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Les dunes rouges ou dunes ogoliennes
Ce sont les dunes les plus continentales et elles datent de la période ogolienne (18000 ans BP). Elles ont subi des remaniements lors de la petite phase sèche après le Tchadien (7500 BP) mais le système est aujourd’hui stabilisé et ne connait que des remaniements mineurs causés par des actions anthropiques.
L’appellation dune rouge est due à la libération des oxydes de fer durant cette période, facilitées par certaines conditions climatiques et édaphiques. Ainsi les grains de quartz sont enrobés et cimentés par les oxydes de fer, ce qui donne la coloration rouge au sol couvrant la presque totalité de la Commune de Thieppe, plus connu sous le nom de sol Dior. Leur altitude maximale va de 20 à 25 m.
Les interdunes ou Niayes
Les interdunes sont des vestiges d’un ancien réseau hydrographique qui s’enfonçent à l’intérieur des terres recoupant perpendiculairement les dunes rouges. Appelées localement Niayes, elles sont localisées entre les dunes jaunes et les dunes rouges. Leur mise en place remonte à la régression post-nouakchotienne durant la petite phase sèche autour de 7000 ans BP (Diaw, 1997). Durant cette période, un remaniement des dunes rouges a entrainé le comblement du réseau hydrographique qui a fait place à ces dépressions.
Les Niayes sont un réseau de cuvettes morcelées caractérisées par des dépôts de tourbes et d’argiles organiques dont l’épaisseur peut excéder 10m dans les endroits les plus profonds (Ngom, 2000). C’est le milieu de prédilection des cultures maraîchères du fait de la présence d’une nappe phréatique affleurante, de l’humidité apportée par l’alizé maritime et de la richesse des sols.
Le climat
La station synoptique de Louga à laquelle dépend notre milieu d’étude est en cheval entre le domaine d’influence de l’alizé maritime et le domaine sahélien. Ainsi dans la Commune de Thieppe, l’influence de l’alizé maritime est quasi permanente et les précipitations y sont liées aux invasions d’air polaire pendant la période hivernale et aux remontées de la mousson pendant les situations météorologiques particulières en été.
Les facteurs généraux du climat
La Commune de Thieppe est sous l’influence d’un climat sahélien. Cependant elle bénéficie aussi d’un climat de type canarien dans sa partie occidentale (les Niayes) sous l’influence d’alizé maritime qui est quasi permanente. Le climat est généralement caractérisé par une longue saison sèche de 9 mois en moyenne (novembre à juillet) et une courte saison pluvieuse de 3 mois (entre les mois de juillet et octobre). La durée des saisons est liée au mouvement du Front Intertropical (FIT) qui est la trace au sol de la ligne de contact entre l’air tropical humide maritime ou mousson et les masses d’air continentales ou harmattan. Le tracé du FIT varie en fonction de l’activité des vents engendrés par les cellules anticycloniques (anticyclones des Açores, de Sainte Hélène et saharo-libyen).
Nous dressons le profil climatique moyen de la Commune de Thieppe à l’aide des données de la station synoptique de Louga.
Les éléments du climat
L’analyse des données climatiques va se faire avec les données de la station synoptique de Louga sur une série de 30 ans c’est-à-dire de 1984 jusqu’en 2013.
Les vents
Cette partie du pays est balayée par trois types de vents dans l’année.
Nous avons d’abord l’alizé maritime qui est un vent issu de l’anticyclone des Açores et qui circule de la direction N à NE. Il en résulte des températures relativement fraiches. Il est caractérisé par de faibles amplitudes thermiques et une humidité constante qui est à l’origine de fréquentes rosées dans la Commune.
Ensuite nous avons l’alizé continental ou l’harmattan qui souffle de mai à juin. Il se caractérise par sa sècheresse liée à son long parcours et est véhiculé par la cellule Libyenne.
Enfin nous avons la présence de la mousson provenant de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Elle est caractérisée par l’air humide et chaud et ses perturbations provoquent des précipitations.
L’analyse mensuelle des fréquences de la direction des vents de janvier à décembre divise l’année en deux périodes éoliennes. Nous avons travaillé sur leur direction et leur vitesse dans la station de Louga de 1984 à 2013
La nappe phréatique
Les eaux de la nappe phréatique sont captées par les puits à profondeur variant entre 4 et 31 m de l’Océan vers l’intérieur du continent. Elles se localisent essentiellement dans le secteur des Niayes. Cette nappe comme partout dans l’arrondissement de Ndande s’affaisse progressivement ce qui entraîne de fréquents tarissements de puits traditionnels et des « séanes » maraîchères en saison sèche. Ce phénomène est lié à la surexploitation de la nappe par les activités maraîchères.
Les aquifères profonds
Les aquifères sont constitués de l’Eocène et du Maestrichtien.
Le massif dunaire des Niayes de la Commune de Thieppe repose sur un substratum imperméable de l’Eocène inferieur (Demoulin, 1970). Son épaisseur atteint 90 m de profondeur à l’aplomb de la côte.
La Commune de Thieppe présente deux couches du Maestrichtien, localisées entre 200 et 450 m de profondeur respectivement. Compte tenu de sa faible profondeur qui en réduit les charges d’exploitation, la première couche qui est localisée sur une bande de 15 km en allant de la Route Nationale 2 vers l’Océan représente un potentiel important. Cependant, elle ne concerne que la partie extrême ouest de la Commune de Thieppe dont certaines localités se situent au-delà de la bande de 15 km (PLD Thieppe 2002).
Les sols
Le relief de la Commune de Thieppe est composé de sols à texture sableuse. Et ces derniers jouent un rôle important dans le phénomène d’ensevelissement des cuvettes dans les Niayes où dominent les sols à texture argileuse et imperméable, qui sont le domaine de prédilection du maraîchage. Dans la Commune de Thieppe, on distingue trois types de sols :
Les sols Diors prédominants, qui se caractérisent par leur perméabilité, leur pauvreté en matière organique et leur vulnérabilité à l’action des vents de plus en plus violents au fur et à mesure qu’on avance vers le littoral (Cayor et l’Ouest du Mbaor). Ces sols sont le domaine de la culture de l’arachide.
Les sols Deck-diors sablo-argileux, localisés au niveau des aires de cuvettes (Mbaor) et sont difficile à exploiter du fait de leur dureté. Ils sont favorables aux cultures du maïs et du sorgho.
Les sols hydromorphes que l’on retrouve dans les Niayes à l’intérieur des dépressions interdunaires où la nappe phréatique affleure à moins de 5 mètres. Ces sols sont très fertiles et ont une vocation de cultures maraîchères.
La végétation
La végétation de la Commune est marquée par une opposition entre le secteur ouest et l’est. Cette végétation est plus dense et plus diversifiée à l’ouest qu’à l’Est.
Au niveau de la partie continentale, la végétation est très clairsemée. La strate arborée est composée, pour une grande partie, d’espèces sahéliennes épineuses comme Accacia albida (kad), Acacia radianna (seng) les soumps et quelques espèces soudaniennes comme Neocarya macrophylla (new). Quant à la strate arbustive, elle est essentiellement composée Guiera senegalensis (Nguer), Combretum glutinosum (Ratt) Combretum micratum (quinqueliba) Boscia Senegalensis (Ndiandame) Philostigma reticulatum (Nguiguis) et Anonas senegalensis (Ndougor). Pour ce qui concerne la strate herbacée, les espèces graminéennes telles que Cenchrus biflorus (Cram cram) sont les plus présents en association avec les légumineuses (PAOS, 2012)
Par contre sur le littoral, la végétation est plus dense et plus diversifiée. On y rencontre diverses espèces soudaniennes comme Neocarya macrophylla (new) Tamarindus indicas (Dakhar), Schlorocarya birrea (Beer) et Anogeisus leiocarpus. La présence de ces espèces soudaniennes est liée à la nappe phréatique peu profonde (2 à 3m) et le micro climat humide qui y règne. A côté de cette végétation naturelle, s’ajoutent les périmètres de reboisements. Il s’agit d’une bande de filaos implantée sur le littoral pour diminuer l’effet des vents maritimes. Il faut aussi ajouter Eucalyptus et Prosophis julifloras implantés sur les dunes pour les stabiliser.
Cadre humain
Structure de population
La population de la commune de Thieppe est estimée à 17874 habitants en 2012 avec une densité moyenne de 36 hbts/km2. Thieppe est la Commune la moins peuplée de l’arrondissement de Ndande, qui a une densité moyenne de 49 hbts/km2. La structure par âge montre une population très jeune avec 49,8% de la population totale qui ont moins de 18 ans.
Quant à la structure par sexe, elle montre une augmentation plus rapide des hommes par rapport à la population féminine. En effet, en 2004, la part des femmes est de 50,84% contre 49,16% pour les hommes et en 2009, elle subit une petite baisse 50,4% au profit des hommes 49,6%. Ainsi en 2010, les estimations de l’ANSD ont montré un renversement de la tendance avec une nette supériorité des hommes soit 50,01% contre 49,99% pour les femmes soit respectivement 8466 habitants et 8460 habitants.
Répartition de la population
La population de la Commune de Thieppe se répartit sur 78 villages dont la plupart sont de très petite taille (moins de 100 habitants) et plusieurs hameaux. La disparition de quelques villages est aussi remarquée due au phénomène migratoire interne vers les grands centres urbains du pays (Touba, Louga, Dakar…). Dans la partie des Niayes, il y’a aussi un phénomène de migration d’un village entier à la recherche de pâturage. Bien qu’ayant changé de site, le village garde le même nom ce qui pose des problèmes lors de recensement. C’est le cas des populations de Gouye Segue qui se sont installées à Saré Dao.
Nous retrouvons trois ethnies principales dans la Commune de Thieppe qui se repartissent principalement dans les domaines écogéographiques définis :
Les Ouolofs majoritaires (70%) vivent dans les domaines écogéographiques du Cayor et du Mbaor et s’adonnent traditionnellement à la culture de l’arachide, mil, niébé. En saison sèche ils migrent vers les Niayes pour faire du maraîchage. C’est ce qui explique d’ailleurs le dynamisme de cette activité dans le gros village de Saré Dao où réside une forte communauté de saisonniers Ouolofs venus du Mbaor ou du Cayor.
Les Peulhs (29%) se concentrent dans le domaine écogéographique des Niayes leur activité principale est l’élevage en association avec le maraîchage.
Les Maures (1%) constituent une minorité, vivent dans les domaines écogéographiques du Mbaor et du Cayor et pratiquent comme les Ouolofs l’agriculture sous pluie associée à l’élevage. Sur le plan religieux, on constate une forte domination de la religion musulmane (près de 96%) et des minorités chrétiennes venues de la région de Thiès pour profiter des opportunités agricoles. L’Islam y est confrérique avec la présence de 3 principaux tarikhas (les khadriyas, les tidianes et les mourides).
Evolution de la population
L’analyse des données démographiques montre que la population de Thieppe a doublé entre 1988 (8598 hbts) et 2012 (17874 hbts). Cependant, il faut considérer 2 phases distinctes dans l’évolution de cette population :
De 1988 au début des années 2000, le taux d’accroissement naturel de la population était de 3,32 pour mille. Cette croissance s’explique particulièrement par l’importance des potentialités agricoles (agriculture et maraîchage) dans la Commune qui avait motivé le déplacement de plusieurs jeunes (Sourghas et autres saisonniers) vers la Commune ;
De 2000 à 2012, le taux baisse jusqu’à 0,97 pour mille. Ceci s’explique par le fait que, l’agriculture et essentiellement le maraîchage ont connu d’énormes difficultés liées à la rareté des pluies, l’accès difficile aux matériels et aux intrants agricoles. Ces problèmes ont été exacerbés par l’enclavement de la Commune qui ne s’ouvre que par la mer, aucune route praticable reliant la Commune de la ville de Kébémer n’existe. Cela a justifié le déplacement de certaines populations vers des lieux plus propices comme Kébémer, Louga, Touba et la vallée du fleuve.
Mouvements migratoires
Depuis près d’une dizaine d’années, le flux migratoire à Thieppe se fait pratiquement dans un seul sens. En effet, on observe plus de départs que d’entrées de populations liée à la durée éphémère des travaux de l’hivernage (maximum 4 mois) et le manque de travail dans la Commune. De ce fait, l’émigration est considérée par la population et particulièrement les jeunes comme le meilleur moyen pour gagner leurs vies convenablement. Et cette émigration se fait vers les grands centres urbains (Dakar, Touba, Kébémer, Louga, etc.) mais aussi vers l’étranger. Quant à l’immigration, elle se fait surtout dans le secteur des Niayes avec l’arrivée d’ouvriers appelés communément Sourghas, venus des pays limitrophes (Guinée, Mali Gambie) et de l’intérieur du pays pour les travaux maraîchers. Ainsi les mouvements migratoires se font sur trois axes à Thieppe :
L’émigration vers les grands centres urbains du pays reste dominée par les jeunes qui s’activent dans l’informel et surtout dans le commerce ambulant. Cette émigration est souvent provisoire. En effet les jeunes durant la saison sèche, quittent la localité pour trouver du travail en attendant le prochain hivernage ;
L’émigration vers l’étranger se fait surtout vers les pays européens (Italie, France, Espagne, et.). L’apport de ces émigrés dans le développement économique de la localité n’est pas négligeable. En effet, certaines infrastructures ont été construites avec leur soutien (équipement de forage à Santhiou Djignakh) ;
Quant à l’immigration, elle se fait vers l milieu des Niayes. Ces immigrés sont venus de la Commune (Cayor et Mbaor) mais aussi du pays et des pays limitrophes. Ces immigrés appelés Sourghas sont employés dans les champs où ils vont partager les bénéfices avec les propriétaires.
Ces mouvements migratoires concernent essentiellement les hommes. Néanmoins, certaines femmes rejoignent leurs époux ou frères et d’autres s’activent dans les services à domicile (bonnes, laveuses, etc.…) dans les grands centres urbains.
cadre économique
La principale occupation socioprofessionnelle des populations est l’agriculture (y compris le maraîchage) avec près de 80% de la population active. Il faut noter que cette couche exerce à la fois l’agriculture, l’élevage et le commerce. Ces activités se font par intermittence en fonction de la période. Le reste de la population active oeuvre dans les petits métiers de la pêche au niveau des villages côtiers et artisanaux, qui procure assez de revenus.
L’agriculture
La disponibilité des terres et le climat favorable dont bénéficie la Commune de Thieppe font que l’agriculture soit l’activité principale des producteurs de la Commune. Il s’agit de l’agriculture sous pluie et du maraîchage
L’agriculture sous pluie
Elle est extensive et de type familial, est pratiquée dans toute la partie continentale de la Commune (Mbaor et Cayor). Les hommes sont les principales propriétaires des terres et les femmes n’ont pas souvent accès à la terre puisque c’est leurs maris qui leur prêtent des champs. Les différents types de cultures pratiquées sont Arachis hypogeo (arachide), Pennisetum glaucum (mil), Sorghum bicolor (sorgho) et Vigna unguiculata (niébé) principalement dans les secteurs du Mbaor et du Cayor.
La disponibilité des terres et la diversité des sols constituent des atouts favorables aux cultures sous pluie. En effet les milieux favorables aux cultures sous pluie représentent près de 21000 ha sur les 501 km2 de superficie que compte la Commune, soit 47% de l’espace.
Le développement de l’agriculture sous pluie est freiné par certains nombres de contraintes :
L’insuffisance et la vétusté du matériel : ce matériel de fabrication artisanal est composé de houes, de semoirs, de machines à tractation animal, de charrettes etc. ;
Faible accès aux intrants lié à la méconnaissance ou à la technique d’utilisation des produits, à la distribution en faible qualité d’engrais par l’Etat et au faible pouvoir d’achat des agriculteurs ;
Et l’absence de piste pour la commercialisation qui oblige les producteurs à bazarder leurs récoltes au niveau local.
Le maraîchage
Le maraîchage se pratique exclusivement dans la partie des Niayes où existent d’innombrables cuvettes et où l’eau souterraine est accessible et abondante. N’empêche, dans la partie continentale, on note quelques parcelles de cultures maraîchères dans les fermes villageoises comme à Toundou Diop, Fordiokh Wolof, Santhiou Djignakh etc. Dans ces villages, les maraîchers utilisent souvent l’eau des forages pour arroser les parcelles du fait de la profondeur des puits. On relève 4666 ha de cuvettes favorables à la pratique du maraîchage.
L’existence de cuvettes et d’une nappe phréatique affleurant à moins de 5 mètres sont un atout important pour le maraîchage. La position du littoral de la Commune de Thieppe est aussi un atout car procurant à la Commune un climat côtier dont les températures moyennes, atténuées par la brise marine, évoluent entre 18 et 20°C en janvier (période, la plus froide de l’année) à plus de 30°C en mai (période, la plus chaude).
Le maraîchage souffre aussi de quelques difficultés dont :
L’absence de route, car les énormes quantités de produits maraîchers doivent être écoulés vers les marchés de Potou et de Lompoul sur Mer et la solution consiste à louer des véhicules chères adaptées au sable mouvant, ce qui engendre de grandes pertes aux maraîchers ;
La faible modernisation du maraîchage liée à la cherté du matériel (ex : il faut 3 000 000 FCFA pour 1 ha de système d’irrigation goutte à goutte et 800 000 FCFA pour une planteuse de pommes de terre) ;
Manque d’infrastructure de stockage de la production maraîchère même si elle n’a pas besoin d’être stocker à long terme.
Photo 3 : parcelles Pennisetum (oignon) et Brassia oleracea (choux) à Newdi Bouya
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Table des matières
Méthodologie de recherche
Première partie : Présentation de la Commune de Thieppe
Chapitre I : Cadre physique
I-1 Relief
I-I-1 dunes blanches ou dunes littorales
I-I-2 dunes jaunes ou dunes semi-fixées
I-I-3 dunes rouges ou dunes ogoliennes
I-I-4 interdunes ou Niayes
I-II Climat
I-II-1 Les facteurs généraux du climat
I-II-2 les éléments du climat
I-II-2-1 Les vents
I-II-2-1-1 Les direction des vents
I-II-1-2-2 La vitesse des vents
I-II-2-2 Les précipitations
I-II-2-3 Les températures
I-II-2-4 Humidité relative
I-II-2-5 L’évaporation
I-II-2-6 L’insolation
I-III Les Ressources hydriques
I-III-1 Les eaux de surfaces
I-III-2 Les eaux souterraines
I-III-2-1La nappe phréatique
I-III-2-2 Les aquifères profonds
I-IV Les sols
I-V La Végétation
I-VI Faune
Chapitre II : Cadre humain
II-I Structure de la population
II-II Répartition de la population
II-III Evolution de la population
II-IV Mouvement migratoires
Chapitre III : Cadre économique
III-I L’agriculture
III-I-1 L’agriculture sous pluies
III-I-2 Le maraîchage
III-II L’élevage
III-III La pêche
III-IV L’exploitation de la bande de filaos
III-V Le commerce
III-VI L’artisanat
III-VII Les infrastructures socio-économiques
Conclusion partielle
Deuxième partie : L’ensablement des cuvettes maraîchères
Chapitre I : Les causes de l’ensablement
I-I Les causes naturelles
I-I-1 L’érosion éolienn
I-I-1-1 La violence des vents
I-I-1-2 La végétation
I-I-1-3 L’état du sol
I-I-2 L’érosion hydrique
I-II Les causes anthropiques
I-II-1le déboisement
I-II-2 Les techniques culturales
I-II-3 Le surpâturage
Chapitre II : Les impacts de l’ensablement
II-I Les impacts environnementaux
II-I-1 Les impacts sur le relief dunaire
II-I-2 Les impacts sur les sols
II-I-3 Les impacts sur la végétation
II-II les impacts sur le maraîchage
II-II-1 Les impacts sur les cuvettes maraîchères
II-II-2 les impacts sur les rendements maraîchers
Conclusion partielle
Troisième partie : Les stratégies de lutte contre l’ensablement
Chapitre I : les stratégies de lutte contre l’ensablement
I-I Les stratégies locales de protection des cuvettes
I-II Les stratégies modernes de protection des cuvettes
I-II-1 La bande de filaos
I-II-2 Le reboisement sur les dunes semi-fixées
Chapitre II : La politique de gestion des stratégies de lutte contre l’ensablement
II-I Rôle des différents intervenants dans la gestion
II-I-1 Le rôle de l’Etat
II-II-2 Le rôle des ONG
II-II-3 Le rôle des populations locales
II-II Limites des stratégies de lutte contre l’ensablement
II-II-1 Limites du côté des populations
II-II-2 Limites institutionnelles
Conclusion générale
Bibliographie
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