La papillomatose laryngée

La papillomatose laryngée

La papillomatose laryngée

  La papillomatose laryngée est une affection récidivante d’origine virale causée par Humain papillomavirus (HPV) et responsable d’une lésion tumorale bénigne de type papillaire de nature malpighienne, développée aux dépend de la muqueuse laryngée mais pouvant toucher tout l’axe respiratoire et digestif. Bien qu’histologiquement bénigne, cette maladie engendre un risque vital du fait de son potentiel obstructif et dégénératif. Elle touche tous les âges, avec une recrudescence entre 2 et 4 ans. Avec une prédominance masculine. Cliniquement, elle se manifeste par une dysphonie chronique, pouvant évoluer vers une dyspnée qui peut nécessiter une trachéotomie. L’évolution est essentiellement marquée par les récidives de papillomes malgré les traitements itératifs aboutissant à des séquelles fonctionnelles éventuelles.

  La papillomatose laryngée pose peu de difficulté diagnostique, tant sur le plan clinique qu’histologique. L’aspect papillomateux observé dans les rares épithéliomas laryngés infantile, justifie toujours l’examen anatomo-pathologique. Si le diagnostic est aisé, la problématique posée par la papillomatose laryngée est étiopathogénique et thérapeutique.La responsabilité de l’HPV est démontrée, les recherches récentes tentent de préciser le rôle précis de sa pathogénicité et celui de l’immunité qui en découle pour pouvoir envisager de nouveaux traitements. Le traitement des papillomes repose sur la microchirurgie laryngée couplée ou non au laser. De nombreux traitements curatifs, visant l’infection par l’HPV, ont été proposés dans les dix dernières années avec des résultats prometteurs pour la plupart.

Historique

 La papillomatose laryngée a été décrite la première fois au 17eme siècle par Marcellus Donnalus sous le terme de « verrues de la gorge ». Ce n’est qu’au 19eme siècle (1871) que Sir Morell Mackensie la différencie des autres lésions bénignes du larynx ; en inventant le terme papillomatose laryngée. L’origine virale, s’elle fut évoquée dés 1923 par Ulmann, ne fut mise en évidence qu’en 1982 par Mounts et en 1983 par Batsakis.

L’indol-3-carbinol et ses dérivés (I-3C)

  L’I3C est un métabolite naturellement présent dans certains légumes comme lesb choux, les brocolis, les choux-fleurs et les choux de Bruxelles. Cette molécule induit la C2-hydroxylation du métabolisme des œstrogènes. Les œstrogènes ont un rôle dans les liaisons cellulaires, surtout au sein des papillomes. Alors une fois dans l’estomac l’I3C est rapidement convertie en une variété de produits,essentiellement représentées par diindolylmethane (DIM).Des études de laboratoire suggèrent que ce médicament peut agir de différentes façons,aussi bien pour prévenir la transformation et/ ou la progression tumorale, que pour détruire sélectivement les cellules infectées.

  Il a été démontré que l’I3C limite la croissance des papillomes chez les souris, à travers l’induction du métabolisme du cytochrome P450 de l’œstrogène et de la C2-hydroxylation de  l’œstradiol,Une alimentation riche en légumes crucifères ou une supplémentions en I3C entraine une régression des tumeurs et réduit le taux de croissance ou de récurrence de celui-ci chez les 2/3 des patients souffrants de papillomatose laryngée.Call et Al ont débuté en 1998 une étude de phase I sur l’utilisation per os d’un I3C de synthèse. Les résultats préliminaires montrent un arrêt du développement des papillomes dans un tiers des cas, une simple diminution dans un autre tiers, et enfin une absence de réponse clinique pour le reste des patients.

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Table des matières

Introduction 
Patients et méthodes
Résultats :
I-Résultats épidémiologiques 
II-Résultats cliniques 
III-Résultats para-cliniques 
IV-Etude anatomopathologique 
V-prise en charge 
VI- Evolution 
Discussion 
I- Définitions 
II- Historique 
III-Epidémiologie 
IV-Etude anatomopathologique 
V‐Etiopathogénie : différentes théories 
VI-Diagnostic 
A-Diagnostic positif
B-Diagnostic différentiel
VII-Prise en charge 
VIII-Indications 
IX-Evolution pronostic 
X-prévention 
Conclusion 
Résumés 
Bibliographie 
Annexes 

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