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Les concepts fondamentaux de renforcement des capacités
L’expression « renforcement des capacités », telle qu’on l’entend maintenant, tire son origine des domaines de l’assistance technique et de la coopération au développement. Toutefois, par la présente section, nous allons la développer selon une approche théorique basée sur l’ « approche par la capabilité ».
Le renforcement des capacités
Définitions
La théorie de Sen suggère en fait que l’évaluation du bien-être individuel part de quoi les individus sont réellement capables (d’être et de faire). Il s’agit d’une forme d’évaluation qui prenne en compte les capacités au sens d’aptitude, de possibilités de conversion, et d’opportunités ouvertes par l’individu lui-même, ou par un tiers ou une institution. Par conséquent, le renforcement des capacités s’agit d’étendre les capabilités de la personne. Autrement dit, il s’agit d’augmenter la possibilité de conversion de la personne et d’augmenter réellement son espace de choix et d’action. L’évaluation de la réussite des interventions en matière de renforcement des capacités doit, de ce fait, se référer à la mesure du degré d’expansion de ces capabilités ou libertés, mais également aux réalisations effectuées. En effet, l’intervention en termes de renforcement des capacités ne s’agit pas seulement de distribuer des biens ou de garantir des droits (entitlements), mais également de s’assurer par des « investigations causales »14 que ceux-ci conviennent. Les institutions – comme étant le principal acteur en matière de renforcement des capacités- agissent en effet à deux niveaux complémentaires : sur le contenu de droits et des biens dont dispose l’individu (ouverture de droits, transferts monétaires, etc.), et sur les facteurs institutionnelles de conversion (l’aptitude intellectuelle, l’adaptation aux normes sociales, maîtrise de l’influence du climat…).
Le renforcement des capacités se définit, par conséquent, comme le processus endogène au travers duquel une société modifie ses règles, ses institutions et son mode de vie, accroît son capital social et améliore ses facultés de réaction, d’adaptation et d’autodiscipline. C’est une notion fort vaste car essaie de tout englober. Elle se rapporte au développement à divers niveaux de la société, à des entités de taille et de portée différente et aux différents stades du processus du développement.
Objectifs
Par conséquent, le renforcement des capacités vise, avant tout, le changement et la transformation. Ainsi, les objectifs du développement des capacités sont les suivant :
• améliorer ou employer plus efficacement les compétences, aptitudes et ressources ;
• renforcer les ententes et relations ;
• s’attaquer aux questions de valeurs, d’attitudes, de motivations et de conditions pour soutenir le développement durable.
Les différentes notions de renforcement des capacités
Les dimensions du renforcement des capacités
Toutefois, dans l’objectif de mieux appréhender les perspectives de la théorie à la pratique, il est important de mieux préciser le sens qu’on attribue à ce concept dans une Nation. D’après le paragraphe précédent, le renforcement des capacités vise, avant tout, le changement et la transformation. Ces changements et transformations concernent l’individu lui-même (son aptitude personnelle, ses ouvertures de droits,…), ses relations avec ses entourages (un autre individu, une entité, …) et les environnements qui ont des effets sur la liberté du bien-être de l’individu (les règles et les normes de la société, les politiques publiques, …).
Pour l’individu, dans ce cas, le renforcement des capacités se réalise au niveau de l’individu lui-même. Quant à ses relations avec ses entourages, les associations ou les organisations sont les cadres les mieux placées dans lesquels un individu peut entretenir ces relations. Dans ce cas, les organisations constituent aussi un niveau d’intervention du renforcement des capacités. Enfin, pour les règles, les normes et les politiques, ils constituent les principaux éléments d’une institution, d’où l’appellation « capacité institutionnelle ».
La place du renforcement de capacités dans le processus de développement
Le constat historique nous permet d’affirmer que durant les années 1950 et 1960, les ressources financières (pétrodollar) et matérielles ainsi que les habiletés étaient transmises aux pays pauvres selon un modèle de renforcement des capacités « axé sur l’offre ». L’accent était mis sur l’approvisionnement en intrants et les transferts de technologies en provenance des pays industrialisés vers des régions moins développées. On pensait alors que ces formes de capital et ces technologies entraînerait une croissance économique durable.
Plus tard l’attention centrée sur les intrants s’est déplacé vers la mise à l’essai d’une approche davantage « axée sur la demande ». On donnait alors la priorité au renforcement des connaissances et des compétences dans les pays en développement, à la modification des attitudes et à l’augmentation des aptitudes des individus à travailler en groupe. Après un essai de définition des éléments constituant la « capacité », ce chapitre a pour objectif de démontrer, d’une part, comment les interventions en matière de renforcement des capacités se répercutent sur les performances. D’autre part, en se basant sur les indicateurs principaux de développement, la seconde section montre comment les performances agissent sur ces indicateurs de développement. Dans ce cadre, des modèles de référence seront proposés pour les différents niveaux de renforcement des capacités.
Répercussions du renforcement des capacités sur la performance
L’approche par la capabilité développée par Sen donne des idées très vagues sur les éléments de la capacité. Dans l’objectif de préciser ces idées, la présente section essaie de définir, en premier lieu, ces éléments selon les différents niveaux d’intervention en matière de renforcement des capacités. Deuxièmement, elle présente un modèle de référence montrant les répercussions de ces éléments sur les indicateurs clés de la performance.
Les éléments de « capacité »
Généralités
Tout d’abord, un individu, des organisations ou des sociétés peuvent être dotés de capacités. Ainsi, la capacité se définit comme étant les compétences, les aptitudes, les conceptions, les attitudes, les valeurs, les relations, les motivations, les ressources et conditions qui permettent aux individus, aux organisations et aux sociétés à exercer des fonctions, résoudre des problèmes, et fixer et atteindre leurs propres objectifs. Le renforcement des capacités désigne, par conséquent, les approches, stratégies et méthodes employées par un pays en développement pour améliorer la performance aux niveaux de l’individu, de l’organisation ou de la société.
Toutefois, d’après l’approche par la capabilité développé par Sen, les actions en matière de renforcement des capacités- agissent en effet à deux niveaux complémentaires : sur le contenu de droits et des biens dont dispose l’individu (ouverture de droits, transferts monétaires, etc.), et sur les facteurs institutionnelles de conversion (l’aptitude intellectuelle, l’adaptation aux normes sociales, maîtrise de l’influence du climat…). Ces droits et ces biens dont dispose l’individu ne sont que ses « ressources » propres tandis que les facteurs de conversion représente la « gestion » (figure 4).
Spécificités selon les dimensions
Le sens de capacité individuelle n’est pas trop loin de celui développé par Sen. La qualité de vie devrait être évaluée en termes d’aptitude individuelle à parvenir à quelques chose – d’un point de vue plus « technique » : à parvenir à un certain niveau de « fonctionnement ». Il existe des aptitudes de base (comme manger à sa faim ; écarter les maladies évitables…) et des aptitudes plus complexes (participer à la vie de la communauté…). Toutefois, d’après l’approche par la capabilité, nous pouvons en tirer que le capital humain constitue une part importante de la capacité.
En effet, les contenus des théories sur le capital humain nous permettent de mieux comprendre comment l’investissement en capital humain accroît les capacités d’acquisitions et d’adaptation dans un monde en rapide évolution. Comme étant une composante principale du capital humain, la notion « éducation » fera l’objet de notre étude.
L’approche reposant sur les capabilités donne naissance à un cadre distinct d’évaluation des politiques et de processus de développement. Les politiques sont jugées avoir réussi si elles ont accru les capabilités des individus – qu’elles aient eu ou non un effet sur les revenus. Dans cette perspective l’éducation est importante pour un certain nombre de raisons. D’abord et surtout, posséder les compétences transmises par l’éducation de base, comme la maîtrise de la lecture et de l’écriture, est utile en soi. L’éducation doit donc être considérée comme un « être » ou un « faire » utile, comme une « finalité » du développement. Deuxièmement, le processus éducatif peut contribuer à enrayer d’autres processus négatifs. Par exemple, l’enseignement primaire obligatoire, à supposer qu’il soit offert et mis en pratique, réduira le travail des enfants. De même, intégrer des enfants de classes sociales ou d’ethnies différentes dans une même salle peut servir à lever les barrières sociales. Troisièmement, les études empiriques indiquent que l’éducation joue un rôle particulièrement important dans l’autonomisation des groupes défavorisés, notamment des femmes. Une personne instruite est plus à même de comprendre et de faire valoir ses propres droits juridiques. A l’inverse, les personnes défavorisées qui n’ont pas bénéficié d’une éducation risquent de ne même pas pouvoir bénéficier des aides publiques qui sont à leur disposition.
La capacité organisationnelle évoque l’idée d’établissement de liens, de mise en réseau de création de connexion et de renforcement des interactions. En effet, il est généralement admis que nous devions combler le fossé qui existe entre le niveau macropolitique et les communautés locales. Il s’agit d’accompagner des échanges pratiques entre les niveaux d’actions pour les stratèges politiques et les exécutants. Le renforcement de capacités au niveau méso se situe, de ce fait, entre les institutions de niveau macro et le niveau local (collectivités locales et régionales, collectifs d’ONG ou associations du secteur privé). Il souligne l’importance de l’appropriation locale et la collaboration pour le changement et l’innovation. De plus, à ce niveau de capacité, l’accent est mis sur les structures, les processus, les ressources et la gestion de l’organisation.
Par conséquent, on peut classer les différentes composantes de la capacité organisationnelle en deux grands types : les ressources et la gestion (voir figure 4).
Présentation du modèle
Modèle de référence
Ce modèle de référence est basé sur l’hypothèse que les exécutions faites au niveau micro (individu) sont plutôt dispersées et que les actions au niveau macro (institution) sont de dimension large et difficiles à évaluer en terme d’impact ou de résultats. Alors que toute manœuvre qui se focalise sur une organisation peut prétendre d’être tangible en terme d’action, de résultats et d’analyse.
En termes simples, la capacité d’un individu, d’une organisation ou d’une institution est le potentiel qu’ils ont d’être performants. La performance est définie, dans ce cas, comme l’aptitude à exploiter avec succès ses compétences et ces ressources pour atteindre les buts et réaliser la mission globale. Elle peut être exprimée en fonction de quatre indicateurs clés : l’efficacité, l’efficience, la pertinence et la viabilité financière :
• L’efficacité : mesure dans laquelle une entité atteint ses objectifs ;
• L’efficience : mesure dans laquelle elle génère ses produits en utilisant le minimum d’intrants ;
• La pertinence : mesure dans laquelle ses objectifs et ses activités reflètent les besoins et les priorités des intervenantes clés ;
• La viabilité financière : les conditions qui rendent une entité viable sur le plan financier.
Liaison entre renforcement des capacités et performance
Pour la capacité organisationnelle, en particulier, le modèle incite à penser qu’une organisation performante est une organisation qui utilise efficacement ses capacités pour atteindre des buts clairs et répondre aux besoins des intervenants. La performance d’une organisation n’est pas seulement fonction de ses propres capacités, mais elle est également influencée par les forces en action dans son contexte opérationnel externe et son environnement interne.
D’après les principes fondamentaux, le renforcement des capacités suppose l’intégration des activités à divers niveaux pour résoudre des problèmes complexes. En effet, le point de départ est la personne, mais prise dans un ensemble d’institutions et de relations. Il existe des relations entre ces divers niveaux, ces différentes entités et les stades du processus de développement.
L’approche par la capacité essaie de tisser les liens entre des approches auparavant isolées, telles que le développement organisationnel, le développement communautaire, le développement rural intégré et le développement durable, pour les englober en une seule appellation générique notamment le développement local. Les problèmes de capacités s’appuient sur une vision globale et tiennent compte de la manière dont les faiblesses en capacités d’un secteur ou d’un autre influent les capacités dans d’autres secteurs.
Par conséquent, les organisations sont considérées comme des systèmes de traitement qui transforment les capacités individuelles ou collectives en résultats organisationnels. Cette approche est étroitement liée à la théorie bien connue des organisations et du changement organisationnel. Dans ce cas, les interventions en matière de renforcement de capacités organisationnelles influent aussi bien la performance organisationnelle mais aussi la performance individuelle.
D’un autre coté, le renforcement des capacités au niveau institutionnel met l’accent sur des règles ou normes et des politiques. Ces dernières ne sont que des éléments du contexte externe de l’organisation. La performance organisationnelle suppose, de ce fait, la performance institutionnelle.
Bref, en se basant sur les principes fondamentaux du renforcement des capacités, notamment sur le lien qui existe entre les différents niveaux d’intervention, le développement des capacités ou bien l’extension de la liberté de faire ou d’être se répercute avant tout sur la performance c’est-à-dire sur l’aptitude à atteindre ses propres objectifs et à réaliser ses missions. La section suivante essaie de démontrer pourquoi cette performance est-elle une composante essentielle du processus de développement.
L’importance du renforcement des capacités dans le processus de développement
Afin de montrer la liaison qui existe entre la capacité et le développement, la présente section traite, en premier lieu, les répercussions de l’approche par la « capabilité » sur le concept de développement – traduit par la notion de performance – pour aboutir aux rôles du renforcement des capacités dans le processus de développement.
Répercussions de l’approche par la « capabilité » sur le concept de développement
Le concept de développement humain durable
Depuis qu’il a gagné une certaine faveur dans le milieu des années 1980, le concept de développement humain a gravé une autre étape avec la constatation que les populations sont essentielles au processus de développement, et que collectivement, elles veulent améliorer la gestion de l’environnement. Le PNUD définit le concept de développement humain durable comme étant « l’élargissement des choix et des capacités à travers la formation d’un capital social dans le but de répondre, le plus équitablement possible, aux besoins des générations actuelles sans compromettre les besoins des générations futures »19. Ce concept ajoute au développement la notion que les capacités des populations doivent également s’accompagner d’une volonté délibérée de coopération.
Par conséquent, ce concept se fonde sur un nombre de principes fondamentaux :
• Le développement humain durable commence avec les intéressés.
• Le développement n’est possible que si les intéressés en définissent les conditions ;
• Le développement est le résultat d’actions collectives de formes diverses, comparables aux efforts de l’individu qui renonce à son intérêt immédiat au profit de la communauté tout entière.
• Les problèmes sectoriels sont interdépendants (problèmes d’ordre social, économique, technologique et écologique).
• Le développement n’est durable que dans un perspective à long terme.
Apports de l’approche par la « capacité » sur les indicateurs de développement
La convention de mesure par la capacité a été institutionnalisée par le Programme des Nations Unies pour le Développement Humain avec l’indicateur de développement humain (IDH). L’IDH a permis de synthétiser les recherches de cette institution dans un indicateur simple, et a contribué au succès de l’approche de Sen (qui était associée à la construction de cet indicateur).
Cependant, le décalage entre l’ambition théorique de mesurer des formes de libertés collectives et individuelles, et le résultat synthétisé dans l’indicateur est réel. Des carences statistiques existent ainsi que des risques d’interprétation dévoyés. Cet indicateur étalonne en effet les performances de développement en fonction de trois critères : l’éducation représentée par le taux d’alphabétisation des adultes et le taux de scolarisation combiné, la longévité mesurée par l’espérance de vie à la naissance et le niveau de vie par le PIB réel par habitant. Ce guidage par objectif peut fausser l’idée de développement. D’autres capabilités essentielles, comme les libertés politiques, la participation à la vie sociale ou la sécurité, étant absentes de l’indicateur, peuvent être corrélativement occultées de la définition d’objectifs politiques. Si ces données ne figurent pas dans le calcul de l’IDH « c’est parce qu’il est difficile de leur donner une expression chiffrée, et non parce qu’elles seraient d’une quelconque manière moins importantes pour le développement humain »20.
Le rôle du renforcement des capacités dans le processus de développement
Apports des programmes de renforcement des capacités
Le renforcement des capacités, tout comme le développement humain durable, est un concept complexe, de portée étendue, et qui comportent plusieurs éléments interdépendants, dont il faut tenir compte. En conséquence, il s’accorde avec les principes fondamentaux du concept du développement humain dans la mesure où les programmes de renforcement des capacités sont conçus comme un processus. En outre, d’après le chapitre précédent, les programmes de renforcement des capacités répondent à l’engagement à long terme, au développement des aptitudes et des compétences, ainsi qu’à la grande ouverture à la culture, aux politiques et aux conditions locales. En effet, un programme de renforcement des capacités se réalise de manière à :
• Identifier les besoins en matière de renforcement des capacités et souligner les contraintes et les difficultés ;
• Engager les bénéficiaires eux-mêmes à participer à la conception ainsi qu’aux différentes étapes d’établissement de priorités du programme ;
• Mettre en œuvre des activités globales, intersectorielles et à long terme ;
• Utiliser régulièrement des mécanismes de suivi et d’évaluation participatifs pour analyser les progrès réalisés ; et
• Maximiser les avantages des bénéficiaires, et encourager la participation continue.
Dans ce cas, les programmes de renforcement des capacités contribuent, non seulement au développement d’une communauté mais aussi à la pérennisation des réalisations. De plus, en raison des différentes dimensions du renforcement des capacités, le programme de renforcement des capacités a plusieurs effets externes positifs. A titre d’exemple, un projet de formation en matière de gestion financière en vue de réalisation d’un infrastructure communautaire, permet à un individu d’élargir sa liberté d’action dans ce cadre. Par conséquent, une fois que le projet réalisé, sa capacité lui est toujours utile dans les différentes activités personnelles ou communautaires.
La performance : une composante essentielle au processus de développement
Tout d’abord, il est important de rappeler que la performance est l’aptitude d’un individu, d’une organisation à fixer ses propres objectifs, à les atteindre et réaliser sa mission globale. D’une part, le développement économique et social est directement lié à l’aptitude d’un pays à formuler des politiques, des stratégies et des programmes et à prendre de bonnes décisions face à sa situation économique. Il est à noter, par exemple, l’amélioration des conditions de vie de la population et l’instauration d’un contexte changeant. La mise en œuvre de ces politiques et de ces programmes, quant à lui, repose sur l’aptitude à gérer les ressources financières, matérielles et humaines. Il est aussi à noter que l’aptitude du pays à instaurer un cadre juridique et réglementaire est favorable au développement.
D’autre part, l’insuffisance de capacité est un obstacle majeur au développement. Elle entrave la formulation et la mise en œuvre de politiques économiques axées sur la croissance et le développement social. L’inefficience et l’inefficacité de l’Etat, par exemple, compromettent la gestion économique et la prestation des services sociaux et gênent le développement du secteur privé. Ce dernier, du fait des graves contraintes de capacité qu’il subit, n’est pas en mesure de bien jouer son rôle.
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Table des matières
Introduction
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE
Chapitre I : Les concepts fondamentaux de « capacité » et de renforcement des capacités
1. Les concepts fondamentaux de « capacité »
1.1. Etymologie
1.2. L’approche en terme de capabilité
2. Les concepts fondamentaux de renforcement des capacités
2.1. Le renforcement des capacités
2.2. Les différentes notions de renforcement des capacités
Chapitre II : La place du renforcement des capacités dans le processus de développement
1. Repercussions du renforcement des capacités sur la performance
1.1. Les éléments de « capacités »
1.2. Présentation du modèle
2. L’importance du renforcement des capacités dans le processus de développement
2.1. Repercussions de l’approche par la capabilité sur le concept de développement
2.2. Le rôle du renforcement des capacités dans le processus de développement
PARTIE II : CAS DU FONDS D’INTERVENTION POUR LE DEVELOPPEMENT (FID) A MADAGASCAR
Chapitre I : Réalités du renforcement des capacités
1. Présentation de la composante « renforcement des capacité
1.1. Objectifs et bénéficiaires
1.2. L’intégration du programme de renforcement des capacités
2. Résultats et impacts
2.1. Résultats sur l’étude de cas de la commune de Masindray
2.2. Impacts
Chapitre I I: Analyses des résultats et suggestions
1. Analyses des résultats
1.1. Cadre d’analyse
1.2. Analyses des résultats
2. Suggestions
2.1. Recommandations pour les formations en vue de l’élaboration du PCD
2.2. Enseignements tirés des expériences
Conclusion
Bibliographie
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