La Population active, la population inactive, la population active occupé

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Le chômage et le sous-emploi

Pour éviter des nuances ou des ambigüités, il convient de bien distinguer le terme chômage et sous-emploi. Certes, les deux termes semblent avoir le même sens, mais économiquement parlant, ils ont de différences nettement très significatives. Chaque concept peut revêtir des définitions différentes,

Le chômage

Le chômage est une notion récente. Elle a été inventée au moment où les économies européennes sortaient de la période préindustrielle et ou le salariat se généralisait comme mode dominant d’organisation de la production ; du XIXe siècle, le chômeur prend sons sens moderne de personne sans emploi en cherchant un.
Selon la définition du Bureau International du Travail (BIT) en 1982, un chômeur : « tout individu à la fois dépourvu d’emploi, disponible, et à la recherche d’emploi. »
 Les typologies du chômage :
Il existe différents types du chômage :
o Le chômage apparent : c’est l’absence de l’emploi effective mesurée par des organismes ou institutions habilités, spécialisés. Le chômage apparent ne doit pas être confondu avec la demande d’emploi ou offre de travail. Un chômeur effectif est une personne en âge de travailler sans emploi et qui en recherche un au moment de l’enquête, quant à la demande de l’emploie, elle peut émaner d’un individu occupant déjà un emploi et qui vont en changer.
o Le chômage conjoncturel : cette forme de chômage se présente par le ralentissement (temporaire) de l’activité économique et / ou des fluctuations de la demande dans un secteur d’activité. On assiste là à une diminution de la production des entreprises ou à un licenciement afin d’éviter les sureffectifs. Ce chômage baisse dès que l’activité économique reprend.
o Le chômage structurel exprime un déséquilibre profond et durable du marché du travail. Cela résulte des changements de structures économiques, sociales, démographiques et institutionnelles (localisation des emplois, déclin de certains secteurs d’activité, progrès technique…). On parle ainsi sur l’inadéquation entre la structure de la demande et la structure de l’offre de travail.
o Le chômage frictionnel : il est dû au temps moyen nécessaire à un chômeur pour trouver un emploi correspondant à ses qualifications et à ses aspirations. Il est lié à la mobilité professionnelle, sectorielle, géographique. Le plein emploi est réalisé lorsque le chômage est principalement frictionnel.
o Le chômage technique :au sein d’une entreprise s’agit de l’inactivité involontaire des salariées par le propriétaire de l’entreprise pour certains objectifs tel que la baisse de production en cas de mauvaise conjoncture. Il découle de l’impossibilité pour d’autres secteurs d’activité ou d’autres entreprises de lui fournir les éléments nécessaires à la fabrication de ses produits.
o Le chômage partiel peut être provoqué par une baisse d’activité anormale de l’entreprise qui est obligée de réduire les horaires de travail.
o Le chômage technologique : innovation qui économise du travail notamment par la substitution du capital au travail (robotisation, informatisation)
o Le chômage saisonnier concerne certaines branches professionnelles dont l’activité varie sensiblement selon les périodes de l’année.3

Le sous-emploi

Il y a sous-emploi quand « l’emploi d’une personne est insuffisant par rapport à des normes déterminées ou par rapport à un autre emploi possible compte tenu de sa qualification professionnelle ».
Dans un premier temps, suite à la Conférence Internationale des Statisticiens du Travail de 1982, on a distingué deux formes de sous-emploi :
o le sous-emploi visible qui reflète une insuffisance du volume d’emploi, et qui recouvre la situation de personnes qui travaillent involontairement moins que la durée normale du travail
o le sous-emploi invisible qui reflète une mauvaise répartition des ressources en main d’oeuvre ou un déséquilibre entre la main d’oeuvre et les autres facteurs de production et qui se traduit par un faible revenu, une faible productivité et une sous-utilisation des compétences.
Désormais, on distingue :
o le sous-emploi lié à la durée du travail : quand « la durée du travail d’une personne employée est insuffisant par rapport à une autre situation d’emploi possible que cette personne est disposée à occuper et disponible pour le faire ».
o Les situations d’emploi inadéquat, qui renvoient à une notion plus large du sous-emploi invisible et qui recouvrent trois catégories de situations :
La personne occupe un emploi pour lequel elle est surqualifiée ou qui ne correspond pas à sa qualification.
L’emploi occupé n’est pas suffisamment rémunérateur sans que cela soit imputable à un horaire réduit.
La personne cherche à faire moins d’heures de travail. D’une manière plus générale, les notions de sous-emploi ou d’inadéquation de l’emploi font référence à l’insuffisance des revenus que procure le travail. On est ainsi ramené aux problèmes de mesure des revenus liés à l’emploi.

La Population active, la population inactive, la population active occupé

La notion de la population est divisée comme suit :

La population active

C’est l’ensemble des individus exerçant ou déclarant, chercher à exercer une activité rémunérée, la population la population active représente l’ensemble des personnes qui occupent (la population active occupée) ou cherchent (les chômeurs) une activité professionnelle rémunérée. La population active représente, donc, la main d’oeuvre disponible pour travailler en contre partie d’une rémunération.

revues littératures

En similarité à ce thème, voici quelques revues littératures que nous allons élaborer dans ce chapitre
En 2009, ANDRIANAMBININA Samuel6 dans son étude « emploi, chômage et pauvreté » en posant le problème suivant : « comment le chômage et l’emploi expliquent la pauvreté à Madagascar ? » Il a vu que Le chômage et la mauvaise qualité de l’emploi sont, à première vue, la source de la pauvreté qui s’explique par la faiblesse du niveau de revenu et du bien-être du citoyen. Ils sont source de menace à la cohésion sociale et à la stabilité politique et économique. À Madagascar, la persistance de la pauvreté est le signe de l’absence d’emploi de qualité et non du problème de chômage. Toutes les activités se concentrent trop sur le secteur informel, qui est incapable de satisfaire les besoins fondamentaux ; sur le secteur primaire, qui n’a jamais été amélioré, et sur le secteur commercial. Le secteur industriel ne s’est pas développé et il est de moins en moins défavorable. En effet, la production est faible, d’où la faiblesse du revenu. Les problèmes émanent de l’insuffisance de la demande d’emploi de la part des entreprises la faiblesse des compétences de l’incapacité à s’adapter au monde du travail, du manque de mobilité des travailleurs, du manque d’appui aux chercheurs d’emplois et enfin, et non des moindres, les conditions indignes sur les lieux de travail La politique étatique de l’emploi ne trouve pas son efficacité car les politiciens malgaches n’ont pas de projet de société claire.
En 2011, RAHARIMALALA Fanjanirina Lidwine7 étudie « les déterminants de l’emploi à Madagascar » et donné comme problématique : « qu’est ce qui détermine vraiment l’emploi à Madagascar ? » a vu qu’en En 2011, le taux de chômage à Madagascar est de 3,8% malgré la crise qui se perpétue dans le pays depuis 2009 et la crise financière mondiale. Alors que dans le monde le taux de chômage tend à la hausse. C’est la théorie keynésienne de l’emploi et du chômage qui est vérifiée. On a pu dégager que ce sont l’investissement public, l’investissement privé, l’investissement direct étranger qui déterminent l’emploi à Madagascar.

les théories relatives sur le marché de travail

Le travail est un bien comme tout autre qui possède du prix, et qui s’échange sur le marché. Il y a les demandeurs et les offreurs et le prix qui est le salaire.
Le marché du travail est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande du travail (un des facteurs de production) et le lieu où se fixe le montant de la rémunération du travail (c’est-à -dire son prix).

les anciennes théories

Ce section nous montre les anciennes théories ou modèle de base y afférents sur le marché de travail.

La version classique

Le courant classique est apparu à la fin du 18è siècle avec la Révolution industrielle et s’épanouit au cours du 19é siècle. Connu aussi sous le nom courant Libéral, ce courant prône le libre échange (liberté de commerce, liberté de consommation, de production, de travail…) avec une intervention limitée de l’Etat c’est-à-dire que l’Etat n’exerce que des fonctions régaliennes. Ils étaient les premiers à avoir étudié l’emploi et le chômage à travers le marché du travail. Les principaux fondateurs du courant libéral sont Adam SMITH14(1723-1790),Thomas Robert MALTHUS15(1766-1834), Jean Baptiste SAY16(1767-1823), David RICARDO17 (1772-1823).
Les classiques travaillent surtout dans le cadre microéconomique, on parle d’agent économique (un offreur et un demandeur) qui est supposé être rationnels et cherche toujours à maximiser son profit ou son utilité. Il y a une multitude d’agents et c’est à partir de l’agrégation des comportements de ces agents qu’on détermine le niveau global de l’offre et de la demande, il y a une « main invisible » qui coordonne l’activité de chaque agent et mène à l’intérêt collectif d’après Adam Smith c’est le marché.

La version néoclassique

Les néoclassiques considèrent le travail comme une marchandise homogène.

Le marché du travail des néoclassiques

Comme les classiques, les néoclassiques considèrent que les agents économiques sont rationnels et le marché est soumis au cinq(5) hypothèses de concurrence pur et parfaite :
 L’homogénéité du produit dans le temps et dans l’espace. Le bien ne comporte aucun signe d’identification du producteur, ni de signe significatif permettant de distinguer le produit des autres produits.
 L’atomicité du marché : il existe une infinité d’acheteurs et de vendeurs potentiels. L’objectif est qu’aucune influence sur le prix ou le volume de la transaction ne soit possible par les offreurs ou les demandeurs.
 La transparence parfaite du marché : des informations complètes sur les éléments qui constituent le marché sont à la disposition des offreurs et des demandeurs.
 La fluidité parfaite de l’offre et de la demande : absence de barrière à l’entrée et à la sortie ou libre entrée et libre sortie du marché avec une adaptation immédiate de l’offre à la demande en cas de hausse du prix ou une adaptation de la demande à l’offre en cas de baisse de prix.
 La mobilité des facteurs permet aussi à l’offre de s’adapter à la demande. Sur le marché du travail les offreurs de travail sont les ménages et les
 demandeurs sont les entreprises.
Ils sont tous les mêmes avec des offreurs, des demandeurs et un prix d’équilibre et sont soumis à la loi de l’offre et de la demande sur le marché du travail où l’offre est une fonction croissante du prix et la demande une fonction décroissante. Donc la force de travail est une exposée sur le marché du travail que les ménages (les offreurs de travail)vendent aux entreprises(les demandeurs) contre le salaire qui est le prix de cette force de travail.

La version keynésienne

Keynes fonde ses théories sur le point de vue macroéconomique et raisonne à court terme, inversement des néoclassiques. Pour cet auteur, le niveau de l’emploi résulte de mécanismes macroéconomiques et non des mécanismes microéconomiques. Pour lui, le niveau de l’emploi résulte directement du niveau global de la production mais il n’est pas fixé sur le marché du travail, idem pour le salaire réel. Et cette production résulte du niveau de la demande effective

Le principe de la demande effective

Ce principe constitue l’essentiel de « la Théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie ». La demande effective, appelée aussi demande anticipée est formée par le volume de consommation des ménages qui dépend de leur revenu et le montant de l’investissement dépend de l’incitation à investir qui dépend à son tour de la relation entre la courbe de l’efficacité marginale du capital et la gamme des taux d’intérêt afférents aux prêts d’échéances et de garanties diverses) venant des entrepreneurs et de l’Etat, elle est anticipée par les entrepreneurs pour déterminer le volume de la production à étaler sur le marché.

le chômage Keynésien

La théorie keynésienne était la solution de sortie de crise pendant la crise de 1929. Il apporte des théories innovantes en matière d’emploi et sur le marché du travail. Il est également connu pour sa critique des théories néoclassiques dominantes et incontestées l’époque.
Keynes admet que le plein emploi « n’exclut ni le chômage frictionnel ni le chômage volontaire » mais il va démontrer l’existence d’un chômage involontaire durable qui ne sera pas résorbé pour le libre jeu du marché. En effet, « le volume de l’emploi connaît d’amples variations sans qu’il y ait des changements apparents ni dans les salaires réels minima exigés par la main d’oeuvre ni dans sa productivité ». Le chômage est volontaire si l’utilité marginale du salaire courant est supérieur au désutilité marginale du travail, cela signifie que des individus, bien que disposés à travailler pour ce salaire, ne trouvent pas d’emploi, ils sont donc involontairement au chômage.
Cela n’a d’improbable, surtout en période de récession : « pour un homme qui est resté longtemps sans emploi, il arrive que dans certaines limites de travail au lieu d’impliquer de la désutilité ait une utilité positive »20
Keynes dit que la flexibilité des prix et des salaires ne garantit aucun retour automatique à l’équilibre du plein-emploi. Lors d’une dépression, un cercle vicieux peut apparaître : le mécanisme est le suivant : une diminution des salaires affectera une diminution de consommation chez les ménages qui entraîne une baisse de la demande effective et anticipation négatives des Entreprises, puis la production va baisser et les entreprises vont licencier donc diminution de l’emploi ou hausse du chômage.21
Le chômage pour les keynésiens est dû à la faiblesse de la demande effective anticipée. En effet, quelque soit le coût du travail si l’entreprise anticipe une baisse des commandes, elle baissera sa production et licenciera. Le chômage est donc « involontaire », puisque «subi».Quand ce cercle vicieux apparaît, nous sommes en présence pour les keynésiens d’un équilibre de sous-emploi qui ne peut aller qu’en s’aggravant si on laisse le marché agir seul. Face à ses anticipations pessimistes, l’Etat doit intervenir.
Les salaires réels ne sont pas la seule variable dans l’offre de travail, les salariés ne sont pas sensible à l’inflation et donc aux salaires réels .Ils sont victimes de « l’illusion monétaire ». Par contre, ils résistent à la baisse des salaires nominaux même en période de chômage. Les salaires ne varient pas selon la loi de l’offre et de la demande mais dépendent des institutions, des négociations et des rapports de force entre employeurs et salariés. L’offre de travail dépend de la démographie (accroissement naturel et solde migratoire) et des habitudes sociales en termes de taux d’activité et de durée du travail

les théories contemporaines

Dans cette section nous allons observer des nouvelles visions ou prolongements des théories de l’emploi et du chômage présentées ci-dessus,

La théorie du capital humain

Le concept Human Capital23 a été introduit en 1964 dans « a Theorical and Empirical Analys » par Gary Becker, il fait partie des élèves de Milton Friedman24 ,il pense que le principe de coût avantage et les outils de la microéconomie peuvent être utilisés pour comprendre toutes sortes de comportements sociaux. En 1992 cette théorie a été élaboré avec l’aide de Théodore Schultz25(prix Nobel 1979) ET Jacob Miner. Ils démontrent dans la dite théorie le rôle que joue le facteur humain dans les mécanismes de développement.
Le capital humain désigne le stock de connaissances et de compétences économiques valorisables: c’est l’ensemble des capacités productives des individu .Le capital humain renvoie à l’éducation, la formation continue, la mobilité professionnelle, et l’investissement des individus dans leur santé. Quand un individu prolonge sa formation, il augmente son stock de capital humain, et peut de cette manière augmenter les salaires reçus à la suite de son existence. Selon Becker, l’éducation est une acquisition de « capital humain et représente un véritable investissement ».
Il est primordial que l’individu soit rationnel quand il choisira d’arrêter ses études et de travailler ou de les poursuivre pour avoir un diplôme plus valorisant; autrement dit, l’individu effectue un arbitrage entre la continuation de ses études et son entrée sur le marché du travail et cela requiert d’immenses calculs dans le cas contraire.
Il pourra regretter sa décision. Le fait que l’individu continue ses études n’est pas sans coût car tout d’abord à ce moment-là il renonce à un salaire mais en plus il devra encore dépenser de l’argent pour payer ses années d’étude ; il effectue tout cela dans le but d’avoir un meilleur emploi comparé à celui où il à renoncer ainsi qu’une meilleure rémunération. La rémunération du salarié ne dépend pas seulement de sa productivité marginale du travail comme la conception des néoclassiques, en fait il est aussi fonction de ses expériences professionnelles qu’il a acquises au cours du temps c’est ce que Becker appelle investissement en capital humain. Cette théorie explique aussi la différence des salaires entre les employés et l’existence des hiérarchies en fonction de leurs qualifications au sein de l’entreprise car certains employés sont meilleurs que d’autres et la productivité marginale est aussi fonction des expériences professionnelles. Lors des recrutements, l’entreprise ne sera plus obligée de payer des formations professionnelles mais il tirera tout de suite profit de son salarié qualifié, par conséquent l’entreprise et le salarié en question s’en sortiront gagnant. Dans ce cas, si une personne désire trouver du travail, il a intérêt à avoir beaucoup d’expériences professionnelles pour faire la différence et se faire embaucher par son employeur. Cette théorie s’applique dans la réalité puisque nous remarquons que dans toutes offres d’emploi, l’expérience professionnelle est toujours exigée.

La théorie du « job searh » ou chômage de prospection26

Cette théorie a été élaborée par George Stigler27 1960 à la suite de la théorie de Becker. L’objectif est de montrer que le marché du travail peut fonctionner correctement, que les salariés peuvent être rationnels et malgré cela au chômage.
Dans le cas étudié, le chômage est un chômage de prospection. Les individus vont rester sans emploi durant un certain laps de temps pour trouver un emploi plus conforme à leurs attentes au lieu d’accepter n’importe quel emploi à n’importe quel salaire. Alors, ces individus vont se fixer « un salaire de réservation » qui est le salaire minimum qu’ils acceptent et en dessous de ce seuil, ils vont refuser de travailler. Ce salaire de réservation résulte de la situation du marché de travail, de la patiente ou de l’impatiente de l’individu, et aussi des indemnités chômage qui limitent le coût de prospection. Dans le cas où le salaire de réservation est élevé, la période de chômage sera alors longue.

La théorie du salaire d’efficience

La théorie du salaire d’efficience (Joseph Stiglitz) fait de la productivité la résultante du salaire réel et non l’inverse. Etant donné que les employeurs ont une information imparfaite sur les caractéristiques des salariés qu’ils embauchent, ils sont obligés de proposer da salaire élevés et rigide à la baisse pour attirer des candidats de qualité et pour stimuler l’effort au travail. Même lorsque le chômage devient important, les salaires réels ne baissent pas de manière significative, car les entreprises ne souhaitent pas provoquer une chute de la productivité du travail et un accroissement de la rotation de la main d’oeuvre (turn-over)28.les entreprises n’ont pas intérêt à répercuter les fluctuations de leur carnet de commande sur les niveaux de rémunération de leur main d’oeuvre, car la productivité des salariés dépend directement de la valeur des salaires réels versés. Ces derniers sont fixes à un niveau « efficients » c’est-à-dire à un niveau tel : Qu’ils garantissent une certaine productivité Qu’une augmentation supplémentaire coûte plus à l’entreprise qu’elle ne lui rapporterait (de par l’amélioration de la productivité).

La théorie du signal

La théorie du signal est un prolongement sur le marché du travail et celle du filtre. La formation, et en particulier le diplôme, sert à apporter de l’information sur les quantités des individus (intelligence, capacité de travail…). L’éducation ne sert donc pas à accroître les capacités des individus mais à les identifier afin de pouvoir les filtrer. Le système productif filtre les individus en fonction des qualités qu’il recherche. En définitive, dans un contexte d’accentuation de la poursuite des études, la théorie du capital humain reste pertinente, pour analyser la demande d’éducation et justifier une relation positive entre l’éducation et les salaires mais aussi entre l’éducation et l’emploi. Il est par ailleurs tout à fait envisageable que la sélection selon les titres par les employeurs donne une incitation à produire le signal qui maximise la probabilité d’être sélectionné, cette incitation résulte justement du taux de rendement privé de l’investissement en éducation. On parvient ainsi qui est la complémentarité des théories du capital humain et du signalement.

La théorie de la segmentation du marché du travail

A cause de l’évolution des phénomènes sur le marché de travail, une toute nouvelle théorie s’est développée aussi dans les années 😯 : c’est la théorie de la segmentation du marché du travail. Selon cette théorie, élaborée par Peter Doeringer et Michael Piore, en 1971, le marché se divise en deux segments. Sur chacun de ces marchés, il y a des règles spécifiques de recrutement, de rémunération ou de promotion interne. Il s’agit du marché primaire et marché secondaire.
Le marché primaire regroupe les emplois les mieux rémunérés, les plus stables et les plus attirants occupés par les membres les plus privilégiés de la population active. Les relations de travail sont institutionnalisées et codifiées. En fait, sur ce marché, il existe, en plus du salaire élevé, une meilleure condition de travail, un statut social, une reconnaissance de salaire dans l’organisation ainsi que de fortes possibilités de promotion interne et de mobilité externe volontaire. La motivation et les bons résultats sont récompensés. Ainsi, ce marché concerne surtout les salariés, plutôt hommes, qualifiés, nationaux.
Par contre, le marché secondaire se caractérise par les éléments inverses par rapport au marché primaire. Il rassemble les emplois précaires, routiniers, qui encouragent, d’après Duthil, les caractéristiques de dépendance, de discipline envers les règles et l’autorité, l’adhésion aux buts de la firme. Les relations de travail y sont personnalisées, d’où, aucune institution telle que le syndicat ne vient perturber le jeu de la concurrence. Ce marché touche, en particulier, les personnes sans qualifications, les jeunes, les femmes et les immigrés.
En effet, cette segmentation du travail entraîne un dysfonctionnement du marché de travail. A cause de l’existence des inégalités entre les deux marchés règnent, les instabilités règnent. D’abord, il y a l’instabilité de la demande de travail liée à la production. Ensuite, les instabilités dans les emplois secondaires subsistent du fait des comportements des salariés. Enfin, l’instabilité des entreprises persiste aussi, dans l’exercice de leurs activités.

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Table des matières

PARTIE I : SOUBASSEMENTS THEORIQUES DU MARCHE DE TRAVAIL ET DE L’EMPLOI
Chapitre I : Les notions, définitions et concepts
Section I : L’Emploi et le Travail:
I.1.Le travail
I.2.L’emploi
Section II : Le chômage et le sous-emploi
II.1Le chômage
II.2 Le sous-emploi
Section III: Les indicateurs clés de l’emploi
III.1. La Population active, la population inactive, la population active occupé
III.1.1 La population active
III.1.2. La population active occupée
III.1.3. La population inactive
III.2. Le taux d’activité, le taux de chômage, le taux d’emploi, taux d’occupation, le taux de dépendance
III.2.1.Le taux d’activité
III.2.2.Le taux d’emploi
III.2.3.Le taux de chômage
III.2.4. Le taux d’occupation
III.2.5. Le taux de dépendance
Chapitre II : revues littératures
Chapitre III : les théories relatives sur le marché de travail
Section I : les anciennes théories
I.1. La version classique
I.2. La version néoclassique
I.2.1. Le marché du travail des néoclassiques
I.2.2.Le chômage classique
I.3.La version keynésienne
II.1. Le principe de la demande effective
II.2.le chômage Keynésien
I.4. la version marxiste
Section II : les théories contemporaines
II.1. La théorie du capital humain
II.2. La théorie du « job searh » ou chômage de prospection
II.3. La théorie du salaire d’efficience
II.4. La théorie du signal
II.5. La théorie de la segmentation du marché du travail
Section III : La conception du travail selon la bible et les malagasy
III.1. Selon la bible
III.2.Selon les malagasy
PARTIE II : ANALYSE EMPIRIQUE DU PROBLEME DE L’EMPLOI A MADAGASAR
Chapitre I : Résultats des recherches
Section I : Aperçu global de l’emploi a Madagascar
I.1. Situation démographique
I.2. : Situation générale d’occupation et de l’emploi à Madagascar
I.2.1.Selon l’activité, le milieu de résidence
I.2.2.Selon le revenu d’activité
I.3. Le sous emploi à Madagascar
III.1. Le sous emploi lié à l’inadéquation
III.2.Le sous-emploi lié à la durée du travail
Section II : Impact de la crise sur l’emploi malagasy
II.1.L’emploi avant la crise
II.2.l’emploi pendant la crise
Section III : Inadéquation entre formation /éducation et emploi
III.1.Inadéquation entre éducation et emploi
III.2.Formation et emploi
Chapitre II : Discussions
Section I : Par rapport aux théories et résultats
Section II : Par rapport aux revues
Chapitre III : Limites et Recommandations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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