LA PARTICIPATION SOCIALE COMME VECTEUR D’INTÉGRATION 

LA PARTICIPATION SOCIALE COMME VECTEUR D’INTÉGRATION 

ELEMENTS THEORIQUES ET PROBLEMATIQUE 

Rapports sociaux de sexe

Dans cette partie, nous aborderons quelques notions inhérentes aux rapports sociaux de sexe qui sont essentielles pour comprendre notre recherche : le genre, la construction des identités de genre et la division sexuelle du travail (DST). Puis, nous exposerons la perspective intersectionnelle qui alimente notre recherche et notre analyse.

Les rapports sociaux sont de multiples types (genre, âge, ethnie, classe, etc.) et aucun n’est le déterminant unique de l’ensemble des inégalités sociales. Ils sont consubstantiels, en d’autres mots, ils trament conjointement le tissu social (Kergoat 2005). La notion de rapport social fait référence au principe d’engendrement (la production et la reproduction du rapport) et du point de vue heuristique, elle aide à comprendre les pratiques observées (Kergoat 2005). Les rapports sociaux de sexe ont la particularité de traverser les autres rapports sociaux (transversalité), puis de structurer et d’organiser l’ensemble de la société (Gauvreau 2009, Descarries 2003). Ils sont imperceptibles, seuls leurs enjeux le sont.

Plus précisément, la DST est un de ces enjeux fondamentaux auquel nous accorderons plus d’attention pour notre recherche. Les hommes et les femmes se construisent en sujets sociaux sexués en fonction de ces rapports sociaux de sexe et de la DST. La notion de genre, qui est traitée dans la partie suivante, permet d’analyser cette construction sociale des identités sexuées.

Genre

« On ne naît pas femme, on le devient » (Bereni et al., 2008 : 77). Cette célèbre phrase de Simone de Beauvoir issue de son volume Le deuxième sexe publié en 1949 est toujours d’actualité. Elle souligne que les comportements, caractéristiques et attitudes dits féminins (ou masculins) ne sont pas innés, mais inculqués par la société. Le concept de genre est utilisé pour désigner le « sexe social ». Il met l’accent sur la construction sociale du genre et sa variabilité culturelle et le distingue du « sexe biologique » (Guionnet et Neveu 2009).

Cette notion est introduite par des médecins psychologues américains dans les années 1950-1960 pour parler de diffractions entre le corps (sexe biologique) et l’identité de sexe (sexe social) (Thébaud 2005). Toutefois, la première féministe à théoriser le terme « gender » a été Ann Oakley en 1972. Elle posa la nécessité de distinguer ce qui est inné et acquis, biologique et social, naturel et culturel (Guionnet et Neveu 2009).

Le genre a été largement utilisé pour parler des réalités féminines et réécrire l’histoire du point de vue des femmes. L’historienne Joan Scott critique ces différentes utilisations qui se concentrent sur l’expérience des femmes uniquement et elle introduit une dimension politique au genre. Sa définition comprend deux aspects importants : « le genre est un élément constitutif de rapports sociaux fondés sur des différences perçues entre les sexes, et le genre est une façon première de signifier des rapports de pouvoir », c’est-à-dire, «un champ premier au sein duquel, ou par le moyen duquel le pouvoir est articulé » (Scott 1988 dans Guionnet et Neveu, 2009 :25).

Le concept insiste ainsi sur le rapport de domination et les inégalités existantes entre les catégories de genre. Dans cette perspective, le genre, comme outil d’analyse permet d’appréhender les systèmes de rapports sociaux entre les sexes (Scott 1988). L’analyse passe des parties divisées, femmes et hommes dans leurs places respectives, au principe de division lui-même (Thébaud 2005). Autrement dit, on analyse la construction du rapport social entre les hommes et les femmes dans une perspective dynamique plutôt que d’analyser les réalités vécues par les femmes de façon isolée. Ce principe de division est au centre de la construction sociale des identités de genre propre aux femmes et aux hommes.

Constitution des agents en sujets sociaux sexués 

Les femmes et les hommes n’ont pas d’appartenance à une catégorie de genre à la naissance. C’est ce que rend visible et fondamental l’utilisation de la notion de genre en axant sur le caractère social des distinctions entre les sexes et en rejetant le déterminisme biologique (Guionnet et Neveu 2009). La socialisation est le processus par lequel on acquiert les comportements, caractéristiques et attitudes qui relèvent de notre « sexe social » et ceux-ci sont attribués selon notre « sexe biologique ». On nous inculque des rôles sociaux qui sont tributaires de caractéristiques dites « naturelles » selon les sexes. Cet apprentissage d’une identité de genre se produit à travers le jeu, l’exemple des adultes, l’environnement, l’éducation, les médias, etc. (Bereni et al. 2008). Cette socialisation, ou acquisition, d’une identité de genre ne se fait pas de manière indépendante et isolée, mais dans un rapport social inégalitaire à l’autre sexe (Bereni et al 2008).

L’aspect relationnel du processus de constitution des agents en sujets sociaux sexués (la socialisation) est présent dès l’enfance. Il en est même constitutif. Comme le souligne Kergoat, « les groupes sexués ne sont pas le produit de destins biologiques, mais sont d’abord des construits sociaux : ces groupes se construisent par tension, opposition, antagonisme autour d’un enjeu » (Kergoat, 2005: 95). C’est à partir de catégories binaires et de symboles que l’on définit ce qu’est un garçon ou ce qu’est une fille et toujours par rapport à l’autre catégorie de sexe (exprimer ses émotions/cacher ses émotions, jouer dehors/jouer dans la maison, sec/humide, droit/tordu, dominant/dominé, etc.) (Bereni et al. 2008, Gauvreau 2009). Très jeunes, les filles et les garçons s’identifient à un groupe sexué et développent des cultures distinctes selon le groupe. Autrement dit, nous intériorisons des normes et des rôles sociaux selon le genre, en rapport à l’autre groupe sexué et en fonction de la division sexuelle du travail .

Cette intériorisation des identités féminines et masculines est marquée d’un rapport de pouvoir comme le souligne Kergoat (2005) : « ces rapports sociaux de sexe reposent d’abord et avant tout sur un rapport hiérarchique entre les sexes, il s’agit bien là d’un rapport de pouvoir » (p.96). La catégorie de genre « homme » étant plus valorisée que celle de genre « femme », les femmes sont en position de subordination. Cette relation de domination est à considérer dans le processus de constitution des agents en sujets sociaux sexués, car elle détermine la valeur des appartenances à ces catégories de genre (Moller Okin 1995). La division sexuelle du travail attribue des places respectives aux femmes et aux hommes dans la société et elle est un élément constitutif de la construction des agents en sujets sociaux sexués.

Division sexuelle du travail

La division sexuelle du travail (DST) «désigne initialement l’assignation prioritaire des hommes au travail productif, et des femmes au travail reproductif » (Bereni et al., 2008:114). Elle est régie selon deux grands principes: la séparation, travaux d’hommes et travaux de femmes, et la hiérarchisation, les travaux réalisés par les hommes valent plus que les travaux réalisés par les femmes (Kergoat 2005).

Concrètement, l’on assigne les hommes à la sphère publique de la société et les femmes à la sphère privée, toujours sous prétexte de caractéristiques et qualités dites « naturelles ». Donc, les femmes se voient attribuer les tâches domestiques et familiales (principe de séparation) qui sont moins valorisées et non reconnues comme un travail, alors que les hommes occupent des emplois, une fonction qui est fortement valorisée dans notre société (principe de hiérarchisation). Le travail domestique des femmes a longtemps été invisible, non reconnu et approprié par les hommes. Sa visibilisation par les féministes a été « au fondement d’une analyse de la division sexuée du travail comme nœud de l’oppression des femmes » (Bereni et al., 2008 :110).

Division sexuelle du travail et marché du travail

Bien que les rapports sociaux entre les femmes et les hommes aient subi des transformations au cours des dernières décennies dans les sociétés capitalistes développées, que les femmes soient entrées massivement sur le marché du travail, que de plus en plus de mères d’enfants en bas âge occupent des emplois et que l’emploi soit maintenant constitutif de l’identité féminine, des inégalités persistent entre les genres par rapport au marché du travail (Descarries et Corbeil 2002, Bihr et Pfefferkorn 2000, Bereni et al. 2008). Premièrement, il existe une inégalité quant à l’accès à l’emploi et, deuxièmement, il existe une inégalité dans l’exercice de l’emploi (Bereni et al 2008).

L’accès des femmes au marché du travail
La division sexuelle du travail au sein des couples qui assigne le travail domestique et les responsabilités familiales aux femmes, est un élément qui contribue à maintenir une inégalité entre les genres quant à l’accès à l’emploi. Le travail domestique est défini comme « Vensemble des tâches liées au soin des personnes accomplies dans le cadre de la famille, foyer conjugal et parentèle, travail gratuit effectué essentiellement par les femmes » (Hirata et ai, 2000 : 235). Les activités domestiques sont variées, allant « des tâches ménagères proprement dites à la gestion des revenus et du patrimoine de la famille en passant par l’éducation des enfants et par Vorganisation espace-temps familiale » (Bihr et Pfefferkorn, 2000 :24). La répartition des activités domestiques est un enjeu fondamental pour permettre aux femmes et aux hommes d’investir de manière égalitaire le marché du travail (Tremblay 2005).

L’exercice de remploi, une inégalité entre les genres
Nous venons de présenter en quoi la division sexuelle du travail crée une inégalité quant à l’accès au marché du travail entre les femmes et les hommes, maintenant, nous aborderons la question de l’inégalité entre les genres dans l’exercice de l’emploi. Tout d’abord, l’une des plus importantes spécificités du travail féminin est l’emploi atypique (Bereni et al. 2008, Tremblay 2005). L’essor de l’emploi atypique coïncide avec l’entrée massive des femmes sur le marché du travail. Il est un emploi qui s’éloigne de l’emploi type et qui revêt plusieurs formes. Il se caractérise par l’emploi à temps partiel, des horaires variés (rotatifs, de soir, de nuit, irréguliers, brisés, etc.), l’emploi autonome et temporaire (Tremblay 2005).

Perspective intersectionnelle

La perspective intersectionnelle est née à l’intérieur du mouvement féministe, « du bas vers le haut ». Des minorités présentes au sein du mouvement des femmes, en particulier les femmes noires qui ne se reconnaissaient pas dans l’ensemble des revendications, ont critiqué le mouvement à partir de leur réflexion ancrée dans leur pratique quotidienne. Ce mouvement, le Black feminism, a contribué à bonifier l’ensemble de la réflexion féministe sur l’homogénéité de la catégorie « femme » et sur le point de vue spécifique des minorités sur l’ensemble de la société (Poiret 2005).

Processus d’intégration

Dans cette partie, nous présenterons les notions relatives au processus d’intégration, c’est-à-dire ce que représente l’intégration pour les individus et comment elle se déroule. Plus précisément, nous distinguerons les termes d’assimilation, d’insertion, d’adaptation, d’acculturation et d’intégration. Puis, nous aborderons les deux niveaux d’intégration, objective et subjective, suivis de l’importance du capital social et des réseaux sociaux pour l’intégration des personnes immigrantes. Pour terminer, nous verrons qu’il est nécessaire d’analyser le processus d’intégration selon le genre.

Assimilation, adaptation, insertion, acculturation et intégration
Quelques notions sont employées pour décrire le processus d’intégration : assimilation, adaptation, insertion et acculturation, en sont des exemples. Elles sont parfois perçues comme équivalentes et interchangeables selon les contextes et les auteur(e)s, mais elles ne décrivent pas les mêmes aspects du processus et elles n’adoptent pas toutes la même perspective quant au processus d’intégration.

Intégration objective et subjective
L’intégration à une nouvelle société implique une dimension objective et subjective. Dans le premier cas, l’individu s’est inséré dans les différentes structures de la société d’accueil. Cette « insertion » signifie que la personne s’est « adaptée » aux normes de sa nouvelle société. Certains auteurs parlent alors de socialisation secondaire qui « consiste en tout processus postérieur qui permet d’incorporer un individu déjà socialisé dans des nouveaux secteurs du monde objectif de la société » (Berger et Luckmann, 1991 dans Khellil, 2005 : 25).

La dimension subjective, quant à elle, implique l’identité, le sentiment d’appartenance et la satisfaction. En d’autres mots, elle fait référence au fait de se sentir intégré(e) ou en voie de l’être. L’intégration objective n’induit pas nécessairement l’intégration subjective. Plusieurs aspects peuvent favoriser ou non l’intégration subjective et elle s’exprimera différemment selon les contextes. Selon Bustos Foglia (2008), la connaissance du milieu et de son entourage est « un premier pas pour se reconnaître dans un endroit et pour développer une identité ainsi qu’un lien d’appartenance » (p.31). Elle souligne également que pour se sentir membre d’une société ou d’un lieu spécifique, il faut avant tout connaître cette société et ce lieu, tout comme les ressources qu’ils offrent.

Capital social et réseaux sociaux
Le capital social fait référence aux réseaux personnels des individus. Il représente « les avantages tangibles qu’une personne peut obtenir grâce à sa famille, à ses amis et à ses connaissances » (Thomas, 2011 : 59). Le réseau personnel est « un réseau durable de relations plus ou moins officielles de connaissances mutuelles et de reconnaissance » (Bourdieu dans Thomas, 2011 : 59). C’est à travers l’ensemble des activités réalisées dans la vie quotidienne que des relations et des liens sont établis et que peu à peu les femmes et les hommes immigrant(e)s développent leurs réseaux sociaux. Le capital social engendré par ces diverses relations est bénéfique pour l’intégration dans son ensemble.

Une intégration différenciée selon le genre
Des auteur(e)s s’accordent pour dire que le genre différencie l’expérience du processus d’intégration des femmes immigrantes de celui des hommes immigrants (Piché et Bélanger 1995, Chicha 2009, Vatz Laaroussi et al 1996, CSF 2011, Metropolis 1998). Selon le Metropolis (1998), «les processus d’adaptation, de réinstallation et d’intégration dans les pays d’accueil ont des répercussions différentes sur les femmes et sur les hommes» (Abdo dans Metropolis, 1998:45). L’analyse du processus d’intégration en tenant compte des rapports sociaux de sexe, rend visibles les impacts du système patriarcal sur l’expérience des femmes immigrantes et rend visibles les besoins spécifiques de ces dernières en matière d’intégration.

Éléments de notre problématique et questions de recherche

Dans cette partie, nous allons exposer les éléments de notre problématique. Comme notre recherche porte sur les pratiques d’intégration des femmes immigrantes au Saguenay, nous présenterons, en premier lieu, le contexte régional dans lequel se déroule leur intégration. Ensuite, nous présenterons nos objectifs de recherche et notre question principale qui découle de nos propos théoriques donnés ci-haut. Par la suite, à partir de notre recension des écrits, nous allons présenter brièvement la situation des femmes immigrantes en lien avec trois aspects de leur processus d’intégration que nous avons ciblées pour cette recherche : la sphère privée, l’emploi et la participation sociale. Finalement, nous énoncerons nos trois sous-questions de recherche qui sont liées à ces trois dimensions du processus d’intégration des femmes immigrantes.

Bien que notre recension des écrits se concentrait sur l’intégration des femmes immigrantes au Québec, nous n’avons pas toujours trouvé suffisamment d’informations concernant chacune des dimensions ciblées. C’est pourquoi nous présenterons parfois des études ou des constats qui touchent l’ensemble de la population immigrante indépendamment de leur genre. Cependant, dès que la documentation le permettait, nous avons axé nos propos sur l’expérience des femmes immigrantes uniquement.

Contexte de l’immigration au Saguenay-Lac-Saint-Jean
En 1992, une politique de régionalisation de l’immigration est mise sur pied par le Gouvernement du Québec. L’objectif de cette politique est de déconcentrer la population immigrante de la région métropolitaine et de faire profiter les régions des retombées positives de l’immigration. Elle est envisagée comme une solution aux difficultés vécues par les régions du Québec; on suppose qu’elle peut aider à redresser le bilan démographique négatif en plus de dynamiser et relancer l’économie des régions (Bolduc 2000, Boisclair 1993, Gouvernement du Québec 2005, Villeneuve 1996). Dans cette approche, les personnes immigrantes sont perçues comme des acteures potentielles de développement local et régional.

CONCLUSION

Notre recherche avait pour objectif de décrire les pratiques d’intégration des femmes immigrantes au Saguenay et d’explorer ces pratiques selon trois domaines précisément : la sphère privée, l’emploi et la participation sociale. Elle visait également à explorer les particularités de ces pratiques en tenant compte des rapports sociaux de sexe et de la division sexuelle du travail.

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Table des matières

INTRODUCTION 
ÉLÉMENTS THÉORIQUES ET PROBLÉMATIQUE 
1.1 RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE
l.l.LGenre
1.1.2 Constitution des agents en sujets sociaux sexués
1.1.3 Division sexuelle du travail
1.1.4 Division sexuelle du travail et marché du travail
1.1.5 Perspective intersectionnelle
1.2 PROCESSUS D’INTÉGRATION
1.2.1 Assimilation, adaptation, insertion, acculturation et intégration
1.2.2 Intégration objective et subjective
1.2.3 Capital social et réseaux sociaux
1.2.4 Une intégration différenciée selon le genre
1.3 ÉLÉMENTS DE NOTRE PROBLÉMATIQUE ET QUESTIONS DE RECHERCHE
1.3.1 Contexte de l’immigration au Saguenay-Lac-Saint-Jean
1.3.2 Question principale et objectifs de recherche
1.3.3 Famille et responsabilités familiales : un poids pour les femmes immigrantes
1.3.4 Une intégration économique différenciée selon le genre
1.3.5 La participation sociale comme outil d’insertion
CHAPITRE II  ÉLÉMENTS MÉTHODOLOGIQUES 
2.1 APPROCHES MÉTHODOLOGIQUES
2.1.1 Approche féministe
2.1.2 Approche qualitative
2.2 MÉTHODES DE CUEILLETTE DES DONNÉES
2.2.1 Entrevue individuelle semi-dirigée
2.2.2 Échantillon et recrutement des interlocutrices
2.3 TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNÉES
2.4 CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES ET LIMITES DE LA RECHERCHE
2.4.1 Considérations éthiques
2.4.2 Limites de la recherche
LA DIMENSION FAMILIALE ET CONJUGALE 
3.1 ORGANISATION FAMILIALE
3.1.1 Répartition traditionnelle
3.1.2 Répartition inversée
3.1.3. Répartition égalitaire
3.2 LES ENFANTS, UNE VOIE D’INTÉGRATION?
3.2.1 Être mère et apprendre à vivre au Québec
3.2.2 Bâtir un réseau social
3.2.3 Sentiment d’appartenance et établissement au Saguenay
3.2.4 Grossesse et arrivée d’un enfant.
3.2.5 Être une mère n ‘estpas toujours avantageux
L’EMPLOI, UN LIEU D’INTÉGRATION 
4.1 PARTICIPATION AU MARCHÉ DU TRAVAIL
4.1.1 Type de participation au marché du travail
4.1.2 Des emplois majoritairement atypiques
4.1.3 Les femmes immigrantes, des femmes au foyer?
4.2 QU’EST-CE QUI ENCOURAGE L’OBTENTION D’UN EMPLOI?
4.2.1 L’obtention d’un diplôme québécois
4.2.2 La maîtrise de la langue française
4.2.3 Le réseau de contacts
4.2.4 L’accompagnement à l’emploi
4.2.5 Le système de transport en commun
4.3 LE MARCHÉ DU TRAVAIL ET LA VOLONTÉ DE S’Y INSÉRER
4.3.1 Accomplissement et épanouissement personnels
4.3.2 Gagne-pain
4.3.3 Indépendance et autonomie financière
4.3.4 Vision féministe
4.4 OCCUPER UN EMPLOI, DES RETOMBÉES POSITIVES POUR LES FEMMES IMMIGRANTES
4.4.1 Familiarisation avec la société québécoise
4.4.2 Lieu de création du lien social et de connaissance mutuelle
4.4.3 Un symbole d’intégration
4.4.4 Etablissement au Saguenay
CHAPITTREV  LA PARTICIPATION SOCIALE COMME VECTEUR D’INTÉGRATION 
5.1 PARTICIPATION SOCIALE DES FEMMES IMMIGRANTES
5.1.1 Entraide entre personnes immigrantes
5.2 QU’EST-CE QUI SUSCITE LA PARTICIPATION SOCIALE?
5.2.1 Le réseau social
5.2.2 L’intériorisation de la notion d’engagement social
5.2.3 L’ouverture du milieu
5.2.4 La présence d’organismes ethniques ou multiethniques
5.2.5 Les conditions matérielles
5.2.6L’articulation des temps sociaux
5.3 LA PARTICIPATION SOCIALE, UN « PLUS » POUR LES FEMMES IMMIGRANTES
5.3.1 Apprentissages sur la société québécoise et saguenéenne
5.3.2 Capital social
5.3.3 Satisfaction et sentiment d’appartenance à la communauté
5.3.4 Tremplin pour l’obtention d’un emploi
CHAPITRE VI  REGARD D’ENSEMBLE SUR LES PRATIQUES D’INTÉGRATION 
6.1 L’ORGANISATION FAMILIALE MAJORITAIREMENT ÉGALITAIRE : UNE TENDANCE À EXPLORER
6.1.1 Niveau de scolarité
6.1.2 Aspirations professionnelles et identité des femmes et des hommes immigrant(e)s
6.1.3 Une remise en question du concept de pourvoyeur
6.2 L E RAPPORT DES FEMMES IMMIGRANTES À L’EMPLOI
6.2.1 Mode d’organisation familiale et participation au marché du travail
6.2.2 Particularités du marché du travail pour les femmes immigrantes
6.3 UNE PARTICIPATION SOCIALE LIMITÉE
6.4 UNE DIMENSION PRÉPONDÉRANTE?
CONCLUSION

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