LA PENSEE SOCIO-POLITIQUE ET RELIGIEUSE DE SERIGNE BABACAR SY (1885 à 1957)

Le contexte socio-politique de l’époque

   Dans les années 1800, le Sénégal était bouleversé par des tensions socio-politiques et religieuses. La présence des colons français au Sénégal était un véritable facteur d’instabilité de la religion ; car les relations qu’ils entretenaient avec les chefs religieux et les souverains du pays étaient conflictuelles. C’est dans ce sens que Mme Fatou Gueye soutient que : « le climat social et politique de l’époque semblait être dominé par une suspicion latente entre les autorités temporelles et celles religieuses ». En effet, les autorités coloniales avaient occupé le Sénégal. Il s’en est suivi une domination politique effective qui ne pouvait manquer d’avoir un impact sur la vie des populations, et cela a eu comme résultat l’existence des résistances armées comme celles de El hadji Umar qui jouait, à l’époque deux rôles primordiaux ; il était un guide religieux et en même temps il faisait partie des résistances armées. A cet effet, l’islam a connu un triomphe en Afrique grâce à lui parce qu’il avait réussi a sillonné plusieurs localités d’Afrique. C’est ce que corrobore Boubacar Barry : « En effet, depuis quelques années, la Sénégambie était à nouveau le théâtre d’une mutation profonde sur le plan religieux à la suite de l’action de El Hadj Umar dont la renommée avait dépassé les frontières du Fuuta ». Ainsi, Elhadjj Umar utilisait une stratégie et une action politique qui avaient suscité de vives inquiétudes au près des français parce qu’ils le voyaient à l’époque comme un obstacle sérieux pour leur expansion. Ils le considéraient comme le plus dangereux ennemi. C’est ce qu’explique Boubacar Barry : « Dans une lettre du 18 septembre 1858, Faidherbe disait notamment : notre ennemi mortel Elhadjj, chassé du Fouta descend vers Saint louis et cherche à soulever le Oualo et le cayor où nous avons déjà surpris plusieurs émissaires dont nous avons fait prompte et sévère justice ». Parmi tant d’autres résistances on peut citer aussi celle de Lat Joor, d’Al boury Ndiaye suivies des résistances pacifiques comme celles des chefs religieux. Pour pouvoir bien étudier l’époque des colons, il est nécessaire d’abord d’élucider le climat social et politique de l’époque.
– le climat social de l’époque : À l’époque où il y avait la présence des autorités de certaines confréries telles que le tidjianisme et le Mouridisme, les populations vivaient dans une atmosphère dominée par de grandes suspicions des autorités coloniales vis à vis des autorités religieuses. En plus, il y’avait aussi les ceddos. M. Serigne Basse KHelcome affirme que : « le climat social était marqué par des luttes entre chef religieux et ceddos, les ceddos entre eux et les colons et les ceddos et les chefs religieux et les colons ». Les ceddos étaient des rois qui avaient le loisir de piller et de rançonner les populations rurales. D’après Mme Fatou Gueye : « selon Coulon, cet autoritarisme et ces pratiques des ceddos ne dataient pas de cette époque ». Les populations, pour fuir les ceddos, allaient se ranger derrière les marabouts parce que ces premiers les captivaient et les considéraient comme des esclaves. Il s’y ajoute, selon Mme Fatou Gueye :«À la même époque les guides religieux avaient donc créé des villages de culture qui étaient aussitôt envahis par des masses populaires qui les considéraient comme leurs maitres. La réalité était que ces populations qui jadis fuyaient les négriers allaient continuer à fuir, mais cette fois-ci sous la menace des ceddos ».Il y’avait aussi à l’époque d’autres personnes qui fréquentaient en masse les marabouts afin de jouir et de recueillir la bonne connaissance en islam ce qui a donné la naissance des darras. El hadji Malick Sy en avait à Diaksaw, Ndiarndé et Tivaone. De même, il y’avait des darras sous le commandement de Cheikh Ahmadou Bamba (RTA) tel que Ndam dirigé par Cheikh Abdou Rahmane Lo. Après avoir abordé le climat social qui a régné à l’époque, il est important aussi de parler aussi de la politique de l’autorité temporelle :
– la politique de l’autorité temporelle : Les colons, pour avoir une mainmise sur les colonies avaient, dès le début, divisé le Sénégal. Selon M. Ernest Milcent : « l’une des premières mesures qu’elle prend, en matière coloniale, est détendre au Sénégal la loi municipale française. Cette décision marque l’entrée du Sénégal dans la vie politique contemporaine. Deux communes de statut français y sont créées Saint Louis et Dakar-Gorée un peu plus tard en 1880, Rufisque est à son tour érigée en commune. Enfin, en 1887 Dakar, dont l’importance économique ne cesse de croitre, se sépare de Gorée». Ainsi, le but final des colons commençait à apparaitre clairement à savoir la transformation peu à peu de certains sénégalais en citoyens français afin de mieux faire régner leurs institutions. À cet effet, M. Gerti Hesseling note dans son livre histoire politique du Sénégal : « vers les années 1857, Faidherbe ouvrit à Saint Louis une école laïque dont le but principal était d’attirer les enfants des musulmans que les parents refusaient de confier au clergé catholique. Des écoles primaires apparurent également dans les autres communes et même dans quelques villages. En 1884, Saint Louis fut doté en outre d’une école secondaire ». Les colons avaient emprunté la meilleure route pour y arriver dès qu’ils ont réussi à ouvrir d’autres écoles pour les enfants musulmans afin de mieux véhiculer leur message. Ainsi, ajouta M. Gerti Hesseling : « les livres utilisés dans les écoles étaient ou bien des livres Français périmé ou bien des livres adaptés à la situation coloniale conformément au chauvinisme Français. Les ouvrages de la seconde catégorie reflétaient un profond respect pour la civilisation française et pour le bon travail entrepris par les français en Afrique ». Ainsi, les colons essayaient aussi de bien revoir la situation de l’époque, pour mieux les maitriser. Toutefois, il y’avait avant eux l’arrivée de l’islam qui se propagea au sein de la communauté, et cela était hostile à cette colonisation. C’est après avoir constaté cela qu’ils ont voulu le mettre à terme en y mettant toute leur force. C’est dans ce sens qu’abonde Boubacar Barry lorsqu’ il dit : « les autorités françaises vont aussi canaliser leurs efforts dans la lutte contre l’influence de l’Islam regardé comme hostile à la colonisation, la menace que représente l’islam est ainsi décrite en 1871 : aujourd’hui Amadou Seckou s’établit dans le Djoloff…dans peu de temps le Djoloff sera perdu sans ressources. Le tour du Oualo ne peut manquer de venir, si nous n’y prenons garde, car notre intérêt est de soutenir, d’entretenir dans leurs dispositions les peuples naturellement hostiles aux musulmans qui sont nos seuls véritables ennemis ». Par leur politique, ils n’hésitaient pas à entrer en guerre aidée en cela par les ceddo contre nos résistants armés et cela a causé la mort de certain héros tel que Ma Ba. Coulon nota ceci à cet effet : « En juin 1864 les forces de Ma Ba se dirigent vers le nord en plein pays wolof ou selon Faidherbe son prestige était considérable. Les armées du djolof sont défaites, et Ma Ba songe alors, semble –t-il, à constituer un vaste empire musulman qui serait soustrait à l’influence française. Mais le gouverneur Pinet-Laprade se met en campagne contre lui. Les troupes coloniales aidées par les ceddos brulent Nioro et les villages environnants, Battu, Ma Ba se réfugie en Gambie ». Ma Ba prônait pour une évolution de l’islam dans les localités des ceddos. Malgré son refuge en Gambie, il ne cessait de s’activer pour la réalisation de cet objectif jusqu’à rendre l’âme au cours de ces expéditions. C’est ce que note Coulon : « Au début de 1867, les troupes de Ma Ba soumettent la religion située entre la Gambie et le Saloum, puis marchent sur le royaume sérère et païen du Sin dont le souverain, Coumba N’Dofféne, était l’allié des Français Ma Ba trouve la mort au cours de cette expédition. Ses successeurs, confrontés à la présence française, ne réussissent à maintenir leur autorité que sur le rip ». Les colons utilisaient à l’époque d’autres stratégies plus efficaces, celle de créer une querelle entre les marabouts et leurs alliés, parce qu’il y’avait une certaine alliance. On peut citer celle de Lat Dior et Maba, mais l’histoire a relaté qu’après la mort de Maba, Lat Dior s’est dirigé vers Ahmadou Cheikhou. De ce fait, à un certain moment donné une séparation s’est produite, c’est ce que Mamadou Diouf souligne : « Les relations entre Lat joor et Ahmadu Sheku se détériorèrent très rapidement à partir du moment où le premier signa le traité du 12 janvier 1871. Des lors, Lat joor, mettant tous ses efforts à devenir teeñ du Bawol, prit ses distances avec le marabout toucouleur. Dès 1870, en dégarnissant le front du kajoor, Lat joor avait permis à la colonie de mener des actions d’une très grande brutalité contre les partisans d’Ahmadu Sheku dans le Fuuta ». Ainsi, Lat Dior s’écarte de la bande du marabout toucouleur pour sauvegarder ses intérêts. Il rejoint les français, c’est dans ce sens qu’ajouta Coulon : « Les français, obligés de rappeler une partie des troupes coloniales en métropole à cause de la situation en Europe (guerre de 1870), s’efforcent d’éviter tout affrontement et sont quasiment contraints de reconnaitre de nouveau Lat –Dior comme damel. En 1875, Lat –Dior se rejoint aux troupes français pour combattre son ancien allié, Amadou Cheikhou, qui marchait sur le cayor » Alors les Blancs à l’époque ne cherchaient que leur intérêt, ils prônaient ce qu’on appelle « diviser pour mieux régner ». C’est après ce brouille notée entre le marabout et le Damel qu’ils ont réussi leur manipulation. Lat Joor ne servait de bouc-émissaire qu’aux français. C’est après que le damel s’est réveillé après qu’une discorde commençait à se faire sentir entre lui et les français surtout lorsqu’ils ont voulu mettre en place le chemin fer, c’est dans ce qu’affirme Coulon : « le Damel du cayor comprit, au fils du temps qu’à force d’aider les français dans leurs entreprises il risquait de n’être plus qu’une marionnette entre leur mains. C’est pourquoi il s’opposa farouchement à la construction du chemin de fer DakarSaint –Louis. Après de multiples péripéties Lat Joor est destitué en 1883. Et remplacé à la tête du cayor par Samba Laobé, plus favorable aux projets d’implantation des français » C’est ainsi que Lat Joor a perdu tous les privilèges du côté des colons, maintenant il fait partie de leurs ennemis, et que toute les portes lui ont été fermées. Ils ont déployé des troupes pour empêcher son accès au chemin de fer et ceci fut fatale à l’ancien damel parce qu’il l’a conduit à la mort, c’est dans ce sens qu’abonde Mamadou Diouf ceci : « le projet du gouverneur était interdire à Lat Joor toutes les voies menant au chemin de fer. Il envoya donc, un détachement de spahis et les troupes des chefs du Kajoor vers Sogèr. Lat joor se replia vers la frontière pour se porter ensuite de nuit, en direction de Dexxelé. Il attaqua la colonne le 26 octobre 1886 et trouva la mort au cour du combat ». De par leur politique, ils n’ont cessé d’indexer aussi les guides religieux de l’époque en les soupçonnant, alors que ces derniers n’ont cessé de jouer le rôle de régulateur social. Ils regroupaient ce qu’on appelle les talibés en leur enseignant, afin de leur mettre sur le droit chemin. Ils étaient comme des missionnaires et les colons se méfiaient d’eux à cause des idées qu’ils véhiculaient. C’est dans ce sens qu’affirme Mme Fatou Gueye : « C’est ainsi que les autorités avaient pris un certain nombre de mesures visant surtout à combattre ce qu’elles appelaient les tendances de la plus part des marabouts et leurs talibés aux extravagances de la mystique ce qui était la force et le danger de leur enseignement ».

Serigne Babacar Sy et sa personnalité

   Serigne Babacar Sy appelé affectueusement par ses disciples « Borom bonnet carré bi » fait partie des plus grands érudits de sa génération. Il est le premier marabout à porter le titre de khalife général de la tidjaniyya. Serigne Babacar Sy était nourri de culture et également il était un homme mystique. Ses disciples le considèrent comme l’homme de la situation. Mme Fatou Gueye décline quelques traits de son portrait :« Sur le plan physique Serigne Babacar Sy se faisait remarquer, non pas par sa taille qui était tout juste moyenne, mais plutôt par son beau port vestimentaire et son teint uni, noir d’ébène, aux traits fins et réguliers ». « Il était sans nul doute l’un des plus doué de sa génération pour un homme d’esprit, Serigne Babacar Sy n’affichait pas seulement le calibre d’un marabout rompu à la tache mais d’un fin intellectuel qui faisait l’unanimité autour de son œuvre riche de la démarche et de l’apparat d’un homme de science ». Serigne Babacar Sy avait une forte personnalité. Dès son jeune âge, il n’avait pas de temps pour les activités ludiques. Il préférait s’abreuver à la source de la connaissance, il ne tenait jamais de propos désobligeants, pour montrer sa grande personnalité. Pour mieux cerner sa personnalité à bas âge, notons ce que raconte M. Amary Gueye sur ce sujet : « un jour un homme qui était venu voir son père se plaignit de ses sautillements et dit : « Qu’il est turbulent votre enfant ! » Serigne Babacar Sy se tourna vers lui et réagit : j’ai coupé le cordon qui te liait à la voie Tidiane surpris et assommé par de tels propos, il fixa El hadji Malick pour chercher un rempart après avoir promené partout son regard ce dernier lui fit cette recommandation : il faut t’excuser avant qu’il ne soit trop tard car je connais Serigne Babacar Sy. Ayant réalisé que l’enfant qui venait de lui parler n’était pas comme les autres, il ne se fit pas dire deux fois ». Serigne Babacar Sy lui-même a défini sa personnalité et ceci a été attesté par la Magazine du 25 mars 2015 intitulé nahnou awladou Tidiane : « En quelque mots Serigne Babacar Sy a résumé sa personnalité : Depuis ma naissance j’ai toujours adopté et suivi Allah et le Grand Prophète (psl), j’ai rempli tous mes devoirs religieux sans défaillance aucune vis à vis de mon Créateur. J’ai appris à mes disciples à connaitre et à suivre l’Eternel, j’ai marché sans trébucher sur le chemin tracé par mon père Seydi El hadji Malick Sy et j’ai respecté toutes les recommandations divines ». Des poètes comme Majib Séne se prononcent sur la question pour mieux nous expliquer la forte personnalité dont jouissait Serigne Babacar Sy (RTA). A cet effet, M. Sène composa les vers qui suivent à son endroit pour mettre en exergue la personnalité de Serigne Babacar Sy :
1 مــــــــــــعك يـــــاوارث الشيخ مود * لــــــــــــــن أشـــــــــــتكي أبــــــــــدا
2 مــــــــــعك يا خـــــــليفة الشــــــــيخ * لــــــــن أشك أبـــــــــــدافي مستقبلي
3 مــــــــــــعك يا خــــــــــــــــليفة مود * أظـــــــــــــــل ســــــــــاكنا واثقا بك
4 حـــــــــــينما تــــــــــــــفتح فـــــــاك *فـــــــــلتلفظ بكلـــــــــمة طـــــــــــيبة
5 حينما تتفرس في السماء نهارا أ وليال *فلـــــــــعبادة رب العـــــــــــــــــالمين
6 حـــــــــــينما تكون في صمت عميق *فلصالة على محمد بن عبد الله وأمنة88
1) Avec toi héritier de Maodo, Je ne me lamente plus
2) Avec toi khalife de Maodo Je ne doute pas de l’avenir
3) Avec toi khalife de Maodo Je demeure serein et confiant
4) Quand tu ouvres la bouche, C’est pour dire la bonne parole
5) Quand tu scrutes le ciel le jour comme la nuit, C’est pour adorer le Maitre de l’univers
6) Quand tu es dans un silence profond C’est pour prier intensément Sur Mohamed fils Beni d’Abdallah et d’Amina

Les leaders politiques autochtones

    Concernant les leaders politiques autochtones, Serigne Babacar Sy n’était pas du tout restreint vis-à-vis d’eux car il entretenait des relations cordiales avec eux. D’après M. Mouhamed Bachir Ngom, dans ses travaux susmentionnés, « Lamine Guéye, alors qu’ils étendaient leur relation à la vie de son père El hadji Malick Sy, qui était président Lamine Guéye l’admirait et assistait aux séances scientifiques et par là qu’il a pris le wird Tidiane et Serigne Babacar Sy lui avait appris la science, y compris Alfiatou Ibnou Malick en grammaire il a été associe a lui-même si la relation a changé et a trébuché pour une raison ». Ainsi Serigne Babacar Sy continuait à entretenir des relations avec Lamine Gueye comme il l’avait fait avec les français et à prier pour lui. C’est ce que corrobore Serigne Pape Malick Sy : « En 1940 est que Dakar fut bombardé par la France Lamine Guéye s’est voulu rendre en France pour discuter avec les français. Ces derniers refusaient de le recevoir, il s’est rendu chez Serigne Babacar Sy à la rue Thiers. Arrivé là-bas, il lui dit : j’ai voulu me rendre en France pour dialoguer avec eux sur le sujet du bombardement mais ils ont refusé et je veux que tu fasses des prières pour moi. Lamine Gueye ajouta ceci : ce qui m’impressionne c’est que Serigne Babacar Sy, après avoir accepté de prier pour moi il m’a conditionné de rentrer chez moi, arrivé chez moi, après le repas du déjeuner, je me suis mis en train de dormir. Le gouverneur a envoyé son garde pour qu’il m’appelle ensuite je me suis dirigé vers lui. Arrivée là-bas, il me montra un télégramme en me disant que c’est le gouvernement de la France qui a besoin de vous, après je me suis rendu chez Serigne Babacar Sy pour lui montrer le télégramme en lui exigeant de mettre à ma disposition un compagnon, Serigne Babacar Sy désignera Thierno Amade Mbengue ». Et sa relation s’étendit aussi aux autres hommes politiques sénégalais comme Léopold Sedar Senghor. Il eut d’étroites relations avec ce dernier qui n’hésitait pas à solliciter les prières de l’homme de Dieu en toute circonstance comme en témoigne M. Mouhamed Bachir, dans ses travaux susmentionnés : « Ce dernier était fier de la prière de Serigne Babacar Sy et les relations entre eux étaient limitées dans ce domaine de la gouvernance qu’il convenait de démontrer comme faisant preuve d’exigence et de traitement en vers les autres ». « A l’époque le professeur de Médecine Sadio Sylla avait fait le constat de cette disparition du vénéré homme. Depuis, il repose à côté de son père El hadji Malick Sy. C’est en 1922 qu’il l’avait succédé. Ce fut le règne remarquable du saint homme qui a été un grand souteneur de l’ancien Président Léopold Sedar Senghor en campagne au Sénégal pour briguer un poste de député au Palais Bourdon à Paris. Le défunt khalife a été d’un grand apport pour l’ancien président face à un adversaire comme Lamine Guéye qui l’avait introduit dans les milieux politiques. Beaucoup se souviennent des incidents politiques d’alors avec ceux qui s’opposaient à la propulsion de Senghor que Serigne Babacar Sy avait promis de porter au sommet de la hiérarchie politique ».

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LA VIE DE SERIGNE BABACAR SY
Chapitre premier : Origine Familiale et Naissance
Section 1 : Le contexte socio-politique de l’époque
Section 2 : aïeul et naissance
Section 3 : sa famille
Chapitre 2 : ses études, ses maîtres et sa formation ésotérique
Section 1 : ses études
Section 2 : ses maîtres
Section 3 : sa formation ésotérique
Chapitre 3 : son califat, sa contribution à l’œuvre de son père et son héritage
Section 1 : son califat
Section 2 : sa contribution à l’œuvre de son père
Section 3 : Son héritage
DEUXIEME PARTIE : LA PENSEE SOCIO-POLITIQUE DE SERIGNE BABACAR SY 
Chapitre 1 : Serigne Babacar Sy et sa personnalité
Section 1 : Réorganisation de l’enseignement
Section 2 : la philosophie de Serigne Babacar Sy
Chapitre 2 : serigne Babacar Sy et ses contemporaines
Section 1 : ses relations avec les chefs religieux musulmans
Sous-section 1 : ses relations avec les familles Tidiane
Sous-section 2 : Ses relations avec les Mourides
Section 2 : ses relations avec les autorités politiques
Sous-section 1 : les autorités coloniales
Sous-section 2 : les leaders politiques autochtones
Sous-section 3 : la pensée de Serigne Babacar Sy sur la politique
TROISIEME PARTIE : LA PENSEE RELIGIEUSE DE SERIGNE BABACAR SY
Chapitre 1 : serigne Babacar Sy : le poète
Section 1 : l’éloge
Section 2 : l’élégie
Section 3 : Irchadâte ou orientation
Section 4 : Les Tawassulât ou suppliques
Chapitre 2 : serigne Babacar Sy : le prosateur
Section 1 : serigne Babacar Sy : le jurisconsulte
Section 2 : les questions et les réponses
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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