La pédagogie active par l’outil numérique

L’évolution de l’enseignement

a) Définition : L’enseignement est l’action de transmettre des connaissances nouvelles ou savoirs à un élève (instruire et endoctriner tout en respectant certaines règles). Il s’agit du système et de la méthode d’enseigner, composée par tout un ensemble de connaissances, de principes et d’idées transmis à quelqu’un. Au pluriel (« enseignements »), le terme désigne plutôt des choses morales : instructions, préceptes, leçons. L’enseignement implique l’interaction de trois éléments : le professeur ou enseignant ; l’élève ou étudiant ; et l’objet de connaissance. D’après la tradition encyclopédiste, le professeur est la source du savoir et l’élève est tout simplement le récepteur illimité de celui-là. Le processus de l’enseignement renferme donc la transmission de connaissances de l’enseignant à l’étudiant à l’aide de plusieurs moyens et techniques (à savoir, les signes). Toutefois, pour les courants actuels tels que le cognitif, l’enseignant est celui qui pourvoi de connaissances, il agit comme un lien entre celles-ci et l’étudiant au moyen d’un processus d’interaction. À son tour, l’élève s’engage avec son apprentissage et prend l’initiative en matière de recherche du savoir. L’enseignement en tant que transmission de connaissances est basé sur la perception, en particulier par le biais de l’oratoire et de l’écriture. L’exposition de l’enseignant, le recours à des textes et à des techniques de participation et le débat entre les étudiants sont quelques-uns des moyens employés au cours du processus d’enseignement. Avec les progrès scientifiques, l’enseignement a intégré les nouvelles technologies et fait appel à d’autres canaux de communication pour transmettre les connaissances, tels que la vidéo et le Net. La technologie favorise également l’apprentissage à distance et l’interaction au-delà du fait de partager un même espace physique.
b) Évolution historique : A la chute de l’empire Romain, l’Église reprend les fondements de l’enseignement de l’école publique Romaine qui était basée sur l’enseignement des sept arts libéraux qui se composait comme suit : Cet enseignement avait pour objectif, surtout à former les élites politiques et administrative des cités. L’école médiévale avait pour mission d’enseigner la vérité chrétienne. Il s’agissait d’enseigner ainsi ce qu’a l’époque on considérait comme les disciplines fondamentales. Selon Durkheim, la véritable naissance de l’école à lieu lorsque l’enseignement sera voué au façonnage des idées et des sentiments de l’élèves au même niveau qu’à la transmission des connaissances. Il est annoté qu’à cette époque les élèves étaient brutalisés par leurs maîtres, il s’agissait dès lors d’acquérir la connaissance et le savoir par tous les moyens. C’est aussi à cette époque que naissent les universités qui sont un regroupement de toutes les connaissances et savoir dite universel. L’enseignement à la Renaissance, tout en remettant à jour une partie des enseignements de l’antiquité de laissé de côté au Moyen Age (science de la nature, soif connaissance encyclopédique, développement personnel), introduit l’enseignement du grec et du latin afin de pouvoir lire tous les manuscrits. Les manuels scolaires deviennent accessibles aux élèves grâce à l’invention de l’imprimerie. On y voit le déclin des universités et l’apparition de collège trilingues (hébreux, grec, latin). Certains états prennent en charge l’éducation dans certaines régions. Une grande quantité d’école apparaissent partout en Europe. Les échanges économiques sur le plan planétaire permettent aussi un élargissement de la culture, les langues et les littératures se développent. Le principe de l’éducation (autoritaire) des collèges tient compte de la psychologie des jeunes.
c) Évolution méthodologique : Au fil des années différentes méthodologies sont apparues. Ces dernières ont évolué par rapport à de nombreux évènements historiques et à des contextes socio-économiques. Il fut dès lors impératif d’adapter et d’organiser différentes méthodes d’apprentissage dans le but de mieux maitriser les rapports entre enseignants et les apprenants. Le temps, l’évolution du monde, les technologies, la science, l’histoire politique sociale et économique de l’humanité ont permis le constat de l’invention de nouveaux moyens d’apprentissage et méthodologique. Nous pourrons décomposer en sept parties l’histoire de l’humanité corrélée aux méthodes d’enseignement qui y ont été appliquées :
Préhistoire
• La méthode de l’apprentissage « par cœur » est mise en prééminente.
• En effet, il s’agit de reconnaitre les formes à l’œuvre dans la nature, de les mémorisées afin de les reproduire.
•On peut supposer que les techniques de reproduction n’étant pas nombreuses, il s’agit de s’assurer la conservation de ce que l’on voit, donc de ce qui existe déjà afin de le pérenniser. La transmission du savoir et des connaissances s’effectue par accumulation d’objet factuel, par mémorisation.
Antiquité
•L’apprentissage s’effectuait dans des conditions strictes et rigoureuses.
•Les enseignants cherchaient à endurcir les élèves par l’administration de violences corporelles (les coups) qui provoqueraient des douleurs chez ceux qui les recevaient ceci étant censé provoquer la cristallisation du savoir chez l’apprenant.
•On peut supposer que dans cette période il fallait tout mettre en œuvre pour ne pas perdre le savoir transmis, pour le conserver.
Moyen Âge
•L’apprentissage se fait de façon magistrale, l’enseignant donne un sujet de lecture avec des questions à l’élève en première partie de cours et en seconde partie de cours il procède à la correction.
•On peut voir dans période historique le souci de porter le savoir transmis à une réflexion, une prise d’initiative de l’élève. Cela engendre une dynamique cognitive qui élargit le champ du savoir.
Renaissance
•Grâce aux imprimeries apparaisse les livres. Les enseignants revoient leurs méthodes, ils ont soifs des connaissances encyclopédiques. Le livre devient un support de travail pour les apprenants. Grâce à ces derniers l’apprentissage des langues de grecques et latines sont mises en avant.
• Cela fait naitre un grand essor de la connaissance puisque celle ci pourra être partagé par un plus grand nombre d’étudiant. On peut parler d’horizontalité et de verticalité du savoir en ce que celui-ci se répartit parmi les apprenants (horizontalité) et se transmet du maître à l’élève (verticalité).
17° & 18° siècle
• La méthode d’enseignement est basée sur « l’individualisation » de l’apprentissage de façon à mieux connaitre l’élève. Le but est aussi de faire les élèves participer à la vie de l’école, transmettre une éducation pratique pour la vie mais aussi proposer une pédagogie différentielle.
19° & début du 20° siècle
•L’enseignement et les programmes scolaires évoluent. C’est l’enseignement simultané qui apparaît et se généralise c’est le rassemblement de vingt à cinquante apprenants d’un niveau homogène.
2° partie du 20° siècle
•Apparaît la Pédagogie Institutionnelle. Les groupes de classes sont au cœur de l’enseignement, pour des raisons pédagogiques mais aussi parce qu’il est considéré qu’un inconscient de groupe est toujours à l’œuvre.
Nous voyons donc au travers de l’histoire, l’évolution des méthodes d’apprentissage. Nous pouvons considérer que l’apprentissage est passé d’une méthode de mémorisation stricte (le par cœur), la reproduction stricte du savoir à la méthode qui consista à mettre l’élève de plus en plus au centre de l’enseignement. En effet à partir du moyen âge la part de réflexion de l’apprenant est pris en compte, individualiser aux 17ème et 18ème siècle, jusqu’à émettre une hypothèse d’un inconscient de groupe dans la deuxième partie du 20ème siècle. Globalement la méthodologie d’enseignement passe du reproductif au créatif. Le reproductif consiste dans la capacité de répéter, de reproduire des savoirs sur la base mémorielle. La méthode du par cœur permet cette reproduction. Le créatif est structuré sur la base de connaissance, mais modifiable et élargit, ce qui permet la réflexion.

La définition du numérique

   Le numérique se dit de la représentation de données, de grandeurs physiques sous forme de nombres (opposé à analogique), ainsi que des procédés utilisant ce mode de représentation. D’après le site de l’Onisep, le numérique est intimement lié à l’informatique, mais va encore plus loin car il regroupe aussi les supports des télécommunications (téléphone, ordinateur, radio, télévision) et de l’internet. Dans la vie quotidienne il semble aujourd’hui inimaginable de réaliser ou d’effectuer nos différentes activités sans les réseaux sociaux ou smartphones. Les nouveaux moyens de la communication génèrent une quantité énorme de d’informations à condition de faut savoir les traiter et synthétiser. Le numérique a une place si importante qu’elle change notre façon de penser, nos façons d’agir ainsi que nos rapports au monde. Il prend de plus en plus une place prépondérante dans nos sociétés, ce qui nous amène à concevoir la notion une culture numérique. Il a changé nos façons de travailler, de partager les informations et les connaissances. En clair, il a changé le comportement humain. D’après la commission Européenne ce nouveau phénomène va créer une pénurie d’emplois et de compétences dans les années qui viennent.

La notion de société numérique

      La notion de société numérique renvoie à une société basée sur les réseaux informatiques et les technologies de communication. A partir du milieu du 20ème siècle la réalité sociale est entrée progressivement dans l’air numérique, d’abord dans les universités, l’armée, les grandes entreprises, puis les administrations. A ce stade on parlait d’informatisation de ces secteurs d’activités ou de numérisation. L’expression société numérique n’apparait qu’à partir du milieu des années 1980 lorsque de nouvelles formes d’échanges, apparu grâce à l’informatique, émergèrent dans les médias, les entreprises et la vie privée. Cette évolution procède de la diffusion de l’ordinateur personnel du développement du réseau numérique de télécommunication et de la marchandisation de l’information. La société numérique, avec la société de consommation de l’information, a remplacé la société industrielle comme forme dominante d’auto description sociale. En pénétrant toute les couches sociales et sphères de la vie, la numérisation a imposé une forme de communication dépendant des médias numériques et a renouvelé la perception de soi des sociétés et des individus. Nous pouvons définir un rôle politique de la notion de société numérique, qui se décline en un rôle économique, marchand, puis social. La notion de société numérique a donné naissance à la notion de nouvelle technologie de l’information et de la communication NTIC qui a impliqué le développement des échanges par le biais de réseau informatique s’appliquant aux ordinateurs personnels, et aux moyens de la téléphonie. Les progrès technologiques du numérique sont très rapide les capacités des ordinateurs ayant un facteur de progression supérieur à 10 en un cycle temporel très court (entre 5 et 10 ans).
* Par exemple la société est passé de l’utilisation des moyens de téléphonie classique c’est à dire le moment ou les téléphones cellulaires n’existait pas encore à des téléphones tactiles à capacité de stockage de 512Go pour le grand public. Cette évolution s’est effectuée en vingt temps, on voit l’extrême rapidité de progression de la technologie de liée au numérique elle-même étant à l’œuvre de façon prépondérante dans les sociétés. Le potentiel de progression à venir est réel et nous pouvons nous attendre à une accentuation de la puissance du numérique dans les sociétés au niveau de toutes les activités humaines. La société numérique change nos rapports au monde, nos conceptions du monde, nos types de relation avec autrui. Dans une dimension plus macroscopique au niveau des relations internationales entre état nation la société numérique, implique de nouveau paradigme. Il ne s’agit donc pas seulement d’une simple notion mais bien d’une conception qui a des impacts certains sur la réalité du monde. Elle implique ce qui se fait à grande vitesse, une connexion totale au réseau par des moyens technologiques (ordinateurs téléphonies).

Les apports

L’outil numérique permet :
– Un gain de temps entre les élèves et les enseignants
– Un apprentissage plus ludique
– Relation de confiance entre l’enseignant et l’élève
– Un gain d’autonomie
– Un gain en rapidité (travail plus présentable et plus propre)
– Utilisation fluide du numérique
– L’adaptation aux différents cours (traditionnel, distanciel)
– Une cohésion d’équipe
– Une plus grande transversalité entre les matières
– Une responsabilité accrue pour les élèves
L’outil numérique a permis l’ouverture et un élargissement des pratiques et des méthodes des savoirs faire et des connaissances. La transversalité entre les matières démontre l’apport des connaissances et des relations effectuées entre plusieurs type de discipline et entre plusieurs de savoirs. De plus la pratique de l’outil numérique est une valorisation du savoir-faire humain qui présagent une projection de l’apprenant vers d’autre univers de la connaissance.

Conclusion générale

    Ce mémoire a pour objectif l’analyse de l’évolution des pédagogies à l’œuvre dans le système éducatif scolaire en parallèle avec celle concernant l’émergence des sciences de l’information et de son paradigme principal l’outil numérique. « Quels sont les enjeux de ce dernier dans les méthodologies actives d’apprentissage, quels sont les moyens à convoquer et à mettre en place pour faire valoir une collaboration efficiente de l’outil numérique avec le système de l’enseignement. » Il a été proposé un état des lieux de l’enseignement à travers son histoire, ses pratiques et les moyens dont il se servait pour atteindre l’objectif qu’il s’est historiquement et par fondement fixé à savoir la transmission des connaissances, des savoirs faire et des pratiques. Il s’agit de constater que cette part de l’activité humaine est incontournable des projets et projections personnelle, économique, culturel de l’humanité. L’évolution historique des apprenants et des enseignants est une partie essentielle du sujet traité, à savoir les liens entre l’outil numérique et l’enseignement. En effet, au travers les âges qu’a traversés l’humanité les comportements, les rapports aux choses et aux entités évoluent en partie par le fait que les connaissances sont transmises et accumulées au fil du temps. Nous avons aussi étudié la spécificité de certaine pédagogie soit à l’œuvre soit à l’état des recherches en particulier la pédagogie active qui semble essentielle dans l’histoire de la pédagogie en générale et qui semble s’appliquer de façon efficace à l’utilisation de l’outil numérique dans le système d’apprentissage. L’étude de terrain a permis de mettre en relief la pertinence de certaines hypothèses émises mais aussi des résultats peu significatifs quant aux résultats attendus, tant au niveau des élèves qu’au niveau des enseignants. Il a fallu par la suite définir la notion d’outil numérique, cela nous permettant de définir une autre notion, celle de Société Numérique. Par ces deux définitions, nous avancions vers la connaissance de son rôle, de son impact, de son environnement spatio-temporel, de sa portée, de sa durabilité et du sens de son action au sein du corps social. L’outil numérique forme un système spécifique avec lequel tout environnement est en relation. Dans le cadre de ce mémoire, il était aussi indispensable de définir d’une part l’objet de l’enseignement à travers ses outils classique, en particulier la pédagogie active et d’autre part l’objet de l’enseignement à travers ses outils dans le cadre des sciences de l’information afin d’établir un lien fondamental entre ces deux parties. Ce mémoire s’est proposé de montrer la nécessité de programmes de développement de l’outil numérique dans le cadre des enseignements, en regard de sa croissance rapide dans la société afin de ne point être dépassé par les enjeux d’importance qui ne manqueront pas de se présenter dans un avenir proche ou lointain.

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Table des matières

Introduction générale
Problématique
L’abstract
Partie 1 : État de l’art
Introduction
1. L’évolution de l’enseignement
2. L’évolution des apprenants
3. Les différentes pédagogies à l’œuvre
4. Les apports et les limites des pédagogies à l’œuvre
5. Intérêt de la pédagogie active
6. Conclusion
Partie 2 : Le numérique/ Les outils numériques
Introduction
1. La définition du numérique
2. La notion de société numérique
3. Quel est le futur du numérique dans les sociétés ?
4. Quelle est la portée du numérique dans les sociétés ?
5. Le numérique dans la pédagogie
6. L’approche de la pédagogie active par le numérique
7. Les apports et les limites du numérique dans la pédagogie
8. Conclusion
Partie 3 : Étude de terrain
Introduction
1. Méthodologie de recherche
2. Analyse et interprétation des résultats
Conclusions de l’analyse
Qu’est-ce que la recherche a apporté ?
3. Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes

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