La politique internationale et la cour

LA POLITIQUE INTERNATIONALE ET LA COURย 

Comme le notait Monique Chemillier-Gendreau, ยซ le droit international dispose dโ€™instruments utiles, mรชme sโ€™ils sont dispersรฉs, mal connus et embryonnaires. Mais les nations vertueuses (entendez les puissances occidentales) qui les ont construits se sont acharnรฉes ensuite ร  les occulter pour servir des intรฉrรชts stratรฉgiques ou commerciaux inoubliables.ย  ยป En effet, les Etats promouvant lโ€™รฉlaboration du Statut, ceux qui invoquent la Cour comme une menace, sont aussi ceux qui brandissent lโ€™interventionnisme humanitaire pour sโ€™ingรฉrer dans les affaires internes dโ€™autres Etats souverains. Le droit international, droit souple, devient soit prรฉtexte soit obstacle. La Cour semble ici un moyen pour arriver ร  leurs fins. De mรชme, la politique extรฉrieure des membres permanents dans leur ensemble ne respecte pas les principes dรฉfendus par le Statut de Rome. Leurs actions sur la scรจne internationale pourraient constituer des crimes sanctionnรฉs par ledit Statut. En consรฉquence, leur ressortissants seraient jugรฉs par la Cour, scรฉnario impensable. Pour tout autre Etat, cependant, faire fi des injonctions de la Cour leur paraรฎt un manque ร  ses obligations internationales. Cette contradiction entre discours et pratique fonde lโ€™illรฉgitimitรฉ du Conseil de sรฉcuritรฉ dans ses rapports avec la Cour.

Lโ€™ILLEGITIMITE DU CONTROLE DU CONSEIL DE SECURITE DE Lโ€™ONU DANS SES RAPPORTS AVEC LA COUR

Une juridiction se doit dโ€™รชtre indรฉpendante et impartiale. Lโ€™intervention du Conseil semble ร  premiรจre vue une ingรฉrence dans son fonctionnement. De nombreux commentateurs ont justifiรฉ lโ€™intervention du Conseil de Sรฉcuritรฉ en soulevant lโ€™exemple des tribunaux ad โ€™hoc. Si ceux-ci ont dโ€™abord fait lโ€™objet de suspicion dรป ร  leur acte constitutif, le travail quโ€™ils ont accompli a suscitรฉ le respect. Le droit international pรฉnal a grandement รฉvoluรฉ grรขce ร  leur action. Le fait que seuls deux membres permanents sur cinq soient partie au Statut est source de question. Pourquoi jugeraient-ils dโ€™une institution dont ils ne sont pas membres ? Lโ€™immixtion du Conseil de Sรฉcuritรฉ pourrait รชtre comprise si ses membres nโ€™avaient pas une relation si conflictuelle avec celle-ci. Etant de fait en dehors de sa compรฉtence, ces Etats contribuent ร  la perception nรฉgative de la Cour.

LA RELATION CONFLICTUELLE DES MEMBRES PERMANENTS ET DE LA COURย 

Cette relation nous permet dโ€™affirmer que la ratification du Statut de Rome par certains des membres permanents sera difficile voire impossible. Leur politique internationale, leur suspicion ร  lโ€™รฉgard de la Cour, les amรจnent mรชme ร  des ยซ marchandages ยป pour la ratification.

Lโ€™IMPOSSIBLE RATIFICATION DU STATUT DE ROME

Ratifier le statut de Rome, cโ€™est confronter sa politique interne et internationale, en matiรจre de droits humains, aux principes dont la Cour est gardienne. Or, les membres permanents ne brillent pas par leur respect des droits de lโ€™Homme. Ils ne peuvent donc รชtre que trรจs hostiles ร  lโ€™รฉgard de cette haute juridiction. Il devient indispensable dโ€™examiner leur politique internationale, source de discorde. Par ricochet, elle compromet la stabilitรฉ de rรฉgions entiรจres.

LA POLITIQUE INTERNATIONALE DES MEMBRES PERMANENTS, UNE POLITIQUE CONTRAIRE AU STATUT DE ROMEย 

Nous prendrons des exemples bien connus : les expรฉditions punitives amรฉricaines en Afghanistan et Irak, et les crimes commis en Tchรฉtchรฉnie et au Tibet.

LES EXPEDITIONS PUNITIVES AMERICAINES EN AFGHANISTAN ET EN IRAK

Lโ€™Afghanistan a toujours รฉtรฉ une zone de conflits. Les Etats Unis ne se sont pas aperรงus de la menace afghane quโ€™aprรจs le 11 septembre. Ils la connaissaient. Ils ont dโ€™ailleurs contribuรฉ au chaos ayant menรฉ les talibans au pouvoir. Lโ€™attentat du World Trade Center et, surtout, le refus des autoritรฉs afghanes de livrer Ben Laden, prรฉcipitent la crรฉation dโ€™une coalition qui renversera les talibans. Au contraire, lโ€™Irak semble un dommage collatรฉral de la guerre contre le terrorisme. Il ne sโ€™agit pas de faire le compte rendu รฉtape par รฉtape des deux conflits mais plutรดt de les envisager selon deux perspectives : leur lรฉgitimitรฉ et leur efficacitรฉ.

– La lรฉgitimitรฉ
Ils souffrent dโ€™un pรฉchรฉ originel : ils sont illรฉgitimes. Les Etats Unis ont bรฉnรฉficiรฉ suite aux attentats du World Trade Center dโ€™un immense capital sympathie. Ils ont ainsi bรฉnรฉficiรฉ dโ€™un certain nombre de ยซ passe-droit ยป, la communautรฉ internationale a fermรฉ les yeux. Dโ€™aprรจs Paul Wolfowitz, secrรฉtaire adjoint ร  la dรฉfense amรฉricain, il y avait quatre raisons ร  la guerre en Irak : les armes de destructions massives, la lutte contre le terrorisme international, le gouvernement dictatorial de Saddam Hussein et le lien de causalitรฉ entre les deux premiรจres . Le Sรฉnat amรฉricain, dans son rapport intitulรฉ โ€œPostwar findings about Iraqโ€™s WMD and links to terrorism and how they compare with prewar assessmentsโ€, a cependant invalidรฉ la connexion entre Saddam Hussein et Al-Qaรฏda. Considรฉrant lโ€™extrรฉmisme religieux comme une menace contre son rรฉgime, ce dernier a toujours refusรฉ de lui fournir un soutien matรฉriel et opรฉrationnel . La suspicion dans laquelle il tenait lโ€™organisation en faisait, ironiquement, un alliรฉ dans la lutte contre le terrorisme .

Un mois avant que Hans Blix et ses inspecteurs nโ€™arrivent en Irak ร  la recherche dโ€™armes de destruction massive, le Full Operational Battle Plan 1003V รฉtait dรฉjร  prรชt. Ce plan รฉlaborait la stratรฉgie de guerre amรฉricaine. Il fut en effet rรฉvรฉlรฉ en 2004 que ce plan รฉtait dรฉjร  opรฉrationnel le 31 octobre 2002. Cโ€™est oublier lโ€™acharnement amรฉricain contre Saddam Hussein qui perdurait depuis Georges Bush pรจre, et la guerre du Golf. Il รฉtait dรฉjร  question dโ€™armes de destruction massive et bactรฉriologique en 1991 ainsi que de le juger. Pour, Philippe Raggi, ยซ Il ne s’agit donc pas directement d’une guerre pour le pรฉtrole en tant que tel mais plutรดt d’une guerre pour le pรฉtrole comme moyen, ceci afin de maintenir et accroรฎtre une puissance face ร  d’autres pรดles qui vont รฉmerger ou qui รฉmergent et qui menacent le rang d’un Etat qui tient ร  rester le plus puissant de la planรจte. ยป .

Peut-on considรฉrer ces guerres comme un crime dโ€™agression ? La rรฉsolution 3314 de lโ€™Assemblรฉe gรฉnรฉrale des Nations unies dรฉfinit le crime dโ€™agression comme suit : ยซ la planification, la prรฉparation, le lancement ou lโ€™exรฉcution par une personne effectivement en mesure de contrรดler ou de diriger lโ€™action politique ou militaire dโ€™un ร‰tat, dโ€™un acte dโ€™agression qui, par sa nature, sa gravitรฉ et son ampleur, constitue une violation manifeste de la Charte des Nations Unies.ยป .

Les Etats unis ont planifiรฉ, prรฉparรฉ une offensive militaire violant manifestement la Charte des Nations Unies. Si lโ€™invasion de lโ€™Afghanistan sโ€™est faite dans lโ€™indiffรฉrence gรฉnรฉrale, il nโ€™en a pas รฉtรฉ de mรชme en Irak. Lโ€™intervention qui a eu lieu mettait aux prises une dรฉmocratie contre une dictature, mais elle nโ€™en demeure pas moins une agression. La qualitรฉ de lโ€™agressรฉ nโ€™est pas pertinente. Que les talibans ou Saddam Hussein aient instaurรฉ des rรฉgimes dictatoriaux, bafouant les droits humains est incontestable. Il nโ€™en demeure pas moins que la violation du droit des peuples ร  disposer dโ€™eux-mรชmes par les Etats Unis a conduit ร  lโ€™instauration de ces diffรฉrents rรฉgimes.

– Les rivalitรฉs de voisinage
Loin de ramener lโ€™ordre et la sรฉcuritรฉ dans la rรฉgion, ces conflits nโ€™ont eu comme consรฉquence รฉvidente que le renforcement des querelles russes et amรฉricaines , iraniennes et saoudiennes, pakistanaises et indiennes dans la rรฉgion. Iran et Arabie Saoudite sont en compรฉtition dans tous les domaines. Cette querelle de leadership a des raisons pรฉtroliรจre et religieuse. Lโ€™Iran est le seul pays de la rรฉgion dont les richesses pรฉtroliรจres rivalisent avec lโ€™Arabie Saoudite. Ils soutiennent des conceptions radicalement opposรฉes de lโ€™Islam et cherchent ร  en assurer la suprรฉmatie. Cependant lโ€™Arabie Saoudite est ici partie bien handicapรฉe face ร  lโ€™Iran.

Les dรฉboires rencontrรฉs par la coalition ont permis ร  lโ€™Iran dโ€™รฉtendre son influence en Afghanistan. L’Iran est un acteur rรฉgional incontournable pour la rรฉsolution du conflit. Son rรดle, en tant que contrepoids ร  lโ€™influence du Pakistan dans le pays, est mรชme bรฉnรฉfique pour le gouvernement Karzaรฏ. Islamabad est, en effet, perรงu comme un alliรฉ aux pieds dโ€™argile dans la lutte contre le terrorisme en servant de base de repli aux mouvements terroristes. Cette implication iranienne ne peut que dรฉplaire ร  Washington et ne facilite pas la relation entre Tรฉhรฉran et ses voisins. Ainsi, Tรฉhรฉran accuse rรฉguliรจrement les services de renseignement amรฉricains, israรฉliens mais aussi pakistanais de soutenir des groupes terroristes sunnites dans sa province du Sistan-Balouchistan frontaliรจre du Pakistan. Lโ€™alliรฉ saoudien de Washington ne peut lui venir en aide. L’Arabie Saoudite, un des trois pays ร  offrir aux Talibans une reconnaissance sur le plan diplomatique en 1997, a investi deux millions de dollars par annรฉe, sommes versรฉes en dons caritatifs soutenant ainsi deux universitรฉs, six dispensaires . Toute intervention saoudienne est donc vue avec grande suspicion par Kaboul.

En Irak aussi, la situation nโ€™est pas favorable ร  Riyad . Le nouveau gouvernement est ร  majoritรฉ chiite, potentiellement alliรฉ de Tรฉhรฉran. Lโ€™Iran intervient militairement au Kurdistan irakien pour lutter contre des mouvements protestataires dโ€™inspiration sunnite . Le gouvernement saoudien craint un effet domino consistant en un soulรจvement des minoritรฉs chiites de lโ€™est saoudien, rรฉgion riche en pรฉtrole ร  cause de leur mise ร  lโ€™รฉcart du pouvoir . Lโ€™Iran nโ€™a aucun intรฉrรชt ร  la stabilisation de lโ€™Irak. En effet, engluรฉs dans de nombreux petits conflits dans les montagnes afghanes ou la guรฉrilla dans les rues de Bagdad, elle nโ€™est plus une prioritรฉ amรฉricaine. Elle se laisse du temps pour renforcer ses positions dans la rรฉgion, รฉvinรงant lโ€™Arabie Saoudite, le Pakistan et mรชme la Turquie, ses rivaux dans la rรฉgion.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
TITRE I โ€“ LA POLITIQUE INTERNATIONALE ET LA COUR
CHAPITRE I โ€“ Lโ€™ILLEGITIMITE DU CONTROLE DU CONSEIL DE SECURITE DE Lโ€™ONU DANS SES RAPPORTS AVEC LA COUR
SECTION I- LA RELATION CONFLICTUELLE DES MEMBRES PERMANENTS ET DE LA COUR
I- Lโ€™IMPOSSIBLE RATIFICATION DU STATUT DE ROME
A- LA POLITIQUE INTERNATIONALE DES MEMBRES PERMANENTS, UNE POLITIQUE CONTRAIRE AU STATUT DE ROME
1- LES EXPEDITIONS PUNITIVES AMERICAINES EN AFGHANISTAN ET EN IRAK
– La lรฉgitimitรฉ
– Les rivalitรฉs de voisinage
2- LA POLITIQUE INTERIEURE RUSSE ET CHINOISE : LES CRIMES COMMIS EN TCHETCHENIE ET AU TIBET
– La Russie et la Tchรฉtchรฉnie
– La Chine et le Tibet
B- HOSTILITE A Lโ€™ACTION DE LA COUR
1- LA POLITIQUE AMERICAINE : UNE SOUVERAINETE NATIONALE EXACERBEE
– Les Accords Bilatรฉraux dโ€™Immunitรฉ
– The Hague invasion act
2- LA TRES DISCRETE POLITIQUE CHINOISE
– Les principes de base de la politique internationale chinoise
– La conception chinoise des droits de lโ€™Homme
II- LES ยซ MARCHANDAGES ยป AU Cล’UR DE LA RATIFICATION
A- LES COMPROMIS LORS DE LA REDACTION DU STATUT
1- LE TRES CONTESTABLE ARTICLE 124
2- LES NOMBREUX OBSTACLES A LA MISE EN ล’UVRE DU CRIME Dโ€™AGRESSION
– Lโ€™รฉlaboration dโ€™une dรฉfinition
– Les conditions dโ€™exercice de la compรฉtence de la Cour
B- LES DECLARATIONS AU MOMENT DE LA RATIFICATION
1- TENSIONS DIPLOMATIQUES
2- ARMES INCRIMINEES
SECTION II โ€“ Lโ€™IMPACT DE CE DESAMOUR : ENTRAVES A Lโ€™ACTION DE LA COUR
I- LA DECREDIBILISATION DE LA COUR
A- LE PROBLEME DE LEGITIMITE DE SON ACTION
1- Lโ€™ABSENCE DE TRANSPARENCE
– La Cour et la transparence
– Les Etats et la transparence
2- Lโ€™ABSENCE DE CONSENSUS
B- LE CONTROLE DU CONSEIL : LE COUP DE GRACE AU PRINCPE Dโ€™EGALITE DES ETATS
1- DU DROIT Dโ€™INGERENCE AU DEVOIR Dโ€™INGERENCE DANS LES AFFAIRES INTERIEURES DE CERTAINS ETATS
– Esquisse du principe de non intervention
– La responsabilitรฉ de protรฉger, un devoir dโ€™ingรฉrence
2- LA SOCIETE INTERNATIONALE : UNE SOCIETE TOUJOURS DOMINEE PAR Lโ€™ETAT DE NATURE
II- LA COMPETENCE TRES REDUITE DE LA COUR
A- LES PRECARRES ET ZONES Dโ€™INFLUENCES : DES PARTIES DU MONDE SOUSTRAITES A LA JUSTICE INTERNATIONALE
1- LE REGNE DE Lโ€™IMPUNITE
2- UNE JUSTICE SOUMISE DE FAIT AU BON VOULOIR DE LA PUISSANCE REGIONALE
B- LES MEMBRES PERMANENTS, AU DESSUS DE LA COUR
1- Lโ€™IMPOSSIBLE CONTROLE DES DECISIONS DU CONSEIL DE SECURITE
– Lโ€™Assemblรฉe Gรฉnรฉrale
– La difficultรฉ dโ€™un contrรดle juridictionnel
2- LE CONSEIL, TOUJOURS GARANT DE LA PAIX ET SECURITE INTERNATIONALES ?
CHAPITRE II โ€“ LE ROLE POLITIQUE DE LA COUR
SECTION I- Lโ€™ACTION DE LA COUR, UN ELEMENT JURIDIQUE MAIS AUSSI POLITIQUE
I- LA DEFENSE Dโ€™UN CERTAIN ORDRE MONDIAL
A- UN ORDRE MONDIAL HERITE DE LA GUERRE FROIDE
1 – UNE VISION LIBERALE DU MONDE
2 – UN MONDE PLURIEL
– Le multilatรฉralisme
– La cosmopolitisation de la justice
B- DES VALEURS TRES OCCIDENTALES
1- UN APPAREIL JURIDIQUE OCCIDENTALISE
2- UN DROIT HERITE DES SYSTEMES ANGLO-SAXON ET ROMANO-GERMANIQUE
II- LES AVANTAGES POLITIQUES DE Lโ€™APPARTENANCE AU STATUT DE ROME
A- LE STATUT DE ROME, UN CODE DE BONNE CONDUITE INTERNATIONALE
1- LE RENFORCEMENT DE Lโ€™ETAT DE DROIT
2- LA CONSECRATION Dโ€™UN IDEAL AU DETRIMENT DU POLITIQUE
B- LE RENVOI PAR Lโ€™ETAT ET SES CONSEQUENCES
1- UN INSTRUMENT DE CONTROLE SUR Dโ€™EVENTUELLES POURSUITES
2- SOUPร‡ONS Dโ€™INSTRUMENTALISATIONS
SECTION II- LA ยซ POLITIQUE ETRANGERE ยป DE LA CPI
I- LA POLITIQUE DE LA COUR FACE AUX ACTEURS DE LA SOCIETE INTERNATIONALE
A- LA POLITIQUE DE LA COUR FACE AUX ONG
1- UNE INDISPENSABLE POLITIQUE DE DISTANCIATION
2- LES ONG PRISONNIERES DE LEUR ROLE DANS Lโ€™AVENEMENT DE LA COUR
B- LA POLITIQUE DE LA COUR FACE AUX ETATS TIERS AU STATUT
1- UNE POLITIQUE DE LOBBIYING
2- Lโ€™ADAPTATION DU VOLET JURIDIQUE
II- LES AFFAIRES PENDANTES DEVANT LA COUR
A- DES CHOIX GUIDES PAR LE REALISME POLITIQUE ET JURIDIQUE
1- UNE POLITIQUE ยซ OPPORTUNISTE ยป ?
2- UNE POLITIQUE ยซ MEDIATIQUE ยป
B- DES CHOIX SERVANT Lโ€™EVOLUTION DU DROIT PENAL INTERNATIONAL
1- DES AFFAIRES CORRESPONDANT AUX GRANDS AXES DU DROIT INTERNATIONAL
2- DES AFFAIRES RENFORCANT LES COMPETENCES DE LA COUR
– Le processus รฉlectoral
TITRE II- LE DROIT APPLICABLE PAR LA COUR
CHAPITRE I- LA RESPONSABILITE DES PERSONNES MORALES
SECTION I- LA RESPONSABILITE DES ORGANISATIONS TERRORRISTES
I- LA LUTTE ANTITTERRORISTE ENTRE EFFICACITE ET RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL
A- LE DROIT INTERNATIONAL EST-IL DEPASSE FACE AU TERRORISME ?
1- LES ACTES TERRORISTES VISES PAR LES CONVENTIONS EN VIGUEUR
2- LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET LES FAILLES DU SYSTEME FINANCIER MONDIAL
B- PEUT-ON ENCADRER Lโ€™ACTION ANTITERRORISTE?
1- Lโ€™ELABORATION DE REGLES PORTANT ATTEINTE AUX DROITS HUMAINS
2- LE TRAITEMENT RESERVE AUX PERSONNES SOUPร‡ONNEES DE TERRORISME
II- LE TERRORISME, UN CRIME CONTRE Lโ€™HUMANITE ?
A- UN REVIREMENT DES CONCLUSIONS DE LA COMMISSION DE PREPARATION DU STATUT
B- LA NOTION DE ยซ GRAVITEยป DES ACTES EN QUESTION
C- Lโ€™IMPORTANCE DU CADRE : LA NATURE ASYMETRIQUE DES CONFLITS ACTUELS
SECTION II – LA RESPONSABILITE DES MULTINATIONALES
I- IGNORANCE DES CRIMES ECONOMIQUES
A- Lโ€™INNOCUITE DES DEBATS SUR LA QUESTION
1- LE PACTE DES NATIONS UNIES RELATIFS AUX DROITS ECONOMIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS, UN PACTE DANS LA TOURMENTE
2- LES DECLARATIONS DU PROCUREUR SUR LE DARFOUR
B- LE CONTRE EXEMPLE DU TRIBUNAL DE NUREMBERG
1- WALTHER FUNK
– Crimes contre la paix
– Crimes de guerre et crimes contre lโ€™humanitรฉ
2- LES INDUSTRIELS ALLEMANDS
II- Lโ€™ECONOMIQUE, AU DESSUS DES LOIS ?
A- LES SCANDALES ECONOMIQUES ENTOURANT LES GUERRES
1- LA RELATIVE IMPUNITE DES ACTIVITES DE LA SOCIETE TALISMAN AU DARFOUR
– Quโ€™รฉtait-il reprochรฉ ร  la sociรฉtรฉ Talisman?
– Contre-attaque du gouvernement canadien et de la sociรฉtรฉ Talisman
2- LES DIAMANTS DU SANG
– Le Processus de Kimberley et ses failles
– Peut-on lโ€™amรฉliorer?
B- LES SOCIETES MULTINATIONALES, PROTEGEES PAR LEURS ETATS Dโ€™ORIGINE ?
1- RAISON Dโ€™ETAT ET MAINTIEN DU PRESTIGE ECONOMIQUE
– Le recul des droits de lโ€™Homme face aux impรฉratifs รฉconomiques
– Multinationales et transparence : quelques tentatives
2- RESULTATS PEU SATISFAISANTS DE LA SAISINE DES JURIDICTIONS NATIONALES
CHAPITRE II โ€“ LA PROBLEMATIQUE DE LA COOPERATION ETATIQUE
SECTION I โ€“ LE NON RESPECT DES OBLIGATIONS DANS Lโ€™ORDRE INTERNE
I โ€“ LES IMPERATIFS DE LA COOPERATION
A- Lโ€™OBLIGATION Dโ€™UNE LEGISLATION ADEQUATE
1- LA NON TRANSCRIPTION EN DROIT INTERNE DES NORMES INTERNATIONALES
– Les poursuites engagรฉes devant la Cour
– La compรฉtence universelle
2- LA VOLONTE ETATIQUE EN QUESTION
B- LE PRINCIPE DE COMPLEMENTARITE EN QUESTION
1- SAISINE DE LA COUR PAR LES ETATS CONCERNES
2- LES JURIDICTIONS NATIONALES : PRESOMPTION DE PARTIALITE
– Incapacitรฉ
– Le manque de volontรฉ
II โ€“ PRATIQUES CONTRAIRES AU STATUT DE ROME
A- Lโ€™AMNISTIE
1- PROBLEMATIQUE DE Lโ€™AMNISTIE
2- DENI DE JUSTICE DENI DE REPARATION
B- LA NON COOPERATION AVEC LA COUR
1- UN PROBLEME ANCIEN DE LA JUSTICE PENALE INTERNATIONALE
– TPIY
– TPIR
2- Lโ€™IMPUISSANCE DE LA COUR
SECTION II โ€“ LE STATUT DE ROME FACE A SES CONTRADICTIONS
I- LE PROBLEME DES IMMUNITES
CONCLUSION

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