La prise en charge de la fièvre

La prise en charge de la fièvre

Les données générales

Notre étude était la première dans le cadre d’une exploration générale de la perception, des connaissances, des attitudes et des pratiques des parents en matière de la fièvre infantile au Maroc. En effet, et à notre connaissance, il n’y avait pas d’étude similaire menée à l’échelle nationale auparavant. Les parents interviewés avaient été choisis au hasard, et nous avions obtenu un taux de réponse de 100%. Même si on n’a pas atteint les 1038 questionnaires de Boivin et al en France 2004 (29), les 560 questionnaires de Al-Eissa et al en Arabie Saoudite (4), et les 512 questionnaires de Yacoub et al en Tunisie (63), Les 400 questionnaires recueillis au cours de l’étude place notre échantillon parmi les plus importantes en nombre dans le cadre d’explorer les connaissances, les attitudes et les pratiques des parents en matière de la fièvre, cela en comparaison avec toutes les études déjà faites sur ce sujet. Nous pouvons constater que dans la majorité des cas (82,3%), c’était la mère qu’avait répondu au questionnaire. Cela peut être expliqué par le contexte marocain, qui fait que les mères sont souvent des femmes de foyer, et par ce fait, ce sont elles souvent proches de l’enfant qui s’occupent de sa santé. Ainsi, les actions ciblées (les actions d’éducation et d’information) visant la santé de l’enfant doivent impérativement inclure les mères. L’enquête avait inclu des parents de niveaux sociodémographiques intellectuels et socioéconomiques disparates. Cela a un intérêt capital permettant ainsi d’étudier l’influence de tous ces facteurs sur la perception de la fièvre et sur sa prise en charge par les parents.

Les données sur la fièvre
Définition de la fièvre

L’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, dans son dernier communiqué de presse sur la prise en charge de la fièvre chez l’enfant avait défini la fièvre comme une élévation de la température centrale du corps au-dessus de 38°C, en l’absence  d’activité physique intense, chez un enfant normalement couvert, dans une température ambiante tempérée. (2) D’après les résultats obtenus, nous pouvons constater que la majorité des parents
interviewés dans notre enquête ne savaient même pas définir la fièvre. En effet, environ la moitié d’entre eux (46,7%) n’avaient donné qu’une définition subjective et n’avaient aucune aidée sur le chiffre de température équivalent à la fièvre. Certains parents la définissaient comme une température supérieure à 37°c, ou supérieure à 39°c, voir supérieure à 40°c pour d’autres parents. Uniquement 18,2% donnaient le chiffre de 38°c qui est communément accepté comme chiffre équivalent à la fièvre (2). Cette méconnaissance de la définition de la fièvre par les parents peut être expliquée par le niveau d’instruction faible voir nul. En effet, 93,6% des parents qu’avaient donné une définition subjective étaient des analphabètes ou avaient seulement un niveau d’instruction primaire. C’est aussi la conséquence de l’insuffisance de l’éducation et de l’information parentale en matière de la fièvre. Ces résultats rejoignent ceux de la littérature concernant la difficulté pour les parents à définir la fièvre. Ainsi, dans une étude publiée en 2000 réalisée en Arabie Saoudite (3), environ 25% des parents avaient considéré des températures inférieures à 38°c comme fièvre, et 25% n’avaient pas su définir la fièvre. Dans une autre étude menée en Inde (57), seulement 55% des parents étaient conscients de la température normale du corps, et 23% uniquement connaissaient la température équivalente à la fièvre. Une étude faite en France en 2004 (29) avait révélé que le seuil de la fièvre à 38°c avait été reconnu uniquement dans 62,3% des cas, et environ 16% des parents définissaient la fièvre avec des températures inférieures à 38°c. L’étude faite par Blumenthal (11) avait découvert que 30% des parents ne savaient pas la température normale du corps, et avaient traité leurs enfants pour des températures inférieures à 38°c. L’étude de Taveras et al (59) avait découvert que seulement 42% des parents connaissaient la température correcte équivalente à la fièvre. Kramer et al (34) avaient trouvé que 48% des parents considéraient des températures inférieures à 38°C comme fièvre. Dans l’étude de Dsk ng et al (19), seulement 54,7% des parents étaient exacts sur la définition de la fièvre.

La fièvre est elle utile ? – La fièvre est elle dangereuse ?

La fièvre est une réaction normale du corps face à un processus anormal. Elle fait partie intégrante des défenses immunitaires du corps aidant ainsi l’organisme à combattre les infections et les agressions extérieures en général. Elle peut avoir un effet bénéfique lors d’infections invasives sévères. Ainsi, il a été observé que des infections graves non fébriles étaient associées à une augmentation de la mortalité. Par ailleurs, quelques publications indiquent que l’utilisation d’antipyrétiques pourrait retarder la guérison de certaines infections virales. Néanmoins, même si la fièvre est utile pour l’organisme, cela ne signifie pas qu’elle ne peut pas entraîner des complications. Cependant les risques liés à la fièvre et pas à la maladie n’apparaissent que pour des températures très élevées et dont la plupart sont évitables par l’instauration de moyens préventifs. (10, 18, 27, 33, 42, 48) Si la fièvre constitue une réaction de défense normale du corps, l’intolérance et l’inquiétude parentales envers ce symptôme avaient été décrites depuis longtemps. Cela était rapporté dans le travail de Schmitt (56) en 1980 quand il avait publié un article en décrivant le terme de phobie de fièvre « fever phobia». Schmitt avait trouvé que la plupart des parents étaient indûment inquiets avec une fièvre basse, avec des températures de 38,9°c ou inférieures. Ainsi, environ 52% des parents avaient cru qu’une fièvre modérée avec des températures de 40°c ou inférieures peut entraîner des séquelles neurologiques sérieuses, d’autre part 85% des parents avaient donné des antipyrétiques avant que la température n’a atteint 38,9°c. L’étude faite par Al-eissa et al (3) en Arabie Saoudite avait montré que :
– Les parents avaient considéré des températures moindres de 40°c comme dangereuses pour l’enfant dans 64% des cas. – Environ 23% des parents avaient cru que non traité la température pourrait atteindre 42°c ou plus. – Autour de 95% des parents avaient exprimé une peur exagérée de dégâts au niveau du corps secondaires à la fièvre.  Dans l’étude de Singhi et al mené en Inde (57) : – Un total de 58% des parents avaient considéré la fièvre comme une maladie.Environ 91% avaient cru que la fièvre pourrait continuer à augmenter s’elle n’est pas traitée. – Les parents avaient cru que si la fièvre baissait l’enfant serait guéri dans 60% des cas. Crocetti et al (17) dans leur étude publiée en 2001 faite aux Etats-Unis avaient trouvé que :Environ 7% des parents avaient pensé que la température pourrait s’élever au delà de 43,4°c s’elle n’est pas traitée. – Un total de 91% des parents avaient cru que la fièvre pourrait causer des effets nuisibles, dont des séquelles neurologiques dans 21% et la mort dans 14% des cas. Autour de 52% des parents avaient dit qu’ils vérifieraient la température de leur enfants avec une fréquence moins d’une heure quand leurs enfants avaient de la fièvre.  Environ 25% des parents avaient donné des antipyrétiques pour des températures inférieures à 37,8°c. – Les parents réveilleraient leurs enfants pour donner des antipyrétiques dans 85%. Dans l’étude de Abdullah et al (1) menée en Arabie Saoudite, la fièvre avait été considérée comme une cause de lésions cérébrales par 37% des parents. Kramer et al (34) avaient découvert que : – Un total de 21% des parents avaient favorisé un traitement pour des températures moins de 38°C.  Les parents recommandaient de réveiller l’enfant fébrile pour lui administrer des antipyrétiques dans 53% des cas. – Autour de 43% des parents considéraient des températures moins de 40°C comme dangereuses pour l’enfant. – Environ 15% des parents avaient cru que s’elle n’est pas traité, la température pourrait atteindre 42°C voir plus.  L’étude réalisée en Italie par Impicciatore et al (28) avait révélé que  – Les mères étaient préoccupées par la fièvre de leurs enfants dans 59% des cas. – Environ 17% des mères étaient très inquiètes. Ainsi, La majorité des parents considéraient la fièvre comme un ennemi et comme une source de danger, avec ignorance presque totale de ses bénéfices, voir plusieurs parents la confondaient avec la maladie en elle-même. La plupart des parents traitaient la fièvre agressivement dés son apparition même si elle est minime. D’autres études avaient montré que la conscience parentale envers les risques réels de la fièvre était très faible (5, 25, 43). Dans notre série, la phobie parentale de la fièvre, et l’ignorance des bénéfices et des risques de la fièvre par les parents étaient manifestes. En effet, la totalité des parents interviewés dans notre enquête avaient considéré que la fièvre est inutile et dangereuse.                                                                                                                              Le risque d’handicap était souvent posé par les parents comme justification. Cela peut être en rapport avec le fait que l’enquête était menée dans un service de neuro-pédiatrie ou le pourcentage des enfants handicapés parmi les consultants est important. Nous constatons aussi que les parents étaient très inquiets concernant le risque d’atteinte cérébrale et le risque de décès de l’enfant à cause de la fièvre. Les risques réels en général de la fièvre étaient mal connus par les parents. Ainsi, des parents avaient cité des justifications irréalistes comme «l’enfant ne peut ni boire ni manger ni marcher» en les considérant comme des risques de la fièvre. Tout cela reflète d’une part la crainte et l’inquiétude exagérées des parents face à la fièvre, et d’autre part leurs méconnaissances de ses risques et de ses bénéfices.

Le thermomètre et la mesure de la température

La méthode de référence pour mesurer la température corporelle est le thermomètre électronique par voie rectale (2). En pratique quotidienne, certaines méthodes de dépistage, moins précises, sont intéressantes parce qu’elles évitent le stress, voire les traumatismes, que peut entraîner la prise de température rectale. On peut ainsi utiliser les bandeaux à cristaux liquides à apposer sur le front, le thermomètre électronique par voie buccale ou axillaire (qui nécessite des temps de prise plus longs et a l’inconvénient d’une sous-estimation fréquente) et  le thermomètre à infrarouge, généralement utilisé par voie auriculaire, qui présente l’avantage d’un temps de prise très rapide (une seconde). (2, 8, 18) D’après les données de la littérature, l’équipement parental en thermomètre, et l’aptitude et la capacité d’utilisation et de lecture des thermomètres par les parents restaient très insuffisants, et le recours à la palpation pour diagnostiquer et estimer la fièvre était fréquent. Dans une étude sur l’évaluation de la capacité des mères à diagnostiquer la fièvre chez leurs enfants sans utilisation de thermomètre menée en Brésil faite par Bezerra Alves et al (9) :
– Seulement 21% des mères avaient un thermomètre à la maison. – Uniquement 44% d’elles étaient capables d’utiliser le thermomètre convenablement. – L’usage de la palpation pour diagnostiquer la fièvre étaient largement utilisée. – Les mères avaient pu détecter la fièvre correctement sans utilisation de thermomètre dans 75,9%. – Les mères avaient pu détecter l’absence de la fièvre correctement sans usage de thermomètre dans 90,6%. Banco et Veltri (7) avaient trouvés les résultats suivants :
– Les mères qu’avaient déclaré leurs enfants fébriles étaient correctes dans 52,3% – Les mères qu’avaient déclaré leurs enfants non fébriles étaient correctes dans 93,9% L’étude de Graneto et Soglin (23) avait montré que les mères arrivaient souvent à détecter la présence ou l’absence de la fièvre dans leurs enfants par l’utilisation de la palpation. Nwanyanwu et al (46) avaient révélé que la palpation n’est pas une méthode fiable pour dépister la fièvre dans les enfants de moins de 5 ans. Alors que les parents l’utilisaient fréquemment. Dans l’étude faite par Whybrew et al (62), les mères avaient déclaré 67% des enfants d’un échantillon d’être fébriles en utilisant la palpation, alors que seulement 27% l’étaient. Blumenthal (11) avait trouvé que :
– Seulement 46,5% des parents savaient comment utiliser un thermomètre, – Un total de 50,2% des parents ne savaient pas après combien de temps le thermomètre doit être retiré et doit être lu  – Les parents lisaient le thermomètre après un intervalle de temps de 1 à 3 min dans 40,8%. – Environ 8,8% des parents lisaient le thermomètre après 3 min. Dans L’étude de Porter et Wenger (50), environ 89,1% des parents possédaient un thermomètre à domicile mais seulement 30% était capables de l’utiliser et de le lire correctement. L’étude réalisée par Parmar et al (49) avait révélé que seulement 15% des parents avaient un thermomètre à la maison.
Gras et Marie (24) avaient découvert les constatations suivantes : – Environ 92% des parents possédaient un thermomètre à domicile mais la mesure de la température n’avait été réalisée que dans 67% des cas avant que l’enfant n’ait été vu par le médecin. – Autour de 49% des parents qui n’avaient pas mesurer la température déclaraient que l’enfant avait de la fièvre parce que il était chaud, 15% parce que il était fatigué et 14% parce que il n’était pas comme d’habitude. – Huit parents sur dix identifiaient bien l’absence de fièvre sans thermomètre mais un
sur quatre se trompait lorsque on lui demandait si l’enfant avait de la fièvre ou non. – Un sur quatre pensait que l’enfant était fébrile alors que seulement 15% l’étaient. Dans l’étude de Kurugol et al (35) réalisée en Turkie, un total de 27% des parents ne possédaient pas de thermomètre à la maison ; 32,8% n’avaient pas connu comment prendre la température corporelle. Une autre étude faite en Hong Kong (19) avait montré que seulement 67,9% utilisaient un thermomètre pour mesurer la température.
La mesure de la température par voie rectale est la plus utilisée par rapport à la voie axillaire. Ainsi, dans une étude menée en France (29) ; 72,4% des parents qui mesuraient la température par thermomètre utilisaient la voie rectale, et environ 41,8% des parents usaient la palpation pour estimer la fièvre de leurs enfants. Dans l’étude faite par Stagnara et al (58), la voie rectale avait été utilisée dans 82% des cas pour mesurer la température. Cependant, Joe Kai (30) en Angleterre avait trouvé une préférence parentale pour la voie axillaire pour des raisons d’intimité.  Les résultats trouvés dans la littérature ne sont pas loin de ceux que nous avions trouvé. En effet, plus de la moitié (50,5%) des parents interrogés n’avaient pas de thermomètre à domicile, ils authentifiaient la fièvre subjectivement en utilisant la palpation pour estimer la température du corps. Ils ne savaient même pas utiliser le thermomètre ni de le lire. Pour la moitié restante qui possédaient le thermomètre, le plus souvent c’est la voie rectale qu’était utilisée (88,4%) et rarement la voie axillaire. Cependant seulement une petite proportion connaissait les conditions d’utilisation. Et la aussi l’influence du niveau socio-économique, du niveau d’instruction et du manque d’information était notable. En effet, 81% des parents qui n’avaient pas de thermomètre avaient un niveau socio-économique défavorable et 87% des parents qui ne savaient pas lire le thermomètre avaient un niveau d’instruction primaire sinon des non instruits.
Si la majorité des parents étaient capables de diagnostiquer la fièvre correctement, il y avait un grand pourcentage qui avait échoué. Cela pourrait avoir un effet néfaste sur la santé de l’enfant. D’autre part, la fièvre doit toujours être authentifiée et chiffrer afin de surveiller son évolution. Tout cela pour dire l’importance de l’éducation et de l’information des parents sur l’intérêt de la possession d’un thermomètre à domicile, sur la façon d’utilisation et de lecture de thermomètre, et sur la nécessité du chiffrage de la température en cas de suspicion de fièvre dans leurs enfants.

La prise en charge de la fièvre

1 – Attitude immédiate des parents en cas de fièvre Le recours fréquent aux services hospitaliers et aux services des urgences par les parents en cas de fièvre avait été rapporté dans la littérature. Cela constitue la conséquence de leur inquiétude exagérée, de leur préoccupation de l’état de santé de l’enfant, et de leur incapacité à gérer la fièvre à domicile. Ainsi dans une enquête portant sur L’attitude des parents face à la fièvre de leurs enfants faite par Stagnara et al (58), 93% des épisodes fébriles avaient conduit à une consultation de ville ou hospitalière. Dans l’étude faite par Impicciatore et al (28), 18% des mères avaient appelé un médecin immédiatement en cas de fièvre infantile. Singhi et al (57) avaient trouvé que 63% des  parents considéraient qu’un médecin doit absolument être consulté en cas de fièvre. Dans l’étude réalisée par Boivin et al en France (29), le recours au médecin était immédiat par 77,2% des parents en cas de fièvre. Dans notre série, seulement 15,2% des parents avaient considéré qu’une consultation médicale est nécessaire et en urgence en cas de fièvre. Cependant, la majorité des parents (84,8%) traitaient leurs enfants fébriles à domicile sans consulter à l’instant. La consultation médicale ne sera motivée que si la fièvre persiste (proposition le plus souvent donnée), ou bien si la fièvre est très élevée ou si l’enfant est très malade. Cette discordance avec les données de la littérature peut être expliqué par l’absence de l’assurance maladie, et par le bas niveau socioéconomique des parents qui essayent toujours de minimiser les dépenses médicales en adoptant d’autres mesures moins chères, en plus de la question de l’héritage culturel qui joue aussi un rôle très important. Ainsi, dans une étude faite par Taveras et al aux Etats-Unis (59), les parents des enfants non assurés avaient été cinq fois moins à amener leurs enfants fébriles à l’hôpital. Cependant, l’étude de Stagnara et al (58) avait trouvé que les parents de milieux ouvriers avaient appelé plus souvent le médecin (90%) que les cadres moyens où supérieurs (74%). Cela peut être
expliqué par leur incapacité à gérer la fièvre à domicile du fait de leur niveau d’instruction bas, toute en sachant que le niveau d’instruction ne peut pas expliquer tous (4, 14), d’autres facteurs comme l’accessibilité des soins de santé et l’efficacité des programmes d’informations et d’éducation parentale en matière de la santé peuvent jouer aussi un rôle important. La majorité des parents de notre échantillon étaient d’origine urbaine (80%) où les soins de santé sont disponibles, la question de l’accessibilité aux soins n’était pas un facteur influençant sur le choix
des parents.

Les fébrifuges utilisés par les parents pour traiter la fièvre et la voie d’administration

L’utilisation du paracétamol comme antipyrétique en France parait prédominante, avec presque deux tiers des prescriptions devant l’ibuproféne (25% des prescriptions) et l’acide acétylsalicylique (5% des prescriptions) (2). Cependant, selon les dernières recommandations de  l’agence française de sécurité des produits de santé, l’efficacité des trois médicaments les plus utilisés comme antipyrétiques : le paracétamol, l’ibuproféne et l’acide acétylsalicylique parait identique. En revanche, du fait que les effets indésirables et les contre indications des trois molécules sont sensiblement différents, c’est ce critère qui est utilisé dans le choix de l’antipyrétique approprié. En plus, et pour des raisons pharmacocinétiques, l’efficacité de l’administration par voie orale des médicaments antipyrétiques est meilleure que l’administration
par voie rectale.

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Table des matières

Introduction
Malades et Méthodes
Milieu et période d’étude
   La population cible
   Le questionnaire
Résultats
  Taux de réponse
  Qui va répondre ? 
  Répartition des parents par tranches d’âge
Répartition des parents selon le niveau d’instruction
Répartition des parents selon le niveau socio-économique
Répartition des parents selon le milieu de vie
Répartition des parents selon le nombre d’enfants dans la famille
Définition de la fièvre d’après les parents
La fièvre est elle utile ?
La fièvre est elle dangereuse ?
Possession ou non d’un thermomètre à la maison
La méthode utilisée pour authentifier la fièvre
Savez-vous utiliser un thermomètre ?
Comment mesurez vous la température ?
  Pendant combien de temps vous laissez le thermomètre avant de le retirer et le lire ?
  Savez-vous lire un thermomètre ? 
  À partir de quel chiffre de température parle-t-on de fièvre ? 
  La prise en charge de la fièvre
Attitude immédiate
Les moyens utilisés
Le médicament le plus utilisé pour traiter la fièvre et la voie d’administration
La fréquence d’administration des antipyrétiques
L’utilisation du traitement traditionne
Les moyens physiques utilisés
 Quand jugez-vous qu’une consultation médicale est nécessaire ? 
 Avez-vous déjà reçu des conseils concernant la fièvre et sa prise en charge ? 
Discussion
 Données générales 26
 Les données sur la fièvre
Définition de la fièvre
La fièvre est elle utile ? La fièvre est elle dangereuse ?
Le thermomètre et la mesure de la température
III- La prise en charge de la fièvre                                                                                                        Attitude immédiate des parents en cas de fièvre infantile
Les fébrifuges utilisés par les parents pour traiter la fièvre et la voie
d’administration
L’utilisation des moyens physiques
L’utilisation du traitement traditionnel par les parents dans la gestion de la fièvre
IV – L’éducation parentale et sources d’informations des parents
Conclusion
Résumés
Bibliographie

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