LA PAUVRETE MULTIDIMENSIONELLE DANS LA COMMUNE RURALE DE BETSIZARAINA, UNE REALITE ECONOMIQUE ET SOCIALE 

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DESCRIPTION DU CADRE PHYSIQUE ET HUMAIN DE LA COMMUNE RURALE DE BETSIZARAINA

Des phénomènes qui caractérisent la commune rurale de Bestizaraina. Ce sont la richesse du milieu naturel qui est propice aux activités agricoles et le dynamisme de l’homme et la société ainsi que la pauvreté économique.

MILIEU NATUREL PROPICE AUX ACTIVITES AGRICOLES

Étude du relief

Le contexte topographique

Le versant indien de Madagascar, au niveau de la côte centre-est présente une allure de gradin : la première est une zone de haute montagne, prolongement des Hautes Terres Centrales, formées dans de matériaux du socle. Ce sont des reliefs dérivés affectés par des mouvements tectoniques qui se succèdent depuis l’époque précambrienne jusqu’aux périodes récentes. La deuxième forme une zone de basses collines et de vastes plaines.
Les basses collines dont les altitudes peuvent atteindre plus de 300 mètres, forme 75 % de la zone. Elles sont séparées par un réseau de vallées. Elles s’étagent depuis la côte vers l’intérieur, par paliers successifs correspondant à des failles. Elles se caractérisent par une série d’axes orographiques de direction Nord à Nord-est. Cette morphologie particulière est due à l’existence d’une armature très dense de dykes doléritiques, continus sur plusieurs dizaines de kilomètres.
La zone côtière comprend les plaines littorales avec une altitude dépassant rarement 50m d’altitude. Cette région basse est ainsi composée, en alternance d’étendues marécageuses et de lagunes qui forment un chapelet et qui ont contribué à l’aménagement du Canal des Pangalanes. La plaine alluviale se trouve le long des grandes vallées constituées par la terrasse et la berge du fleuve Mangoro. La plaine dunaire se trouve entre la plage et les lagunes de l’intérieur. La plaine marécageuse se trouve entre la basse colline et les lagunes, elle occupe la zone de très basse altitude.

La structure géologique

L’étude géologique de la région nous permet de savoir les différents types de roches qui s’y trouvent, de connaître leur nature, leur disposition, leur âge, leur extension leur cohérence et leur résistance. Le relief collinaire est formé sur un socle cristallin qui est constitué de roche plus ancienne du précambrienne. Mais des roches sédimentaires récentes forment les bas-fonds. Des intrusions volcaniques, des sédimentations datant depuis le crétacé supérieur et moyen, influence la lithologie, la stratigraphie de l’ensemble.
Les socles précambriens sont de roche métamorphique à prépondérance de roche amphibiolitiques, de péridolitites, de gneiss, micaschistes et de schistes verts. Ce socle se caractérise par des séries de métamorphismes et de zones de discordances en graphites de roches migmatites amphiboliques. Ces sont de roches plutôt riches en Fer, Magnésium et Calcium. Composées en majorité de roches basiques amphibolites, il occupe les grandes axes synclinaux souvent encadré par les reliefs granitiques du système du graphites à roches plus acides. On assiste en premier lieu à l’existence de fort impact de l’érosion dans la région. Puis, la plupart de roches métamorphiques du socle montrent une disposition stratoïde hérités des plissements orogéniques. Cet ensemble pétrographique est recouvert de coulée de basaltes et de dacites qui reposent sur un socle ancien.
La séparation définitive de Madagascar du continent Gondwana a occasionné des fracturations du socle précambrien ayant permis la monté de grande quantité des basaltes. Ces basaltes crétacés forment des plateaux parallèles au littoral, large de 10 à 30 km et à moins de 200 m d’altitude. Ils sont bordés soit par des complexes dunaires flandriens, soit par des formations gréseuses du crétacé supérieur qui les recouvrent en partie. Les éruptions récentes basiques sont caractérisées par la prédominance des basaltes. Ils sont particulièrement sensibles à l’érosion due à leur porosité. Cette roche se présente sous forme de roche grisâtre à phénocristaux de feldspath engendrant une formation latéritique de couleur ocre. Il est sensible à l’altération et engendre la formation d’un relief uniforme de basse altitude.
Carte 06: Carte géologique de la commune rurale de Betsizaraina
Les roches sédimentaires sont d’alluvions, de sables, de dunes vives, de grès peu solidifiés, bordant la côte Est et caractérisées par la sédimentation du crétacé supérieur et la formation récente. Le crétacé supérieur forme une bande discontinue et étroite inférieur à 15 km à l’arrière des cordons littoraux. Elles peuvent être aussi caractérisées par des buttes d’argiles gréseuses, parfois en chapelets de petites collines résiduelles ou isolées dans les zones marécageuses, accentuées de forte latéralisation suivi d’une puissante attaque d’érosion. Les formations récentes sont les dépôts sédimentaires qui sont essentiellement constitués par le système dunaire flandrien. Ces dunes sont de sable blanc omniprésent qui borde la côte. Ils montrent la forme des cordons parallèles séparés par des sillons hydromorphes ou inondés. Les cordons isolent, à l’arrière, des lagunes allongées alimenté par l’arrivée du fleuve et des petits cours d’eau.

Marque de l’humidité

Le climat tropical humide

Le climat de la région est du type tropical chaud et humide avec une forte pluviométrie qui atteint jusqu’à 3000 mm par an. Cette humidité du climat est due à la masse d’air maritime chaude et humide, la forte précipitation et le passage fréquent de la perturbation cyclonique. La véritable saison sèche est quasi-inexistante presque toute l’année. Le mois d’octobre est le mois le plus sec de l’année, mais on peut observer que la précipitation recueille atteint encore une moyenne de 20 à 100 mm de précipitation. Il est donc affirmatif que dans la région il n’existe pas de véritable sécheresse.
La température de la commune est chaude, la moyenne annuelle est de 24°C, la moyenne des maxima du mois la plus chaude est de 33°C et celle des minima se situe entre 16°C. Généralement, les plus fortes chaleurs sont enregistrées entre le mois de décembre à février et la plus chaude se situe au mois de février tandis que le mois le plus froid est le mois d’Août. La forte chaleur de la région s’explique par la forte radiation solaire due à la verticalité de rayon d’incidence, la basse altitude et la capacité de stockage de chaleur de l’océan.
Le vent d’Est ou Alizé prédomine dans la partie Est et côtière en toutes saisons. L’Océan indien présente en toutes saisons des températures de surface élevées (24°C), la mer s’évapore, les vents se chargent de chaleur et d’humidité. Pendant la période de juin à septembre, l’Alizé apporte une humidité constante et abondante. Ce vent véhicule l’air humide qui, lorsqu’elles rencontrent un relief suffisamment élevé, se refroidissent par élévation et provoquent des précipitations sur le versant au vent. Durant la période chaude, de novembre à avril, l’Alizé est moins fort et plus irrégulier, il est renforcé par une brise locale qui souffle de la mer vers l’intérieur des terres.
Les cyclones, formés dans l’Océan indien, peuvent être très dévastateurs et frapper très fort la région. Sur 18 cyclones célèbres à Madagascar entre 1985 et 2000, 9 ont touché le district de Mahanoro et la commune de Betsizaraina n’a jamais presque été épargnée. Les années 1994 et 2000 ont été les plus concernées, tandis que chaque année, les mois de janvier à mars sont les mois à risque.

La forte densité du réseau hydrographique

Quant au réseau hydrographique, la commune en connaît une forte densité. Le Mangoro le principal cours d’eau de la côte Est, des rivières côtières, des lagunes et le canal de Pangalane enrichissent le réseau hydrographique.
Le fleuve Mangoro est le cours d’eau principale du district de Mahanoro. Il prend sa source dans la région Alaotra. La superficie du bassin versant de Mangoro est de 17 175 Km². Dans sa partie aval, la direction est d’Ouest en Est, perpendiculaire à la côte pour se déverser dans l’océan indien. Il est en grande partie non navigable, coupé de chutes et de rapides dangereuses. Le cours devient navigable où la profondeur permet l’utilisation de moyen de transport pour évacuer les produits agricoles et les marchandises.
Les rivières qui drainent cette commune sont multiples. On peut citer au nord du fleuve Mangoro, la rivière Iango, Sahanary et Ivolo et au sud de ce fleuve on a la rivière Vatoety, Lohotra, Imerine et Sahave. Elles sont relativement courtes et se distinguent par des pentes très fortes dans les cours supérieurs et très faibles dans les cours inférieurs. Enfin elles se jettent dans le fleuve, les lacs et dans les lagunes.
Résultant de l’affaiblissement de fleuve à l’embouchure, les lacs et les lagunes se sont formés sur les plaines littorales. Les lagunes retrouvées ici sont des plans d’eau littoraux, séparés par le cordon littoral et en communication avec le milieu marin par un grau. Le caractère temporaire ou permanent de ses échanges avec la mer confère le caractère saumâtre. On peut évoquer principalement la lagune d’Antantamamy, d’Andranolava, et de Salehy-be.
Le canal des Pangalanes est une voie d’eau artificielle qui relie les lacs, lagunes et cours d’eau qui bordent la côte orientale de Madagascar. C’est Gallieni qui entreprit sa construction pendant la colonisation pour créer un axe reliant le nord et le sud du pays, dans un but commercial et d’échanges. Ce canal mesure 666 km, relie les différentes lagunes entre Toamasina et Farafangana. Il est utilisé comme voie de communication raccordant les principaux ports entre ces deux points extrêmes. De plus ce canal pouvait permettre une navigation plus facile et plus sure que la navigation sur l’Océan Indien.

Sol peu fertile et végétation appauvrie par l’homme

Les différents types des sols

On y rencontre surtout des sols ferralitiques moins fertiles sur les versants et les sommets des collines. Sur la berge se trouvent les sols alluvionnaires, sur les bas-fonds se concentrent les sols hydromorphes et des sols sableux sur la plaine de cordon littorale.
Ces régions présentent des sols évolués de type ferralitique. Il s’agit des sols rouges et des sols jaunes sur rouges, caractéristiques des régions chaudes et humides. L’altération chimique du substrat géologique est très poussée et entraîne une importante épaisseur du sol. Ces sols présentent tous les degrés d’évolution, depuis les sols jaunes sur horizon rouge sous forêt primaire et dégradée aux sols rouges sous les formations déforestées. Ils sont généralement acides avec des degrés de fertilité variables, et ils sont très sensibles à l’érosion et à la dégradation. Protégés de l’érosion et mis en valeur par l’apport de fumier, d’engrais ou d’amendement, ils peuvent être favorables à certaines cultures tropicales.
Le sol d’alluvion fluviale se rencontre dans les zones basses, les plaines et les vallées. Ce type du sol est composé d’alluvion légère, micacées, résultat de l’érosion des sols des Hautes Terres cristallines. L’alluvionnement du domaine sédimentaire et l’exhaussement du lit fluvial arrive à construire des plaines de forme bombé où se juxtaposent plusieurs éléments morphologique : les bourrelets de berge, les vallées alluviales et les zones basses marécageuses. Le complexe pédologique se trouve en évolution constante par l’apport répété des éléments fertilisants emportés par les crues. Des limons en suspension, les eaux fluviales contiennent de substance minérale et organique dissoute.
Les sols hydromorphes sont des sols dont la formation est liée à un excès d’eau, permanent ou temporaire. L’horizon humifère repose sur des horizons argileux et sableux dont la teneur en matière organique, plus ou moins décomposée, est variable. Ces sols hydromorphes sont en général propices à la riziculture s’il y a une bonne maîtrise de l’eau. On trouve aussi de sols tourbeux qui sont plus acides et moins riches en éléments organiques. Ils se rencontrent en particulier dans les basses plaines côtières alluviales. Ils prédominent les zones mal drainées dans les basses plaines alluviales du littoral où ils sont parfois en association avec des sols salins.
Enfin, les sols sableux sont des sols jeunes formés par l’accumulation de sable marin. Ces sols sont peu évoluées et très pauvres en matière organique. Ils présentent déjà les débuts de pédogenèse et renferment une quantité de matière organique assez importante. On rencontre ce type du sol sur la plaine littorale de la côte Est, les sols sableux peuvent évoluer d’apport marin et se prêtent à l’installation des cocoteraies.

La formation végétale dégradée par l’action de l’homme

La formation végétale la plus dominante est le savoka. Il couvre la majeure partie de la commune. La zone d’étude ne possède pas suffisamment de forêts. Elle ne dispose que quelques lambeaux forestiers éparpillés dans la partie colinéaire et sur les littorales. La forêt est en recul malgré l’exploitation forestière. Dans cette zone 138 ha de forêts sont recensées dont les principales se trouvent dans le fokontany de Tratramarina, Ampasimbola et Tsangambato. Les essences les plus fréquemment rencontrées sont : Hintsina, Voapaka, Nanto, Kijy, Varongy, Rotra, Palissandre, Ramy, etc. En ce moment, ces forêts sont en train de se disparaître à cause de la culture sur brûlis et de l’exploitation forestière.
Les forets secondaires dite savoka abritent des plantes typiques telles que: Bambou, Albizzia lebbeck (bonara), Albizzia sp, Aframomum angustifolium (longoza), Canna, Indicasp (ambaradeda), Psidiumcattleyanum (goyave de chine), Ravenala madagascariensis, Harongana madagascariensis (harongana), Radriaka, Dingadingana, Mazambody, de fougère et des touffes d’herbes qui laisse découvrir une partie du sol sur les moyennes et basses collines. En sommet de la colline se tient une colonie d’arbre de quinquinas, le reste de la végétation secondaire environnante laisse peu à peu place aux plantes vivrières et les cultures de rente. Plus bas dans les vallons se distinguent les bambous en forme de crosses et dans les vallées marécageuse prévalent les colonies des végétations qui sont adaptée à l’excès d’eau.
Les formations végétales plantées par l’homme constituent aussi la couverture végétale sur ce milieu. Parmi cette anthropisation humaine se présente le reboisement, les cultures et les pépinières. La commune possède de pépinière de cultures de rentes qui ont jadis créées par un projet mais qui, après le retrait de ce dernier, appartient actuellement à des particuliers. Pour ce qui est de reboisement, il y a de reboisement d’eucalyptus ou d’acacias à coté de champ de culture. Ces essences poussent très vite pour répondre aux besoins en bois et ils sont ainsi plus résistants à l’action des feux de brousse.

DYNAMISME DE L’HOMME ET DE LA SOCIETE

La spécificité démographique

Effectif et densité, répartition et composition

La population totale de la commune de Betsizaraina compte aux environs de 22.409 habitants. La densité de population de la commune est de 74,95 hab/km² avec une forte concentration de la population marquée dans deux fokontany : Betsizaraina et Ampasimbola. On peut parler d’une tendance à une macrocéphalie due à leur rôle de centre administratif. Ces villages ont une vocation aux activités de l’agriculture et du commerce, mais ils concentrent aussi des infrastructures sociales et économiques. En plus, Ampasimbola est étendu de vingt (20) hameaux dispersée dans l’espace très vaste. Les quatre fokontany représentant le plus petit nombre d’habitant se trouvent à l’arrière-pays et sur le littoral. Les fokontany les moins peuplés, Ambinaiango et Tratramarina sont liés à l’éloignement des voies de communication. Tsangambato et Salehy sont de village à vocation de pêche et d’artisanat. Seuls les hommes adroits dans ces activités s’y installent.
Carte 08: Carte de répartition de la population dans la commune de Betsizaraina
La population est composée majoritairement de l’ethnie betsimisaraka. Le Betsimisaraka du sud de la province de Toamasina est considéré comme de population autochtone. Il a les traits communs originaux comme la structure politique, le dialecte, les coutumes, les traditions, le sacré, l’économie et l’art des anciens. Mais l’échange avec les autres clans et le contact avec les autres civilisations, au cours de son histoire, entraîne indiscutablement la modification de certains traits.
L’arrivée des immigrants chinois et arabes entraîne des métissages significatifs avec cette ethnie. D’autres migrants nationaux, comme les Antemoro, Merina, Betsileo et Antandroy, sont venus vivre ensemble aussi avec elle et constituent 17% de la population. De génération en génération, ces anciens migrants se sont multipliés et devenus autochtone permanent jusqu’à l’heure actuelle.

La croissance de la population

Le nombre d’habitants ne cesse de s’accroître pendant les 3 dernières années. Cela est dû à la forte natalité et la diminution de la mortalité, résultat de l’accès aux soins médicaux comme la vaccination, l’utilisation des médicaments, l’accouchement au centre de santé et l’utilisation de méthode préventive aux maladies. La forte natalité s’explique aussi par le maintien du taux élevé de la fécondité.
Dans la plupart des cas, une femme Betsimisaraka peut avoir en moyenne cinq enfants dans sa vie. L’âge de femme au premier accouchement est plus jeune, à partir de quinze ans. Cela est favorisé par l’abandon précoce de la scolarisation, l’entrée prématurée au mariage traditionnel et la prolifération du phénomène de bal en milieu rural. En plus la méconnaissance ou l’incapacité des paysans dans la pratique de la méthode de planification familiale entraîne aussi la forte fécondité. Le Betsimisaraka opte l’esprit nataliste puisque pour eux le fait d’obtenir plusieurs enfants présente un signe de richesse. Dans le foyer parental, les enfants constituent un facteur de production et plus tard, un recours à la vieillesse. Ces mentalités constituent également les causes de ce grand nombre d’enfants pour chaque famille.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIER PARTIE : CADRE GENERALE DE LA RECHERCHE
CHAPITRE I : COMPRÉHENSION DU SUJET ET DE LA MÉTHODOLOGIE 
I – 1. IDENTIFICATION DU THÈME
I – 1. 1. Contexte et problématique de la recherche
I – 1. 1. 1. Contexte de l’agriculture et de la pauvreté
I – 1. 1. 2. La problématique
I – 1. 1. 3. Orientation de la recherche
I – 1. 2. La zone d’étude
I – 1. 2. 1. La représentativité de la zone
I – 1. 2. 2. La spécificité de la zone
I– 1. 3. Objectifs de la recherche
I – 1. 3. 1. Objectif principal
I – 1. 3. 2. Objectifs secondaires
I – 2. PHASE DE LA RECHERCHE
I – 2. 1. Analyse bibliographique
I – 2. 1. 1. Recherche documentaire
I – 2. 2. Utilisation du système d’information géographique (SIG)
I – 2. 2. 1. Commentaire de l’image satellitaire de Google earth
I – 2. 2. 2. Modes d’occupation du sol
I – 2. 2. 3. Recherche des documents cartographiques disponibles
I – 3. SORTIES SUR LE TERRAIN
I – 3. 1. Enquêtes
I – 3. 1. 1. Méthode d’enquêtes
I – 3. 1. 2. Échantillonnage
I – 3. 1. 3. Élaboration de l’outil de collecte de données
I – 3. 1. 4. Approches d’enquêtes
I – 3. 2. Les sites d’observation
I – 3. 2. 1. Choix des sites
I – 3. 2. 2. Dispositifs
I – 3. 2. 3. Croquis de localisation
I – 3. 3. Dépouillement, traitement et analyse des données
CHAPITRE II : DESCRIPTION DU CADRE PHYSIQUE ET HUMAIN DE LA COMMUNE RURALE DE BETSIZARAINA 
II – 1. MILIEU NATUREL PROPICE AUX ACTIVITES AGRICOLES
II – 1. 1. Étude du relief
II – 1. 1. 1. Le contexte topographique
II – 1. 1. 2. La structure géologique
II – 1. 2. Marque de l’humidité
II – 1. 2. 1. Le climat tropical humide
II – 1. 2. 2. La forte densité du réseau hydrographique
II – 1. 3. Sol peu fertile et végétation appauvrie par l’homme
II – 1. 3. 1. Les différents types des sols
II – 1. 3. 2. La formation végétale dégradée par l’action de l’homme
II – 2. DYNAMISME DE L’HOMME ET DE LA SOCIETE
II – 2. 1. La spécificité démographique
II – 2. 1. 1.Effectif et densité, répartition et composition
II – 2. 1. 2. La croissance de la population
II – 2. 1. 3. Déplacement de la population
II – 2. 1. 4. Structure de la population
II – 2. 2. Société betsimisaraka en lente évolution
II – 2. 2. 1. Communauté dirigé par l’institution traditionnelle et administrative
II – 2. 2. 2. Importance de la relation sociale
II – 2. 2. 3. Les obligations dans la société
II – 2. 3. Forte intervention des acteurs de développement
II – 2. 3. 1. Les services techniques déconcentrés
II – 2. 3. 2. Les partenaires techniques
II – 2. 3. 3. Les institutions religieuses chrétiennes
II – 2. 3. 4. Les institutions financières
II – 2. 3. 5. Les partenaires commerciaux
II – 3. LE RETARD DANS LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
II – 3. 1. Les activités économiques
II – 3. 1. 1. Les types des activités
II – 3. 1. 2. La diversité des activités économiques
II – 3. 2. Productions agricoles
II – 3. 2. 1. Les principales cultures
II – 3. 2. 2. La spatialisation des cultures dans la commune
II – 3. 2. 3. La production
II – 3. 3. Commercialisation des produits agricoles
II – 3. 3. 1. Les marchés profitables
II – 3. 3. 2. La vente des produits locaux
II – 3. 3. 3. La variation des prix
DEUXIEME PARTIE : SYSTÈME DE PRODUCTION AGRICOLE, FACTEUR DE LA PAUVRETE DANS LA COMMUNE RURALE DE BETSIZARAINA
CHAPITRE III : LA PAUVRETE MULTIDIMENSIONELLE DANS LA COMMUNE RURALE DE BETSIZARAINA, UNE REALITE ECONOMIQUE ET SOCIALE 
III- 1. PAUVRETE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONELLE
III. 1- 1. Insécurité alimentaire
III – 1. 1. 1. La persistance de la période de soudure
III – 1. 1. 2. Le taux de malnutrition infantile élevé
III. 1- 2. Stratégie de recours des ménages en situation de difficulté
III. 1- 2. 1. Le changement du régime alimentaire
III. 1- 2. 3. L’exode rural des jeunes
III. 1- 2. 4. La vente des biens
III- 2. PAUVRETE MATERIEL ET VULNERBILITE
III. 2- 1. Pauvreté matériels
III – 2. 1. 1. L’habitat précaire
III – 2. 1. 2. L’habillement
III – 2. 1. 3. La possession de bien
III. 2- 2. Vulnérabilité face aux changements et chocs
III – 2. 2. 1. Les risques écologiques
III – 2. 2. 2. Les risques économiques
III – 2. 2. 3. Les risques politiques
III. 2- 3. Détérioration à long terme des capitaux productifs
III – 2. 3. 1. La déscolarisation des enfants des ménages démunie
III – 2. 3. 2. La décapitalisation
III- 3. PAUVRETE ET SATISAFACTION DE BESOINS SOCIAUX
III- 3. 1. L’éducation
III – 3. 1. 1. La situation éducative
III – 3. 1. 2. Les coûts de la scolarisation
III – 3. 1. 3. Le pratique scolaire des ménages en difficultés
III. 3- 2. La santé
III – 3. 2. 1. La précarité de l’état de santé
III – 3. 2. 2. La faible fréquentation de centre de santé de base
III – 3. 2. 3. Le pratique thérapeutique des ménages pauvres
III. 3- 3. Intégration sociale affaibli par la pauvreté et l’individualisme
III – 3. 3. 1. La faible participation aux travaux communautaire
III – 3. 3. 2. La diminution de dépense de fête et cérémonies
CONCLUSION
CHAPITRE IV : FAIBLESSE DE LA PRODUCTIVITE ET DE LA PRODUCTION AGRICOLE
IV- 1. FAIBLESSE DE PRODUCTION ET BESOIN ALIMENTAIRE DU MENAGE
IV-1. 1. Consommation du riz
IV- 2. FAIBLESSE DE CAPACITE TECHNIQUE DES PRODUCTEURS
IV- 2. 1. Prédominance de pratique de technique ancestrale
IV- 2. 1. 1. Caractéristique de technique culturale traditionnelle
IV- 2. 1. 2. Force de la tradition sur la technique traditionnelle
IV- 2. 1. 3. Inconvénient du système de culture traditionnel
IV- 2. 2. Faible taux d’adoption de technique agricole améliorée
IV- 2. 2. 1. Caractéristique de technique agricole améliorée
IV- 2. 2. 2. Taux d’adoption de technique amélioré
IV- 2. 2. 3. Diversité entre les pratiquants et non des techniques agricoles améliorés
IV- 2. 3. Barriere à l’amélioration des techniques
IV- 2. 3. 1. Problème d’accès à l’information et formation agricole
IV- 2. 3. 2. Interférence de acteurs locaux avec les actions de développement
IV- 2. 3. 3. Inefficacité de l’approche et de la méthode des agents de projets
IV- 2. 3. 4. Contrainte dans l’application de techniques améliorées
IV- 3. EXIGUITE DE TAILLE DE L’EXPLOITATION
IV-3.1. Dispersion de taille de différentes cultures
IV- 3. 1. 1. Taille des vergers et des cultures
IV- 3. 1. 2. Taille de surface de la riziculture
IV- 3. 1. 3. Taille de l’élevage
IV- 3. 2. Taille limité de l’exploitation des exploitants pauvres
IV- 3. 2. 1. Observation de la faible taille de l’exploitation des ménages pauvres
IV- 3. 2. 2. Analyse de relation par le test d’indépendance du khi-carré de Pearson
IV-3.3. Contrainte dans l’augmentation de l’exploitation
IV- 3. 3. 1. Accès aux ressources foncières limité
IV- 3. 3. 2. Manque d’Infrastructures adéquats
IV- 3. 3. 3. Insuffisance de temps consacré à l’exploitation agricole
IV- 3. 3. 4. Insuffisance de capital pour l’investissement au secteur agricole
IV- 4. DESTRUCTION DES CULTURES PAR LES RISQUES ET LES ALEAS NATURELS
IV- 4. 1. Attaque des ennemis naturels des cultures
IV- 4. 1. 1. La prolifération des maladies de culture
IV- 4. 1. 2. Les attaques des ravageurs
IV- 4. 2. Catastrophes naturelles
IV- 4. 2. 1. Cyclone
IV- 4. 2. 2. Inondations
IV- 4. 2. 3. Variabilité climatique et retard de pluie
IV- 4. 3. Recrudescence de vol et de l’insécurité rurale
CHAPITRE V : FAIBLE NIVEAU DE REVENU PAR LA VENTE DES PRODUITS AGRICOLES 73
V- 1. NIVEAU DE REVENU DES MENAGES
V- 2. FAIBLE DIVERSITE DES SPECULATIONS COMMERCIALISABLES
V- 2. 1. Les types de culture et d’élevage
V- 2. 1. 1. Cultures de rente traditionnelles
V- 2. 1. 2. Culture fruitière
V- 2. 1. 3. Culture industrielle : canne à sucre
V- 2. 1. 4. Le riz et les autres cultures vivrières
V- 2. 1. 5. Les légumes
V- 2. 1. 6. Les types d’élevages
V- 2. 2. Analyse de diversité de culture
V- 2. 2. 1. Contraste de la diversification entre la catégorie des producteurs
V- 2. 2. 2. Avantage de fort degré de diversification de producteurs riches
V- 2. 3. Les déterminants de la diversification
V- 2. 3. 1. Adaptation aux conditions naturelles
V- 2. 3. 2. Conditions humaines
V- 2. 3. 3. Conditions économiques
V- 3. PROBLEME DE COMMERCIALISATION ET DE PRIX
V. 3- 2. Insuffisance de quantité des produits vendus
V. 3. 2. 1- Régression des produits de rente traditionnels
V. 3. 2. 2- Problème de transport et d’accès au marché des produits
V- 3. 3. Faiblesse de prix payé aux producteurs par les collecteurs locaux
V. 3. 3. 1- Le problème lié au non maîtrise de norme et de qualité des produits
V. 3. 3. 2- Circuit de commercialisation à plusieurs intermédiaires
CONCLUSION
TROISIEME PARTIE : VERS UNE AMELIORATION DE SYSTÈME DE PRODUCTION ET DE CONDITION DE VIE DES PAYSANS DE LA COMMUNE RURALE DE BESTIZARAINA
CHAPITRE VI : CONTRADICTION ENTRE LE SYSTEME DE PRODUCTION ET LA PAUVRETE 
VI- 1. CORRELATION OBSERVE ENTRE LE SYSTEME DE PRODUCTION ET LA PAUVRETE
VI- 1. 1. Pauvreté et système de production agricole
VI- 2. POLEMIQUE DU SYSTEME DE PRODUCTION ET LA PAUVRETE
VI- 2. 1. L’amélioration de condition de vie hors du système de production
VI- 2. 2. Origine de la pauvreté hors du système de production agricole
CHAPITRE VII : SUGGESTION D’AMELIORATION DU SYSTEME DE PRODUCTION POUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETE 
VII- 2. AMELIORATION DE SYSTEME DE PRODUCTION, SOLUTION A TOUS LES PROBLEMES
VII- 2. 1. Diversification de la culture pour l’approvisionnement et pour améliorer les sources de revenu
VII- 2. 1. 1. Promouvoir la diversification pour favoriser la sécurité alimentaire
VII- 2. 1. 2. Promouvoir la diversification pour augmenter le revenu
VII- 2. 1. 3. Promouvoir la transformation pour la valorisation de production
VII- 2. 2. Modifier les principales techniques agricoles pour accroitre la production
VII- 2. 2. 1. Pratique de système de riziculture intensive (SRI) sur bas fond
VII- 2. 2. 2. Raccourcissement de la période de jachère pour les cultures pluviales
VII- 2. 2. 3. Adoption de système agro pastorale
VII- 2. 2. 4. Vers une suppression de tavy
VII- 2. 3. Améliorer la commercialisation des produits agricoles
VII- 2. 3. 1. Réhabiliter les infrastructures routières
VII- 2. 3. 2. Maitriser la baisse de prix
VII- 2. 4. Augmenter la taille des parcelles
VII – 2. 4. 1. Possibilité d’extension de la riziculture et de l’agroforesterie
VII – 2. 4. 2. Développement des infrastructures agricoles
VII – 2. 4. 3. Sécurisation foncière
VII- 3. CONDITIONS ESSENTIELLES DE REUSSITE
VII- 3. 1. Mise en place de politique favorable au développement du système de production
VII- 3. 1. 1. Définition des objectifs et démarche
VII- 3. 1. 2. Participation des acteurs concernés
VII- 3. 1. 3. Stratégies de mise en oeuvre
VII- 3. 2. Renforcement du capital humain
VII- 3. 2. 1. Développement du secteur de la santé
VII- 3. 2. 2. Développement du secteur de l’éducation
VII- 3. 2. 3. Formation des adultes
VII- 3. 3. Mise en place de mesures de réduction de la vulnérabilité
VII- 3. 3. 1. Gestion de risque et catastrophes
VII- 3. 3. 2. Gestion rationnelles des ressources naturelles
VII- 3. 4. Changement de comportement vis-à-vis de la technologie agricole
Vii- 3. 4. 1. Information et sensibilisation pour le changement de comportement
VII- 3. 4. 2. Encadrement des paysans en technique culturale
VII- 3. 4. 3. Diffusion et vulgarisation de techniques à la communauté
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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