé le taux d’épargne en incluant dans le modèle, des variables de politiques influençant l’épargne. On peut citer le taux d’inflation, le déficit budgétaire…
D’autres ont exploré la piste sociologique en incorporant au modèle des indices de fracture ethnique (Easterley & Levine, 1997). (Sachs & Warner, 1997) ont quand à eux rajouté des variables géographiques, et ont trouvé que l’introduction d’une dummy tropicale dans le modèle capture les effets de la dummy Afrique, qui n’apparaît plus significative. (Barro & Lee, 1993), (Alesina, Özler, Roubini, & Swagel, 1996) et (Easterley & Levine, 1997) ont rajouté des variables politiques (d’institution) dans le modèle de Solow de base.
Cependant, (Hoeffler, 2002) fait partie de la minorité, ayant résolu le problème de la dummy Afrique par une démarche économétrique. Elle montreque la significativité de cette variable, est due à des problèmes d’estimation. Alors que quasiment toutes les études précédentes ont utilisé soit la méthodologie Cross-Section, soit les données de panel à effets fixes pour estimer le modèle de Solow en Afrique, elle présente une alternative avec l’utilisation d’un systèmeGMM. Elle compare les propriétés de cinq estimateurs, et montrent que si l’estimateur approprié est utilisé, la dummy Afrique n’est plus significative. Elle conclut donc que la croissance en Afrique, est bien expliquée par les fondamentaux du modèle de Solow de base (taux d’épargne, taux de croissance technologique,…)
Notre objectif premier, est donc d’essayer de retrouver ce résultat sur un autre panel de pays.
Dans ce cas, le modèle de (Solow, 1956), suffirait à expliquer le processus de croissance lent opéré sur le continent Africain depuis les indépendances. Ensuite on pourra dans la section suivante de ce chapitre regarder, si dans ces pays il existe une convergence des niveaux de revenus par tête, et vers quelle moyenne convergeraient-ils (Africaine, Européenne,..). Enfin, nous chercherons des solutions afin de rehausser letaux d’investissement en Afrique dans la dernière section, principal facteur d’accroissementdu niveau de revenu par tête à long terme du modèle.
Dans le modèle de Solow, le taux de croissance du revenu par tête est fonction à tout instant du niveau de production initial, du niveau initial de technologie, du taux de progrès technique, du taux d’épargne, du taux de croissance de la force de travail, du taux de dépréciation, de la part du capital dans la production et de la vitesse de convergence vers l’état stationnaire,
d’après l’expression ci-dessous, tirée de l’équation (23).
L’utilisation des panels dynamiques a été suggéréepar (Islam, 1995) et (Caselli, Esquivel, & Lefort, 1996), afin de contourner ces difficultés rencontrées. Avec les données de panel dynamiques on récupère la dimension temporelle inutilisée dans la méthodologie CrossSection, et on pourra permettre à chaque individu où groupe d’individu (pays) de se différencier des autres. Il est désormais possible,de traiter du problème d’hétérogénéité.
Cependant, comme l’a montré Hsiao (1986), l’estimateur par MCO du coefficient de la variable dépendante décalée dans le temps est biaisé à la hausse, si cette variable est corrélée avec des effets individuels inobservés, comme on peut l’espérer dans notre cas.
Une méthode alternative qui prend en compte les effets individuels inobservés est la méthode d’estimation Within. Elle transforme les données initiales, en soustrayant à chaque observation pour une variable, la moyenne individuelle de chaque individu dans cette variable. Par ce procédé, on élimine les effets individuels inobservés. Par contre, on ne tient pas compte, de l’endogénéité probable due soit à la corrélation entre certaines variables explicatives et les résidus, soit à des erreurs dans la mesure de certaines variables explicatives (taux de croissance de la force de travail ici qu’on approxime par le taux de croissance de population). L’estimateur Within est pour ces raisons reconnu comme étant biaisé à la baisse, en présence d’endogénéité (Nickell, 1981).
La méthode d’estimation qui prendrait en compte cet endogénéité est l’estimateur des moments généralisés (GMM) de (Arellano & Bond, 1991). Elle utilise tous les retards possibles dans la matrice des variables instrumentales, chose que ne fait pas l’estimateur des variables instrumentales. Elle estime la différencepremière de l’équation 24 ci-dessus, soit :

Les données 

Une question importante subsiste, quand à l’estimation du modèle de Solow. Il s’agit de savoir quelles données utiliser, entre le taux de croissance par tête et le taux de croissance par travailleur. En Afrique Subsaharienne par exemple, le taux de croissance de la population est plus élevé que celui de la force de travail en général. Cependant, la logique voudrait qu’on utilise le taux de croissance par travailleur, car c’est celui le plus en relation avec le modèle de Solow. Nous utiliserons ici comme dans la littérature, des variables par tête. Cela ne change pas de façon considérable la qualité des résultats (Hoeffler, 2002), de plus ce sont celles qui sont les plus significatives dans les estimations qui ont été faites. Toutes nos données sontissues des Penn Word Tables 6.3.
On a choisi la variable RGDPCH du fichier pour le PIB par tête, car elle est corrigée de la parité de pouvoir d’achat, et donc plus appropriée pour faire des comparaisons entre pays. On calcule le taux de croissance du PIB par tête, en faisant la différence de logarithme naturel du PIB, entre deux dates consécutives. Les données sont quinquennales, et vont de 1975 à 2010.
La variable expliquée, à savoir le taux de croissance du PIB par tête, sera nommée : Growthrate Nous la régressons sur sa propre valeur décalée d’une période dans le temps (Inigdpcapita), afin de vérifier l’hypothèse de convergence conditionnelle présente dans lalittérature, ainsi que sur les autres variables du modèle de Solow (1956).

Résultats et interprétations 

Le tableau 1 ci-dessous, donne les résultats de l’estimation du modèle de Solow de base contraint. On remarque dans toutes les estimations,que le coefficient de la variable endogène décalé est significatif et négatif, comme dans les résultats de (Hoeffler, 2002). On parle de convergence conditionnelle, c’est-à-dire que chaque pays atteindra un niveau de revenu par tête d’état stationnaire étant donné ses propriétés fondamentales (taux d’épargne, taux de croissance de la population, part du capital dans la production,..), et ce d’autant plus vite qu’il en est éloigné initialement (Pour le détail des estimations, voir l’Annexe 1.2.1).
Le coefficient du taux d’épargne corrigé de la dépréciation est positif, comme le suggère le modèle de Solow de base. Donc plus un pays épargne, plus son revenu par tête d’étatstationnaire sera élevé, pourvu que le taux d’épargne dépasse celui de la dépréciation, constitué par le capital, la population et la croissance technologique.

Analyse de la convergence sur le continent Africain

L’estimation du modèle de (Solow, 1956) ci-dessus, révèle que le faible niveau de revenu par habitant enregistré en Afrique sur la période 1975-2010, est essentiellement imputable au faible taux d’investissement des pays (toute chose égale par ailleurs) de ce continent relativement aux autres. Le modèle prédit par ailleurs, que moins le niveau de revenu par tête en début de périodeest élevé, plus le taux de croissance du revenu par tête sur cette même période sera élevé, on parle de convergence absolue. Cependant, les études empiriques comme (Dowrick & Nguyen, 1989), (Ben-David, 1993) et (Ben-David, 1996) montrent que ce résultat est rarement vérifié. On le retrouve par contre, quand on prend en compte les caractéristiques intrinsèques à chaque pays (taux d’investissement, taux de croissance de la population, ..), on parle de convergence conditionnelle. La convergence conditionnelle, signifie que les pays convergent chacun vers leur niveau de revenu par tête de long terme, étant donné leur caractéristiques intrinsèques (taux d’investissement, taux de croissance de la population, le niveau de technologie..). En d’autres termes, les pays africains ne convergent pas forcément plus vite (n’ont pas forcément un taux de croissance plus élevé) que les pays développés, étant donné qu’ils n’ont pas les mêmes niveaux de revenus par tête d’équilibre.
Cela s’observe assez aisément dans notre échantillon, car on remarque que sur la période considérée, l’Afrique est le continent qui a connu le plus petit taux de croissance de son revenu par tête, malgré le fait d’un revenu par habitant initial également faible. De plus, l’observation des graphiques 1 et 2 montre que la répartition du revenu par tête en Afrique n’est pas unimodale et s’est aussi étalée dans le temps, l’écart type de la distribution étant passé de 0,6 en 1975 à 0,8 en 2005. Il existerait peut être sur ce continent, des groupes de pays avec des revenus plus où moins élevés (faibles) que les autres, les pays africains ne convergeraient donc pas tous vers le même niveau derevenu par tête.
Etudier la convergence entre les pays africains revêt donc une importance capitale.
Principalement parce que cela a rarement fait l’objet d’attention, les études existantes se focalisant le plus souvent sur la convergence de ces pays vers une moyenne africaine où versles pays développés.

Les notions de convergence : définitions

Il existe deux notions de convergence. La convergence, où convergence des niveaux de revenus par tête de long terme et la convergence, où réduction de l’écart-type de la distribution des revenus par tête dans le temps.
La convergence au sein d’un groupe de pays, est le fait que ces pays rattrapent plus où moins vite un certain niveau de revenu par tête. Lorsqu’on travaille avec un échantillon de pays assez disparates, du point du vue des caractéristiques intrinsèques (taux d’investissement, taux de croissance de la population, le niveau de la technologie,..), et qu’on régresse le taux de croissance uniquement sur le niveau de revenu par tête du début de période, on s’aperçoit que le coefficient du niveaude revenu par tête du début de période n’est pas forcément négatif, voire significatif. Cela revient à dire, que la convergence dans ce cas (convergence absolue) n’est pas vérifiée. Mais, une fois qu’on prend en compte les caractéristiques pour chaque pays, ce coefficient redevient négatif et significatif, on parle deconvergence conditionnelle, car on a pris en comptedans l’estimation, les différences propres à chaque pays. (Barro & Sala-i-Martin, 1992) et (Barro & Sala-i-Martin, 1995), ont mis enévidence la convergence absolue, entre les régions des Etats-Unis, les régions d’Europe de l’Ouest et entre celles du Japon. Ils ont donc conclu que les différences entres variables qui déterminent l’état stationnaire de long terme, sontplus faibles au sein des régions d’un pays qu’entre les pays. Pour vérifier l’hypothèse de convergence absolue au sein d’un échantillon de pays, (Barro & Sala-i-Martin, 1995), proposent l’estimation de l’équation 30 ci-dessous :

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Table des matières

Remerciements
Table des matières
Liste des Tableaux
Liste des Graphiques
Introduction générale
CHAPITRE 1 : La croissance en Afrique vue par un modèle de croissance exogène
Introduction
1.1- Constat sur les différences en terme de PIB par tête entre l’Afrique et les autres continents
1.2- Le modèle de Solow et la croissance en Afrique
1.2.1- La présentation du modèle de Solow (1956)
1.2.2- Estimation du modèle de Solow (1956)
1.3 – Analyse de la convergence sur le continent Africain
1.3.1- Les notions de convergence : définitions
1.3.2- Les notions de convergence : vérifications
1.4 – Les investissements directs étrangers (IDE) et l’investissement domestique en Afrique
1.4.1- Investissements directs étrangers et domestique en Afrique : effet de stimulation ou d’éviction?
1.4.2- Les déterminants des investissements directsétrangers en Afrique
Conclusion
CHAPITRE 2 : La croissance en Afrique et les investissements directs étrangers
Introduction
2.1- Un modèle de croissance économique de long terme avec les investissements directs étrangers
2.1.1- L’impact des IDE sur la croissance économique de long terme : les canaux de transmission.
2.1.2- Le modèle de Borensztein, De Gregorio et Lee(1998)
2.2- Les investissements directs étrangers, les investissements domestiques et le revenu par tête de long terme
2.2.1- Les preuves empiriques
2.2.2- Le modèle et les résultats de l’estimation
Conclusion
CHAPITRE 3 : La productivité totale des facteurs en Afrique et les investissements directs étrangers
Introduction
3.1- La productivité totale des facteurs : définition, déterminants et mesure
3.1.1- Définition et origine de la productivité totale des facteurs
3.1.2- Les déterminants du progrès technique
A- Les déterminants du progrès technique incorporé
B- Les déterminants du progrès technique non incorporé
C- La diffusion internationale de la technologie
3.1.3- La mesure de la productivité totale des facteurs
3.2- Les investissements directs étrangers et le processus de rattrapage technologique
3.2.1- Le rôle des capacités d’absorption dans la diffusion internationale de la technologie par le canal des IDE
3.2.2- L’impact des investissements directs étrangers sur le processus de rattrapage technologique
Conclusion
Conclusion générale
Annexes
Bibliographie

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