La presse orale et developpement

Dans la partie intitulée « des libertés, des droits et des devoirs des citoyens » de la constitution malagasy figure l’extrait ci-après :

« Article 10 : – Les libertés d’opinion et d’expression, de communication, de presse, d’association, de réunion, de circulation, de conscience et de religion sont garanties à tous et ne peuvent être limitées que par le respect des libertés et droits d’autrui et par l’impératif de sauvegarder l’ordre public.

Article 11 : – Tout individu a droit à l’information. L’information sous toutes ses formes n’est soumise à aucune contrainte préalable. La loi et la déontologie professionnelle déterminent les conditions de sa liberté et de sa responsabilité. » .

Ces deux articles de la constitution précités contribuent à la libre circulation de l’information dans la grande île et n’ont jamais été sujettes à aucune révision depuis 18 septembre 1992 jusqu’à sa dernière révision en 2007. La presse orale, radio et télévision, se démarquent des autres vecteurs de transmissions de l’information et constitue même un sérieux concurrent de la presse écrite. Le progrès de la Technologie de l’information et de la Communication – TIC – rend possible la satisfaction des besoins en informations et/ou les besoins d’informer.

La clientèle est composée des auditeurs et des téléspectateurs. Son caractère divertissant fait de l’écoute de la radio au quotidien une tendance ; par ailleurs, elle ne modifie en rien notre programme. De son côté, la composition de l’image et du son à la télévision donne l’impression de la réalité aux virtuels. La taille du marché permet la diffusion à grande vitesse d’information. La recherche collective de développement nécessite un plate-forme d’échange d’idées et dans certains cas, un changement relatif de comportements. Les ONG et le gouvernement par le biais des collectivités locales agissent par l’intermédiaire de la presse orale. En outre, la liberté d’expression fait partie intégrante des droits de l’homme et de la constitution malagasy selon l’extrait susmentionné.

La presse et la commune urbaine de Tamatave

La presse écrite et le journalisme

La presse écrite

Historique
La forme et la présentation actuelle de la presse écrite sont loin d’être acquises dès sa première conception. L’histoire de la presse nous présente des séries de transformations en forme et en fond jusqu’à son devenir actuel.

❖ Les presses antiques
Le plus lointain ancêtre de la presse retenu jusqu’alors reste les Acta Diurna (nouvelle quotidienne) de la Rome Antique. Edités à la manuscrite sur des feuillets, ils ont vu accorder une grande importance aux yeux de Jules César qui au Ier siècle avant Jésus Christ ordonna qu’ils soient quotidiennement livrés au forum. Mais la première version imprimée de la presse se doit à la Chine. A Pékin, à la fin du XIXe siècle après Jésus Christ, la fabrication du journal se faisait à partir des bois sculptés en creux, encrés et appliqués aux papiers. Cette technique permettait d’éditer une quantité suffisamment importante et identique dans un laps de temps donné. Une fois que la version originale est faite, l’édition des autres se faisait en copie conforme via la matrice en bois sculpté.

En Europe, l’oralité reste un moyen de circulation de l’information jusqu’au Moyen Age. Les crieurs publics y jouaient un rôle très important. Les marchands font, selon leurs besoins, recours aux placards pour véhiculer les informations concernant l’état du marché.

❖ L’imprimerie
L’invention de Jean Gutenberg en 1438 a totalement changé la donne. Grâce à l’imprimerie typographique et l’effervescence intellectuelle de la renaissance, les feuilles d’annonce et autres occasionnels imposent progressivement l’idée d’une transmission imprimée des nouvelles. Le nombre des livres et des élites alphabétisés associés à la hausse du nombre des lecteurs est favorable au take off de la presse. Les bibliothèques, à l’exemple de celle dénommée bibliothèque Bleu de Troyes, constituent désormais un nouveau centre d’information. Les notions et la conscience collective de l’opinion et de l’information progressent et se sont renforcés par le placardage d’affiche et des libellés lus en publics. L’accélération de la circulation de l’information se fait également par des colportages. A côté des vecteurs de transmission des informations par l’oralité, l’écrit se veut comme un canal nouveau.

❖ De l’occasionnel à la presse
Le besoin en information, l’imprimerie et les moyens de distribution favorisent alors la naissance des premiers feuillets volants imprimés comportant des nouvelles et autres récits. Dès le XVe siècle, les occasionnels font leur apparition. Il s’agit des petits cahiers de quatre pages agrémentées de gravures sur bois racontant des évènements précis tels que batailles, funérailles ou fêtes princières, etc. Plus tardifs, les canards entrent dans la branche. Ils n’ont avec l’actualité que des rapports diffus. Ils traitent avant tout des évènements surnaturels ou diaboliques, des crimes, des miracles et des histoires d’amour. Enfin, au XVIe siècle, naissent les libellés. Ce sont des feuilles volantes inspirées pour l’essentiel vers le débat d’idée autour de la religion et de la monarchie absolue. A la différence des occasionnels et des canards, ce sont des textes élitistes parfois subversifs. Ce n’est que dans le premier tiers du XVIIe siècle que naissent les premières gazettes et avec les notions de périodicité de publication et de suivi de l’information : deux principes permettant de parler de la presse.

❖ L’environnement de la presse orale
Il faut dire que la presse évolue dans un monde surveillé et parfois censuré. Sous une censure totale, des presses clandestines en forme de tracts et feuillets volants prennent la relève de la presse habituelle. En France, la révolution française constitue une étape fondamentale dans l’histoire de la presse. Quelques années après 1787, année de la première révolution en France, les grands principes de la liberté de presse sont établis. Ces principes servaient par la suite des bases de programme aux revendications des journalistes du monde entier. A cela s’ajoute l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Ce dernier stipule la liberté de communiquer la pensée et les opinions comme un droit le plus précieux de l’homme. Selon l’article précité, tout un citoyen peut parler, écrire, imprimer librement sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

❖ L’industrialisation de la presse
La presse s’oriente vers ce qu’on appelle en Europe et aux Etas-Unis son « age d’or ». Cette période s’étend du XIXe au XXe siècle. L’appellation « âge d’or » fait que aussi bien la diffusion et l’industrialisation que la modernisation et la professionnalisation du journalisme atteignent un niveau sans précédent dans son histoire. La révolution industrielle et socioculturelle entraîne une diversification et une multiplication de supports tels que quotidien populaire, politique, titre d’information générale ou spécialisée, etc. Notons qu’en 1870, la France compte 136 quotidiens nationaux et régionaux et qu’en 1914, elle en recense 322 et les tirages passent de 1, 42 millions à 9,5 millions d’exemplaires : soit plus de six (06) fois dans un demi-siècle.

Au centre de cette réussite se trouvent les articles de faits divers, la dénonciation des scandales mais aussi les crises politiques. Mais nous ne pouvons pas évoquer ce succès sans parler des progrès techniques dont les plus figurants sont: la mise au point des presses à cylindre, l’impression recto verso, l’encre industrielle, les rotatives en 1845, le papier bobine en 1865, la photographie, la machine à écrire et la linotype en 1884 qui permettent l’accélération de la composition et le montage automatique des caractères. La modernisation des transports à savoir la construction de chemin de fer et l’installation des postes a aussi une influence capitale dans ce progrès. Faisant aussi parmi des facteurs clés de cette émancipation, mais du côté marketing, la technique de diffusion en kiosque, chez les libraires et par les crieurs de journaux. Partant de cette évolution et du boom de tirage, les entreprises de presse cessent d’être artisanales pour devenir industrielles et concurrentielles.

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Table des matières

Introduction
Partie I : La presse et la commune urbaine de Tamatave
Chapitre I : Historique de la presse et ses atouts à Madagascar
Section I : La presse écrite et le journalisme
Section II : La presse orale et la société malagasy
Chapitre II : Présentation Générale de la Commune Urbaine de Tamatave
Section I : Historique et Géographie de la ville
Section II : La presse orale de la Commune
CONCLUSION PARTIELLE
Deuxième Partie : Diagnostic et perspectives d’avenir de la presse Orale
Chapitre I : Analyse de fonctionnement de la presse orale de Tamatave
Section I : La contribution de la presse orale au développement socio-économique
Section II : Système de fonctionnement des radios et télévision de la commune urbaine de Tamatave
Chapitre II : Vers un développement axé sur la presse orale
Section I : L’information au niveau mondial et les réformes nécessaires
Section II : La presse dans l’économie de l’information
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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