La pêche mauritanienne : évolution réglementaire, institutionnelle et le secteur dans la pratique

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Les structures hiérarchiques de la société maure

Dans cette société, on nait guerrier, marabout, tributaire, artisan, griot, affranchi ou esclave, et deux groupe à part : les Nemadi et Imraguen. Ce dernier groupe nous l’étudierons dans la deuxième partie de ce travail.

Les guerriers

Par leur force, la promptitude de leur agression ou de leur vengeance, ils sont fort redoutés. Ce sont les gents du sabre, les porteurs de fusil ou encore les gens de l’étrier.28 Les guerriers (laarab) sont la plupart les descendants des arabes Bani Hassan. Depuis la fin de la guerre de Charr Bouba,29 ils occupent la première place de l’hiérarchie car, ils ont le monopole des politico-guerrières, mais parfois précédés par des marabouts.

Les marabouts

Les marabouts (zwaya ou tolba), la plupart d’entre eux sont descendants de tribus Sanhadja vaincus militairement par les guerriers arabes.30 A la noblesse d’épée s’ajoute la noblesse de robe. Les marabouts sont les clercs, les gens du livre (le Coran), ils sont conquis non seulement par le prestige qui est lié { la connaissance et { l’enseignement de la religion, mais aussi par érudition, leur habilité et en particulier leur pouvoir en milieu nomade, une puissance politique aussi considérable que celle des guerriers.31 En outre, ils exercent des activités d’ordre économique tel que le commerce, l’élevage etc.…

Les tributaires

Les tributaires (tlamid ou znaga) sont des maures blanc libres n’ayant pas ou presque accès à la culture maraboutique ni en principe le droit de porter les armes, ils versent une redevance en échange de protection guerrière et maraboutique ; ils ont des esclaves et se consacrent { l’élevage, gardent les troupeaux de leurs protecteurs. Ce sont le plus souvent, { l’origine, des tribus berbères soumises par les armes, ayant conservé pour certains, leur langue jusqu’{ nos jours. Certaines de ces tribus nomadisant non loin des côtes ont été les premières à se consacrées à la pêche et possèdent un savoir faire déjà ancien.

Les artisans

Les artisans (maalmins), constituent une catégorie professionnelle qui, en principe, a l’exclusivité de son art. Ils travaillent traditionnellement le métal, le cuir et le bois. Les hommes étaient généralement forgerons et bijoutiers, mais avec les créations de villes modernes, ces hommes vont, { partir de leur savoir traditionnel, s’adapter aux besoins urbains en artisans (ferronniers, mécaniciens, soudeurs et même menuisiers) et aux besoins de pêcheurs (fabrication d’ancres marines, de grappins, de clos pour les pirogues, réparation des moteurs…), tendis que leurs femmes, habiles dans le travail du cuir, fabriquaient les selles (rahla) des chameaux, les coussins, les nattes et d’autres instruments indispensables à la vie nomade.
Les femmes forgeronnes étaient chargées aussi de l’embellissement des femmes dans les campements nomades. L’henné est aussi une spécialité reconnue aux forgeronnes, qui se transmet de mères en filles depuis des générations. Elles ont conservé cette spécialisation en ville, tout en l’adaptant à la fois aux conditions de la vie urbaine et aux nouveaux impératifs techniques.32 Il s’agit donc d’un groupe social individualisé par son activité traditionnelle. La plupart des forgerons sont d’origine berbère, mais quelques uns ont des ancêtres noirs et d’autres et en raison de leur rôle commercial et économique, cette couche est liée aux marabouts.33

Les griots

Comme les forgerons, les griots (igawen) sont peu nombreux et forment un groupe professionnel, celui des musiciens, danseurs, chanteurs, et ils sont aussi généalogistes et parfois confidents des grands. Ils se contentent de chanter les louanges de ceux auprès de qui ils vivent. Ils sont généralement attachés à des grandes familles nobles parmi les tribus guerrières. Dans la société mauritanienne en général, d’hier et d’aujourd’hui, le griot est considéré comme l’agent social habilité { évoquer explicitement le plaisir, l’amour et toutes les situations condamnées par les normes habituelles de comportement, empreintes de pudeur et de retenue.34 D’ailleurs le vieux proverbe et qu’est connu en Mauritanie aujourd’hui « le griot n’est pas l’ami de marabout ».

Les affranchis et les esclaves

Les affranchis (haratine) et les esclaves (abid), se trouvent au dernier degré de la hiérarchie sociale. Leur poids démographique est important, { l’inverse des autres catégories. Les haratine, anciens esclaves affranchis, peuvent posséder et hériter, bien que devenus libres, ils restent en fait souvent très attachés à leurs anciens maîtres, les liens personnels se mêlant aux nécessités d’ordre économique. Les abid sont des esclaves, propriétés de leur maître, ils ne possèdent aucun droit patrimonial.
La condition de ces deux catégories peut varier d’un maître { l’autre en fonction notamment de la richesse et statut de ces derniers. Les haratine et abid sont communément appelés « Maures noirs » car, tout en étant d’origine noire, ils ont adopté la langue et les coutumes maures. Ils représentent la quasi-totalité de la force de travail affectée { l’élevage (garde du troupeau, abreuvement, traite), dans l’agriculture et aujourd’hui dans la pêche.
Si l’esclavage a aujourd’hui quasiment disparu,35 beaucoup de haratine continuent de vivre attachés à leur ancien maître, qui leur assure encore aujourd’hui assistance et protection quand cela leur est possible.

Les Nemadi ou (les maîtres des chiens)

Pour compléter ce tour d’horizon de la société maure, il ne faut pas oublier de mentionner deux groupes, qui ne sont pas des catégories sociales à proprement parler, mais des communautés qui s’adonnaient traditionnellement aux activités spécifiques de la pêche et de la chasse. Il s’agit des Imraguen de la côte atlantiques (voir II partie) et des Nemadi du grand désert de l’est de la Mauritanie. La chasse est leur activité, leur gibiers préféré l’addax, qu’ils poursuivent { l’aide d’une meute de chiens, vagues lévriers bâtards, { demi sauvages, sans race ni couleur bien définies, choisis uniquement pour leur vigueur, leur flair et leur vitesse.36 Une fois l’animal tué, une partie de la viande est séchée au soleil et coupée en petites morceaux. Elle donnera ce qu’on appelle en brousse tichtar. On attribue aux Nemadi des origines diverses : ils seraient descendants des Numides, les parents des Canariens ou Peuls.37 Leur langue est un mélange d’hassaniya et des autres langues berbères. Aujourd’hui les Nemadi sont de plus en plus sédentaires et leur mode de vie ancestral tend à disparaitre.

Le mode de vie nomade des maures

Le mode de vie nomade a dominé le pays jusqu’aux premières années de sécheresses. Les tribus berbères puis arabes descendues du nord au cours des siècles ont dû s’adapter aux conditions difficiles du désert. La domestication du chameau (vaisseau du désert) leur a permis de circuler sur de grandes étendues désertiques. Dans le désert une grande mobilité est nécessaire, et une grande adaptabilité au milieu. Les éleveurs vivent sous la tente (Khaïma), chaque tente abrite une famille comprenant en moyenne cinq à six personnes voir plus. Le bétail est auto-consommé ou échangé contre du mil cultivé dans le sud et l’est par les agriculteurs noirs, ou contre des dattes récoltées dans les oasis du nord comme Atar et Chinguetti. Le troc est la règle générale dans la vie nomade. Aucune monnaie ne circule, l’unité de compte étant, suivant les régions, une tête de bétail, une plaque de sel ou une mesure de dattes. Avant l’indépendance, 80% de la production était destinée { l’autoconsommation et au troc.38 Le bétail fournissait le cuir pour la selle, la laine pour la tente, le lait dont les Maures faisaient une grande consommation surtout sous forme de zrig (lait caillé allongé d’eau) et du beurre rance (dhen). Mais la consommation de viande était rare.
La mobilité était nécessaire, les hommes et les animaux devaient s’adapter en permanence aux ressources précaires du milieu sahélo-saharien. La migration épousait le rythme des saisons : du nord au sud en saison sèche pour rechercher l’humidité { proximité du fleuve, du sud au nord en saison des pluies pour profiter des pâturages nutritifs su désert. Dès les premières tornades de la mousson sur la rive droite du fleuve, les campements remontaient vers le nord jusqu’{ la fin de la saison froide. Le mouvement se faisait ensuite en sens inverse jusqu’{ la fin de la saison sèche, où les nomades retrouvaient la proximité du rive du fleuve Sénégal.
Auparavant, les villes n’existaient pas, sauf les villes d’oasis où avait lieu les échanges caravaniers. C’est la colonisation qui, en créant des villes d’étapes dans son avancée vers l’est et le nord, a donné { la Mauritanie les noyaux de l’urbanisation régionale, qui seront, plus tard, les premiers relais de la sédentarisation. Et c’est l{ que commence la disparition des routes caravanières et le mode de vie nomade, sans oublier les autres facteurs comme le rôle de la sécheresse qui a entraîné la destruction d’une grande partie du cheptel maure et les orientations nouvelles de l’économie { partir des années cinquante. Tous ces facteurs ont abouti à la gestation d’une société nouvelle.

Les Négro-africains

Les conditions naturelles, dans le sud mauritanien, ont influencé considérablement le destin des populations. Dans la vallée du fleuve, ce n’est pas l’élevage qui est prédominant, l’activité principale est l’agriculture. Cette donnée explique la présence de la société négro africaine essentiellement sédentaire, fixé sur les rives du fleuve, dont une des principales caractéristiques est d’avoir été presque continuellement intégrées depuis le VIIIe siècle dans de grands ensembles politiques et culturels des royaumes et empires soudanais.

Les structures hiérarchiques de la société négro-africaine

Tout comme la société maure, la communauté négro-africaine est assez hiérarchisée et inégalitaire et se caractérise par des systèmes de castes et d’ordres. On nait soit halpoular, soninké, wolof ou un bambara.

Les Halpoularen

Le groupe négro-africain dominant est celui des Halpoularen, ceux dont la langue est le poular (peul), qui comprend des Toucouleur et des Peuls. Les premiers sont prédominants dans le Fouta Toro, une région à cheval sur les territoires mauritanien et sénégalais, qui correspond { l’ancien royaume du Tekrour.39 Leur origine, selon certains chercheurs, est un métissage de Peuls et Sérère40, une ethnie que l’on retrouve dans la région du Sin Saloum au Sénégal. Ce sont principalement des agriculteurs, qui pratiquent traditionnellement la culture du mil et du sorgho dans la vallée du fleuve et d’élevage.
La société Halpoularen a, tout comme la société maure, une structure sociale traditionnelle qui correspond à une division du travail. On y distingue les hommes libres des tributaires ou artisans et des catégories serviles. Les hommes libres ou rimbé comprennent l’aristocratie politique et religieuse des torobé, ainsi que celle des guerriers et propriétaires des terrains. On y inclut également la classe des courtisans, conseillers et pêcheurs. En font également partie les griots, musiciens et généalogistes, chargés de divertir les grands. En bas de l’échelle sociale, on trouvait autrefois les affranchis et les esclaves. Les maîtres pouvaient librement renoncer à leurs droits sur certains captifs et les affranchir. La société poular se répartit également selon les classes d’âge et la soumission des plus jeunes aux aînés est la règle générale.
Les Peuls (en langue peule, Pullo au singulier, Foulbé au pluriel), appelés également Foula, sont un peuple d’éleveurs nomades des bovins. Récemment, ils se sont mis { l’agriculture. Ils ont été particulièrement touchés par les grandes sécheresses, qui ont beaucoup affecté le cheptel bovin.

Les Soninké

Appelés Sarakolé par les autres communautés, les soninké constituent le seconde groupe en nombre des communautés négro-africaines. Ils ont régné sur l’empire du Ghana avant d’occuper leur emplacement actuel, { cheval sur le Sénégal oriental, la Mauritanie et le Mali. Ils ont leurs plus fortes concentrations dans la région du Guidimaka et dans le Gorgol. Traditionnellement organisés en collectivités villageoises de cultivateurs sédentaires, ils pratiquent aussi l’élevage des bovins. Connus pour leur mobilité, ce sont également de grands voyageurs et commerçants.
Si le chameau est associé au Maure et la vache au Peul, c’est le cheval qui a les faveurs du Soninké. Signe de noblesse, cet animal joue un rôle essentiellement symbolique dans le sens d’un maintien de la tradition. Ils sont divisés en classes d’âge et organisés, eux aussi, { l’instar des Maures et des Halpoularen, en catégories hiérarchisées, traditionnellement endogames. On trouve chez les Soninké, les trois classes principales : nobles, artisans ou tributaires et classe servile. Les castes nobles sont celles des marabouts et des guerriers. Viennent ensuite les artisans et les griots. Les artisans se divisent en deux catégories principales. Il y a ceux qui travaillent le cuir et ceux qui travaillent le métal.
Dans les années 1960 et 1970, beaucoup d’entre eux, notamment les hommes, ont été contraints de s’expatrier en France { cause de la sécheresse et ses dégâts. A l’étranger, ils constituent généralement des communautés bien organisées et solidaires, conservant des liens très étroits avec leurs villages.

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Table des matières

Introduction générale
Première Partie : L’Etat mauritanien : Contexte Général
Introduction de la première partie
Chapitre I : Situation sociale et politique
Section 1 : La société mauritanienne
A-Les Maures
A.1- Les structures hiérarchiques de la société maure
A.1.1- Les guerriers
A.1.2- Les marabouts
A.1.3- Les tributaires
A.1.4-Les artisans
A.1.5- Les griots
A.1.6- Les affranchis et les esclaves
A.1.7- Les Nemadi ou (les maîtres des chiens)
A.2-Le mode de vie nomade des maures
B- Les Négro-africains
B.1- Les structures hiérarchiques de la société négro-africaine
B.1.1- Les Halpoularen
B.1.2-Les Soninké
B.1.3- Wolof et Bambara
B.2- Le Mode de vie rural des négro-africains
C- La situation sanitaire et éducative
C.1 : Situation actuelle du secteur de la santé
C.2- Situation actuelle du secteur éducatif
Section 2 : Evolutions politique et constitutionnelle (1960-2009)
A-La formation de l’Etat Mauritanien moderne
A.1- Le régime civil de 1960-1978
A.2- Les pouvoirs des colonels : 1978-1984
B-Le régime semi-démocratique et la transition militaire (1984-2007)
B.1- Le régime semi-démocratique d’OULD TAYA (1984-2005)
B.2- La transition militaire (2005-2007)
C-La parenthèse démocratique et le coup d’Etat de 2008
C.1- La parenthèse démocratique (04/2007-08/2008)
C.2- Le coup d’Etat de 2008 et la situation actuelle
Conclusion du chapitre
Chapitre II : L’économie de la Mauritanie
Section 3 : Situation économique actuelle
A-Le secteur rural traditionnel
A.1. L’Agriculture
A.2. L’Elevage
B-Le secteur économique moderne
B.1- L’activité minière
B.2- L’activité pétrolière
Section 4 : Le secteur de pêche
A- Les colonisateurs de la côte mauritanienne depuis le XIIIe siècle
B- La pêche coloniale française et la création de Port-Etienne (Nouadhibou
Conclusion du chapitre
Chapitre III : La côte et ses ressources
Section 5- Milieu physique et naturel
A- Le cadre morphologique de la côte
A.1- Le littoral mauritanien
A.2 – Le plateau continental
A.3- La particularité de la Baie du Lévrier et du Banc d’Arguin
B- Hydrologie et climatologie de la côte mauritanienne
B.1- Les courants marins et les masses d’eau
B.2- Phénomène de l’Upwelling
B.2.1- Qu’est-ce qu’un upwelling ?
B.2.2- Saisonnalité de l’upwelling
Section 6 – Les ressources halieutiques
A-Les ressources démersales
A.1- Les céphalopodes
A-1-1- Le Poulpe
A.1.2- Les Seiches
A.1.3- Le calmar
A.2- Poissons démerseaux
A.2.1- Les merlus
A.2.2 – Les Sparidés
A.2.3- Les Scianidés
A-3- Les Crustacés et bivalves
A.3.1- Les Crustacés
A.3.1.1- Les crevettes
A.3.1.2- Les langoustes
A.3.1.3-Le crabe profond
A.3.2- Les bivalves (praires
B-Les ressources pélagiques
B.1- Les Clupéidés
B.1.1- La Sardine
B.1.2- Les Sardinelles
B.2- Carangidé
B.2.1- Chinchard noir européen
B.2.2- Le chinchard noir africain
B.2.3- Le chinchard jaune
B.3- Scombridés
B.4- Engraulidés
B.5- Mugilidae
B.5.1- Mulet noir
B.5.1- Mulet jaune
Conclusion du chapitre
Conclusion de la première partie
Deuxième Partie : La pêche mauritanienne : évolution réglementaire, institutionnelle et le secteur dans la pratique
Introduction
Chapitre IV : Les étapes de l’évolution réglementaire et institutionnelle du secteur de la pêche
Section 7 : La délimitation des eaux maritimes nationales
A-La Mer territoriale
B-Le plateau continental
C-Zone Economique Exclusive (ZEE)
D-La délimitation maritime avec les pays limitrophes
D.1- La délimitation maritime au départ avec le Maroc et plus tard avec le Sahara Occidental
D.2- La délimitation maritime avec le Cap Vert
D.3- La délimitation maritime avec le Sénégal
Section 8 : Les politiques des pêches et l’évolution administrative
A-Les politiques de pêche
A.1- Période de préparation à la gestion du secteur de la pêche (1960-1979)
A.1.1- Premier Plan 1958-1962
A.1.2- Le deuxième Plan quadriennal 1970-1973
A.1.3- Troisième Plan quadriennal 1973-1976
A.2 Période de gestion et rentabilisation du secteur (1979 à nos jours)
A.2.1- La 1ère politique des pêches : La Nouvelle Politique des Pêches de 1979-1987
A.2.2- La 2ème politique : Déclaration de Politique de Développement des Pêches (87-1994)
A.2.3- La 3ème politique des pêches : Lettre de Politique de Développement de la pêche
A.2.4- La politique actuelle des pêches : Stratégie d’Aménagement et de Développement du Secteur de la Pêche (1998-à nos jours)
B- L’évolution institutionnelle du secteur de la pêche
B.1 : Le département des pêches
B.1.1- L’organisation administrative de l’indépendance à 1982
B.1.2- Organisation administrative du 3 décembre 1982
B.1.3- L’organisation administrative du 12 octobre 1987
B.1.4- L’organisation administrative du 17 juin 1998
B.1.5- L’organisation administrative du 28 août 2006
B.1.6- L’organisation actuelle du Ministère des Pêches et de l’Economie Maritime
B.2- L’évolution des structures de la recherche et de la surveillance maritime
B.2.1- La recherche halieutique : d’un simple Laboratoire à un Institut
B.2.2- L’évolution de la structure de la surveillance maritime
C- Les institutions publiques de la promotion du poisson mauritanien
C.1- La tentative de création de l’Office National de Promotion des Pêches
C.2- Société pour la Promotion de la Pêche Artisanale Mauritanienne
C.3- Société Mauritanienne de Commercialisation des Poissons
Conclusion du chapitre
Chapitre V : Le secteur de la pêche dans la pratique
Section 9 : L’exploitation artisanale des ressources et son évolution
A-L’activité artisanale
A.1- Région Sud et Nouakchott ou Zone Wolofs
A.1.1- Les matériels de pêche de la région Sud
A.1.1.1- L’embarcation
A.1.1.2- Les moteurs
A.1.1.3- Les engins de pêche
A.2- Région Centre ou Zone Imraguen
A.2.1- Matériel de pêche des Imraguen
A.2.2- Techniques de pêche des Imraguen
A.2.3- Traitement traditionnel des produits de pêche Imraguen
A.2.4- L’évolution de pêche et condition de vie des Imraguen
A.3- Région Nord ou Zone mixte de pêcheurs et pêcheries
A.3.1- Les embarcations et moteurs
A.3.2- Les engins et techniques de pêche
A.3.3- Traitement des poissons dans la région nord
B-L’organisation de la pêche artisanale
B.1- Les coopératives de pêche artisanale
B.2- Le financement dans le sous secteur artisanal
B.2.1- Union Nationale des Coopératives de Crédit à la Pêche Artisanale de Mauritanie (UNCOPAM/ Crédit Maritime)
B.2.2- Association Professionnelle pour la Promotions de la Pêche Artisanale et du Crédit Maritime (A3PCM)
B.2.3- Agence pour le Microcrédit
B.2.4- Les Caisses Populaires d’Epargne et de Crédit (CAPEC)
B.2.5- Les Caisses d’épargne et de Crédit des Artisans (CECA)
B.2.6- Le financement informel
B.3- Les zones de pêche
Section 10 : L’exploitation industrielle des ressources
A.1- Les étapes de la constitution d’une flottille nationale
A.2- Les Industries de pêche
B. Les professionnels et l’emploi dans le secteur
B.1- L’emploi dans le secteur de la pêche
B.2- L’organisation professionnelle dans le secteur de la pêche
B.2.1- FIAP et FIAPECHE
B.2.2- Fédération Nationale de Pêche (FNP)
B.2.3- Association des Mareyeurs Mauritaniens (AMM)
B.2.4- Syndicat National des Gens de Mer (SNGM)
B.2.5- Autres organisations
Conclusion du chapitre
Chapitre VI: Les villes côtières et les infrastructures maritimes
Section 11 : Nouadhibou : le poumon de l’économie nationale
A-De Port-Etienne à Nouadhibou
A.1- L’explosion démographique
A.2- Extension de la ville
A.3- Le partage de souveraineté
A.4- L’eau potable : une difficulté permanente
B- Nouadhibou : ville de pêche et pêcheurs
B.1- La SIGP et le quartier du Tcharka : deux pierres pour un seul objectif
B.2- Les infrastructures portuaires : d’un simple appontement à un complexe portuaire dynamique
B.2.1- Les ports minéralier et pétrolier
B.2.2- Le Port Autonome de Nouadhibou : port de commerce et de la pêche
B.2.3- Le Port de pêche artisanale
B.2.4 – Le port artisanal de Nouadhibou : lieu de pêche et de départ des migrants
B.3- La formation maritime à Nouadhibou
B.3.1- Centre Mamadou Touré : le noyau de la formation professionnelle générale
B.3.2- Le Centre de formation professionnelle Maritime
B.3.3- L’Ecole Nationale d’Enseignement Maritime et des Pêches (ENEMP)
B.3.4- L’ISSTH : l’échec d’une coopération sous régionale
Section 12 : Nouakchott : carrefour de toute la Mauritanie
A-Nouakchott : une évolution permanente
A.1- L’extension et l’explosion démographique de Nouakchott
A.2- Nouakchott et le problème d’eau potable
B-Les infrastructures maritimes à Nouakchott
B.1- Le Wharf de Nouakchott
B.2- Le Port Autonome de Nouakchott : Port de l’Amitié
B.3- Le Marché au Poisson de Nouakchott (MPN) : ancienne plage de pêcheurs
B.4- L’infrastructure de formation de Nouakchott : CASAMPAC
Conclusion du chapitre
Conclusion de la deuxième partie
Troisième Partie : La pêche mauritanienne : consommation, la coopération et son environnement marin
Introduction
Chapitre VII : Les marchés de produits de la pêche Mauritanienne
Section 13 : Les marchés nationaux et régionaux
A-Les habitudes alimentaires et les marchés nationaux
A.1- Les Marchés des villes littorales
A.1.1- Nouadhibou : marché de vente et de distribution
A.1.2- Nouakchott : marché de vente et de distribution
A.2- Les Marchés à l’intérieur du pays
A.2.1- Axe Nouadhibou » région nord du pays
A.2.1.1- Le Marché de Zoueratt
A.2.1.1- Le Marché d’Atar
A.2.2- Axe Nouakchott » région sud du pays
A.2.2.1- Marché de N’diago au sud-ouest
A.2.2.2- Le Marché du fleuve
A.2.2-Axe Nouakchott » régions sud est, centre et est du pays
A.2.3- La crise alimentaire en Mauritanie et le poisson
B-Le marché régional de produits de pêche mauritanien
B.1- Le marché frontalier : Mali et Sénégal
B.2- Le marché sous-régional de salé-séché
B.3- Le marché sous-régional du poisson congelé
Section 14 : Les marchés internationaux
A- Le marché européen
A.1- Le marché des Îles Canaries : marché et distributaire
A.2-Le marché de l’Europe du sud : consommateur de tous les produits de pêche
A.3- Le marché de poisson frais : le marché français
B- Le Marché asiatique : le consommateur de poulpe
Conclusion du chapitre
Chapitre VIII : La pêche mauritanienne et la coopération internationale
Section 15 : La première et la nouvelle génération des accords
A-Les accords de première génération : accords de réciprocité ou assimilation
A.1- L’accord de pêche conclu avec la France en 1961
A.2- L’accord de pêche avec l’Espagne en 1964
B- Les accords de la 2ème génération : politique de licences et compensation
B.1- La coopération en matière de pêche avec les pays du Sud
B.1.1- Les accords avec le Sénégal
B.1.2- La coopération avec le Maroc
B.1.3- L’accord avec la Corée du Nord
B.1.4- Les accords avec la Chine
B.2- La coopération en matière de pêche avec les pays du Nord
B.2.1- L’accord avec la Grèce
B.2.2-L’accord avec la Roumanie
B.2.3- L’accord avec l’ex-URSS
B.2.4- L’accord avec le Portugal
B.2.5- Les accords avec l’Europe
B.2.5.1- Le premier cycle de coopération entre la CEE et la Mauritanie
B.2.5.2- Le deuxième cycle de coopération entre l’UE et la Mauritanie
B.2.6- Les accords avec les entreprises étrangères privées
Section 16 : La coopération à multiforme
A- La coopération dans le cadre des sociétés mixtes de pêche
A.1- Les sociétés de pêches avant l’indépendance
A.1.1- La Société Industrielle de la Grande Pêche (SIGP
A.1.2- L’Entreprise Générale Atlantique
A.2- Les premières tentatives de société d’économie mixte
A.2.1- Société Mauritanienne d’Armement à la Pêche (SOMAP)
A.2.2- Société Mauritanienne des industries de Pêche (SOMIP)
A.2.3- Industrie Mauritanienne de Pêche (IMAPEC)
A.2.4- La Société Algéro-Mauritanienne de Pêche (ALMAP)
A.2.5- Mauritanian Fishery Company (MAFCO)
A.2.5- La Compagnie Mauritano-Portugaise de Pêche (COMAPOPE)
A.3- Les sociétés mixtes de pêche après l’instauration de la NPP de 1979
A.3.1- La Mauritano-Soviétique (MAUSOV)
A.3.2- La Société Industrielle Mauritano-Roumaine (SIMAR
A.3.3- La Société Mauritano-Libyenne de Pêche (SALIMAUREM)
A.3.4- La Mauritano-Coréenne de Pêche (COMACOP)
B- La coopération multilatérale
B.1 – La COPACE
B.2- La Commission Sous-Régionale des Pêches (CSRP
Conclusion du chapitre
Chapitre IX : La pêche nationale et l’environnement marin
Section 17 : L’aménagement des ressources marines
A-Les mesures de régulation de l’accès à la ressource
A.1- Les régimes d’accès aux ressources
A.1.1- Le régime d’affrètement
A.1.2- Le régime de la licence libre
A.1.3- Le régime d’acquisition
A.2- Les conditions fiscales d’accès aux ressources démersales
A.2.1- Période 1983-1995
A.2.2- Période 1995-2006
A.2.3- Le mode d’accès aux ressources depuis 2006
B-Les mesures techniques conservatoires
B.1- Le zonage
B.2- Arrêt de pêche
B.3- Plans d’aménagement
B.3.1- Plan d’aménagement de la pêcherie crevettière
B.3.2- Plan d’aménagement des pêcheries de sélaciens (raie et requins)
B.3.3- Plan d’aménagement des pêcheries du poulpe
B.4- Le Conseil Consultatif National pour l’Aménagement et le Développement des Pêcheries
Section 18 : L’aménagement du littoral national
A- Les Aires Marines Protégées
A.1- Le Parc National du Banc d’Arguin
A.1.1- La gestion du Parc
A.1.2- Les partenaires du PNBA
A.1.3- Fonds Fiduciaire pour le PNBA : une nouvelle source de financement
A.2- Les trois autres aires protégées du littoral mauritanien
A.2.1- Le Parc National du Dawling (PND)
A.2.2- Réserve de Chot T’Boul
A.2.3- Réserve du Cap Blanc
A.3- Situation de l’environnement marin mauritanien
A.3.1- Pechecops
A.3.2- Le Réseau d’Experts sur les Zones humides mauritaniennes
A.3.3- Le Réseau Mauritanien de Planification Côtière
A.3.4- Le Programme Régional de Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l’Ouest (PRCM)
B- Tourisme côtier
B.1- Le Centre de Pêche Sportive : histoire d’une petite zone touristique
B.2- Le tourisme de proximité : une nostalgie de la vie en Brousse
B.3- Le tourisme durable
B.3.1- L’écotourisme dans le Parc National du Banc d’Arguin (PNBA)
B.3.2- L’écotourisme dans le Parc National du Diawling (PND)
Conclusion du chapitre
Conclusion de la troisième partie
Conclusion générale
Documents Annexes
Méthodologie, Sources et Bibliographies
Liste des cartes
Liste de Graphiques
Liste des Figures
Liste des Photographies
Liste des Planches de photographies
Liste de Tableaux
Liste des Annexes

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