La pratique du Fañokoarana

Le sens donné à la mort

            La mort est innée à tout être et à la nature humaine. Cette mort oblige l’homme à adopter une conception y afférente. Ce qui implique que même les hommes primitifs avaient une conception de la mort du fait que cette dernière les atteignait. En parlant des Malgaches, cette conception de la mort existait bien avant que le christianisme arrive à Madagascar avec une nouvelle explication de la mort. D’ailleurs, Décary voulait signaler la présence de cette conception malgache quand il affirmait que : « Pour l’autochtone malgache qui n’a pas été touché par l’influence du christianisme, la mort se conçoit sous un double aspect : la mort purement physique et négative ; la mort transformée et modelée par les pratiques rituelles qui ont pour but de rendre […] au défunt la vie agréable ». Aussi, pour mieux saisir le sens que les Malgaches actuels attribuent à la mort, il est nécessaire de catégoriser les Malgaches suivant qu’ils soient chrétiens ou nonchrétiens.
a) La mort chez les Malgaches chrétiens Dans un premier temps, nous allons voir la conception chrétienne de la mort dans son cadre général, et dans un second temps, nous nous intéresserons sur les points de vue de certains prêcheurs du christianisme à Madagascar sur la même question. En général, les chrétiens, qu’ils soient malgaches ou étrangers, ont une conception commune de la mort. Cette conception de la mort étant indissociable des conceptions de la vie et d’un Dieu auquel les chrétiens doivent leurs saluts. Les chrétiens ne peuvent parler ni de la vie ni de la mort sans avoir parlé de leur Dieu Jéhovah et de son fils Jésus Christ. Ils accordent peu d’importance à la vie terrestre et vont jusqu’à la résumer en une vie de servitude d’un Dieu ou de préparation pour une vie céleste. En parlant du christianisme, Rousseau disait : « La patrie des chrétiens n’est pas de ce monde » et « le christianisme ne prêche que servitude… Les vrais chrétiens sont faits pour être esclaves… Cette courte vie a trop peu de prix à leurs yeux »37. Ainsi, toutes les conceptions chrétiennes, y compris cette conception de la vie terrestre ou de la mort, se réfèrent à Jésus Christ, et celles qui lui sont étrangères étant considérées comme fausses. Pascal illustrait bien cette conception chrétienne de la mort quand il disait : « Non seulement nous ne connaissons Dieu que par Jésus Christ, mais nous ne connaissons nous-mêmes que par Jésus Christ,nous ne connaissons la vie, la mort que par Jésus Christ. Hors de Jésus Christ, nous ne savons ce que c’est que notre vie, ni que notre mort, ni que Dieu, ni que nousmêmes ». En posant Jésus Christ comme un modèle pour les chrétiens dans tous les domaines de leurs vies et en particulier dans le domaine de la mort, il est nécessaire de voir comment Jésus Christ entendait la mort. Pour Jésus Christ, la mort est un sommeil profond, un moment de repos dans lequel les hommes doivent rester avant le jugement des derniers jours de l’humanité. Elle n’est rien d’irréversible ou d’absolue. Au contraire, elle est évitable grâce à la croyance en Jésus Christ qui est à la fois le magistrat du jugement des derniers jours et le maître de la résurrection39. Effectivement, l’expérience de la mort vécue par Jésus Christ contribue beaucoup dans la conception chrétienne de la mort dans la mesure où ce dernier se ressuscitait lui-même40. Cette expérience de Jésus Christ nous laisse supposer qu’une partie de lui n’était pas atteinte par la mort , et cette partie ne pouvait être que son âme ou son esprit. Les points de vue de certains prêcheurs du christianisme à Madagascar sur la mort dont nous mentionnons ci-après sont ceux des Pasteurs auprès de l’Eglise protestante dénommée FJKM41. Ces points de vue sont les suivants : ANDRIAMANJATO Manana propose deux définitions de la mort. Ces définitions correspondent aux deux périodes les plus marquantes de la bible : la période qui précède l’avènement du Christ parmi les hommes et la période contemporaine au Christ. Durant la première période, la mort se définit comme étant le schéol. Au cours de la seconde période, la mort prend un autre sens qui est le moment d’accession au paradis pour les fidèles au Christ et de descente en enfer pour les méchants, les infidèles au Christ. Dans tous les cas, la mort est une période qui sépare la vie terrestre à la vie éternelle qui peut se dérouler ou dans le paradis ou dans l’enfer. Elle ne signifie pas la fin de toute vie. Selon TOTOAVY, la mort est un sommeil profond dans lequel l’homme continue de vivre suivant le degré le plus bas de la vie. Elle est un repos transitoire que chaque être humain doit prendre en attendant sa résurrection. Elle est aussi une période régénératrice qui permettra à l’homme d’être omniprésent, omnipotent, omniscient, comme Jésus l’était, au moment de sa résurrection. Elle est également une nécessité chez les chrétiens du fait qu’elle est l’unique chemin qui leur permet de passer de la vie terrestre, qui est pleine des misères, des corruptions et des péchés, à la vie céleste, censée être parfaite et éternelle. RALAMBOMAHAY45, à l’occasion d’une émission télévisée46, distingue la définition humaine de la définition chrétienne de la mort. Humainement, la mort est la fin de la vie terrestre. Selon le christianisme, la mort est la dernière ennemie à vaincre pour tous les chrétiens. Elle correspond à la phase transitoire entre la vie terrestre et celle de l’éternité et d’attente du jugement des derniers jours de l’homme. Au cours de cette phase, l’âme ou l’esprit vit encore. C’est après le verdict rendu par Jésus Christ que la mort définitive puisse emporter ou non l’âme humaine. D’ailleurs, l’âme jugée innocente goûtera à la vie éternelle avec Jésus Christ, et l’âme jugée coupable mourra. A la première mort c’est-à-dire celle de la biologie, l’âme survit. En un mot, les idées énoncées par l’Evangéliste Jean résument la conception chrétienne de la mort. Ces idées laissent apparaître l’existence d’une vie immortelle après la mort biologique. Cette existence immortelle peut se dérouler ou dans le paradis ou dans l’enfer, selon le niveau de croyance de l’homme en Christ et ses paroles. Cette conception chrétienne ne peut, enfin, être assimilée à celle qui considère la mort biologique comme la mort absolue.
b) La mort pour les malgaches non-chrétiens Chez les Malgaches non-chrétiens, deux visions de la mort s’imposent. La première vision suppose l’unicité de la vie humaine et considère, par la suite, la mort biologique comme définitive pour l’homme. Cette vision écarte toute possibilité de vie après la mort. Elle est à l’origine de la réification du cadavre humain c’est-à-dire de la considération de celui-ci comme une chose dénuée des symboles, un déchet. De cette considération sort la permission des pillages des tombes, des vols des ossements et les traitements de celui-ci en des marchandises48. La seconde vision pose le préalable selon lequel l’homme est formé par deux éléments : le corps et l’âme ou l’esprit. Pour cette dernière vision, la mort est la dissociation définitive de ces deux éléments49. Le corps étant mortel et l’âme est immortelle. Cette immortalité de l’âme est renforcée par l’expression malgache : « Ny fanahy tsy mba maty »50. Soulignons que le Saint Livre auquel l’hindouisme prend son fondement manifeste aussi cette immortalité de l’âme dans un passage : « Sache que ne peut être anéanti ce qui pénètre le corps tout entier. Nul ne peut détruire l’âme impérissable ». Parmi ces deux visions, c’est la seconde qui nous intéresse et que nous allons développer immédiatement. D’abord, cette vision de la mort est moyennement philosophique52 qu’elle ne la prend pas sur le plan biologique qui signifie « la destruction de l’être matériel ou corporel » et la « disparition définitive »53 de cette terre. Elle est inséparable de la foi. Elle veut qu’au moment de la mort, de la destruction du cadavre de l’homme, l’âme survive et prenne des divers noms tels l’ambiroa ou l’angatra ou lolo….54 A cette conception est liée les croyances en la réincarnation des âmes des morts dans des animaux55, la détermination des lieux d’habitations des âmes des morts, et l’existence des contacts entre les âmes des morts et les vivants. Puis, les malgaches non-chrétiens voient autre chose dans la mort que l’attente d’un verdict céleste. Ils la voient comme un rite de passage d’un état à un autre c’est-à-dire un rite de passage de la communauté des vivants à celle des ancêtres57. Un philosophe malgache affirme ainsi : « La mort est le dernier rite de passage de la vie sociale d’un malgache. Il est promu au rang social de razaña, titre qui lui confère une autorité plus grande. Le défunt (ou la défunte) est particulièrement mis à l’honneur et doit être décemment préparé pour son entrée dans le monde des ancêtres »58. La mort se conçoit comme un moyen, un chemin permettant à l’accession de l’homme à un statut social plus respectueux car il est désormais omnipotent, omniprésent et omniscient. Elle ne change en rien la vie de l’homme, à l’exception de ce qui relève de sa demeure, de son appartenance sociale et de son mode d’existence qui est invisible. En plus, les malgaches non-chrétiens ne cherchent pas à représenter leurs vies après la mort autrement que celles qu’ils mènent aujourd’hui. C’est pourquoi, ils imaginent que les morts ont les mêmes besoins qu’eux, et que « les morts, bien que disparus, poursuivent une nouvelle existence dans l’au-delà, restant en rapport avec leurs descendants ». En outre, les Malgaches non-chrétiens voient aussi dans la mort, une opportunité de disposer plus d’intermédiaires auprès des dieux. Cela en partant de l’idée selon laquelle les morts sont en contact avec les dieux, s’ils ne les deviennent pas, et avec leurs descendants. Enfin, il est nécessaire de signaler que certains malgaches considèrent la mort comme un fait relevant de l’inconscience à laquelle l’homme ne doit pas avoir peur du fait qu’« elle n’atteint jamais l’homme. Et lorsqu’elle arrive, l’homme n’est plus, ou lorsqu’elle n’est pas, l’homme est ». Bref, les malgaches non-chrétiens définissent la mort en terme de rite de passage de la communauté des vivants à celle des ancêtres. Et durant ledit passage, l’âme du défunt vit sans s’attendre à être jugée. La conception de la mort chez les malgaches nonchrétiens s’oppose donc à la conception malgache chrétienne de la mort dans la mesure où cette dernière conditionne les biens êtres éternels des âmes des morts par des verdicts rendus par Jésus Christ.

L’établissement des interdits

                Lors du décès d’un parent, les Betsimisaraka ne mangent pas les zébus funéraires car ils représentent « la négativité », « les larmes des vivants à l’égard du défunt », et la mort elle-même. Les viandes extraites de tels zébus sont amères pour l’assistance, comme la souffrance et la douleur qu’éprouve la famille du défunt66. Les Betsileo aussi ne mangent pas les zébus funéraires. Ils les appellent par les « fondry aina » ou « abandons de la vie »67. Cet interdit sur les zébus funéraires s’étend à l’usage de tous les restes alimentaires et monétaires occasionnés par les premières funérailles d’un parent chez les betsimisaraka d’Andranofotsy. Il est interdit aussi de vouloir vivre avec le défunt parent. D’où l’expression : « chacun chez soi, laissez les vivants chez les vivants et les morts avec les morts ». Cet interdit est matérialisé par le rejet d’une pierre parmi les deux dont le conjoint du défunt doit porter lors d’un enterrement, chez les Marofotsy de Tsaratanàna. Ces deux pierres représentent le vivant et le défunt, et celle qui représente le défunt doit être jetée dans sa fosse mortuaire avant son comblement. Et cela avec la prononciation d’une phrase telle : « voilà ton vady (époux), moi je ne le suis plus ; ne viens plus avec moi ». Après, le conjoint garde l’autre pierre qui est censé le représenter. Il est, enfin, interdit chez les Betsimisaraka69 de vouloir renouer un contact immédiat avec le défunt parent. A cet effet, il n’est pas permis chez eux de procéder à des invocations sacrées ou des jôro au nom d’un homme récemment enseveli, sauf au moment où la famille projette de l’exhumer et de lui faire ses secondes funérailles. Jusqu’à ce temps, le défunt est tabou car il est dans une situation délicate et impropre (sarotra sy maloto). Donc, il est dangereux pour les vivants de lui adresser la parole. Face à la mort d’un de leurs, les familles malgaches ne manquent pas de prendre en compte les interdits qui sont liés au défunt et son nouveau monde.

Les doubles obsèques et le Fañokoarana

                 L’organisation du Fañokoarana dépend de la période nécessaire pour la décomposition du cadavre provisoirement inhumé. Cette période d’attente peut se situer entre la deuxième et la septième année des premières funérailles du défunt, selon qu’il a été enterré ou seulement placé dans une cloison, sise à côté du caveau familial. Si l’enterrement permet une décomposition rapide du cadavre, l’emplacement du cadavre dans une cloison retarde la décomposition du cadavre car cette cloison est à l’abri des décompositeurs naturels que sont la chaleur et la pluie. Le Fañokoarana se traduit en terme de voyage de période de la marge à celle de l’insertion sociale du défunt du fait qu’au moment du premier enterrement, le défunt est rejeté par les vivants et enterré isolément des autres cadavres déjà présents chez le tombeau familial. De même, à l’occasion du Fañokoarana, les Betsimisaraka n’accordent de l’importance qu’aux ossements du défunt82 ; les chairs et viscères, qui marquent à la fois l’impureté, l’inachèvement et la délicatesse (hasaraotaña) de l’âme du défunt terminent leurs derniers voyages dans la première tombe. Cette idée de traduction de la première tombe en un pourrissoir des chairs pour n’obtenir que les ossements rapproche le Fañokoarana du Havoria, à travers lequel les Bara grattent les chairs du défunt, s’il en reste encore car les chairs qui symbolisent l’impureté et l’éphémère n’ont pas de la place dans la vie éternelle du défunt83. Le Fañokoarana a aussi de ressemblances à la Tiwah , sur les points tels : le dépôt des ossements du défunt dans la sépulture familiale avec les autres cadavres qui ont déjà reçu leurs secondes funérailles85, la prise de soin uniquement des ossements lors des obsèques finales du défunt, et la considération de l’état d’âme du défunt durant la période qui sépare les premières des secondes obsèques. Néanmoins, les pratiques funéraires indonésiennes laissent entendre l’existence d’une relation entre les vivants et le défunt avant la tenue de la Tiwah à travers les offrandes des nourritures au défunt ; alors que les Betsimisaraka définissent les périodes qui précèdent les obsèques finales d’interdites, en terme de contact des vivants avec le défunt. Le Fañokoarana peut être organisé soit pour la mise en bière définitive d’un parent inhumé déjà dans la sépulture familiale, soit pour le transfert d’un défunt parent inhumé à l’étranger au tombeau familial. Dans tous les cas, l’intention des vivants est de procéder à la purification, à l’intégration sociale chez la communauté des ancêtres, et à la divinisation de l’âme du défunt. Vu sous cette intention, l’organisation du Fañokoarana ne s’écarte pas de celle du Famadihana des hauts plateaux de Madagascar. Le Fañokoarana se déroule toujours dans un contexte joyeux. Il est précédé d’une veillée festive, il occasionne le sacrifice de zébu ou le Tsaboraha87. Le Fañokoarana n’est pas à spécifier des autres variantes des doubles obsèques qui se pratiquent toutes dans des contextes joyeux. En terme de familiarité, de socialité et de collectivité du rituel, le Fañokoarana ne s’éloigne pas des doubles obsèques, dans leurs généralités. L’intégration du défunt dans son nouveau monde dont l’accès lui a été interdit lors de ses premières obsèques entre dans le souci des vivants de réunir tous les morts dans la sépulture familiale et dans le vivre ensemble qui pourrait y exister. Cette intégration occasionne la cohésion et l’unité des vivants.

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Table des matières

Introduction
1. La présentation sommaire du rituel Fañokoarana
2. Le choix du sujet
a) Les contextes mondiaux
b) Les raisons nationales, régionales ou locales
c) La conviction personnelle
3. Le Fañokoarana et les problèmes posés par la recherche
a) Le problème d’ordre historico-culturel
b) Les problèmes socio-politico-économiques
4. Le choix méthodologique
5. Les limites du sujet
a) La limite historique
b) La limite fonctionnelle
6. Le plan général du mémoire
Ière partie : Considérations générales sur le Fañokoarana
I1. La conception de la mort chez les Malgaches
I1.1. Le sens donné à la mort
a) La mort chez les Malgaches chrétiens
b) La mort pour les Malgaches non-chrétiens
I1.2. Les réactions à la mort
a) Les craintes et les respects
b) L’établissement des interdits
c) La persistance de la croyance en l’immortalité de l’âme
I2. Les doubles obsèques
I2.1. Les caractères des doubles obsèques
I2.2. Les doubles obsèques et le Fañokoarana
I3. Le Fañokoarana et la mort
I3.1. Les définitions possibles
I3.2. Les différentes étapes du Fañokoarana
a) L’étape préparatoire
a1) La phase préparatoire lointaine
a2) La phase préparatoire proche ou immédiate
b) L’étape du Fañokoarana proprement dit
b1) La phase au village
b2) La phase au tombeau
I4. L’approche historique du Fañokoarana
I4.1. Les hypothèses d’origine du Fañokoarana
a) L’origine étrangère du Fañokoarana
b) L’origine malgache du Fañokoarana
I4.2. L’évolution du rituel Fañokoarana
a) La période pré-coloniale
b) La période coloniale, post-coloniale
IIe partie : La pratique du Fañokoarana à Andranofotsy
II1. La monographie du village d’Andranofotsy
II1.1. Les situations spatiale et temporelle
a) La situation spatiale
b) La situation temporelle
II1.2. Les communautés
a) La famille, les rapports sociaux et le langage
b) Les croyances
II2. L’exemple type du Fañokoarana
II2.1. Les descriptions d’un Fañokoarana type
a) L’étape préparatoire
a1) La phase préparatoire lointaine
a2) La phase préparatoire proche ou immédiate
b) L’étape du Fañokoarana proprement dit
b1) La phase au village
b2) La phase au tombeau
II2.2. La spécificité du Fañokoarana type
a) Les pratiques locales du Fañokoarana
b) Les pratiques régionales du Fañokoarana
II3. Les motivations des fidèles au Fañokoarana
II3.1. L’angle culturel, religieux
II3.2. L’angle socio-économique
II4. Le Tsikafara, le Rasa hariana et le Famadihana
II4.1. Le Tsikafara et le Rasa hariana
a) Le Tsikafara
b) Le Rasa hariana
II4.2. Le Famadihana
IIIe partie : Analyses et Interprétations
III1. Les différentes dimensions du Fañokoarana
III1.1. Les dimensions économiques du Fañokoarana
b) Les activités et les acteurs économiques
III1.2. Les dimensions culturelles, politiques du Fañokoarana
a) Les dimensions culturelles
b) Les dimensions politiques du Fañokoarana
III1.3. Les dimensions religieuses du Fañokoarana
III.2. Le Fañokoarana et la société pratiquante
III.2.1. Les fonctions sociales du Fañokoarana
a) La cohésion et le dynamisme social
b) Le loisir villageois
III.2.2. Les raisons du maintien de la pratique du Fañokoarana
a) Les natures du Fañokoarana
b) La fonctionnalité du Fañokoarana
c) Les différentes motivations des fidèles au Fañokoaran
III3. Le rapport entre le Fañokoarana et le christianisme et les impacts du Fañokoarana sur la société pratiquante
III3.1. Le rapport entre le Fañokoarana et le christianisme
a) Le christianisme actuel
b) Le christianisme et le Fañokoarana à Andranofotsy
III3.2. Les impacts du Fañokoarana sur la société pratiquante
III4. Le Fañokoarana et le Tsikafara, le Rasa hariana et le Famadihana
III4.1. Le Fañokoarana et le Tsikafara, le Rasa hariana
a) Le Fañokoarana et le Tsikafara
b) Le Fañokoarana et le Rasa hariana
III4.2. Le Fañokoarana et le Famadihana
Conclusion
Bibliographie
Annexes
I. Les enquêtés et les questionnaires
Glossaire

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