La production et la consommation de lait et des produits laitiers
L’analyse de la production et de la consommation de lait et des produits laitiers dans le monde révèle des zones de production et de consommation importantes, notamment les pays du Nord (USA et Union Européenne) et des zones émergentes représentées par les pays en développement du Sud (Asie et Amérique du Sud). En revanche, en Afrique, la production est marginale et la demande reste à couvrir.
La production
La production laitière mondiale reste concentrée dans quatre grandes zones que sont l’Europe, l’Amérique du Nord et du Centre, l’Asie et l’Amérique du Sud. L’Europe des « 15 » ou Union européenne (UE) constitue à n’en pas douter la première zone de production laitière du monde. La Russie, l’Ukraine et la Pologne sont les autres pays de l’Europe qui occupent une place non négligeable dans la production de lait.
L’ Europe
Malgré les quotas imposés aux différents membres dans le cadre de la Politique Agricole Commune (PAC), la production laitière de l’UE demeure toujours excédentaire. Au terme de la campagne laitière 1996-1997, neuf Etats membres sur les quinze avaient dépassé leurs quantités nationales garanties pour un volume total de 1,2 millions de tonnes. En 2000, sur les 484,9 millions de tonnes de lait de vache produites dans le monde, les 121,6 millions de tonnes, soit environ 25 %, ont été produites par l’ UE (CNIEL, 2001). La suprématie des « 15 » sur le marché mondial du lait est renforcée par une production moyenne de 121 millions de tonnes par an. Cependant, en terme de vaches laitières, l’Afrique, à elle seule, détient plus de vaches laitières que l’ensemble des quinze pays membres de l’UE réunis, soit respectivement 38.311.000 têtes contre seulement 21.476.000 têtes (CNIEL, 2001).
La production laitière est, en effet, une question de rendement et de productivité et elle nécessite un matériel animal à haut rendement laitier. Ainsi, en 1999, le rendement laitier exprimé en kg/vache/an était de 5711 pour l’UE contre seulement 487 en Afrique, soit près du 1/12ème du rendement laitier des « 15 ». La production de la Russie, 33 millions de tonnes en 1998, mérite d’être mentionnée, malgré le fait qu’elle recourt aux importations. L’Ukraine se porte mieux et a produit 14 millions de tonnes en 1998. La production de la Pologne et des Balkans n’est pas à négliger avec 12 millions de tonnes en 1998 (FAO, 2001).
L’Amérique du Nord et du Centre
Les Etats-Unis d’Amérique, le Canada et le Mexique réunis, ont produit en 2000, 93,858 millions de tonnes de lait de vache, soit 19,35 % du tonnage mondial. Les Etats-Unis pris individuellement ont produit 76,294 millions de tonnes, soit 62,8 % de la production de toute l’UE confondue (FAO, 2001). Le «poids laitier» desEtats-Unis d’Amérique s’est manifesté en 1999 où avec 9,156 millions de vaches laitières, les USA ont produit plus de lait que l’ensemble du continent africain. Le rendement laitier par vache y est de 8061 litres de lait/vache/an contre seulement 487 en Afrique (CNIEL, 2001).
L’Asie
Trois pays se détachent du lot en Asie : l’Inde, le Japon et la Chine, qui ont produit en 2000 respectivement 36.000.000 tonnes, 8.459.694 tonnes et 7.514.255 tonnes de lait de vache (FAO, 2001). Il faut souligner ici le poids de l’Inde avec ses 35.500.000 vaches laitières. Cependant la taille gigantesque du cheptel laitier indien est tout comme en Afrique, handicapée par le faible rendement des vaches avec 1.014 kg/vache/an. En revanche, le Japon, malgré un fort rendement laitier estimé à 6.614 kg/vache/an, est désavantagé par la petite taille de son cheptel laitier évalué à 1.279.000 têtes en 1999 (CNIEL, 2001).
L’Amérique du Sud et l’Océanie
En Amérique latine, les principaux pays producteurs sont : l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Chili. Ce continent a produit en 1999 46,6 millions de tonnes de lait de vache, soit 9,53 % du tonnage mondial. Cette production a été obtenue essentiellement sur un effectif de 29.632.000 vaches. Le rendement laitier y est faible et de l’ordre de 1.571 kg/vache/an.
La Nouvelle-Zélande et l’Australie enregistrent des records de production depuis une dizaine d’années. En 1999, le cheptel laitier était estimé à 2.155.000 vaches laitières pour l’Australie et 3.333.700 vaches laitières pour la Nouvelle-Zélande. Ces deux pays réunis produisent plus de lait de vache que tout le continent africain, soit 23,3 millions de tonnes ou 4,8 % du tonnage mondial en 2000 (CNIEL, 2001).
L’Afrique
L’Afrique occupe une position marginale dans la production mondiale de lait et des produits dérivés. La production s’élevait à 26,220 millions de tonnes en 2000, soit 4,61 % du tonnage mondial évalué à 568, 487 millions. Le Soudan produit 4,810 millions de tonnes de lait soit 18,34 % du tonnage continental, l’Egypte 3,832 millions de tonnes soit 14,61 %, l’Afrique du Sud 2,667 millions de tonnes soit 10,17 % et l’Afrique Orientale 8,266 millions de tonnes soit 31,52 %, représentent la majorité de la production continentale (FAO, 2001). Même si le cheptel laitier n’est pas négligeable avec 38, 311 millions têtes en 1999, soit 3 % du cheptel laitier mondial, il faut noter que le rendement laitier y est le plus bas au monde, 487 kg/vache/an (CNIEL, 2001). Le lait frais de vache représente 18,687 millions de tonnes soit 71,26 % de la production. Viennent ensuite le lait de chèvre, 2,679 millions de tonnes soit 10,21 %, de bufflonne 2,079 millions de tonnes soit 7,93 %, le lait de brebis 1,629 millions soit 6.02 % et le lait de chamelle 1,146 millions soit 4,37 % (FAO, 2001).
L’évolution de la production laitière dans le monde
La tendance générale de la production laitière dans le monde est à la hausse depuis ces dix dernières années (figure 1). En 2000, 568,487 millions de tonnes de lait ont été produits dans le monde (toutes espèces confondues). Cependant, l’essentiel de la production laitière provient des vaches (figure 2). En tête de la production de lait de chèvre et de brebis, figure l’Asie avec 10.535.000 tonnes de lait produit en 2000, soit 51,7 % du tonnage mondial, puis vient l’Afrique avec 5.149.000 tonnes soit 25,27 % du tonnage mondial. L’Europe occupe la dernière place avec 4.309.000 tonnes soit 21,15 %. Cependant les laits de chèvre et de brebis n’occupe qu’une place négligeable dans la production globale de lait dans le monde, seulement 3,58 % contre 85,29 % pour le lait de vache. Le reste de la production mondiale de lait est couvert par le lait de buffle et de chamelle. L’instauration de quotas au sein de l’UE en 1984 s’est soldée dans tous les Etats membres, sauf le Portugal, par une baisse de la production principalement imputable à plusieurs réductions des quantités de référence. Cette évolution a eu pour corollaire une diminution plus nette encore du cheptel laitier, les rendements ayant fortement progressé (CNIEL, 2001). Ainsi, le régime des quotas laitiers a considérablement freiné et même inversé la tendance à l’accroissement de la production. Le secteur du lait de l’UE reste néanmoins caractérisé par un important excédent structurel.
La consommation de lait et des produits laitiers
L’analyse de la consommation de lait et des produits laitiers révèle une grande disparité entre les pays du Sud et ceux du Nord où on note par ailleurs une diminution de la consommation d’un certain nombre de produits laitiers du fait des préoccupations liées aux taux élevés de cholestérol et d’acides gras saturés dans certaines denrées d’origine animale (DELGADO et al., 1999).
La consommation dans les pays développés
Dans les pays développés, notamment dans l’UE et aux USA, la consommation de lait et produits laitiers reste marquée par des niveaux très élevés, de l’ordre de 190 kg/personne (COMMISSION EUROPEENNE, 1997). L’excédent annuel, estimé entre 9 et 9,5 millions de tonnes en équivalent lait entier, doit être exporté, le plus souvent moyennant l’octroi de subventions ou stocké. Il faut noter, en outre, qu’une part non négligeable de la consommation intérieure est subventionnée sous forme de mesures spéciales d’écoulement portant sur quelque 11 millions de tonnes d’équivalent-lait. Le coût budgétaire des mesures représente environ le tiers du prix du marché. Par ailleurs, les livraisons de lait aux laiteries sont restées relativement stables, alors que l’autoconsommation et les ventes directes diminuaient dans toute l’UE. La fabrication de beurre absorbe encore environ le tiers de la production totale de lait de l’UE, même si sa part n’a cessé de baisser depuis 1973. La production de fromage, de crème et de lait entier en poudre a constamment progressé en valeur et pourcentage. La part des produits frais est demeurée à peu près stable et celle du lait concentré s’est réduite. La fabrication de lait écrémé en poudre continue d’absorber la majeure partie de la production de lait écrémé des laiteries (COMMISSION EUROPEENNE, 1997).
La consommation en Afrique
L’Afrique avec 766 millions d’habitants, compte près de 13 % de la population mondiale, évaluée à 5,9 milliards d’habitants en 1999 (FAO, 2001). Toutefois, la consommation de lait et des produits laitiers du continent ne représente guère plus de 4 % de celle de toute la planète. La disponibilité en lait et dérivés était en 1999 de 27,3 kg par personne et par an pour environ 125 kg/personne/an dans le monde. Les disparités sont très importantes. Alors que 7,8 kg par personne sont disponibles en Afrique Centrale et 10,7 kg en Afrique Occidentale, 29,8 kg sont disponibles en Afrique de l’est et 60,3 kg en Afrique du Sud (FAO, 2001).
La production de produits issus de la transformation du lait en Afrique au Sud du Sahara ne représente que 2 % du niveau mondial. Cette activité est concentrée essentiellement en Afrique Orientale et du Sud. En Afrique de l’Ouest, plusieurs pays comme le Mali, le Tchad, le Niger et le Sénégal ont également tendance à développer de petites unités de transformation du lait en yaourt, en lait caillé ou en fromage. Mais cette activité demeure marginale (AIRAULT, 2000).
Les échanges internationaux de lait et des produits laitiers
Seule une faible partie de la production laitière mondiale fait l’objet d’échanges internationaux. Les échanges internationaux des produits laitiers sont estimés entre 56 et 58 millions de tonnes d’équivalent-lait entier, soit un peu plus de 10 % de la production mondiale. Les échanges intracommunautaires de l’UE seule absorbent quelques 24 millions de tonnes de ces échanges, soit 4 % de la production mondiale. Ces échanges intérieurs exclus, seulement 6 % de la production mondiale de lait fait l’objet d’échanges internationaux (COMMISSION EUROPEENNE, 1997).
La structure du marché mondial
Les marchés internationaux sont dominés par un petit nombre d’entités économiques. Premier producteur mondial, l’UE est également le premier exportateur. Mais sa part dans le marché international du lait a constamment régressé et elle est passée de 55 % en 1987 à moins de 45 % ces dix dernières années. La Nouvelle-Zélande et l’Australie, bien que ne représentant ensemble que 4 % de la production mondiale, continuent à augmenter leur part de marché, qui est actuellement estimée à respectivement 18,5 % et 10 %. Ces deux pays sont bien plus axés sur les exportations que l’UE. Les exportations absorbent plus de 60 % de la production de la Nouvelle-Zélande et plus de 35 % en Australie. Les exportationslaitières des EtatsUnis ont baissé de 1987 à 1990 mais ont reprisprogressivement depuis. Actuellement, environ 3 % de la production laitière américaine est exportée, ce qui représente à peu près 7 % des exportations mondiales (COMMISSION EUROPEENNE, 1997).
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I. LE LAIT DANS LE MONDE
I.1. La production et la consommation de lait et des produits laitiers
I.1.1. La production
I.1.1.1. L’ Europe
I.1.1.2. L’Amérique du Nord et du Centre
I.1.1.3. L’Asie
I.1.1.4. L’Amérique du Sud et l’Océanie
I.1.1.5. L’Afrique
I.1.2. L’évolution de la production laitière dans le monde
I.1.3. La consommation de lait et des produits laitiers
I.1.3.1. La consommation dans les pays développés
I.1.3.2. La consommation en Afrique
I.2. Les échanges internationaux de lait et des produits laitiers
I.2.1. La structure du marché mondial
I.2.2. Le niveau des échanges internationaux
I.2.3. Les cours internationaux du lait
1.4. Perspectives du marché mondial
I.4.1. Les effets des accords agricoles de l’OMC
I.4.1.1. Le cycle de l’Uruguay
I.4.1.2. L’impact des effets des accords de l’OMC sur le lait
I.4.2. Les tendances mondiales de la production et de la consommation de lait
I.4.2.1. Tendances de la production
I.4.2.1.1. Dans les pays développés
I.4.2.1.2. Dans les pays en développement
I.4.2.2. Tendances de la consommation
I.4.3. Tendances des échanges et des prix mondiaux
I.4.3.1. Tendances des échanges
I.4.3.2. Tendances des prix
1.5. Le marché sous-régional ouest-africain
I.5.1. La production laitière en Afrique de l’Ouest
I.5.2. La consommation
I.5.3. La politique d’intégration et le lait
Chapitre II. LE LAIT AU SENEGAL
II.1. Caractéristiques de la production nationale
II.1.1. Estimation de la production
II.1.1.1. Analyse de la production
II.1.2. Les différents systèmes de production
II.1.2.1. Le système traditionnel extensif
II.1.2.2. Le système agropastoral ou pastoral semi-intensif
II.1.2.2.1. Le système agropastoral du Centre
II.1.2.2.2. Le système agropastoral du Sud
II.1.2.3. Le système intensif
II.1.3. Conduite et gestion des troupeaux
II.2. L’exploitation du lait
II.2.1. La collecte et la conservation du lait
II.2.2. La transformation du lait
II.2.2.1. La transformation artisanale
II.2.2.2. Le secteur semi-moderne et le secteur moderne
II.2.3. Les circuits de commercialisation du lait
II.3. Les contraintes de l’élevage laitier
II.3.1. Les contraintes à la production
II.3.2. Les contraintes sanitaires
II.3.3. Les contraintes génétiques
II.3.4. Les contraintes liées à l’éleveur
II.4. Les contraintes économiques
II.4. 1. Les contraintes liées à la commercialisation
II.4.2. Les contraintes liées au crédit
III. La consommation de lait
III.1. Importance du lait au Sénégal
III.1.1. Importance nutritionnelle
III.1.2. Importance socio-culturelle
III.1.3. Importance économique
III.2.2. La consommation de lait et des produits laitiers
III.2.2.1. La consommation de lait en milieu rural
III.2.2.2. La consommation de lait en zone urbaine
III.2.2.3. La consommation de lait et ses déterminants
II.2.2.3.1. Le revenu et le pouvoir d’achat
III.2.2.3.1. Le prix des produits
III.2.2.3.1. Les variations saisonnières
III.2.2.3.2. Les habitudes alimentaires
III.3. Les importations de lait
III.3.1. Caractéristiques des importations
III.3.1.1.1. Evolution quantitative des importations
III.3.1.1.2. Composition des importations
III.3.1.1.3. Origine des importations
III.3.2. Fiscalité sur le lait importé
III.3.3. Commercialisation du lait importé
II.3.3.1. Distribution des produits laitiers importés
III.3.3.2. Prix du lait importé
III.3.4. Impact des importations
III.3.4.1. Au niveau des ménages
III.3.4.2 Au niveau de la balance commerciale
Chapitre III. LES BASES D’UNE POLITIQUE LAITIERE
III.1. Les concepts
III.1.1. Politiques nationales agricoles
III.1.2. Sécurité alimentaire
III.1.2.1. Les disponibilités
III.1.2.2. La stabilisation des approvisionnements
III.1.2.3. L’accès aux approvisionnements
III.1.3. Finalités des politiques laitières
III.1.3.1. L’accessibilités des produits laitiers à des prix jugés abordables
III.1.3.2. L’accroissement des recettes publiques et le contrôle des devises
III.1.3.3. La lutte contre l’inflation et la stabilisation des marchés
III.1.3.4. Le développement de la production laitière et la sécurité alimentaire
III.1.3.5. La création des emplois
III.1.3.6. La promotion des exportations
III.2. Les instruments d’une politique laitière
III.2.1. Les instruments macro-économiques
III.2.1.1. Le taux de change
III.2.1.1.1. La surévaluation de la monnaie nationale
III.2.1.1.2. La dévaluation de la monnaie nationale
III.2.1.2. La fiscalité
III.2.1.2.1. Les droits d’importation
III.2.1.2.2. Les restrictions quantitatives
III.2.1.2.3. Autres mesures
III.2.1.3. Les prix
III.2.2. Les instruments budgétaires et commerciaux
III.2.2.1. Les subventions
III.2.2.1.1. Les subventions aux facteurs de production
III.2.2.1.2. Les subventions des prix à la consommation
III.2.2.1.2.1. Les subventions non ciblées
III.2.2.1.2.2. Les subventions ciblées
III.3. Stratégies de développement laitier
III.3.1. Les politiques laitières des pays industriels
III.3.1.1. Objectifs de la politique agricole
III.3.1.2. Instruments de la politique
III.3.1.2.1. Le soutien des prix
III.3.1.2.2. Les mesures commerciales
III.3.1.2.2.1. Les contingents d’importation
III.3.1.2.2.2. Les quotas de production
III.3.1.2.2.3. Les prix d’intervention et les prix indicatifs
III.3.1.2.2.4. Les subvention à la consommation
III.3.1.2.2.5. Autres mesures
III.3.1.3. Avantages et coûts des politiques, conséquences internationales
III.3.2. L’expérience des pays en développement
III.3.2.1. Les politiques laitières en Afrique subsaharienne
III.3.2.1.1. Objectifs des politiques d’importations laitières
III.3.2.1.2. Instruments des politiques d’importations laitières
III.3.2.1.3. Conséquences des politiques d’importations laitières
III.3.2.2. Les nouvelles initiatives de développement de la production laitière
III.3.2.2.1. Les tentatives d’amélioration des systèmes laitiers
III.3.2.2.2. Le développement de ceintures laitiers
III.3.2.2.3. L’amélioration des systèmes de collecte et de distribution
III.3.2.2.4. La conservation
III.3.2.2.5. Le traitement et la transformation
Chapitre I. METHODE DE RECHERCHE
I.1. Problématique et objectifs de l’étude
I.2. Choix et présentation du cadre de l’étude
I.2.1. La ville de Dakar
I.2.3. Migration et urbanisation
I.2.3.1. Les migrations
I.2.3.2. L’urbanisation
I.2.4. Les potentialités économiques de Dakar
I.3. Méthode d’étude de la distribution
I.3.1. Les zones et les cibles de l’enquête
I.3.2. Les supports de l’enquête
I.3.2.1. Le guide d’entretien pour les boutiques
I.3.2.2. Le guide d’entretien pour les grandes surfaces
I.3.2.3. L’entretien libre
I.3.3. L’échantillonnage
I.3.4. Le déroulement de l’enquête
I.3.5. La saisie et l’analyse des données d’enquête
I.3.6. La présentation des résultats de l’enquête
I.3.7. Les limites de l’étude de la distribution
I.4. La méthode de projections de la demande de lait
I.4.1. Les modèles de projections
I.4.1.1. Le taux de croissance
I.4.1.2.Le logiciel « EVIEWS »
I.4.2. Statistiques de base
I.4.2.1. Choix des variables principales
I.4.2.1.1. le croît démographique
I.4.2.1.2. Les quantités importées et la production locale de lait
I.4.2.1.3. Les importations en valeurs
I.4.2.2. Autres variables
I.4.3. Méthode de projection simplifiée
I.4.3.1. La production locale
I.4.3.2. Les importations
I.4.3.2. Scénarios selon les différentes hypothèses
I.4.4. Limites de la méthode de projections
Chapitre II. PRESENTATION DES RESULTATS
I.Résultats de l’étude sur la distribution du lait
I.1. Les boutiques
I.1.1. Marques et origine des produits
I.1.2. Types et conditionnements
I.1.3. Marque des produits en fonction de leur origine
I.1.4. Type des produits en fonction de leur origine
I.1.5. Présentation en fonction de l’origine
I.1.5. Présentation en fonction du type
I.1.7. Les prix
I.2.Les grandes surfaces
I.2.1. Marque et origine des produits rencontrés
I.2.2. Types et présentations des produits
I.2.3. Marque des produits en fonction de leur origine
I.2.4. Types des produits en fonction de leur origine
I.2.5. Présentation en fonction de l’origine
I.2.6. Présentation en fonction du type
I.2.7. Les prix
II. Résultats des projections
II.1. Résultats de la projection de la demande de lait
II.1.1. La production
II.1.2. Les importations
II.2. Résultats selon les différents scénarios
II.2.1. Résultats du premier scénario
II.2.2. Résultat du deuxième scénario
Chapitre III. DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
III.1. Discussion des résultats de l’enquête de distribution
III.1.1. Aspects commerciaux du lait
III.1.1.1. La vente du lait
III.1.1.1.1. Au niveau des boutiques
III.1.1.1.2. Au niveau des grandes surfaces
III.1.1.2. Le prix du lait
III.1.1.3. Le marché du lait
III.1.1.3.1. Position du lait en poudre
III.1.1.3.2. Position du lait local
III.1.2. La fiscalité appliquée aux produits laitiers
III.1.2.1. La période d’assouplissement
III.1.2.2. La période de durcissement
III.2. Les résultats des projections
III.2.1. Les différents scénarios
III.2.1.1. Scénario I
III.2.1.2. Scénario II
III.2.2. Conséquences de l’évolution de la demande de lait
III.3. Recommandations
III.3.1. Recommandations en direction des éleveurs
III.3.1.1. La formation
III.3.1.2. L’organisation et la responsabilisation des éleveurs
III.3.2. Recommandations en direction de l’Etat
III.3.2.1. Le ciblage des zones de production
III.3.2.2. La promotion de l’entreprenariat privé
III.3.2.3. La mise en place des mesures d’accompagnement à la production
III.3.2.4. L’arbitrage entre la production locale et les importations de lait
III.3.3. Recommandations en direction des structures de recherche
III.3.4. Recommandations en direction des ONG et Organismes privés
CONCLUSION