La perception gustative et la consommation des tannins chez le maki (Lemur catta)

Les primates ne se nourrissent pas au hasard. Ils choisissent les aliments en fonction de leur composition chimique : digestibilitรฉ, nutriments et composรฉs secondaires plus ou moins toxiques, sont les facteurs qui influencent la sรฉlection dโ€™un aliment par un animal (Waterman, 1984). Cโ€™est la perception gustative qui leur permet dโ€™effectuer cette sรฉlection, en constituant lโ€™interface entre la chimie des aliments et le comportement alimentaire des primates. Des tests de goรปt ont permis de dรฉterminer les concentrations dites ยซ seuil ยป ร  partir desquelles un produit particulier (fructose, acide citrique, acide tanniqueโ€ฆ) รฉtait perรงu par diffรฉrentes espรจces. Ces รฉtudes, entreprises par Glaser depuis 1968 sur diffรฉrentes espรจces de primates, des prosimiens aux anthropoรฏdes, permettent de retracer lโ€™histoire de lโ€™รฉvolution du goรปt (Hladik et Pasquet, 1999 ; Hladik et al., 2002 ; Glaser, 1968). Des analyses chimiques menรฉes en parallรจle sur les plantes consommรฉes permettent de mieux comprendre les choix alimentaires et dโ€™analyser les diffรฉrences de rรฉgimes entre les espรจces.

Lโ€™alimentation, qui dรฉpend des ressources disponibles, varie au fil des saisons. Une analyse du comportement alimentaire doit donc porter sur la perception gustative, mais se doit aussi de tenir compte des variations saisonniรจres et donc sโ€™inscrire dans la durรฉe. Elle doit รฉgalement tenir compte des diffรฉrences entre les individus. Lโ€™รขge, sexe, statut social, รฉtat de santรฉ peuvent influencer le comportement dโ€™un animal, tout comme des facteurs intrinsรจques liรฉs ร  son patrimoine gรฉnรฉtique. Ces diffรฉrences entre les individus ont รฉtรฉ bien moins รฉtudiรฉes et discutรฉes que les diffรฉrences entre les espรจces. Cโ€™est pourquoi ce travail met en avant les caractรฉristiques de chaque animal รฉtudiรฉ et cherche ร  รฉvaluer, pour tous les facteurs pris en compte, la variation au fil des saisons et au sein du groupe.

Lโ€™ALIMENTATION DES PRIMATES

Le comportement alimentaire des primates : tenants et aboutissants

De nombreux facteurs sont impliquรฉs dans le comportement alimentaire, quโ€™ils soient psychophysiologiques, physiologiques ou environnementaux . La disponibilitรฉ et le choix fait par lโ€™animal sont les deux รฉlรฉments qui vont en premier lieu dรฉterminer la prise dโ€™un aliment. Dรจs la prise alimentaire, lโ€™animal reรงoit des informations sur cet aliment : la perception des qualitรฉs organoleptiques de lโ€™aliment, qui dรฉpendent de sa chimie, de la sensibilitรฉ gustative de lโ€™animal et de facteurs cognitifs. Ces effets ร  long terme rรฉsultent dโ€™expรฉriences et du conditionnement opรฉrant associรฉs ร  la digestion : par exemple un aliment au goรปt rรฉpulsif ou ayant causรฉ des dรฉsordres digestifs sera moins consommรฉ par la suite (Addessi et al., 2004 ; Visalberghi et al., 2003 ; Rozin et al., 1993).

Des facteurs internes (physiologie), externes (climat, chimie de lโ€™aliment) et sociaux agissent sur la prise alimentaire, au travers de la disponibilitรฉ des ressources (pour le climat) et de son attractivitรฉ apparente pour lโ€™animal (facteurs cognitifs). En effet, une femelle gestante, un individu jeune ou souffrant nโ€™auront pas les mรชmes besoins et ne consommeront pas les mรชmes aliments. Les composรฉs prรฉsents dans lโ€™aliment lui confรจrent une couleur, odeur et texture particuliรจres, plus ou moins attirantes pour lโ€™animal. Ces caractรฉristiques seront apprises et permettront ร  lโ€™animal de faire des choix dโ€™aliments en fonction des catรฉgories mรฉmorisรฉes. Les liens sociaux influencent par ailleurs le dรฉclenchement de la prise alimentaire en modifiant par exemple lโ€™accรจs aux ressources (prioritรฉ alimentaire dโ€™un individu plus dominant). La facilitation sociale, phรฉnomรจne initialement dรฉcrit chez les oiseaux et plus rรฉcemment รฉtudiรฉ chez les primates (Addessi et Visalberghi, 2001 ; Visalberghi et Addessi, 2000) peut favoriser et accroรฎtre la consommation de certains aliments.

Lโ€™รฉtude du comportement alimentaire dโ€™une espรจce doit donc tenir compte de ces diffรฉrents facteurs de variation : saisons, diffรฉrences entre individus, influence sociale, perception gustative de diffรฉrents composรฉs, chimie des aliments.

Disponibilitรฉ et saisonnalitรฉ des ressources

La saisonnalitรฉ de la distribution des ressources implique une variation du rรฉgime des primates tout au long de lโ€™annรฉe, et leur adaptation ร  lโ€™รฉvolution de leur milieu.

a. Biomasse de primates en fonction des ressources
La biomasse des primates folivores est trรจs liรฉe ร  la productivitรฉ des plantes et ร  la qualitรฉ des feuilles. De nombreuses รฉtudes, citรฉes par Ganzhorn et ses collaborateurs en 2003 ont montrรฉ que les espรจces et les individus se concentrent dans les zones oรน la nourriture est la plus abondante, que la taille des populations de primates folivores est reliรฉe ร  la disponibilitรฉ des feuilles pendant les saisons sรจches, et que pendant des pรฉriodes de rรฉduction des ressources, les populations ont tendance ร  dรฉcliner. Cependant, la production annuelle dโ€™une forรชt et la diminution saisonniรจre des ressources ne rรฉgulent pas les populations de primates de maniรจre uniforme, et la raretรฉ des aliments dans les habitats saisonniers nโ€™est pas nรฉcessairement la contrainte la plus importante. La qualitรฉ des feuilles diminue avec leur รขge, ce qui implique que les forรชts sรจches ร  feuilles caduques sont de meilleure qualitรฉ que les forรชts humides ร  feuilles persistantes. Les populations de primates sont dโ€™ailleurs plus importantes dans les milieux saisonniers, oรน ils ne trouvent de la nourriture de trรจs bonne qualitรฉ quโ€™une partie de lโ€™annรฉe (Ganzhorn et al., 2003).

b. Variations de composition du rรฉgime
les variations saisonniรจres de rรฉgime ont รฉtรฉ dรฉcrites dans de nombreuses รฉtudes chez diffรฉrentes espรจces (Hladik, 1988 ; Ganzhorn et al., 2003 ; Clutton-Brock, 1977), des espรจces les plus ยซ primitives ยป : Lepimelur ruficaudatus (Ganzhorn, 2002), Lemur catta (Pereira, 1993b), Eulemur rubriventer et E. fulvus (Overdorff, 1993), Propithecus (Meyers et Wright, 1993), aux singes plus ยซ รฉvoluรฉs ยป : Cercopithรจque (Gauthier-Hion, 1980 ; Cords, 1986 ; Wrangham et al., 1998), et chimpanzรฉ (Wrangham et al., 1998) par exemple. La composition du rรฉgime varie en fonction de la disponibilitรฉ des aliments, comme les fruits ou les jeunes feuilles, dont la consommation est souvent corrรฉlรฉe avec leur disponibilitรฉ (Wrangham et al., 1998 ; Meyers et Wright, 1993). Chez les prosimiens, les quantitรฉs ingรฉrรฉes et la composition du rรฉgime varient en fonction des disponibilitรฉs alimentaires, par exemple dans la forรชt dรฉcidue de la cรดte occidentale de Madagascar, octobre et novembre sont caractรฉrisรฉs par un pic dans la production de fleurs, ce qui correspond ร  une abondance de glucides disponibles, puis une augmentation progressive des protรฉines vรฉgรฉtales (jeunes feuilles) et animales (invertรฉbrรฉs), accompagnรฉe dโ€™une large production de fruits qui durera jusquโ€™en juin, dรฉbut de la saison sรจche (Hladik, 1988).

c. Adaptations comportementales et mรฉtaboliques
Des adaptations comportementales ont รฉtรฉ dรฉcrites concernant la rรฉpartition gรฉographique des individus : changement de la taille du groupe, utilisation de territoires dโ€™alimentation de tailles diffรฉrentes, allongement des distances parcourues pour rechercher la nourriture ; la prise alimentaire et le rรฉgime : consommation dโ€™aliments de moindre qualitรฉ, adaptation des phases dโ€™alimentation comme de la durรฉe totale dโ€™alimentation journaliรจre, modification de la composition du rรฉgime ; ou le mรฉtabolisme : rรฉduction de lโ€™activitรฉ permettant dโ€™รฉconomiser lโ€™รฉnergie tant que la saison riche nโ€™est pas revenue (Overdorff, 1993 ; Ganzhorn et al., 2003). La saisonnalitรฉ des ressources constitue une pression de sรฉlection qui explique en partie les variations du mรฉtabolisme des prosimiens (par exemple chez le microcรจbe Microcebus murinus (Peter-Rousseaux, 1980) et la saisonnalitรฉ de leur reproduction : les femelles propithรจques, par exemple, mettent bas et allaitent au moment oรน les feuilles jeunes (trรจs riches en protรฉines) sont les plus abondantes (Meyers et Wright, 1993 ; Jolly, 1984 ; Lee, 1987).

Facteurs de variations interindividuelles

a. Entre populations
Certaines diffรฉrences de rรฉgimes alimentaires ne peuvent pas รชtre expliquรฉes par des variations de disponibilitรฉ alimentaire. Ces diffรฉrences entre populations et entre groupes dโ€™animaux voisins ont รฉtรฉ plusieurs fois observรฉes (Clutton-Brock, 1977). Lโ€™รฉvaluation de la diffรฉrence intraspรฉcifique entre les rรฉgimes alimentaires de diffรฉrents groupes permet dโ€™interprรฉter lโ€™influence des pressions de sรฉlection sur la variabilitรฉ du comportement alimentaire, et il importe dโ€™en tenir compte dans la mรฉthodologie.
b. Diffรฉrences liรฉe au sexe
Les diffรฉrences dโ€™alimentation entre mรขles et femelles peuvent รชtre dues ร  des diffรฉrences de besoins รฉnergรฉtiques, de budgets dโ€™activitรฉ, de prioritรฉ dโ€™accรจs (Clutton-Brock, 1977).

Chez les mammifรจres, les coรปts mรฉtaboliques รฉlevรฉs pendant la gestation et la lactation augmentent les besoins des femelles en protรฉines et minรฉraux (Hemingway, 1999 ; Rose, 1994). Lโ€™alimentation des femelles gestantes et allaitantes (tactiques comportementales, composition du rรฉgime) sโ€™avรจrent diffรฉrentes des autres femelles chez les mammifรจres (Emery, 1988 ; Nakagawa, 2000 ; Henry, 1997 ; Bernard et Hohn, 1989 ; Gittleman et Thompson, 1988) et en particulier chez les primates : les prosimiens (Sauther, 1994 ; Tilden et Oftedal, 1995), les capucins (Rose, 1994), les babouins (Silk, 1987 ; Muruthi et al., 1991), les galagos (Sauther et Nash, 1987), les cercopithรจques et les langurs (Harrison, 1983 ; Rose, 1994 ; Srivastava, 1992).

Concernant la consommation de composรฉs secondaires, il semblerait que les femelles sifaka gestantes et allaitantes aient tendance ร  consommer plus de tannins que les mรขles et les femelles non reproductrices (Carrai et al., 2003), mais cette hypothรจse resterait ร  confirmer.

Des diffรฉrences dโ€™alimentation entre mรขles et femelles indรฉpendamment de la pรฉriode de reproduction ont aussi รฉtรฉ dรฉcrites chez plusieurs espรจces (Clutton-Brock, 1977 ; Cords, 1986 ; Gauthier-Hion, 1980). Les diffรฉrences de choix alimentaires peuvent รชtre dues aux diffรฉrences de poids : lorsque les femelles sont plus petites que les mรขles, elles ont alors accรจs aux aliments situรฉs sur les branches les plus fines. Les mรขles, plus gros, peuvent aussi รชtre moins sujets ร  la prรฉdation et passer plus de temps ร  se nourrir ร  des niveaux plus bas (Clutton Brock, 1977). Les diffรฉrences de consommation dโ€™items particuliers peuvent aussi รชtre dues ร  la dentition des animaux, les animaux ayant une denture plus importante pouvant plus facilement inciser les รฉcorces pour rรฉcupรฉrer les insectes en dessous (Clutton-Brock, 1977). Le dimorphisme sexuel est parfois la meilleure explication ร  la diffรฉrence dโ€™alimentation entre mรขles et femelles (Rose, 1994), cependant la diffรฉrence de taille nโ€™explique pas tout. Les femelles Hapalemur griseus (espรจce monomorphique) ont un rรฉgime deux fois plus diversifiรฉ en nombre dโ€™espรจces consommรฉes, elles complรจtent le rรฉgime habituel des mรขles avec plus de fruits et de nouveaux aliments (Grassi, 2002). La rapiditรฉ des prises alimentaires et le temps consacrรฉ ร  se reposer et ร  se nourrir peuvent aussi diffรฉrer entre mรขles et femelles (Clutton-Brock, 1977 ; Nakagawa, 2000) Plusieurs รฉtudes ont permis de comparer les rรฉgimes mรขles-femelles, et semblent converger vers la conclusion suivante : les femelles consomment plus volontiers des aliments riches en protรฉines, tandis que les mรขles prรฉfรจrent les fruits, et consomment plus de fleurs quโ€™elles (Cords, 1986 ; Gauthier-Hion, 1980 ; Harrison, 1983 ; Nakagawa, 2000).

c. Diffรฉrences liรฉes ร  lโ€™รขge
Lorsque les aliments sont difficiles ร  trouver ou quโ€™ils nรฉcessitent une manipulation particuliรจre, les juvรฉniles sont souvent plus lents et moins efficaces que les adultes (Rhine et Westlund, 1978 ; Hanya, 2003). Concernant la qualitรฉ du rรฉgime, il existe une diffรฉrence entre les classes dโ€™รขge : Cords en 1986 a trouvรฉ chez les cercopithรจques une corrรฉlation nรฉgative entre la taille corporelle des jeunes et leur consommation de fruits, et une corrรฉlation positive entre leur taille et la proportion dโ€™insectes et de feuilles dans le rรฉgime. Les diffรฉrences de comportement alimentaire peuvent รชtre dues au poids des individus : dans de nombreuses espรจces arboricoles comme terrestres, les individus jeunes, plus lรฉgers, passent plus de temps ร  se nourrir aux extrรฉmitรฉs des rameaux, ou dans des positions suspendues, que les adultes (Clutton-Brock, 1977). Les diffรฉrences dโ€™alimentation entre individus dโ€™รขges diffรฉrents ont souvent รฉtรฉ รฉtudiรฉes lors des observations de rรฉgimes dโ€™animaux dans leur milieu, mais plus souvent pour mettre en รฉvidence des diffรฉrences entre juvรฉniles et adultes. Les รฉventuelles diffรฉrences de comportement alimentaire des individus trรจs รขgรฉs par rapport ร  des adultes nโ€™ont pas fait lโ€™objet dโ€™รฉtudes.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
ETAT DES CONNAISSANCES
I. Lโ€™alimentation des primates
1. Le comportement alimentaire des primates: tenants et aboutissants
2. Disponibilitรฉ et saisonnalitรฉ des ressources
a. Biomasse de primates en fonction des ressources
b. Variations de composition du rรฉgime
c. Adaptations comportementales et mรฉtaboliques
3. Facteurs de variations interindividuelles
a. Entre populations
b. Diffรฉrences liรฉes au sexe
c. Diffรฉrences liรฉes ร  lโ€™รขge
4. Influence sociale sur le comportement alimentaire
a. Prioritรฉ alimentaire : accรจs aux ressources en quantitรฉ et qualitรฉ
b. Apprentissage et facilitation sociale
c. Traditions alimentaires
5. Le goรปt : lien entre les primates et leurs aliments
a. La perception gustative : de la chimie et de lโ€™รฉlectricitรฉ
b. La perception gustative des nutriments chez les primates
c. Les facteurs de variation dans la perception du goรปt
6. La consommation de composรฉs secondaires
a. Les diffรฉrents composรฉs secondaires consommรฉs
b. Lโ€™automรฉdication
II. Les tannins
1. Chimie
a. Dรฉfinition
b. Structure chimique et classification
c. Biosynthรจse
2. Signification biologique des tannins et rรฉpartition dans la plante
a. Signification biologique
b. Variation de la quantitรฉ de tannins selon la partie de la plante, lโ€™environnement
c. Exemples de plantes riches en tannins
3. Mรฉtabolisme et toxicitรฉ
a. Propriรฉtรฉs chimiques
b. Inhibiteurs de la digestion
c. Effets sur lโ€™organisme
4. Moyens de protection des mammifรจres contre les tannins
a. Comportement alimentaire
b. Mรฉcanismes physiologiques
5. Effets positifs des tannins
a. Anti-oxydants
b. Antiparasitaires
c. Antibactรฉriens
d. Chez les ruminants
e. Limitent lโ€™absorption de fer
6. Le goรปt des tannins : lโ€™astringence
a. Lโ€™astringence des tannins
b. Lโ€™aversion pour les tannins
III. Le maki catta
1. Habitat et phylogรฉnie des lรฉmuriens de Madagascar
a. Madagascar
b. Classification des lรฉmurs actuels
c. Cas du maki catta
2. Physiologie digestive du maki catta
a. Estomac et intestins
b. Bouche
c. Parasitisme intestinal
3. La saisonnalitรฉ du maki catta
a. Saisonnalitรฉ de lโ€™environnement
b. Saisonnalitรฉ de la reproduction
4. Structure sociale : hiรฉrarchie de dominance
a. Distribution des groupes de makis
b. La dominance des femelles
5. Lโ€™alimentation du maki catta dans son milieu
a. Description du rรฉgime
b. Consommation de plantes ร  tannins
ANIMAUX, MATERIEL ET Mร‰THODES
I. Les animaux
1. Les enclos
2. Lโ€™alimentation
3. Le groupe
II. Les observations
1. Pรฉriodes dโ€™observation
2. Conditions dโ€™observation
3. Mรฉthodes dโ€™observation
4. Les comportements relevรฉs
a. Lโ€™activitรฉ du groupe
b. Lโ€™espace occupรฉ par le groupe
c. Le comportement alimentaire
d. La dรฉtermination de la hiรฉrarchie de dominance
e. Les comportements liรฉs ร  la hiรฉrarchie
f. Les repas de fruits
III. Les plantes
1. Dรฉtermination et collecte
2. Analyses chimiques
3. Description du rรฉgime spontanรฉ
IV. Protocole des tests de gustation : le ยซ two-bottle test ยป
1. Principe et diffรฉrentes รฉtapes
2. Adaptation du test aux conditions de lโ€™รฉtude
3. Dรฉroulement dโ€™un test
V. Analyse des parasites intestinaux
1. Prรฉlรจvements en 2004
2. Prรฉlรจvements en 2005
3. Protocole de coproscopie
VI. Analyses statistiques
1. Comparaison dโ€™un รฉchantillon ร  une valeur particuliรจre
2. Comparaison de plusieurs รฉchantillons
3. Comparaison de deux รฉchantillons
4. Corrรฉlations entre deux ou plusieurs variables
RESULTATS
I. Les liens sociaux du groupe de maki catta de Thoiry
1. Hiรฉrarchie de dominance
2. Agressivitรฉ au sein du groupe
3. Proximitรฉ spatiale
a. Espace occupรฉ par lโ€™ensemble du groupe
b. Proximitรฉ des individus entre eux
4. Proximitรฉ spatiale au moment des repas de fruits
II. Le rรฉgime alimentaire des makis catta de Thoiry
1. Description des phases dโ€™alimentation
a. Frรฉquence et horaires dโ€™alimentation
b. Budget dโ€™activitรฉ
2. Description des rรฉgimes spontanรฉs aux diffรฉrentes saisons
3. Diffรฉrences entre les rรฉgimes des diffรฉrentes saisons
a. Richesse et quantitรฉ du rรฉgime
b. Catรฉgories dโ€™aliments
4. Diffรฉrences interindividuelles dans les caractรฉristiques du rรฉgime spontanรฉ
a. Richesse et quantitรฉ du rรฉgime spontanรฉ
b. Catรฉgories dโ€™aliments
III. La consommation de tannins
1. Plantes ร  tannins des enclos
2. Quantitรฉs ingรฉrรฉes
a. Variations saisonniรจres
b. Diffรฉrences interindividuelles
3. Lien entre consommation de tannins et quantitรฉ du rรฉgime
4. Concentration en tannins du rรฉgime
a. Variation saisonniรจres
b. Diffรฉrences interindividuelles
IV. La perception gustative de lโ€™acide tannique
1. Seuil de perception du fructose
2. Seuil de perception de lโ€™acide tannique
3. Diffรฉrences entre individus et seuils individuels de perception
4. Variations saisonniรจres de perception
5. La perception de tannins explique-t-elle leur consommation ?
6. Les tannins consommรฉs sont-ils perรงus ?
V. La consommation de plantes aux propriรฉtรฉs antiparasitaires
1. Consommation de tannins de chรชne et de ronce
2. Parasitisme intestinal
VI. La consommation de terre
1. Frรฉquence et horaires des รฉpisodes de gรฉophagie
2. Diffรฉrences entre individus
3. Aliments consommรฉs simultanรฉment ร  la gรฉophagie
4. Aliments dรฉclenchant la gรฉophagie
VII. Analyse globale des rรฉsultats
1. Relations entre parasitisme, chimie des aliments et caractรฉristiques du comportement alimentaire
2. Influence des diffรฉrences individuelles et saisonniรจres sur le comportement alimentaire
a. Variations saisonniรจres
b. Diffรฉrences interindividuelles
3. Influence du statut social et de lโ€™รฉtat sanitaire des individus sur leur comportement alimentaire
DISCUSSION
CONCLUSION

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