La préparation des enchaînements, un exercice indispensable à aménager en amont

Introduction

D’après P. Dreano en 2005, bien enchaîner, c’est « produire un geste dans un contexte réglementé, un environnement variable et stimulant en induisant des modifications dans la prise d’information en garantissant dans le temps une stabilité organique ». Cette définition de l’enchaînement met en avant plusieurs concepts indispensables à cette spécificité du triathlon : tout d’abord, elle explique que l’enchaînement d’un sport à un autre, qu’on appelle transition (voir Glossaire, pour la différence entre transition, et enchaînement), est extrêmement règlementée. En effet, le triathlète doit respecter un code précis qui lui permet d’être en sécurité lors de cette phase décisive, mais aussi d’être égal avec les autres concurrents (pas de sacs dans l’aire de transition, on ne met pas ses affaires sur les vélos des autres, etc…).
Bien que cette réglementation soit en vigueur et soit appliquée par les arbitres, les enchaînements présentent beaucoup d’incertitudes. Tout d’abord, la transition se passe au niveau du parc à vélos, à l’endroit où il y a le plus de public : le triathlète peut donc être influencé par une série de stimuli, envoyés par le speaker qui les encourage au micro, la musique plus ou moins entraînante, mais aussi et surtout les spectateurs qui sont venus voir cet événement, et qui encouragent les concurrents. Cette montée de motivation doit être gérée car elle peut amener le triathlète à être trop enthousiaste et partir à une vitesse trop élevée après la transition, et donc se fatiguer trop vite.
Ensuite, P. Dreano appuie sur le fait que l’enchaînement se passe dans un environnement variable. Le triathlon se déroulant en plein air, les concurrents sont dépendants des conditions météorologiques, ainsi que les imprévus qu’elles peuvent apporter. De plus, l’environnement est incertain car le triathlète ne sait pas à l’avance avec qui il va faire sa transition : peut-être tout seul, ou accompagné de concurrents qui peuvent influencer sa façon d’agir dans le parc, ainsi que la vitesse d’exécution des gestes qui lui permettent de passer d’un sport à un autre.
Toutes ces données, que le triathlète ne connaît pas à l’avance, va influencer sa façon de faire sa course, et peut changer sa stratégie. Cette prise de décision va influencer le résultat final, qui pourra être plus ou moins meilleur que ce qu’il avait décidé. Les transitions ne doivent pas être prises à la légère, car si elles peuvent leur faire gagner des places ou du temps, elles peuvent aussi leur en faire perdre.
Avant tout, il faut comprendre que l’enchaînement d’un sport à un autre n’est pas évident, et mérite d’être étudié à l’entraînement : P. Dreano nous présente en une définition toute la complexité du triathlon. D’autres études, dans l’ensemble scientifiques, mettent en avant cette complexité, et cette nécessité de préparer les enchaînements en amont des compétitions.

La préparation des enchaînements, un exercice indispensable à aménager en amont

Enchaîner différentes disciplines ne permet pas au triathlète d’évaluer la course de la même façon que s’il ne faisait qu’une seule discipline. En effet, les trois sports à la suite sont source de plus de fatigue : O. Hue et al., en 1999, ont fait une étude sur le coût énergétique demandé lors d’une épreuve de course à pied (5km), et de cyclisme seule (30min), ainsi que sur une épreuve combinée de cyclisme (30min) et de course à pied (5km). Les résultats de l’étude mettent en avant que le coût énergétique est plus élevé après l’épreuve combinée, qu’après les deux épreuves simples. A. Delextrat et al., en 2003 a prouvé un résultat similaire, mais concernant le premier enchaînement (natation-cyclisme). En effet, le fait de nager de façon très intense (vitesse de course, entre 95 et 105% de sa VMA) avant de monter sur son vélo va obliger le corps du triathlète à modifier son coût énergétique, qui sera beaucoup plus élevé sur la partie cycliste, à cause d’une hyperventilation et d’une adaptation thermorégulatoire (changements thermiques entre l’eau froide, et souvent la température de l’air plus chaude). Les conclusions de ces études mettent en avant un problème que tous les triathlètes rencontrent lors de leurs courses : ce coût énergétique qui augmente au fil de l’addition des disciplines nous met en garde sur lefait que, plus il va faire un effort long et combiné, plus il va consommer de l’énergie, et donc se fatiguer.
C. Masure en 2006 met en avant le fait que la partie cycliste doit être longuement étudiée à l’entraînement pour qu’elle pèse le moins possible sur la performance de la course à pied. En effet, elle a effectué différents tests sur un groupe des triathlètes : comparaison des deux parties course à pied lors d’un duathlon, influence de la vitesse du cyclisme sur la partie course à pied, analyses cinématiques dans différents efforts. Elle en déduit que le niveau des triathlètes, la stratégie mise en place, ainsi que la vitesse du cyclisme, a une grande influence sur la partie course à pied. Elle met notamment en évidence que la stratégie concernant la vitesse lors de la partie cycliste a un impact sur la performance en course à pied. Le coût énergétique sera moindre en début de course à pied si le triathlète baisse sa vitesse en cyclisme. P. D. Deeling et al., en 2005 ont réalisé une étude sur un sujet similaire, concernant la vitesse idéale de nage : après avoir réalisé trois triathlons (un entre 80 et 85% de VMA, le suivant entre 90 et 95% de VMA [voir Glossaire], et enfin le dernier entre 98 et 120% deVMA), ils ont noté que le triathlon fait avec la vitesse la moins élevée sur la natation (entre 80 et 85% de VMA) a été réalisé plus rapidement que les deux autres, qui ont pourtant un meilleur temps sur la partie natation. Ces deux études mettent en évidence que le triathlète doit réaliser les épreuves dans le plus petit temps imparti, dans le but d’avoir un coût énergétique le plus bas. Mais il faut aussi que le triathlète trouve une vitesse adéquate, car le fait de baisser un petit peu sa vitesse sur la discipline précédente permet d’être plus efficace sur la discipline suivante.
A. M. Boussana en 2002 a étudié l’influence des muscles respiratoires sur l’enchaînement cyclisme-course à pied, course à pied-cyclisme et un triathlon entier, présente des résultats qui ne doivent pas non plus être écartés. En effet, il a découvert que le temps limite à vitesse VMA diminuait beaucoup en course à pied après un effort de cyclisme : cette donnée met en avant le fait queles triathlètes doivent s’entraîner aux enchaînements pour que l’effort demandé aux musclesrespiratoires lors de cette partie spécifique soit moins éprouvant, et par conséquent,mieux vécu. Une autre étude, celle-ci réalisée par O. Hue et al., en 1999, met en avant que l’enchaînement d’un effort de 30min de cyclisme suivi de 5km de course à pied induit des altérations dans les fonctions pulmonaires. Cela pourrait notamment être dû à la fatigue de ces muscles, qui amènent le corps dans une hypoxie.
Ces différentes études nous prouvent que les triathlètes doivent s’entraîner aux enchaînements : cette épreuve étant difficile (douleurs musculaires, difficultés à respirer, coût énergétique qui augmente, mauvaises adaptations respiratoires, etc…), le triathlète peut vite se décourager et perdre en motivation si il n’y est pas préparé. Cette donnée est importante car, outre le fait qu’il ne soit pas prédisposé à ce genre de difficultés, elle peut le faire abandonner, ou ne lui permettra pas d’être dans de bonnes conditions pour produire une bonne performance. Le fait de pouvoir s’entraîner aux enchaînements peut aussi permettre au triathlète de mettre en place une stratégie particulière (mise en place d’une certaine intensité sur la partie aquatique et cycliste pour mieux apprécier la course à pied par exemple) : les remaniements stratégiques et techniques sont prêts pour les compétitions, ce qui amène le triathlète àvenir sur le site de compétition dans de bonnes conditions.

Quelques exemples d’entraînements aux enchaînements

Les études citées plus haut ne précisent pas quel genre d’entraînements les chercheurs ont mis en place pour que les effetssoient notables lors des performances en compétition. Danner et Plowman, dans une étude en 1995, ont mis en avant le fait que l’entraînement en bricks-training était bénéfique concernant la performance en compétition. Le bricks-training consiste à enchaîner plusieurs disciplines, qui ne font pas forcément partie des disciplines répertoriées dans le triathlon. Par exemple, natation, kayak et VTT. Ou encore, enchaîner deux disciplines différentes plusieurs fois (par exemple course à pied et cyclisme).
Concernant les élites, Millet et Vleck en 2000 mettent en avant la nécessité de faire des enchaînements longs (de 2 à 4h), en faisant le premier à allure normale, et le deuxième soit allure de compétition, soit allure de récupération suivant le moment de l’entraînement.

Méthodologie

Participants et contexte

L’étude qui va suivre portera sur deux groupes detriathlètes distincts :
– le groupe 1 : composé de 14 triathlètes (13 hommes et 1 femme), âgés de 17 à 49ans, qui auront réalisé les entraînements d’enchaînements que nous aurons mis en place lors de la deuxième partie de saison ;
– le groupe 2 : composé du reste des triathlètes qui se sont spécialisés dans le format S ou M en duathlon et triathlon (10 hommes et 2 femmes), âgés de 25 à 50 ans, et qui auront choisi de ne pas réaliser d’entraînement d’enchaînements.
Ils sont tous licenciés au Brest Triathlon, et ont un niveau départemental. L’âge moyen du groupe 1 est de 31,2 ans. L’âge moyen du groupe 2 est de 37,6 ans.

Recueil des données

Dans un premier temps, nous avons réalisé des entraînements d’enchaînement avec le groupe 1. Lors de la première partie de la saison (de Novembre à début Janvier), nous n’intervenions pas sur les enchaînements. Nous avons proposé un petit footing de 20 à 40 min après le circuit vélo du dimanche matin, un dimanche sur deux. Après les vacances de Noël, nous avons mis en place 4 entraînements d’enchaînement tous les trois dimanches : le 2 et le 23 Février, le 16 Mars et le 6 Avril.
Après le dernier entraînement, commençaient les premières courses qui se déroulent environ tous les deux ou trois dimanches, ce qui ne nous permettait pas de les continuer plus longtemps.
Les entraînements ont été réalisés sous forme de multi-enchaînements, c’est-à dire que les triathlètes enchaînaient différentes disciplines plusieurs fois : nous avons volontairement utilisé uniquement le schéma reproduit en duathlon (course à pied – Claire Léger vélo – course à pied), car l’effort correspond aux premières courses réalisées par les triathlètes dans la saison. De plus, le premier enchaînement (natation – cyclisme) n’est pas réalisable : la mer est trop froide à cette période de l’année, il y a un mauvais temps régulier, ce qui ne permet pas aux triathlètes de réaliser les enchaînements trempés, et pas de possibilité de le réaliser en piscine (sortir de la piscine et prendre le vélo, ou réaliser avec des home-trainer sur le bord du bassin) pour des raisons de sécurité et de respect d’hygiène, ainsi que du public qui évolue sur les mêmes créneaux que nous.
Après la période d’entraînement, les triathlètes ont réalisé trois compétitions, qui nous ont permis de prendre connaissance de l’évolution de leurs sensations et performances. La première se déroulait le 6 Avril, un duathlon à Lampaul-Guimiliau :
– format S pour les catégories cadet et junior ;
– format M, réservé aux catégories senior et vétéran.
Ensuite, s’est déroulé le 20 Avril, le duathlon C.L.M. par équipes à Pontivy (voir Glossaire), de distance S.
Pour finir, nous nous sommes déplacés sur les deux premiers triathlons de la saison : celui de Guidel, le 27 Avril 2014, et celui de Rennes le 11 Mai 2014. Les données de ces deux triathlons sont couplées car une grandemajorité des triathlètes ont couru sur celui de Guidel, tandis qu’un seul licencié quifaisait partie du groupe 1 a réalisé celui de Rennes. Les distances étaient les mêmes (distance M, voir annexe n°1). Les deux triathlons se sont déroulés sous les mêmes conditions météorologiques (pluie, vent et quelques éclaircies).

Résultats

Après avoir énoncé la méthode d’investigation, nous allons mettre en avant les résultats obtenus lors des trois compétitions présentées ci-dessus. Tout d’abord, nous allons nous intéresser à l’évolution du classement global (comparaison du classement entre la course effectuée en 2013 et celle en 2014), ainsi que celle du classement entre le début de la troisième discipline, et la fin de la course complète. Ensuite, nous mettrons en lumière l’évolution du chronomètre entre les différentes boucles de la troisième discipline (qui est toujours la course à pied). Enfin, nous prendrons connaissance des remarques des triathlètes sur leur ressenti pendant la préparation du matériel, et lors des enchaînements.
Les figures sont présentées comme des indicateurs : les triathlètes perdent (en positif), et gagnent des places (en négatif). Il est ici question de chercher à progresser dans le classement : plus les chiffres sont dans lenégatif, et plus le triathlète a gagné de places. La figure concernant l’évolution du chronomètre est à lire de la même manière : plus l’écart de temps entre la première et la deuxième boucle est petit, mieux c’est. Tous les résultats présents dans les figures peuvent être observés d’une manière différente dans l’annexe n°4, qui représente ces résultats sous forme de tableaux. Enfin, les trois dernières figures sont plus simples à lire, car elles permettent de voir le pourcentage d’avis sur leur ressenti, sous forme de sections.

Évolution du ressenti des triathlètes concernant les enchaînements

Après avoir réalisé les trois compétitions, les triathlètes ont répondu à un questionnaire simple (voir annexe n°6), concernant leur avis sur les enchaînements qu’ils ont effectués, dans le but de savoir si ils pensaient que les entraînements leur avait permis de progresser (augmentation du temps global de la course, sensations lors de la deuxième transition, ainsi que la préparation de lacourse : mise en place du matériel, et l’état mental général avant la course), ou non.

Introduction

L’objectif de ce mémoire était de montrer l’impact d’entraînements d’enchaînements sur les licenciés du Brest Triathlon spécialisés dans les distances courtes (XS, S et M). Pour cela, deux groupes ont été formés : le groupe 1, qui a réalisé les entraînements, et le groupe 2 qui ne les a pas réalisés. Sur trois compétitions (un duathlon et un triathlon individuel, ainsi qu’un duathlon par équipes) auxquels les deux groupes ont participé, nous avons pris plusieurs résultats :
– l’évolution du classement général des trois coursesentre la saison 2013 et 2014 ;
– l’évolution du classement entre le début de la troisième discipline et la fin de la course ;
– l’évolution du chronomètre entre les deux boucles de la troisième discipline ;
– les sensations lors des enchaînements en course, pour voir si il y a une évolution par rapport aux compétitions réalisées l’année précédente.

Point 1

Dans l’ensemble, nous pouvons constater que l’exercice a été concluant pour le club, concernant l’épreuve CLM par équipes.En effet, en termes de classement, les triathlètes du groupe 1 présents dans les équipes ont fait un gros progrès et ont gagné beaucoup de places (en moyenne sur le groupe 1 : 7,33 places de gagnées entre le début et la fin de la troisième discipline [voir figure n°2], ainsi qu’un gain de 30 places entre la course de 2013 et celle de 2014, [voir figure n°1]). Cela peut s’expliquer par le fait qu’ils ont pu s’entraîner pendant les enchaînements à se passer les relais pour la partie cycliste et s’aider pour préparer la course de Pontivy, qui est spéciale par rapport aux équipes individuelles. De plus, nous avons réussi à faire des équipes plus équilibrées, qui réunissaient des triathlètes qui avaient les mêmes objectifs (gagner ou participer en équipes), et plus ou moins les mêmes niveaux. Enfin, il y a très peu de différence de temps entre la première et la deuxième boucle de lacourse à pied sur ce duathlon (1 sec 36 de moyenne sur le groupe 1 entre la première et la deuxième boucle [voir figure n°3]) : les équipes ont réussi à bien gérer leurs efforts pour avoir des temps similaires. Point 2.
Ceux qui n’ont pas réalisé les entraînements d’enchaînements n’en ont manifestement pas besoin puisqu’ils ont de bons résultats : la différence de chronomètre entre la première et la deuxième boucle n’est pas très importante (8 sec 70 en moyenne sur le groupe 2 [voir figure n°3]), ce qui montre qu’ils arrivent à réguler leur vitesse sur la première boucle pour ne pas contre-performer surla deuxième. Ensuite, ils gagnent tous des places lors de la troisième discipline, cequi n’est pas négligeable (2,50 places de gagnées en moyenne [voir figure n°2]). Il y a seulement une évolution moins significative par rapport au groupe 1, au niveau du classement aux courses 2013 et 2014, notamment parce que l’année dernière, la D2 féminine du club était présente (16,66 places de gagnées en moyenne pour le groupe 2, contre 14,40 places de gagnées pour le groupe 1 [voir figure n°1]). Les très bons triathlètes se sont investis pour faire remonter le classement des filles, et non les leurs. En effet, notamment sur le duathlon individuel, le drafting (voir Glossaire) était autorisé, même pour les catégories seniors et vétérans.
Les hommes qui ont les meilleurs résultats du club ont donc couru et roulé avec les femmes de l’équipe D2 présentes sur cette course : le drafting aidant, elles ont fait un meilleur résultat que si elles s’étaient aidées uniquement entre femmes. Au contraire, les hommes se sont « sacrifiés ».
Ces triathlètes qui n’ont pas choisi de réaliser les entraînements d’enchaînement l’ont décidé pour une bonne raison : leur façon de se préparer à cet effort spécifique leur convient, et ils ont de bons résultats en course. Cela montre que ces entraînements ne doivent pas être imposés, car certains les font seuls, ou alors n’en font pas du tout (ou de manière longue, par exemple natation le matin, course à pied sur l’heure de midi et cyclisme après le travail dans la soirée). De plus,nous avons remarqué sur les courses que ces triathlètes font des transitions propres et très rapides (en-dessous d’une minute à chaque fois), ce qui nous conforte dans l’idée qu’ils n’en ont pas besoin au préalable, et qu’ils connaissent assez bien leurs points forts et faibles.

Conclusion

Intérêt(s) et limites

L’objectif de cette étude était de connaître l’impact des entraînements d’enchaînement sur la performance des triathlètes en compétition de niveau D3, c’est-à dire départemental. Globalement, nous n’avons pas réellement réussi à prouver si les entraînements d’enchaînements avaient un réel impact sur la performance des triathlètes en compétition. La limite de ce travailréside dans le fait que tous n’ont pas eu un résultat probant notamment au niveau des classements, et du chronomètre. Il faudrait peut-être encore plus adapter les entraînements, ou les faire plus régulièrement et plus longtemps dans la deuxième partie de la saison. Malgré cela, nous avons remarqué que les licenciés du club étaient très réceptifs à notre présence sur les différentes courses du Finistère, et avaient plus de facilités à y venir en covoiturage. De plus, le duathlon par équipe a été une réussite car 3 équipes de catégorie Senior et surtout une de catégorie Junior y ont participé. Enfin, les triathlètes viennent sur les courses avec un objectif plus précis qu’avant, et apprécient plus la course car ils se sont mieux préparés physiquement, mais aussi psychologiquement. Au final, ces entraînements d’enchaînement ont renforcé la convivialité dans le club et lors des déplacements sur les compétitions. Celle-ci amène aussi une meilleure préparation mentale et matérielle avant les compétitions.

Perspectives

Suite à notre travail, nous aimerions continuer à nous investir dans le club.
Étant déjà une des deux entraîneurs de natation, et si le travail effectué sur les enchaînements a plu, nous aimerions nous impliquer plus dans l’organisation d’entraînements spécifiques au triathlon, et à chaque distance, ou sous forme de stages ou de week-end. Ils pourraient permettre aux triathlètes de se réunir en-dehors des entraînements standards, et au club d’améliorer la convivialité entre les licenciés. Un  dispositif sur l’année avec des tests correspondant aux efforts demandés aux triathlètes en compétition pourrait être mis en place, ainsi qu’une proposition de suivi des triathlètes sur les compétitions.
Notre deuxième perspective serait de nous impliquer dans le suivi des jeunes triathlètes qui font partie de l’école de triathlon, qui n’a pas réellement de suivi continu sur l’année. Pour cela, obtenir le BF5 de triathlon l’année prochaine serait un début (diplôme nécessaire pour coordonner les actions de l’école de triathlon). La proposition d’une implication plus globale sur le club (et non plus uniquement sur la partie natation) pourrait améliorer les échanges entre les licenciés, le comité et les entraîneurs. De plus, une suggestion de suivi des triathlètes, qui le désirent sur l’année, pourrait améliorer les résultats globaux du club sur les différentes compétitions en Finistère et Bretagne.

 

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières
Table des figures
Liste des tableaux
Remerciements
1er chapitre : Introduction 
Le contexte
Les objectifs et les enjeux
2ème chapitre : Revue de Littérature 
Introduction
La préparation des enchaînements, un exercice indispensable à aménager en amont
Les résultats après les entraînements d’enchaînement
Quelques exemples d’entraînements aux enchaînements
3ème chapitre : Méthodologie
Participants et contexte
Recueil des données
Analyse et traitement des données
4ème chapitre : Résultats 
Évolution du classement sur les trois courses entrela saison 2013 et la saison 2014
Évolution du classement entre le début de la troisième discipline et la fin de la course
Différence de chronomètre entre la première et la deuxième boucle de course à pied, lors de la troisième discipline.
5 ème chapitre : Discussion 
Introduction
Point 1
Point 2
Point 3
Table des matières
Mémoire Master EPI
6ème chapitre : Conclusion 
Intérêt(s) et limites
Perspectives 
Bibliographie
Annexes 
Glossaire

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *