La peche et l’aquaculture

La pêche et l’aquaculture, dans l’économie mondiale tiennent une grande place quand on ne parle seulement que de l’apport en devises qu’elles ont apporté. Le nombre de personnes gagnant leur vie grâce à un emploi direct dans la pêche et l’aquaculture est en augmentation de 38 millions en 2002 . Mais en englobant l’activité économique indirecte de la production halieutique, les estimations font 200 millions de personnes environs dans le monde.

Pour le développement durable, elles appartiennent au groupe des secteurs porteurs à cause de son apport économique et social (augmentation de revenu, création d’emploi, sécurité alimentaire…).

Quelques définitions : 

Aquaculture :
En terme simple, l’aquaculture désigne la culture de plantes ou l’élevage d’animaux en eau de mer ou en eau douce. Il s’agit de la forme aquatique de l’agriculture, souvent appelée « ferme d’aquaculture ». L’aquaculture est une activité commerciale relativement nouvelle à Madagascar, bien qu’elle existe depuis longtemps, plus de 4000 ans en Chine. En fait, le développement de l’aquaculture remonte en 1990 chez notre pays .

Notion du secteur :
C’est un ensemble d’entreprises exerçant la même activité principale. Il désigne aussi une partie de l’activité globale. On distingue ainsi selon le critère juridique : le secteur publique, le secteur privé qui comprend le secteur associatif. La distinction courante basée soit sur le rythme des gains de productivité liés au progrès technique, soit sur les phases historiques de développement permet de classer le secteur primaire (pêche, agriculture, sylviculture, industrie extractive selon certains), le secteur secondaire (industrie de transformation, bâtiment et travaux publiques), le secteur tertiaire (services, enseignements, banque, recherche, transport, distributions,…) .

Notion de filière :
C’est l’ensemble articulé des activités productives qui alimentent un marché final donné. Dans un autre sens, la filière est un groupe d’activités liées par des relations de fournisseurs à clients. Ces deux (2) concepts débouchent sur des stratégies industrielles opposées. La première conduit à des stratégies de différenciations, la seconde à celle de l’intégration.

Notion du secteur clé :
Le secteur qui joue un rôle moteur entraînant pour les autres ou qui peut contribuer un goulet d’étranglement pour le reste de l’économie au cas où il ne peut pas augmenter sa production. Les secteurs ou branches clés sont mis en évidence par la matrice de Leontief ; il correspond aux secteurs qui ont les coefficients techniques de production ou de distribution les plus élevés. Si un secteur exerce un pouvoir économique sur les autres, se manifestant par l’attraction des hommes, des capitaux et des marchandises et des effets d’entraînements, ce secteur est un pôle de croissance donc il est considéré comme un secteur clé.

LE ROLE DU SECTEUR PECHE ET AQUACULTURE DANS LE DEVELOPPEMENT

LA CONTRIBUTION DU SECTEUR DANS LE DEVELOPPEMENT

La contribution du secteur à la réduction de la pauvreté est appréciée par rapport à cinq indicateurs : l’accroissement du revenu des producteurs, l’amélioration de l’équité de distribution de revenu, la contribution au genre et l’amélioration de l’accès aux services publics ainsi que l’amélioration de la sécurité alimentaire.

Au niveau du revenu des producteurs

Il est évident que l’exportation des produits halieutiques peut avoir un effet positif car le secteur s’avère l’un des secteurs qui apporte beaucoup de devises à Madagascar. C’est pour cela que certains appuis sont nécessaires pour augmenter la quantité de produit commercialisable et consommé. Si nous prenons l’exemple des crevettes, produit développé dans quelques côtes du pays.

Les crevettes de pêche occupent, en valeur, la première place des produits halieutiques exportés par Madagascar. En 2001, les recettes provenant de l’exportation de crevettes étaient de 777,58 milliards de francs malgaches dont :
→ 421,58 milliards apportés par les crevettes de pêche
→ 356 milliards par celles d’aquaculture.

Pour cette même année, les prélèvements de l’Etat sur le chalutage crevettier11 se chiffraient à 42 milliards dont 26,1545 milliards de redevances sur les licences (30 milliards en 2003 ) et le reste composé des charges sociales et autres impôts. Les crevettes de pêche sont vendues principalement au Japon et en France. Les prix à l’exportation sont très variables selon les pays, les espèces, la forme de présentation des produits, leur calibre, etc. En 2005 , pour les crevettes entières, les montant étaient de 187 687 233 780 Ariary, les étêtées étaient vendues, en moyennes, à 16241 Ariary par kg .

Au niveau de la sécurité alimentaire

Contrairement à Madagascar qui n’importe qu’une part infime des produits halieutiques, les pays d’Afrique dans l’ensemble importe en quantités deux fois plus de produites qu’ils n’en exportent cela veut dire que la consommation locale est beaucoup plus importante que l’exportation de poissons. Ce secteur a une grande part dans le besoin alimentaire de la population surtout dans les régions côtières.

La disponibilité en produits halieutiques par habitant constitue un indicateur permettant de mesurer la part du secteur des pêches dans la consommation des protéines d’origine animale selon la FAO. Madagascar a une consommation de 7,4 kg/an/personne, cette consommation est plus élevée que celle des 17 pays de l’Afrique orientale (5,7 kg) .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE I : INTRODUCTION
Quelques définitions
1- Aquaculture
2- Notion du secteur
3- Notion de filière
4- Notion du secteur clé
CHAPITRE II : LE ROLE DU SECTEUR PECHE ET AQUACULTURE DANS LE DEVELOPPEMENT
SECTION 1 : LA CONTRIBUTION DU SECTEUR DANS LE DEVELOPPEMENT
1- Au niveau de revenu de producteur
2- Au niveau de sécurité alimentaire
3- Revenu des pêcheurs
4- La tendance vers la pêche
SECTION II : THEORIE DES AVANTAGES COMPARATIFS ET LE SECTEUR PECHE ET AQUACULTURE
1- La théorie des avantages comparatifs
2- La spécialisation dans le secteur
3- Le coût de production et la main d’œuvre
4- L’ouverture aux pays étrangers
SECTION III : APPROCHE FILIERE POUR LE SECTEUR PECHE ET AQUACULTURE
1- Approche filière
a. Définition
b. Niveau technique
c. Niveau institutionnel
d. Niveau économique
2- Les relations entre les différents intervenants
a. La fonction régalienne de l’Etat et le renforcement institutionnel
b. Le producteur et la structuration du secteur
c. Le rôle des prestataires de service
d. Le cadre d’activité de l’aide internationale
DEUXIEME PARTIE PECHE ET AQUACULTURE – Cas de Madagascar
CHAPITRE I : ETATS DE LIEUX
SECTION 1 : SUR LE PLAN INTERNATIONAL
1- Vaste territoire maritime et continental
2- Richesse en espèce et ressources halieutiques
SECTION 2 : SUR LE PLAN NATIONAL
1- Apport en devises
2- Source d’alimentation
CHAPITRE II : ANALYSE DU SECTEUR SELON LES DOUZE PILIERS DE PORTER
SECTION 1: Premier pilier « Institutions »
SECTION 2 : Deuxième pilier « Infrastructure physique »
SECTION 3 : Troisième pilier « Stabilité macro économique »
SECTION 4 : Quatrième pilier « Sécurité »
SECTION 5 : Cinquième pilier « Capital humain »
SECTION 6 : Sixième pilier « Marché efficient des biens et services »
SECTION 7 : Septième pilier « Marché efficient de travail »
SECTION 8 : Huitième pilier « Marché financier efficient »
SECTION 9 : Neuvième plier « Echange technologie efficace »
SECTION 10: Dixième pilier « Dimension et ouverture du marché »
SECTION 11 : Onzième pilier « Sophistication dans les techniques et technologiques utilisées dans l’entreprenariat »
SECTION 12 : Douzième pilier « Innovation »
SECTION 13 : Conclusion des douze piliers
1- Résumé
2- Recommandation
CHAPITRE III : AVANTAGE CONCURRENTIEL SELON LE DIAMANT DE PORTER
SECTION 1 : LES FACTEURS DE DIAMANT DE PORTER
1- La structure, la stratégie et la rivalité des firmes
a. Structure de production
b. Structure d’appui
c. Structure de commercialisation
d. Structure de gestion
2- Etat de demande
3- Industries amont apparentées
4- Facteurs de production
SECTION 2 : LES FORCES CONCURRENTIELLES
1- La concurrence entre les entreprises
2- La menace de nouveaux intervenants sur le marché
3- La menace des produits et services de remplacement
4- Le pouvoir de négociation des fournisseurs
5- Le pouvoir de négociation des clients
6- Conclusion des forces concurrentielles
a. Résumé
b. Recommandation
CONCLUSION
LISTES DES TABLEAUX
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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