La gestion des déchets
La gestion des ordures ou des déchets désigne l’ensemble des opérations et moyens mis en œuvre pour limiter, recycler, valoriser ou éliminer les déchets. (Navarro 1994). C’est-à-dire des opérations de prévention, de pré-collecte, collecte, transport et toute opération de tri et de traitement, afin de réduire leurs effets sur la santé humaine et sur l’environnement. La gestion des déchets concerne tous les types de déchets, qu’ils soient solides, liquides ou gazeux, chacun possédant sa filière spécifique. La gestion des déchets regroupe la collecte, le transport, la valorisation et l‟élimination des déchets et, plus largement, toute activité participant de l‟organisation de la prise en charge des déchets depuis leur production jusqu‟à leur traitement final, y compris les activités de négoce ou de courtage et la supervision de l‟ensemble de ces opérations. La gestion des déchets, une des branches de la rudologie appliquée, regroupe la collecte, le négoce et courtage, le transport, le traitement (le traitement des rebuts), la réutilisation ou l’élimination des déchets, habituellement ceux issus des activités humaines. Cette gestion vise à réduire leurs effets sur la santé humaine et environnementale et le cadre de vie. Un accent est mis depuis quelques décennies sur la réduction de l’effet des déchets sur la nature et l’environnement et sur leur valorisation dans une perspective d’économie circulaire. Tous les déchets sont concernés (solides, liquides ou gazeux, toxiques, dangereux, etc.), chacun possédant sa filière spécifique. Les modes de gestion diffèrent selon que l’on se trouve dans un pays développé ou en développement, dans une ville ou dans une zone rurale, que l’on ait affaire à un particulier, un industriel ou un commerçant. Les déchets non dangereux sont habituellement gérés sous la responsabilité des autorités locales, alors que les déchets des commerces et de l’industrie tendent à l’être sous leur propre responsabilité : on parle de « responsabilité élargie du producteur » . En France « Tout producteur ou détenteur d‟un déchet est responsable de ce déchet : c‟est-à-dire qu‟il est tenu d‟en assurer ou d‟en faire assurer la gestion. Cette responsabilité s‟étend jusqu‟à l‟élimination ou la valorisation finale du déchet ».
Assainissement
Désigne l’ensemble des moyens de collecte, de transport et de traitement d’épuration des eaux usées avant leur rejet dans les rivières ou dans le sol. On parle d’assainissement collectif pour une station d’épuration traitant les rejets urbains. L’assainissement est dit autonome dans le cas d’une station d’épuration qui traite les rejets industriels En plus il est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de l’environnement dans ses différentes composantes. Il comprend la collecte, le traitement et l’évacuation des déchets liquides, des déchets solides et des excréments. Ce service est fortement lié à la santé publique en raison des nombreuses maladies liées à un milieu malsain. En effet la proximité avec les eaux usées peut engendrer des maladies à transmission fécale orale (diarrhée, typhoïde, hépatites, choléra), ou liées à un vecteur (paludisme, filariose, dengue. D’autres maladies sont également liées à un mauvais assainissement de base et en particulier à des latrines défectueuses ou inexistantes: bilharziose, nématodes ou autres vers. L’assainissement vise à assurer l’évacuation et le traitement des eaux usées et des excréments en minimisant les risques pour la santé et pour l’environnement. Les déchets solides subissent une rapide décomposition, et peuvent être des sources pathogènes. Leur collecte et leur élimination contribue également à maintenir un environnement salubre. L‟assainissement est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de l’environnement dans ses différents composants. Il comprend la collecte, le traitement et l’évacuation des déchets liquides, des déchets solides et des excréments. L’objectif principal est la prévention du contact humain avec des substances dangereuses, spécialement les fèces en mettant en place des systèmes de traitement et d’évacuation des déchets. Les dangers issus d’un mauvais assainissement sont multifactoriels, pouvant être à la fois physique, microbiologique, biologique ou encore chimique. Les déchets, ce qui inclut les excréta d’origine humaine et animale, les déchets résiduels ou encore les eaux usées, peuvent causer des ennuis de santé majeurs. Des systèmes d’assainissement plus hygiéniques peuvent s’appuyer sur des solutions technologiques telles que les égouts ou les stations de traitement des eaux usées. Ces systèmes peuvent aussi suivre une approche plus décentralisée et simple avec par exemple les toilettes sèches, les toilettes sèches à séparation d’urine ou les fosses septiques. Enfin, l’amélioration du niveau d’assainissement, en particulier dans les pays en voie de développement, peut s’appuyer sur les stratégies de changement de comportements en hygiène personnelle en promouvant par exemple le lavage régulier des mains. Fournir un assainissement respectant les standards de base requiert une approche systémique à l’inverse de seulement se concentrer sur la toilette en elle-même ou à l’autre extrémité l’usine de traitement des eaux usées. L’objectif principal de l’assainissement est de protéger et d’améliorer la santé humaine en brisant le cycle de transmission des maladies hydriques.
Déchet
Selon la loi du 15 juillet 1975, est considéré comme constituant un déchet : « Tout résidu d‟un processus de production, de transformation ou d‟utilisation, toute substance, matériau, produit, ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que le détenteur destine à l‟abandon » (article L.541-1-1 du Code de l’environnement). La définition de déchet est complétée par la notion de déchet ultime (loi du 13 juillet 1992) : « un déchet résultant ou non d‟un traitement d‟un déchet, qui n‟est plus susceptible d‟être traité dans des conditions techniques et économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux », et précisée par la circulaire d‟avril 1998 « les déchets ultimes sont les déchets dont on a extrait la part récupérable ainsi que les divers éléments polluants comme les piles et accumulateurs ». Une substance ou un objet issu d’un processus de production dont le but premier n’est pas la production de cette substance, ou de cet objet, ne peut être considérée comme un sous-produit, et non comme un déchet au sens de l’article L. 541-1-1, que si l’ensemble des conditions suivantes est rempli :
-L‟utilisation ultérieure de la substance ou de l’objet est certaine ;
-La substance ou l’objet peut être utilisé directement sans traitement supplémentaire autre que les pratiques industrielles courantes ;
-La substance ou l’objet est produit en faisant partie intégrante d’un processus de production ;
-La substance ou l’objet répond à toutes les prescriptions relatives aux produits, à l’environnement et à la protection de la santé prévues pour l’utilisation ultérieure ;
La substance ou l’objet n’aura pas d’incidences nocives pour l’environnement ou la santé humaine. Les opérations de traitement de déchets ne constituent pas un processus de production au sens du présent article. Les déchets des activités économiques peuvent également être définis comme étant tous les flux de matière non rentables pour l‟entreprise et n’apportant pas de plus-value au produit ou au service final, que ces flux soient valorisés ou non. L’approche coût complet reprise dans cette boîte à outils repose sur cette définition. Les déchets peuvent être de 3 types :
-Les déchets inertes,
-Les déchets non dangereux non inertes : les déchets non dangereux des activités économiques (DNDAE) sont souvent appelés DIB (déchets industriels banals),
-Les déchets dangereux.
Généralement, un déchet désigne, tout produit que son propriétaire abandonne, tels que les vieux vêtements, les rebuts de construction, les autos usagées, les médicaments dont la date d’utilisation est échue, les débris alimentaires de la cuisine, etc. (Paradis et al, 1983) La notion de déchet peut être abordée de plusieurs façons. Elle varie d’un auteur à un autre, d’un pays à un autre. C’est notamment le cas lors des évolutions qu’il pourra subir (opérations de collecte, tri, transformation primaire) et qui lui confère des caractéristiques physiques, chimiques et mécaniques différentes qui lui donne une valeur économique et écologique.
Déchet ménager
Le terme déchet ménager englobe tous les déchets produits par un ménage ou assimilés, c’est-àdire par certaines petites entreprises et commerces ou par le secteur tertiaire. Ainsi y inclut-on les ordures ménagères résiduelles ou en mélange, les déchets issus des collectes sélectives (emballages, journaux, etc., mais aussi encombrants et déchets verts) et les déchets déposés en déchèterie. Le terme déchet ménager englobe tous les déchets produits par un ménage ou assimilés, c’est-à-dire par certaines petites entreprises et commerces ou par le secteur tertiaire. Ainsi y inclut-on les ordures ménagères résiduelles ou en mélange, les déchets issus des collectes sélectives (emballages, journaux, etc., mais aussi encombrants et déchets verts) et les déchets déposés en déchèterie. Un déchet ménager est tout déchet, dangereux ou non dangereux, dont le producteur est un ménage. Ils sont collectés par la collecte traditionnelle des ordures ménagères résiduelles et par les collectes sélectives (matériaux recyclables issus des emballages : verre, métal, matière plastique, carton, fraction putrescible, etc.) hors déchèteries, collectes d’encombrants et collectes de déchets verts. Une partie de cette fraction putrescible fait souvent l’objet d’une gestion domestique par les ménages : compostage ou alimentation animale (poules, chiens, chats, etc.).La collecte et le traitement des ordures ménagères constituent des services publics essentiels. Elle se fait de plus en plus par l’intermédiaire de bennes de collecte automatisée.
L’enquête de terrain
Elle nous a permis d’approfondir nos recherches et d’avoir des résultats qui nous semblent fiables. Pour cela, nous avons choisi l’ensemble des acteurs dans ce domaine de l’assainissement (chef de ménage ou son représentant, mais aussi les représentants étatiques du secteur, des autorités et des services municipaux, les responsables de l‟assainissement et de la question des déchets solides ménagers, les responsables des centres de santé. Pour mieux réussir cet exercice nous avons travaillé sur deux (02) méthodes d’enquêtes: Enquête qualitative (par entretien) et l’enquête quantitative (après échantillonnage) Pour l’enquête par entretien nous avons élaboré un guide d’entretien sur un ensemble de questions. Ce dernier s’est adressé aux acteurs cités précédemment. Les questions ont été élaborées après une revue documentaire partielle et l’observation directe sur la zone de l’étude. Cela nous a permis de recueillir l’avis, les perceptions et les attitudes de l’ensemble des acteurs du milieu, potentiels producteurs de déchets (solides comme liquide) et la politique mise en place sur ce secteur. Quant à l’enquête après échantillonnage elle s’est réalisée sur une population mère, notamment les ménages. Ainsi les résultats obtenus ont été répartis sur les 5 quartiers choisis c‟est-à-dire « Ndangane, Ndar Gou Ndaw, Darou Salam Ndangane, Abattoirs, Taba-Ngoye2». Cet échantillonnage, a été fait sur une taille de 15% de la population mère (des ménages) de la zone de 1’étude.
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Table des matières
INTRODUCTION
I- CONTEXTE ET JUSTIFICATION
II- PROBLEMATIQUE
IV- CADRE OPERATOIRE
V- METHODOLOGIE
PREMIER PARTIE : PRESENTATION DE LA ZONE D‟ETUDE
DEUXIEME PARTIE : LA QUESTION DE L‟ASSAINISSEMENT ET LA GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGER ET CES RISQUES SUR LA POPULATION
CHAPITRE 1 : LA QUESTION DE L‟ASSAINISSEMENT ET LA GESTION DES DÉCHETS SOLIDES MÉNAGERS
CHAPITRE 2- CONDITION ENVIRONNEMENTALES, SOCIALES ET SANITAIRES
TROISIEME PARTIE : LES STRATEGIES POUR UN BON ASSAINISSEMENT ET UNE GESTION DURABLE DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LA COMMUNE
CHAPITRE 1 : LES STRATÉGIES DANS LE PLAN DIRECTEUR
CHAPITRE 2: LA STRATEGIE DE LA COLLECTIVITE LOCALE
CHAPITRE 3 : LA STRATÉGIE DE L‟ÉTAT DU SÉNÉGAL
CHAPITRE 4 : LES AUTRES STRATÉGIES
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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