La phase solide du sol

Les sols constituent la base du systรจme productif en Afrique sub-saharienne. Au Sรฉnรฉgal, il est difficile dโ€™envisager une amรฉlioration de la productivitรฉ agricole sans une restauration de la fertilitรฉ des sols, naturellement faible et qui sโ€™est dรฉgradรฉe aprรจs plusieurs dรฉcennies dโ€™exploitation agricole (Khouma et al., 2005). Les Niayes, zone dโ€™horticulture par excellence, nโ€™รฉchappent pas ร  cette dynamique. Dans la Niaye de Pikine, la dรฉgradation des sols se manifeste par une baisse du taux de matiรจre organique parfois accompagnรฉe dโ€™une acidification ou dโ€™une salinisation ; on assiste de ce fait ร  une baisse des rendements accentuรฉe par le cloisonnement des surfaces cultivables sous lโ€™effet de lโ€™urbanisation galopante et de lโ€™ensablement des cuvettes (Fall et al., 2000).

Ainsi pour augmenter les rendements, les paysans des Niayes, notamment ceux des zones pรฉriurbaines comme Pikine, utilisent les eaux usรฉes non-traitรฉes qui ont la rรฉputation de rรฉduire le cycle des cultures maraรฎchรจres. Ils augmentent par consรฉquent le nombre de rotation dans l’annรฉe (Gaye & Niang, 2002). Lโ€™utilisation de ces eaux usรฉes se fait au profit des eaux de puits nommรฉs ยซ cรฉanes ยป traditionnellement utilisรฉes pour lโ€™irrigation. Dans certains cas, les eaux usรฉes sont mรฉlangรฉes avec les eaux de ยซ cรฉanes ยป. Cette pratique nโ€™est cependant pas sans risque sur lโ€™environnement. Ces eaux usรฉes riches en matiรจres en suspension, en azote minรฉral et en coliformes fรฉcaux font en effet planer des risques de colmatage du sol, de pollution de la nappe phrรฉatique; de salinisation et dโ€™acidification (Gaye & Niang, 2002 ; Seck, 2005 ; Ndiaye et al., 2006; Ndour et al., 2008 ).

La phase solide du sol

Plus important quantitativement (environ 83 % en poids et 52 % en volume dans un sol bien รฉquilibrรฉ), elle conditionne le comportement des autres phases (Gaucher, 1968). Cette phase solide comprend une fraction minรฉrale et une fraction organique.

La fraction minรฉrale

Elle reflรจte la composition des matรฉriaux de base dont est issu le sol (roche-mรจre; collision d’origine รฉolienne, hydrique ou gravitaire) et les alรฉas de sa genรจse (Musy & Soutter, 1991). Elle reprรฉsente, d’aprรจs Gaucher (1968), 81 % en poids et 48 % en volume du sol. Elle dรฉtermine la texture et entre dans la constitution de la structure, deux propriรฉtรฉs essentielles des sols.

La texture du sol
Les propriรฉtรฉs les plus importantes du sol dรฉpendent des dimensions de ses constituants, c’est-ร -dire de la granulomรฉtrie du sol (Gaucher, 1968). En outre les particules รฉlรฉmentaires entrants dans la constitution de la fraction minรฉrale sont idรฉalement caractรฉrisรฉes par leurs volumes et leurs formes. La texture des sols, en tant que critรจre de diffรฉrenciation, est alors dรฉfinie par la rรฉpartition numรฉrique des particules รฉlรฉmentaires en fonction de leur gรฉomรฉtrie (Musy & Soutter, 1991).

Par l’analyse granulomรฉtrique, on parvient ร  diffรฉrencier par la taille les รฉlรฉments minรฉraux du sol et ร  quantifier leur rรฉpartition pondรฉrale, par des classes de diamรจtres prรฉdรฉfinies (Musy & Soutter,1991). Ses classes sont souvent rรฉparties par ordre de diamรจtre croissant de la maniรจre suivante : les argiles (0-2 ยตm), les limons (2-50 ยตm), les sables (50-2000 ยตm) et les graviers (>2mm). Les proportions relatives en sables, limons et argiles dรฉfinissent ainsi la texture du sol.

La structure du sol
La structure est la maniรจre dont les รฉlรฉments constituants du sol s’assemblent entre eux (Gaucher, 1968). Elle permet d’expliquer certains comportements du sol dont la texture ร  elle seule ne peut pas rendre compte. En effet, c’est la structure qui dรฉtermine la rรฉpartition dans l’espace de la matiรจre solide et des vides dont certains sont occupรฉs par de l’eau ; d’autres, par de l’air. Cette rรฉpartition conditionne l’ensemble des propriรฉtรฉs physiques et biochimiques du sol : aรฉration et possibilitรฉ de respiration des racines et de l’ensemble de la biomasse, rรฉtention par les forces capillaires d’une rรฉserve d’eau utilisable par les plantes en pรฉriode sรจche, etc. (Duchaufour, 1997). Il convient nรฉanmoins de noter que la structure ne dรฉpend pas seulement de la fraction minรฉrale. Elle dรฉpend aussi en grande partie de la fraction organique du sol, surtout dans son rรดle de liant.

La fraction organique

Quantitativement faible par rapport ร  la fraction minรฉrale aussi bien en termes de poids que de volume, ร  l’exception des sols tourbeaux, la phase organique du sol n’en demeure pas moins un รฉlรฉment clรฉ de la qualitรฉ des sols. Cette fraction est constituรฉe d’un ensemble de substances essentiellement caractรฉrisรฉes de maniรจre qualitative par leur nature chimique (Musy & Soutter, 1991). Elle englobe toute substance organique, vivante ou morte, fraรฎche ou dรฉcomposรฉe, simple ou complexe. Elle peut รชtre classรฉe en deux compartiments : un compartiment vivant qui fournit environ 4% du stock de carbone total du sol et un compartiment inerte qui fournit plus de 96% de celui-ci (Theng, 1987).

La phase organique inerte du sol

Elle est formรฉe de rรฉsidus, sรฉcrรฉtions et excrรฉtions de plantes et d’animaux (Musy & Soutter, 1991). L’essentiel de la matiรจre organique parvenant au sol est cependant d’origine vรฉgรฉtale (Davet, 1996). Dans le sol, la matiรจre organique fraรฎche, fraction organique peu transformรฉe, d’origine vรฉgรฉtale ou animale, s’oppose ร  l’humus, fraction organique colloรฏdale plus ou moins foncรฉe, qui contracte des liens รฉtroits avec l’argile et les oxydes libres (Duchaufour, 2001). C’est la transformation de la premiรจre forme qui aboutit ร  la formation de la seconde. Cette transformation se fait sous l’action de divers facteurs, surtout des รชtres vivants.

La Matiรจre organique vivante du sol

Le sol est un milieu vivant et c’est lร  une caractรฉristique essentielle qui le diffรฉrencie d’une roche, oรน les รชtres vivants ne sont prรฉsents qu’en surface, dans la croรปte d’altรฉration (Robert, 1996). Les organismes du sol interviennent en effet dans de nombreux processus et fonctions essentielles des sols, notamment dans la dรฉcomposition des dรฉbris vรฉgรฉtaux et animaux, la transformation et le stockage des รฉlรฉments nutritifs, l’infiltration de l’eau et les รฉchanges de gaz, la formation et la stabilisation de la structure des sols, mais aussi la synthรจse des substances humiques (Dick, 1997). Le sol est ainsi traversรฉ par des flux d’รฉnergie et de matiรจre dont la rรฉgulation est en grande partie assurรฉe par les communautรฉs vivantes qui le colonisent (Chotte et al., 2001). La classification des organismes du sol selon leur taille est souvent adoptรฉe, bien que n’ayant aucune valeur systรฉmique (Swift et al., 1979). Elle permet de diffรฉrencier trois ensembles: les organismes dont la taille est supรฉrieure au centimรจtre (macrofaune), les organismes dont la taille est comprise entre deux cents micromรจtres et un centimรจtre (microfaune) et enfin les organismes microscopiques (micro-organismes). On ajoute ร  ces organismes un quatriรจme ensemble particulier, celui des organes souterrains des vรฉgรฉtaux.

La macrofaune
Les organismes de la macrofaune sont principalement reprรฉsentรฉs par des invertรฉbrรฉs. Certains de ces organismes construisent des structures organo minรฉrales de grandes tailles qui perdurent de longues pรฉriodes (de quelques mois ร  quelques annรฉes); ils dรฉveloppent, ร  des degrรฉs divers, des relations mutualistes avec les micro-organismes dans leur tube digestif (rumen interne) et (ou) dans les structures qu’ils crรฉent que l’on peut comparer ร  des rumens externes. Ces organismes comprennent principalement les termites, les vers de terre et les fourmis. En raison de l’impact de leur activitรฉ sur les caractรฉristiques du milieu, ces organismes sont aussi appelรฉs les ingรฉnieurs de l’รฉcosystรจme (Jones et al., 1994).

La microfaune
Ce groupe comprend une faune trรจs diverse, essentiellement composรฉe de micro et de macro-arthropodes (myriapodes, isopodes) et de nรฉmatodes. Contrairement ร  la macrofaune, les structures qu’ils produisent sont uniquement organiques. Elles ont une durรฉe de vie plus courte que celles qui sont issues de l’activitรฉ des macro organismes (Giller et al., 1997).

Les micro-organismes
Ce sont des acteurs clรฉs des cycles biogรฉochimiques. et jouent un rรดle trรจs important dans le fonctionnement et la dynamique des รฉcosystรจmes. Ils constituent la biomasse microbienne du sol dans lequel on distingue les trois groupes taxonomiques suivants :

โœฆย Les bactรฉries
Elles sont responsables de la plupart des transformations dans le cycle de l’azote (Paul & Clark, 1989) : ammonification (large รฉventail de bactรฉries), oxydation de l’ammonium en nitrite (Nitrosomonas), oxydation des nitrites en nitrates (Nitrobacter), rรฉduction des nitrites en nitrates (Clostridium), dรฉnitrification (Pseudomonas), fixation libre de l’azote molรฉculaire (N2) (Azotobacter) ou par symbiose (Rhizobium). Le rรดle des bactรฉries dans les cycles du carbone, du phosphore et du soufre est moins spรฉcialisรฉ, mais reste important.
โœฆย Les champignons
Ils sont prรฉsents dans le sol ร  lโ€™รฉtat de mycรฉliums et dโ€™organes de propagation ou de conservation que lโ€™on peut dรฉsigner sous le nom de ยซ spores ยป (Dommergues & Mangenot, 1970). Leur rรดle dans le cycle de lโ€™azote est peu spectaculaire : certaines espรจces sont douรฉes dโ€™une faible activitรฉ fixatrice, leur pouvoir ammonifiant paraรฎt infรฉrieur ร  celui des bactรฉries dans les conditions naturelles oรน les champignons semblent plutรดt participer ร  lโ€™organisation de lโ€™azote quโ€™ร  sa minรฉralisation (Dommergues & Mangenot, 1970). Ceci correspond ร  leurs activitรฉs synthรฉtiques plus รฉlevรฉes que celles des bactรฉries et ร  leur rรฉpartition particuliรจre. En effet, leur rรดle essentiel se trouve probablement dans la minรฉralisation du carbone organique, en particulier des sources les plus complexes. Ils possรจdent parfois, ร  un degrรฉ extraordinaire, lโ€™aptitude ร  dรฉgrader de grandes quantitรฉs de matiรจres organiques en se contentant de faibles quantitรฉs dโ€™azote. Ceci explique leur prรฉpondรฉrance dans les sols pauvres, les dรฉbris vรฉgรฉtaux frais, surtout les plantes รขgรฉes oรน le rapport C/N peut atteindre des valeurs considรฉrables (Dommergues & Mangenot, 1970).
โœฆย Les actinomycรจtes
Ce sont des Eubactรฉries Gram positives ร  structure vรฉgรฉtative de type mycรฉlien (Dommergues & Mangenot, 1970). Ces micro-organismes prรฉsentent ainsi des similitudes ร  la fois avec les Eubactรฉries et avec les champignons. Reprรฉsentรฉes par les genres Nocordia et Streptreptomyces, leurs densitรฉs est en gรฉnรฉral 3 ร  15 fois plus faibles que celle des autres bactรฉries. Ils se distinguent dans le sol par leur aptitude ร  dรฉgrader les substances organiques peu biodรฉgradables par les champignons et les autres bactรฉries ; mais aussi par leur aptitude ร  produire des substances probiotiques, antibiotiques ou toxiques (Dommergues & Mangenot, 1970).

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
Iรจre PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : LE SOL
I. La phase solide du sol
I.1. La fraction minรฉrale
I.1.1. La texture du sol
I.1.2. La structure du sol
I.2. La fraction organique
I.2.1. La phase organique inerte du sol
I.2.2. La Matiรจre organique vivante du sol
a) La macrofaune
b) La microfaune
c) Les micro-organismes
d) Les organes souterrains des vรฉgรฉtaux
II. La phase liquide du sol
III. La phase gazeuse du sol
Chapitre II : LES RESIDUS VEGETAUX
I. Composition biochimique des rรฉsidus vรฉgรฉtaux
I.1. La cellulose
I.2. Lโ€™hรฉmicellulose
I.3. La lignine
I.4. Les composรฉs phรฉnoliques
II- Dรฉcomposition des rรฉsidus vรฉgรฉtaux
II.1. La minรฉralisation
II.2. Lโ€™humification
II.3. Facteurs influenรงant la dรฉcomposition des rรฉsidus vรฉgรฉtaux
II.3.1. Facteurs physiques
a) Lโ€™humiditรฉ du sol
b) La tempรฉrature et le pH
c) Propriรฉtรฉs physiques des sols : nature des argiles
d) Statut minรฉral du sol
II.3.2. La qualitรฉ des rรฉsidus vรฉgรฉtaux
a) La nature des rรฉsidus vรฉgรฉtaux
b) La composition biochimique des rรฉsidus vรฉgรฉtaux
Chapitre III: Problรฉmatique de la fertilitรฉ des sols au Sรฉnรฉgal
I. Caractรฉristiques des sols du Sรฉnรฉgal
II. Impact des modes de gestion sur lโ€™รฉvolution des caractรฉristiques des sol
II.1. Les systรจmes ร  faibles intrants
II.2. Les systรจmes intensifs
III. Cas particulier des sols cultivรฉs dans la zone pรฉriurbaine des Niayes
III.1. Les contraintes fonciรจres
III.2. La dรฉgradation des sols
III.2.1. La rรฉduction du couvert vรฉgรฉtal
III.2.2. Lโ€™รฉrosion รฉolienne
III.2.3. La salinisation et lโ€™acidification des terres cultivรฉes
III.2.4. Les pratiques dโ€™irrigation
a) Les eaux de surface
b) Les eaux souterraines
c) Les eaux usรฉes
IIรจme PARTIE : METHODOLOGIE
Chapitre IV
I. Prรฉsentation du site d’รฉtude : La Niaye de Pikine
I.1. Le cadre physique
I.1.1. Le climat
1.1.2. Les sols
1.1.3. La vรฉgรฉtation
1.1.4. L’hydrologie
1.2. Cadre socio-รฉconomique
II. Matรฉriels utilisรฉs
II.1. Matรฉriel biologique
II.1.1. Casuarina equisetifolia
II.1.2. Arachis hypogaea L
II.2. Les eaux dโ€™irrigation
II.3. Les sols รฉtudiรฉs
III. Dispositif expรฉrimental
IV. Mรฉthode dโ€™รฉchantillonnage
V. Mรฉthodes dโ€™analyse
V.1. Analyse de la composition biochimique des rรฉsidus vรฉgรฉtaux
V.1.1. Van Soest
V.1.2. Mesure du carbone et de lโ€™azote
V.2. Analyses des sols
V.2.1. Analyses chimiques
a) Mesure de la salinitรฉ
b) Mesure de la capacitรฉ dโ€™รฉchange cationique
c) Mesure du pH
d) Dosage du carbone et lโ€™azote organiques
e) Dosage de lโ€™azote minรฉral du sol (NH4+ , NO3-)
V.2.2. Mesure de la biomasse microbienne du sol
V.2.3. Mesure du Potentiel de minรฉralisation du carbone
V.3. Mesure des paramรจtres agromorphologiques
V.3.1. Hauteur des plantes
V.3.2. Nombre de branches secondaires
V.3.3. Densitรฉ des plantes par parcelle
V.3.4. Rendement en fruits
V.4. Analyses statistiques
IIIรจme PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSION
Chapitre V : RESULTATS
I. Caractรฉristiques biochimiques des rรฉsidus vรฉgรฉtaux
I.1. Caractรฉrisation des rรฉsidus vรฉgรฉtaux
I.2. Evolution des composantes biochimiques des rรฉsidus vรฉgรฉtaux รฉtudiรฉs au coursd du temps
I.2.1. Teneurs en fibres, en matiรจres solubles et en matiรจres minรฉrales
I.2.2. Evolution des teneurs en carbone et azote
I.2.3. Evolution du rapport lignine/azote au cours du temps
II. Caractรฉristiques chimiques des sols avant et aprรจs culture
III. Evolution de la biomasse microbienne totale du sol au cours du temps
IV. Evolution de lโ€™azote minรฉral du sol au cours du temps
V. Evolution du potentiel de minรฉralisation du carbone au cours du temps
VI. Corrรฉlation entre la biomasse microbienne du sol et le potentiel de minรฉralisation du carbone
VII. Coefficients de rรฉgression entre les composants biochimiques des litiรจres et les caractรฉristiques du sol
VIII. Paramรจtres agromorphologiques
VIII.1. Hauteur des plantes
VIII.2. Nombre de branches secondaires
VIII.3. Densitรฉ des plantes
VIII.4. Rendements en fruits
Chapitre VI : DISCUSSION
I. Effet de la qualitรฉ des rรฉsidus vรฉgรฉtaux sur les processus de dรฉcomposition
II. Impact de la qualitรฉ des rรฉsidus vรฉgรฉtaux sur les propriรฉtรฉs chimiques du sol
III. Effet de la qualitรฉ des rรฉsidus vรฉgรฉtaux sur la disponibilitรฉ de lโ€™azote minรฉral et les propriรฉtรฉs microbiologiques du sol
IV. Production vรฉgรฉtale : effet de la qualitรฉ des litiรจres
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Rรฉfรฉrences bibliographiques
ANNEXES

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