La phytothérapie dans le monde

Le diabète est connu depuis longtemps. Il a été considéré comme une maladie propre au pays riche ; cependant il touche actuellement largement les pays en voie de développement, et même les couches sociales les plus défavorisées Le traitement de cette maladie constitue une des plus grandes préoccupations scientifiques à travers le monde. Ceci est en vue de trouver de nouvelles solutions pour prévenir, voire ralentir la survenue des complications organiques et métaboliques résultantes de l’hyperglycémie chronique. En général, tous les agents antidiabétiques (antidiabétiques oraux, insuline) ne répondent pas aux besoins des patients en tant qu’un traitement efficace et éventuellement, plusieurs accidents risquent d’être à l’origine d’un état indésirable. La prise de plantes médicinales peut se faire sous différents types. Il peut être de gélules, de comprimés, d’infusions, de teintures, d’extraits, de plantes brutes ou de différentes formes y compris des lavements ou d’applications sous forme de cataplasme. Actuellement, la recherche des nouvelles molécules candidates à partir des plantes constitue une étape substantielle dans le développement des nouveaux médicaments.

PHYTOTHERAP

Les plantes ont servi l’Homme pour le guérir contre les maladies qui l’affecte, les plantes médicinales étaient l’une des sources des guérisons des maladies, ils agissent par l’ensemble de ses constituants « principe actif ». Les plantes sont utilisées dans toutes les cultures pour leurs vertus médicinales et de nos jours encore l’organisation mondiale de la santé « O.M.S » estime que la médecine traditionnelle couvre les besoins en soins de santé primaires de 80% de la population mondiale. (1) Le savoir de préparation et d’utilisation des extraits de plantes médicinales est transmis d’une génération à une autre avec l’ignorance d’effet exact ou le mode d’action des composants de ces extraits sur l’organisme humain jusqu’au dernier siècle avec ce qu’on appelle la révolution « scientifique »et les progrès dans tous les domaines « médecine, pharmacie, biologie, botanique, pharmacologie, toxicologie, pharmacognosie… ».

HISTORIQUE

Les traces de l’utilisation des plantes médicinales existent dans les texteschinois datant de plus de 5000 ans avant J.C. les inscriptions cunéiformes, présentes sur des tablettes sumériennes de Mésopotamie, prouvent que le pavot était déjà recherché il y a plus de 2000 ans avant J.C. Le papyrus médical d’Ebers (environ 1500 ans avant J.C) est le premier recueil consacré aux plantes médicinales, proposant un inventaire de 12 plantes accompagné de leur mode d’utilisation (myrrhe, ricin, ail…). Les Egyptiens possédaient déjà des notions de pharmacopée et plus de 200 plantes différentes, ramenées de Syrie par le pharaon Thoutmoisis III apparaissent sur le bas-relief du temple de Karnak (1450 avant J.C).Plus tard, la Grèce antique s’est distinguée avec les premières thérapeutiques du monde occidental.

➤ Hippocrate (460-377 avant J.C) fut le premier à mentionner des observations cliniques avec plus de 230 plantes médicinales. A cette époque, un début de classement selon la toxicité des plantes fut élaboré par des savants célèbres : Sérapion, Pline l’Ancien… mais surtout Théophraste (372-287 ans avant J.C), nomma quelque 500 espèces de plantes et se livra à des expérimentations sur certaines d’entre elles ( « Historia plantarum », « Decausisplantarum », «Periphytoon historias »…

➤ Discoride, herboriste grec (100 ans avant J.C), écrivit un recueil de cinq livres consacrés à plus de 500 espèces de plantes médicinales, regroupant déjà les Labiées, les Papilionacées, les Apiacées, les Astéracées. Cet ouvrage, connu sous le nom de « MateriaMedica » (publié en 1478). Bien entendu, toutes les grandes civilisations ont eu leurs traditions phytothérapeutiques : au 1er siècle, le «ShennngBencaojing » chinois proposait déjà 252 remèdes à bases de plantes (tussilage, réglisse…) .

➤ Paracelse (1493-1541), alchimiste et professeur de médecine à Bâle, considéré comme le père de la chimie, il rédigea une œuvre de dix volumes au sein de laquelle les plantes avaient une place toute particulière. Sa célèbre théorie de signature était mentionnée ainsi : « la nature munit chaque plante de signes extérieurs, afin d’indiquer son utilité. En conséquence, celui qui veut apprendre ce que la nature veut signifier, doit interpréter ses marques, pour savoir quelles bonnes vertus se cachent dedans. La signature du poivre d’eau indique que la plante va guérir les plaies : ceci est attesté par la forme de la feuille et les gouttes de sang rouge au milieu de la feuille… » .

Au 19ème siècle, la découverte des molécules originales qui font la valeur thérapeutique des drogues héroïques, a été impressionnante. En 1819, Meissner proposa le nom d’«alcaloïde » (dérivé des termes « al kali » = cendre et « eidos » = forme), ayant observé le premier que ces substances azotées, présentes dans certaines plantes, possédaient des propriétés basiques. C’est ainsi que pour ne prendre que l’exemple du pavot, la morphine fut isolée par E.Sertuner en 1817, la codéine par P.Robiquet en 1832 (il isola aussi l’asparagine de l’asperge), et la papavérine par Merck en 1848. C’est aussi l’époque de l’isolement de l’inuline à partir de l’aunée (1804), de l’acide salicyclique de l’écorce de saule (1838).En 1820, isolement de la quinine et de la caféine. En 1844, isolement de la digitaline (de la digitale pourprée). En 1860, isolement de la cocaïne de la feuille de coca. En 1879, isolement de la trinitrine.

Elle existe depuis longtemps. Pendant plusieurs siècles et après la chute de l’empire roman, le monde arabe était le centre des connaissances scientifiques et de la médecine.

➤ Les anciens textes ont été traduits en et ils ont été étudié dans les écoles islamiques. Les arabes dans la région de Baghdad ont été les premiers dans l’histoire à séparer la médecine de la pharmacologie, (4, 5) aussi les premières réserves de médicaments dans le monde étaient dans le monde arabe . La forme utilisée dans cette époque est toujours utilisée dans la thérapie et quelques formulations médicamenteuses peuvent être trouvées dans la pharmacopée de nos jours.

Les collines et les montagnes de la région de moyen orient sont couvertes avec plus de 2600 espèces de plantes avec 700 espèces qui sont noté pour leurs utilisations comme plantes médicinales. (6,7) Tandis que les civilisations Babylonienne, Sumérienne et Egyptienne accumulent les connaissances empiriques conservant les plantes médicinales, les Arabes diffusent ce savoir autour du bassin méditerranéen. (8) De nos jours, entre 20000 et 25000 plantes sont utilisées dans la pharmacopée humaine, 75 ٪ des médicaments ont une origine végétale et 25 ٪ d’entre eux contiennent au moins une molécule active d’origine végétale.

La phytothérapie ou l’utilisation des plantes médicinales est vieille de plusieurs millénaires et s’accorde en tout point avec le fonctionnement naturel de l’être humain. La phytothérapie est une médecine douce, cela ne signifie qu’elle soit lente pour autant. D’ailleurs, des milliers de personnes recouvrent et se maintiennent en forme par les propriétés médicinales des plantes. (10) La phytothérapie est une discipline destinée à prévenir et à traiter certains troubles fonctionnels et/ou certains états pathologiques au moyen de plantes, de parties de plantes ou de préparations à base de plantes. Ce n’est ni une thérapeutique « spéciale », ni une médecine « alternative », car elle fait partie intégrante de la thérapeutique.

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Table des matières

Introduction
Synthèse bibliographique
I . Phytothérapie
1-Introduction
2-Historique
3-La phytothérapie dans le monde
3-1-En Afrique
3-2-En Algérie
II. Le diabète sucré
1- Généralités
2- Classification
3- Physiopathologie
4- Phytothérapie et diabète
III : La plante étudiée
1-Description de l’espèce « Inula viscosa »
2- Systématique
3- Description du genre
Partie pratique
I- Matériel et méthodes
1- Etude phytochimique
2- Etude biologique
2-1- Matériel biologique
2-2- Enceinte d’élevage
2-3- Le régime alimentaire
2-4- Plante utilisée
2-5- Préparation de l’extrait aqueux
2-6- Induction du diabète
2-7- Protocole expérimental
2-8- Préparation des prélèvements et plasma
2-9- Dosage plasmatique
2-10- Dosage hépatique
3- Techniques histologiques
4- Etude statistique
II- Résultats
1-Etude phytochimique
2- Etude pondérale
2-1- Variations des poids corporels
2-2- Variations des poids des organes
3- Etude biochimique
3-1- Evolution de la glycémie
3-2- Dosage des paramètres sanguins
3-3- Variation des paramètres hépatiques
4- Les coupes histologiques
Discussion
Conclusion & perspectives
Références bibliographiques
Annexes

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