La participation de Madagascar dans les groupements régionaux Africains

La mondialisation est un phénomène auquel tout pays voulant développer son économie ne peut échapper. Diverses procédures ont été mises en œuvre pour pouvoir profiter au maximum des gains de la mondialisation, et l’échange constitue un de ses éléments mobiles. On remarque que les pays ne se consentent plus de simples échanges avec son partenaire habituel, ils essaient de trouver des moyens pour intensifier et faciliter les transactions avec d’autres nouveaux collaborateurs. Pour ce faire, ils acceptent de former un groupe avec d’autres pays voisins, en vue de consolider leurs relations pour réaliser les objectifs du développement.

Les groupements issus des ces expériences ont pour la plupart été démantelés ou modifiés. De nouveau groupement se sont formés, témoignant des aspirations sans cesse réaffirmées des pays africains à la coopération et à l’intégration économique. Conscients de l’importance de l’intégration économique pour promouvoir le commerce intrarégional et accélérer le développement, les dirigeants africains ont mis en place la Communauté économique africaine. Cette dernière vise, par l’intégration, à surmonter la fragmentation économique, à encourager la diversification économique et à établir des liens transfrontaliers entre les entités de production.

Le phénomène de régionalisation est en train de prendre de l’ampleur depuis plus d’une décennie. Au lendemain de la décolonisation, des chefs d’Etats africains sont unanimes à reconnaître que l’intégration économique du continent est une condition essentielle de son essor économique au plan international vu que l’Afrique est depuis longtemps conçue comme le continent rond point des misères. C’est dans cette optique que de nombreuses organisations régionales furent créées. En effet, I’ intégration régionale est un accord établi entre plusieurs pays africains par lesquels il y a des règles communes et une politique économique commune et un objectif unique sont à convenir.

L’élargissement du marché, le développement des échanges et la promotion des investissements constituent les principaux objectifs de la coopération et de l’intégration économique régionale. Les groupements régionaux existent de par la décision consciente de leurs états membres respectifs et sont perçus pour être le véhicule le plus approprié pour l’éradication de la pauvreté, la croissance et le développement durable.

Domaine d’intervention des groupements 

Rapport humain 

Dans le cadre du COMESA et de la SADC, les Etats membres conviennent d’adopter, sur les plans individuel, bilatéral ou régional, des mesures visant à atteindre progressivement la libre circulation des personnes et de la main-d’œuvre.Ceci, afin d’assurer à leurs citoyens la jouissance du droit d’établissement et de résidence au sein du Marché commun. Leur objectif est aussi le renforcement de l’éducation et de la santé. Le sentiment d’appartenance à un même espace indianocéanique en plaçant l’homme au cœur du développement est leur leitmotiv. Dans cet esprit, ils développent des projets qui contribuent à :

❖ améliorer la protection sanitaire des populations, notamment par la lutte contre le VIH/SIDA et la surveillance régionale des maladies émergentes ou réémergences ;
❖ assurer un suivi régional des droits des enfants ;
❖ donner un nouvel élan à la coopération universitaire et de recherche ;
❖ intensifier les échanges culturels et valoriser les cultures de l’Océan Indien.

Rapport politique et économique 

Au niveau de la SADC, l’organe est coordonné au niveau du sommet dans une base de troïka et rapporté au Président de la SADC. Le Président de l’organe devrait être institué de façon rotative et pour une période d’un an. La structure, les activités et les fonctions de l’organe doivent être réglementées par le protocole sur la politique, la défense, et la coopération sur la sécurité.

Pour le COMESA 

Les Etats membres du Marché commun conviennent que la paix et la sécurité régionales sont des conditions préalables au développement social et économique. Elles sont vitales à la réalisation des objectifs d’intégration économique du Marché commun. A cet égard, les Etats membres conviennent de favoriser et de maintenir une atmosphère propice à la paix et à la sécurité, par la coopération et des consultations relatives à la paix et à la sécurité des Etats membres. Ceci, en vue de la prévention, de la gestion et de la résolution des conflits internes ou inter-Etats. Les  Etats membres s’engagent à promouvoir et à maintenir des relations de bon voisinage comme base de promotion de la paix et de la sécurité régionale au sein du Marché Commun.

Pour la COI 

La session annuelle du Conseil des Ministres de la COI et, plus encore, le Sommet des Chefs d’Etat ou de gouvernement constituent un temps fort du dialogue politique au sein de l’organisation. Elle est aussi présente dans la surveillance maritime des pays membres. Ces dernières années, la coopération politique, diplomatique et de sécurité s’est renforcée à différents niveaux. Une mission de la COI a également participé, à la demande des autorités nationales, à l’observation des élections présidentielles à Madagascar (décembre 2006).Elle participe également dans la lutte contre l’internationalisation de la criminalité, du terrorisme et des grands trafics. Une convention sur la sécurité régionale a été signée à Antananarivo, le 17 mars 2006. Elle prévoit des échanges réguliers d’information entre Etats membres ainsi que la tenue d’une réunion annuelle des responsables nationaux de la sécurité.

Au niveau économique, la SADC se fixe comme objectifs

– La libéralisation davantage du commerce intra-régional de biens et de service d’exportation et importation
– La promotion du démantèlement tarifaire
– La contribution ou l’amélioration du climat pour l’investissement intérieur, transfrontalier et étranger:
– Le renforcement du développement économique, la diversification et l’industrialisation de la région par l’intermédiaire de la zone de libre échange dans la région de la SADC.

Les pays membre de la SADC cherchent à attirer les investissements directs étrangers dans la zone de libre échange en coordonnant les politiques d’investissement et en créant une zone d’investissement commune. Pour le COMESA, il est présent dans tous les secteurs économiques ; en effet, il existe des coopérations établies entre les pays membres dans le domaine de l’agriculture et du développement rural, le secteur privé et la protection des investissements. Tout cela dans le cadre du développement économique régional.

Des accords de coopération ont été établis pour la promotion des investissements. Les Etats membres reconnaissent la nécessité d’une bonne mobilisation des ressources et de l’investissement au sein du Marché commun, ainsi que l’importance de l’encouragement d’un plus grand mouvement des investissements du secteur privé vers le Marché commun. A cet effet, les Etats membres conviennent d’adopter des mesures macroéconomiques harmonisées qui sont de nature à attirer les investissements privés vers le Marché commun. Au niveau des échanges, ils se présentent sous forme de la promotion de l’agri business incluant ainsi l’agriculture l’élevage et la pêche.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : ANALYSE COMPARATIVE DES DIFFERENTES INSTITUTIONS
Section 1 : Domaine d’intervention des groupements
Paragraphe 1 : Rapport humain
Paragraphe 2 : Rapport politique et économique
Paragraphe 3 : Environnement
Section 2 : Analyses coûts et avantages de l’adhésion de Madagascar aux organisations régionales
Paragraphe 1 : Les coûts au niveau de la participation dans les groupements
Paragraphe 2 : Les avantages offerts de l’intégration régionale dans les différents secteurs économiques
CHAPITRE II : SIMULATION DE L’INTEGRATION REGIONALE SUR LE DEVELOPPEMENT RAPIDE ET DURABLE DE MADAGASCAR
Section 1 : Lintégration régionale et le MAP
Paragraphe 1 : L’objectif du MAP
Paragraphe 2 : L’analyse de la politique économique de développement de l’intégration régionale
Section 2 : L’intérêt économique de l’intégration régionale pour Madagascar
Paragraphe 1 : L’intérêt économique par les différents secteurs d’activités
Paragraphe 2 : L’intérêt économique au niveau du développement économique et sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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