La pluralité des formes familiales contemporaines à l’aune des transformations de la famille

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La famille pour les fondateurs de la sociologie traditionnelle

La famille fut longtemps perçue comme le lieu de reproduction de l’ordre patriarcal inégalitaire qui s’oppose à toute affirmation des individualités. Dans la famille traditionnelle, l’affection était subordonnée à la stabilité du statut conjugal et social dans la mesure où l’ordre familial reflète l’ordre social, où le respect de l’institution familiale prime sur la qualité des relations entre les conjoints. Pour les femmes, le mariage était une condition d’accès à l’exercice légitime de leur rôle social prioritaire : la maternité. Pour les hommes, celui-ci constituait « une voie d’accès privilégiée à une position socialement reconnue de responsabilité qui venait renforcer les autres attributs de leur identité adulte » (Oualette, 1995, p.3). La famille instable a longtemps été perçue comme une forme de décadence par les sociologues du dix-neuvième siècle alors que les travaux de l’historien Peter Laslett (Laslett, Wall, 1972) montrent bien que le modèle de la famille nucléaire est implanté en Europe depuis la fin du Moyen-âge et que la famille souche ne garantissait nullement une fraternité pérenne puisqu’un seul fils était choisi comme héritier de l’ensemble des biens familiaux.
François de Singly distingue deux étapes dans la modernité familiale : la « famille moderne 1», apparaissant à la fin du dix-neuvième siècle et culminant dans les années 1950, fondée sur le modèle de la femme au foyer ; puis la « famille moderne 2 », celle d’aujourd’hui, qui traduit la volonté d’autonomie et d’indépendance des individus conduisant à un rejet du modèle conjugal traditionnel (De Singly, 2007). Mais déjà, dans les années 1920, Emile Durkheim faisait un double constat : l’existence d’une famille moderne à la fois victime du famille. Le sociologue américain situe l’origine du modèle familial nucléaire fondé avant tout sur le mariage et la ségrégation des rôles parentaux à l’aube de l’industrialisation aux Etats-Unis. Ce modèle du « Monsieur Gagnepain»3 (Strobel, 1997), dans lequel l’homme est le seul pourvoyeur économique et la femme en charge du domestique, illustre une famille recentrée sur ses fonctions primaires, la stabilité parentale et la socialisation des enfants. La segmentation de la famille se constate alors par l’isolement des parents et la réduction du noyau familial (Parsons, 1955). Cette conception de la famille, qualifiée de fonctionnaliste, examine l’ensemble des droits et des contraintes normatives imposés à l’acteur soumis à un processus de différenciation sociale. La ségrégation des rôles parentaux décrite par T. Parsons dans les années 1950 est peu compatible avec les bouleversements du marché du travail, la transformation des rôles sociaux, l’évolution des mentalités. La validité de ses théories a, de fait, rapidement été soumise à la critique. Toutefois, sa sociologie de la famille subsiste comme une analyse très pertinente des transformations démographiques de son époque.

La famille pour les sociologues contemporains

La famille contemporaine n’est en aucun cas uniforme. Ce constat, d’abord établi par les ethnologues, traduit la multiplicité des systèmes de parenté. Il en est autant des théories de la famille qui se multiplient aujourd’hui et qui sont le reflet d’un renouvellement des travaux sur la famille. Grâce à l’interdisciplinarité et à la multiplication des méthodes d’analyse, la réalité familiale est mise en perspective de manière inédite. Ce foisonnement de réflexions et de points de vue théoriques va de pair avec la diversité contemporaine des modes de vies occidentaux.
Si, dans la deuxième partie du vingtième siècle, la sociologie de la famille s’essouffle, elle se renouvelle dès lors qu’une rupture en matière sociale et culturelle se met en œuvre. La fin des trente glorieuses et la montée inquiétante de l’instabilité du marché du travail favorisent l’appropriation de la question familiale par les décideurs politiques (spécialement sur les nouveaux rôles de l’Etat) et l’ensemble des sciences sociales. Par exemple, les instituts démographiques permettent une meilleure visibilité de cette « grande cassure démographique » (Sullerot, 2000) qui affecte profondément la composition des familles entre les années 1960 et 1980 (avec une attention particulière, en France, sur le déclin du nombre de mariages). Les transformations fondamentales de la vie familiale expliquent, en partie, le regain d’intérêt pour l’étude des familles. Dans les années 1980, Louis Roussel témoigne de la conséquence majeure de l’individualisation de la société, la « désinstitutionalisation » (Roussel, 1989). Selon le sociologue, cette « désinstitutionalisation » est double. Elle se traduit à la fois dans les comportements, à travers l’adoption de nouvelles catégories de pensées et une diversification en matière de fécondité et de formes d’unions, mais aussi dans la législation elle-même, du fait de la transformation du cadre normatif et des institutions. La dégradation des repères symboliques, l’émancipation à l’égard des normes sociales, l’évolution du cadre juridique ainsi que la dégradation de l’efficacité de la régulation familiale accompagnent la remise en question du rôle central du mariage comme clef de voûte de l’ordre social (expression attribuée
Georges Duby4). Cette crise du mariage est plus large qu’il n’y paraît puisqu’elle illustre une crise sociétale représentée par l’apparition progressive et théorique de la famille incertaine en lieu et place de la famille d’assurée (Roussel, 1989).
Ce phénomène de désinstitutionalisation est revendiqué par le sociologue français François De Singly. Celui ci souligne l’individualisation de la société et reprend les premières pensées d’Emile Durkheim. En effet, le sociologue privilégie le poids du conjugal et l’existence d’une famille dite relationnelle. Mais au contraire de Louis Roussel, F. De Singly en précise les bienfaits. Considérant la famille comme instrument du développement personnel des individus, il appuie avant tout la thèse d’une autonomisation des acteurs (De Singly, 2007). Les processus d’individualisation et la qualité des relations interpersonnelles conditionnent la famille contemporaine mais la famille relationnelle n’exclut pas pour autant le rôle de l’affectivité. Cet individualisme est qualifié d’ « optimiste » dans la mesure où la valorisation de l’autonomie en lien avec la dévalorisation des liens de dépendance vis-à-vis des institutions et des personnes se traduit par un refus d’une vie conjugale ou familiale perçue comme un enfermement. Ainsi, le renforcement de la sphère privée, l’intégration familiale et le déclin des normes donnent lieu à la construction d’une identité personnelle émancipatrice.
Relativisant quelque peu l’existence d’une désinstitutionalisation de la famille, Jean-Claude Kaufmann relie les liens affectifs avec le processus de construction identitaire. Les normes de la vie quotidienne participent à une certaine psychologisation des rapports familiaux, mais une psychologisation constructive qui évite la remise en question de l’organisation familiale.
La valeur des habitudes incorporées y est manifeste malgré la volonté de répartition plus égalitaire des rôles dans le couple (Kaufmann, 1993).
D’une modération à la contestation, plusieurs sociologues ont allègrement franchi le pas afin de dénoncer une société par nature contractuelle. En insistant sur la notion de parenté, Irène Théry explique les évolutions de la famille contemporaine par la prévalence de la filiation (Théry, 1998). L’idée selon laquelle c’est l’enfant qui fonde la famille amorce une redéfinition de la famille par le lien parental. Et c’est le passage du droit commun de la famille dans le mariage à la filiation qui caractérise ces transformations. Le « démariage » (Théry, 1993), terme emprunté au juriste Jean Carbonnier (Carbonnier, 2002), définit ainsi la fragilité du couple. Cela signifie avant tout que le mariage est devenu une question de conscience personnelle, et qu’il est de moins en moins régi par une quelconque autorité, morale ou religieuse, d’où la remise en question par la société de la place symbolique que tenait jadis le mariage. De fait, seul ce modèle d’institution familiale est en crise et non pas la famille au sens large. Il est donc nécessaire d’utiliser avec précaution le terme de « crise » de la famille dans la mesure où la famille contemporaine accomplit, par définition, sa fonction de reproduction et de sécurisation à la fois identitaire, affective et économique.
Sous cet angle, la famille n’est absolument pas à exclure du système social. Martine Segalen situe l’évolution familiale contemporaine sur le temps long afin de rendre compte de la succession de mutations longtemps qualifiées d’inédites. La famille du temps présent n’a de sens que si elle s’insère dans un contexte à la fois social, économique et politique. Pour cela, la sociologue privilégie à la fois une approche historique qui doit montrer avec légitimité la réelle nature des transformations de la famille (Segalen, 2007). Dès lors, il est possible de délaisser le concept de « désinstitutionalisation » au profit d’une approche reconnaissant la coexistence de nombreuses formes de parenté dans des sociétés différentes ou anciennes.

Les mots pour définir la famille

La « famille » est objet de controverses » (David, Quintin, Séchet, 2002, p.250). Il est difficile de définir la famille tant ses transformations depuis les années 1970 sont profondes. La sociologue canadienne Renée B. Dandurand (Dandurand, 1990b, p.49) pose ainsi la question :
peut-on encore définir la famille ? » Puisqu’il s’agit d’un concept évolutif qui ne saurait être cerné par une seule approche scientifique, comment en délimiter précisément les contours ?
La notion de famille n’est pas définie par le Code civil5 en France et elle recouvre des réalités différentes selon les pays, les catégories statistiques et les institutions. Néanmoins, la volonté d’une « harmonisation » des statistiques autorise une certaine cohérence des définitions, notamment à l’échelle européenne. Le service statistique de la Commission européenne (Eurostat) encourage l’adoption de définitions de la famille aussi proches que possible de celles proposées par l’ONU en 1978 : « pour le recensement, la famille sera définie au sens étroit de noyau familial » (David, Eydoux, Ouallet, Séchet, 2003, p.6). Toutes les définitions statistiques de la famille, au sens restrictif de noyau familial et non au sens large de parenté, s’accordent sur le fait qu’une famille peut être formée d’un couple sans enfant, d’un couple avec enfant(s) ou d’un parent sans conjoint et de son(ses) enfant(s) (famille monoparentale). C’est l’idée de famille nucléaire, composée de parents et d’enfants, qui aide à définir le concept statistique de famille.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIEL’ETUDE EN GEOGRAPHIE DES SITUATIONS MONOPARENTALES : CONTEXTE ET METHODOLOGIE
Introduction de la premiere partie
Chapitre 1 – La pluralité des formes familiales contemporaines à l’aune des transformations de la famille
1. De la famille traditionnelle à la famille contemporaine
1.1. La famille, une institution en évolution
1.1.1. La famille pour les fondateurs de la sociologie traditionnelle
1.1.2. La famille pour les sociologues contemporains
1.1.3. Les mots pour définir la famille
1.2. La situation des familles en France
1.2.1. Des évolutions sociodémographiques qui affectent la composition des familles
1.2.2. La famille contemporaine est plurielle
2. La famille monoparentale, origine et définitions d’une nouvelle catégorie familiale
2.1. Les familles monoparentales : une visibilité institutionnelle et sociale nouvelle
2.1.1. L’évolution de la forme des familles monoparentales
2.1.2. L’avènement du féminisme dans le champ académique
2.1.3. La prise en compte du phénomène monoparental en France
2.2. Les familles monoparentales, questions de définition
2.2.1. Les critères de définition en France et en Europe
2.2.2. Les limites de l’expression
2.2.3. Une typologie de la monoparentalité féminine
3. La monoparentalité comme enjeu économique et social
3.1. La vulnérabilité des femmes seules et de leur(s) enfant(s) sur le marché du travail
3.1.1. L’impact des inégalités de genre
3.1.2. Les inégalités selon la situation familiale
3.1.3. Du point de vue des enfants
3.2. Les familles monoparentales, davantage exposées à la pauvreté
3.2.1. La « pauvreté monétaire »
3.2.2. La « pauvreté administrative »
3.2.3. La « pauvreté des conditions de vie »
4. L’action publique à l’égard des familles monoparentales
4.1. Le soutien en faveur des familles monoparentales
4.1.1. L’allocation de parent isolé
4.1.2. L’allocation de soutien familial
4.1.3. L’allocation veuvage
4.2. Un aperçu du cadre juridique des familles monoparentales
4.2.1. La coparentalité remise en question par le changement familial
4.2.2. La pension alimentaire pour les enfants
5. Conclusion
Chapitre 2 – Des apports de la géographie dans l’étude des rapports à l’espace des familles monoparentales féminines.
1. Des rapports à l’espace de la famille contemporaine
1.1. Les facteurs de la mobilité résidentielle
1.1.1. La mobilité résidentielle dépendante du cycle de vie
1.1.2. La mobilité résidentielle des familles monoparentales
1.2. Le traitement des espaces de la famille en sciences sociales
1.2.1. Un réseau d’entraide
1.2.2. La proximité, une traduction spatiale des relations familiales
1.2.3. La famille monoparentale concentrée autour de la parentèle
2. L’étude de la spatialité des femmes seules avec enfant(s) : phase heuristique de la recherche
2.1. Le choix des concepts géographiques et sociologiques
2.1.1. La conception de l’espace
2.1.2. La conception de la mobilité résidentielle
2.1.3. La conception de la mobilité quotidienne
2.2. Les mères isolées évoluent dans un « espace social de vulnérabilité »
2.3. La spatialité des mères isolées : une liaison entre « famille » et « mobilité »
4. Conclusion
Chapitre 3 – Une combinaison de méthodes pour une meilleure compréhension de la spatialité des familles
1. Une étude à dimension régionale : les familles monoparentales en Bretagne
1.1. L’évolution de la famille bretonne
1.1.1. Un attachement aux familles nombreuses
1.1.2. Le rattrapage de la tendance nationale
1.2. Le phénomène monoparental en Bretagne
1.3. Des familles monoparentales bretonnes souvent à la limite de la pauvreté
2. Une phase quantitative
2.1. Une enquête par questionnaire
2.1.1. Les objectifs préliminaires de l’enquête
2.1.2. L’administration du questionnaire
2.1.3. Les thématiques du questionnaire
2.1.4. La phase de test du questionnaire
2.1.5. La collecte des réponses : un partenariat avec la Fédération bretonne des Caisses d’Allocations Familiales
2.1.6. Le traitement des données
2.2. Le bilan de la phase d’enquête par questionnaire
2.2.1. Une diversité de trajectoires familiales
2.2.2. Des situations monoparentales stabilisées et fragilisées
3. Une phase qualitative
3.1. Une enquête qualitative par entretien semi-directif
3.1.1. Les apports de la démarche qualitative
3.1.2. La sélection des enquêtées
3.1.3. Le déroulement de l’entretien
3.1.4. La grille d’entretien
3.2. Le bilan de la phase d’entretien
4. Conclusion
Conclusion de la premiere partie
DEUXIEME PARTIE UNE NOUVELLE FORME DE FAMILLE, DE NOUVEAUX COMPORTEMENT RESIDENTIELS
Introduction de la deuxieme partie
Chapitre 4 – La mobilité résidentielle au moment du changement familial
1. La situation résidentielle des familles en Bretagne : un premier témoin des vulnérabilités pour les meres seules
1.1. Les différences dans le statut d’occupation
1.2. Les différences dans la nature et taille du logement
2. Une mobilité résidentielle « régressive »
2.1. La mobilité résidentielle, pour qui ?
2.1.1. Les relations de dépendance
2.1.2. Les modalités les plus déterminantes
2.2. Une analyse des comportements résidentiels
2.2.1. L’analyse comparative : une régression résidentielle
2.2.2. L’influence de la PCS : une différenciation qui se matérialise lors du choix du logement
2.3. Les raisons d’une mobilité résidentielle soudaine
2.3.1. Un abaissement mécanique du niveau de vie
2.3.2. Une mise à distance
3. Le changement de logement comme facteur d’inégalité dans le regard porté sur l’espace
résidentiel
3.1. Les représentations de l’espace résidentiel
3.2. Rupture du parcours résidentiel « promotionnel » et représentations de l’espace résidentiel
3.2.1. L’accès au logement social, un sentiment de déclassement social
3.2.2. Le recours à l’hébergement, une situation d’ « entre-deux »
3.2.3. Quitter la maison familiale, s’éloigner d’une norme sociale
3.2.4. Quitter l’espace rural, l’abandon d’un mode de vie
4. Conclusion
Chapitre 5 – Des parcours résidentiels entre tactiques et compromis
1. Les parcours résidentiels apres le changement familial
1.1. Une progression résidentielle après des parcours descendants
1.1.1. Les signes d’une étape résidentielle ascendante
1.1.2. Une progression résidentielle pour les moins vulnérables
1.2. Les facteurs de relégation ou le risque d’une stabilisation résidentielle subie
1.2.1. Une faible disponibilité des ressources financières
1.2.2. L’offre insuffisante de logement accessible
1.2.3. La discrimination dans l’accès au logement du parc locatif privé
2. L’adoption de tactiques résidentielles
2.1. Le statut d’occupation : réduire le coût du logement
2.1.1. Devenir locataire dans le parc public ou privé
2.1.2. Les avantages de l’accession à la propriété
2.1.3. Le recours à l’hébergement dans des situations d’urgence
2.2. La localisation du logement : le choix de la proximité et de la praticité
2.2.1. Aménités et facilités urbaines
2.2.2. La recherche de proximité de l’école et de l’ancien conjoint
2.2.3. Vivre au sein d’un cadre de vie familier
2.3. Les conditions de logement : adapter le logement à la taille de la famille
2.3.1. Le choix d’un logement plus grand
2.3.2. Le choix d’un logement plus petit
3. Conclusion
Conclusion de la deuxieme partie
TROISIEME PARTIE DES PRATIQUES SPATIALES DU QUOTIDIEN DANS UN ESPACE DE VIE RESTREINT
Introduction de la troisieme partie
Chapitre 6 – L’organisation des pratiques spatiales du quotidien en situation monoparentale
1. Une discordance des temps sociaux
1.1. La pression temporelle au quotidien
1.1.1. Un « mi-temps » parental
1.1.2. La rétraction du temps pour soi
1.1.3. Le temps des imprévus
1.2. Les tactiques adoptées ou comment concilier vie familiale et vie professionnelle ?
1.2.1. Une réorganisation du temps de travail
1.2.2. L’adoption d’horaires de travail atypiques
2. La gestion des déplacements au quotidien
2.1. Les pratiques de déplacement : un désir d’automobilité
2.1.1. Une utilisation paradoxale de la voiture personnelle
2.1.2. Les transports en commun, un espace moins maîtrisable
2.2. Faire face aux contraintes de mobilité
2.2.1. Une complexification accrue des déplacements
2.2.2. Des tactiques pour faciliter les mobilités quotidiennes
3. Les conséquences de la difficile conciliation entre vie de famille et activité professionnelle sur l’organisation de la garde des enfants
3.1. Les services de garde en France et en Bretagne
3.1.1. L’inégale répartition des services de garde
3.1.2. Les services de garde adoptés par les familles monoparentales
3.2. Les contraintes rencontrées par les mères isolées
3.2.1. Les contraintes spatiales
3.2.2. Les contraintes temporelles
3.2.3. Les contraintes financières
3.2.4. Les contraintes éducatives
4. Conclusion
Chapitre 7 – La sociabilité des femmes seules et de leur(s) enfant(s) : une analyse du risque d’exclusion sociale
1. L’attachement à la sociabilité familiale
1.1. L’importance de la solidarité affective et des aides ponctuelles de la parenté
1.2. La sociabilité familiale dépend de l’histoire familiale
1.2.1. L’origine familiale
1.2.2. Les relations avec l’ancien conjoint
1.2.3. Les relations avec les anciens beaux parents
1.2.4. Les relations avec l’enfant
2. Le réseau de connaissances : une « mise à distance sociale »
2.1. La fréquence des relations
2.1.1. Le vécu d’un bouleversement familial
2.1.2. L’ancien conjoint fait partie des amis
2.1.3. Une baisse du niveau de vie, une baisse des activités de loisirs
2.2. Les membres du réseau amical : un nouveau réseau d’amitié
2.2.1. Une « distance sociale »
2.2.2. Une « proximité sociale »
2.2.3. « Etre une mère seule, ça fait bouger »
2.3. Un nouvel espace résidentiel, de nouvelles sociabilités locales
2.3.1. L’adaptation à un nouveau réseau de voisinage
2.3.2. Du point de vue des enfants
2.3.3. Une rupture avec la qualité de vie antérieure
2.4. Le poids des représentations : regards de la société et des mères isolées sur elles-mêmes.
3. Une relation antagonique avec le réseau institutionnel
3.1. Un rapprochement du réseau institutionnel
3.2. L’éloignement du réseau institutionnel
3.2.1. La gestion administrative du changement familial
3.2.2. Le sentiment d’un « manque »
4. Conclusion
Chapitre 8 – Une inégale rétraction des espaces de vie selon les profils sociaux
1. Une rétraction des espaces de vie
1.1. Des figures d’espaces de vie rétractés
1.1.1. Les raisons de la rétraction spatiale
1.1.2. Méthodologie graphique
1.2. Rendre visible l’évolution des espaces de vie
1.2.1. Le repli sur la cellule familiale
1.2.2. La dépendance aux aménités urbaines
1.2.3. Le confinement socio-spatial
1.2.4. Un attachement résidentiel
2. Le risque d’une inertie familiale et sociale
2.1. Des difficultés à élaborer des projets
2.1.1. Le projet résidentiel
2.1.2. Le projet professionnel
2.1.3. Les projets avec les enfants
2.2. La sortie de la monoparentalité dans l’imaginaire des mères isolées
2.2.1. L’avancée en âge des enfants
2.2.2. La recomposition familiale
3. Conclusion
Conclusion de la troisieme partie
CONCLUSION GENERALE
Références bibliographiques
Table des figures
Table des tableaux
Table des cartes
Table des encadrés
Liste des sigles
Annexes

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