La panthéonisation de 2015 quelles représentations autour de la mémoire de la résistance ?

Genèse de mon sujet : du goût pour l’histoire de la Seconde Guerre  mondiale à l’intérêt scientifique pour la mémoire des quatre résistants

Originaire d’un pays, la Grèce, qui fut gravement frappé par les événements de cette période – la guerre, l’occupation (allemande, italienne, bulgare) et la résistance –, j’ai toujours été passionnée par l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Mes connaissances et mes inspirations autour de cette période furent progressivement nourries à diverses occasions, notamment dans le cadre de ma licence à Athènes, ainsi que du programme européen d’échanges d’étudiants, Erasmus, à Lyon que j’ai pu effectuer. Ma visite au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon m’a révélée un « monde » inconnu et m’a fortement marquée. Ainsi, j’ai compris que cette période serait le champ de mes futures recherches.
Mes sentiments d’admiration et d’affection pour l’histoire et la civilisation françaises, m’ont amené à décider de suivre mes études de master en France. À travers mes discussions avec mon professeur référent, Fabien Théofilakis, à qui je dois ce sujet de recherche, je me suis orientée vers la panthéonisation de ces quatre personnalités. Le fait que j’aie voulu effectuer une recherche sur la mémoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance, en ayant comme point de départ un événement très récent, et que j’aie désiré avoir la possibilité d’examiner le sujet de la mémoire en réalisant des entretiens avec des témoins, ont rendu ce sujet très captivant.
Cet hommage rendu concerne quatre personnalités dont les vies et les luttes m’ont passionnées. Il s’agit d’un hommage rendu à la Résistance, très personnalisé parce qu’il honore quatre personnalités distinguées par leurs noms et prénoms. Parallèlement, ces personnalités en représentent plusieurs autres ayant fait partie des mouvements de la Résistance, qui furent déportés, emprisonnés et qui ont, parfois, perdu leur vie lors de la guerre ou ont survécu.
Geneviève de Gaulle-Anthonioz est née en 1920. Nièce du général de Gaulle, elle appartenait à une famille catholique, républicaine, dreyfusarde et antimunichoise . Elle a rejoint en 1942 le mouvement de résistance Défense de la France fondé par Philippe Viannay et est rapidement devenue membre du comité directeur du mouvement . Elle s’occupait du secrétariat de rédaction du journal du mouvement et, sous le pseudonyme de Gallia, elle signait plusieurs articles, comme une petite biographie du général de Gaulle, expliquant sa position sur les Alliés.
Trahie par un Français infiltré dans le réseau, elle est arrêtée avec d’autres de ses camarades par la Gestapo le 20 juillet 1943 à la librairie de madame Wagner « Le Vœu de Louis XII » à Paris, une des principales boîtes aux lettres du mouvement . Déportée au camp de Ravensbrück le 31 janvier 1944, elle est devenue amie avec ses camarades d’infortune :
Germaine Tillion, Anise Postel-Vinay et Jacqueline Péry d’Alincourt . Geneviève de Gaulle, dans les conditions pénibles du camp, a continué à faire connaître son oncle et est dénommée par ses camarades comme la « petite de Gaulle ».
Après-guerre, elle a participé activement à l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR), dont elle était la présidente de 1958 à sa mort en 2002 . Elle a épousé Bernard Anthonioz en 1946 et est devenue mère de quatre enfants. Elle a été élue à la présidence de l’association Aide à toute détresse (ATD) – devenue ATD Quart Monde – de 1964 à 1998. Depuis son poste, elle a lutté contre la pauvreté. En tant que membre du Conseil économique et social à partir de 1988, Geneviève de Gaulle-Anthonioz a réussi à convaincre l’Assemblée nationale d’adopter une loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions en 1998. En 1999, une année après sa propre décoration de la grand-croix de la Légion d’honneur et trois années avant sa mort, en 2002, Geneviève de Gaulle-Anthonioz a remis la même décoration à son amie, Germaine Tillion.

Le Panthéon, temple laïc de la République

La cérémonie de 27 mai 2015 s’attache à un lieu très concret : le Panthéon. Elle a été retransmise à la télévision pendant presque deux heures, et a eu lieu en dehors du monument, hormis pour la dizaine de minutes du transfert des quatre cercueils de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay par la Garde républicaine dans la nef du Panthéon. Les cercueils ont été suivis en premier lieu par le président de la République, puis, par les familles. La cérémonie, a été organisée afin d’être retransmise en direct par la télévision, comme chaque cérémonie de panthéonisation depuis la fin des années 1980, sauf celle de Pierre et Marie Curie . La cérémonie de 2015 a été diffusée par la chaîne France 2.
L’histoire de l’édifice a été marquée par l’histoire même de la France contemporaine.
Sa construction a débuté lors de la seconde moitié du XVIIIe siècle, suivant le vœu formulé par Louis XV, atteint d’une maladie, promettant de reconstruire une église dédiée à SaintGeneviève, sainte patronne de Paris, une fois qu’il serait guéri. La construction du temple, sous la direction de l’architecte Jacques-Germain Soufflot, fut achevée lors de la Révolution française.
Le 4 avril 1791, à l’initiative de l’avocat Antoine Barnave, de l’homme de lettre et politique Claude-Emmanuel-Joseph-Pierre marquis de Pastoret et de l’écrivain et homme politique Charles marquis de Villette, l’Assemblée nationale a décidé par décret que cette nouvelle église – à peine achevée – serait destinée de recevoir les cendres des grands hommes.
Le premier à y entrer fut Mirabeau en 1791 suivi la même année par Voltaire.
Le choix de son nom est large : « Portique des grands Hommes », « Basilique nationale », ou encore « Panthéon français » , qui fut, finalement, adopté le 19 juillet 1791.
Le mot « Panthéon » est emprunté de l’Antiquité romaine et ses origines étymologiques proviennent de la langue grecque ancienne. Il signifie « le temple consacré à tous les dieux ».
Selon le Dictionnaire Historique de la langue française, le Panthéon, par analogie à sa première signification, est le monument destiné à accueillir les cendres des hommes illustres.
Cependant, la transformation de l’église Sainte-Geneviève n’est que le résultat de l’émergence de la notion de « grands hommes » pendant le XVIIIe siècle, en se différenciant de celles des « rois » ou des « héros » . L’instauration d’un lieu de culte aux grandes personnalités – à la fin du XVIIIe siècle, forcement de sexe masculin – fut l’aboutissement d’un long processus, commencé dès le milieu du siècle. Le moment décisif sur la naissance du culte des grands hommes fut la décision de l’Académie française de remplacer les anciens sujets du concours d’éloquence par l’éloge aux grands hommes de la nation . Ce changement date de l’année 1758. Jean-Claude Bonnet a justifié la genèse de ce culte des grands hommes en l’inscrivant dans la continuité du grand attachement et de l’admiration développé auparavant autour de la figure paternelle, celle du roi, « le premier des pères », mise au premier plan. La déchéance de la figure du roi et la mise en question de la figure paternelle a amené à ce retournement vers les grands hommes . Dans le contexte du concours d’éloquence, au sein de l’Académie, des hommes de lettres ont pris la parole afin honorer ces grands hommes de la nation. En 1789, une période intense et tumultueuse s’est ouverte pour leur culte, dont la Révolution fut l’héritière.
L’histoire du Panthéon croise celle de la République de sa naissance en 1792 jusqu’à sa restauration avec les funérailles de Victor Hugo . Le Panthéon a connu de multiples transformations dans son usage, selon le régime au pouvoir : église sous l’Ancien Régime, temple laïc qui accueillait les corps des grands hommes pendant la Révolution, église et temple des grands hommes à la fois sous le règne de Napoléon Ier (1804-1815). Par la suite, le Panthéon est redevenu une église du culte catholique avec le retour des Bourbons (1815-1830), temple civique lors de la monarchie de Juillet (1830-1848) et temple pour l’humanité sous la IIe République (1848-1852). Il a repris son usage en tant qu’église sous le Second Empire (1852-1870) jusqu’à sa transformation définitive en temple laïc, inauguré avec le transfert auPanthéon de Victor Hugo en 1885, moment de la réappropriation du monument par la République triomphante.
Ces changements ont laissé leur empreinte dans l’architecture et la décoration du monument. Dès sa première transformation, l’architecte Antoine Quatremère de Quincy est intervenu profondément dans un bâtiment déjà construit, en supprimant tous les éléments qui pouvaient renvoyer à sa nature religieuse initiale . Sa fameuse inscription du fronton – « Aux grands hommes la patrie reconnaissante » – qui couronne la façade, mise en place par la Révolution, a été enlevée pendant la Restauration, puis remise après la monarchie de Juillet.

La panthéonisation de 2015 : un sujet de recherche qui dépasse le lieu et le temps de la réalisation de la cérémonie

Grâce aux recherches réalisées lors de ma première année de master, j’ai constaté que les personnalités sélectionnées pour entrer au Panthéon avaient non seulement la faveur du président de la République, mais aussi le soutien de la société, laquelle exigeait la reconnaissance ou la réhabilitation de la mémoire de ces quatre figures. Ainsi, l’objectif de ma recherche ne se trouve pas seulement dans le décryptage de la cérémonie, la description minutieuse d’un rituel, l’analyse et l’interprétation du discours politique. Certes, ces éléments font forcement partie de mon travail historique puisqu’il s’agit d’un hommage rendu au cours d’une cérémonie officielle, décidée et présidée par le chef de l’État.
Ma recherche historique s’est également focalisée, dès le départ, sur les acteurs, qui ont soutenu l’entrée de ces personnalités au Panthéon, venant de différents milieux. Leur sélection fut l’aboutissement d’un processus d’au moins deux années de discussions, de réflexion, de démarches diverses effectuées par des individus mobilisés et d’une présence dans la presse ou de visites rendues au palais de l’Élysée. Par conséquent, le fait que ce sujet montre l’implication des plusieurs acteurs et touche plusieurs domaines de la société française, a suscité mon intérêt.
Après avoir remarqué dans mes premières sources cette pression, cette intervention de groupes et d’individus sur la question de la panthéonisation éventuelle, j’ai posé deux choix de recherche. Premièrement, ma démarche historique se focalise sur l’ensemble d’acteurs impliqués : acteurs de la vie associative, acteurs du monde politique, membres de familles, intellectuels. Deuxièmement, j’ai élargi les bornes chronologiques de ma recherche ; c’est -à dire que je ne traite pas la cérémonie en tant que telle, en tant qu’un événement qui se limite au 27 mai 2015, mais comme le point d’arrivée d’un débat, qui a été marqué par les interactions entre les différents acteurs, par les concurrences, les enjeux mémoriels et les relations de pouvoir.
Ce débat sur le choix de personnalités à panthéoniser a abouti à une décision et la réalisation de la cérémonie exigeait une préparation en fonction de sa mise en scène et un discours articulé autour de ces quatre personnalités. Par conséquent, je me suis également intéressée aux acteurs venant du versant administratif et étatique qui ont géré ces demandes et pressions exprimées auprès du président de la République, et qui ont travaillé pour préparer la cérémonie. Ainsi, la période qui concerne ma recherche commence en mai 2012, où François Hollande, candidat du Parti socialiste, a gagné les élections présidentielles. Le nouvel élu avait l’intention, dès le début de son mandat, de transférer une personnalité au Panthéo n, comme la presse nationale le mentionnait déjà en 2013. Plus précisément, ce geste fortement symbolique était sa préoccupation, depuis juillet 2012, comme les archives présidentielles le confirment. Mon sujet de recherche se clôt avec la réalisation de la cérémonie en 2015.La cérémonie est, sans doute, un événement parisien. Pourtant, ses enjeux mémoriels ne touchent pas seulement la capitale, mais le surmoi collectif français ; et sa médiatisation à travers la presse et la retransmission de la cérémonie par la télévision rend l’événement perceptible à l’échelle nationale.

Un objet inscrit dans de nombreux champs et domaines de recherche

Cet hommage rendu au Panthéon fut un événement multifactoriel. Il s’agit d’un choix politique de la part du président de la République. En parallèle, plusieurs d’autres acteurs ont influencé la décision finale et ont participé à l’organisation de la cérémonie. En outre, les représentations autour de la cérémonie ne concernent pas seulement la mémoire de la Résistance, mais s’étendent autour de plusieurs thématiques, comme la reconnaissance du rôle des femmes dans la société.
Cet objet de recherche, ainsi, se construit au croisement de plusieurs champs de recherche historique. Tout d’abord, il pratique une histoire politique, puisque le transfert des personnalités a été décidé par le plus haut niveau du pouvoir exécutif, le président de la République. Le chef de l’État a bénéficié de son privilège de sélectionner les quatre résistants afin de les honorer au Panthéon. Ses collaborateurs et les institutions publiques ont organisé la cérémonie et ont mis en œuvre la politique conçue par le président, dont la panthéonisation fait partie. Le message envisagé à transmettre autour de la cérémonie se fonde sur un système des valeurs, qui définissent la politique symbolique du président Hollande.
C’est pourquoi, mon objet se trouve au carrefour de l’histoire politique et l’histoire culturelle. Cette dernière se manifeste à travers les représentations autour de la cérémonie au Panthéon et autour de ces quatre figures. Plus précisément, mon objet s’attache aux mémoires de la Seconde Guerre mondiale en général, et à celles de la Résistance en particulier. Les personnalités qui ont reçu l’hommage au Panthéon le 27 mai 2015, ont été actives durant la Seconde Guerre mondiale. Les deux femmes ont été résistantes et ont vécus la déportation au camp de Ravensbrück. Jean Zay a été arrêté par le gouvernement de Vichy, emprisonné à Riom avant d’être assassiné par la Milice. Pierre Brossolette, après sa participation à la guerre, s’est lié à plusieurs mouvements de la Résistance intérieure et, en 1942, il est devenu l’un des membres les plus importants de la France libre.

La place de la panthéonisation 2015 dans l’historiographie existante : inspirations, emprunts et nouvelles perspectives

Cette recherche se trouve au croisement de la question de la politique symbolique et de la mémoire de la Résistance. Pour ce travail de recherche, j’ai consulté des travaux essentiels à la contextualisation et à l’acquisition de certaines notions.
Tout d’abord, je retiens ceux de l’historien Patrick Garcia sur la politique symbolique.
Garcia étudie les cérémonies qui se sont tenues au Panthéon au cours de la Ve République. Il analyse l’image du président, qui est, à partir de 1964, celui qui décide seul les personnalités transférées dans l’édifice, du discours présidentiel et du message à transmettre aux Français au travers du choix de la personnalité, et de la scénographie. Autre lecture essentielle au sujet de la politique symbolique: la contribution de Mona Ozouf à l’œuvre magistrale dirigée par Pierre Nora, Les Lieux de mémoire, qui traite de l’histoire du Panthéon, des cultes des grands hommes et de l’invention d’une nouvelle mémoire collective. L’éminente historienne définit la notion de « grands hommes », apparue au XVIIIe siècle, et les distingue des rois ou des héros.
Les travaux de Pascal Ory sur la politique symbolique, et plus précisément son article « Gouverner par les symboles » ont contribué à théoriser mon travail . Selon Pascal Ory, la fabrication symbolique est un résultat d’interactions venant de plusieurs parties qui se mettent en dialogue. Il explique que la production des symboles vient suite aux négociations entre une élite d’« initiateurs » restreinte en nombre, des « inspirateurs », des « opérateurs » et des « mouvements sociaux », c’est-à-dire ce que l’on appelle en général la société. Aux « inspirateurs », d’après Pascal Ory, correspondent par exemple les philosophes de Lumières, tandis qu’« initiateurs » désigne les hommes d’État et « opérateurs », les responsables de la conception et la réalisation d’un rituel et de la création symbolique.
J’emprunte ses termes et j’utilise le terme « inspirateurs » en désignant les acteurs qui ont conçu l’idée pour la panthéonisation de Germaine Tillion, de Jean Zay et de Pierre Brossolette, ainsi que les « opérateurs » afin de nommer ceux qui ont travaillé pour l’organisation de la panthéonisation en 2015, surtout les conseillers du président Hollande et les hauts fonctionnaires du Centre des Monuments Nationaux (CMN).

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
PROLOGUE La cérémonie de 2015, un événement médiatique et… très politique
A. Μise en scène de la cérémonie et le président de la République comme son grand protagoniste
B. La mise en récit de la cérémonie : le discours politique du président Hollande reçu dans la presse nationale
PREMIÈRE PARTIE Des candidatures pour une place au Panthéon : acteurs, stratégies et enjeux mémoriels (2012-2013)
Chapitre 1 Entrer en campagne (2012-2013) : acteurs et entités derrière la panthéonisation des quatre résistants
A. Pierre Brossolette, Jean Zay : deux groupes de pression fondés pour atteindre leur panthéonisation
B. L’Association Germaine Tillion : de la pérennisation de la mémoire à la reconnaissance au Panthéon
C. La non campagne pour Geneviève de Gaulle-Anthonioz : une « candidature » conçue dans les coulisses du pouvoir
Chapitre 2 Faire campagne (2012-2013) : les stratégies déployées pour obtenir une place au Panthéon
A. La mise en œuvre réussie d’une campagne pour le Panthéon
B. Candidatures en concurrence : les personnalités proposées mais… non retenues
DEUXIÈME PARTIE Le temps de l’initiative politique : le président Hollande et la valorisation de sa politique symbolique à travers le Panthéon (2012-2015)
Chapitre 3 François Hollande et l’intérêt présidentiel pour le Panthéon : de la réflexion à la décision finale (2012-2014)
A. « Faire du Panthéon un lieu actif et innovant » : l’importance présidentielle accordée au temple de la République (2012-2013)
B. Le rapport de Philippe Bélaval auprès du président de la République (mai – octobre 2013) : la favorisation de l’entrée de femmes au Panthéon
C. Le moment de la décision (novembre 2013-février 2014)
Chapitre 4 De l’entrée des quatre résistants au Panthéon à l’exaltation de l’esprit de résistance : concevoir la cérémonie, articuler le discours, mobiliser la société
A. Les « opérateurs » de la cérémonie : conseillers et hauts fonctionnaires (2012-2015)
B. François Hollande et la mise en récit de l’esprit de résistance
C. Mobiliser la société autour de la panthéonisation de 2015
TROISIÈME PARTIE La panthéonisation de 2015 : quelles représentations autour de la mémoire de la Résistance ?
Chapitre 5 La mémoire de la Résistance portée par des acteurs politiques et sociaux
A. Le regard du pouvoir politique sur la mémoire de la Résistance : ruptures et continuités
B. Quelle réception de la cérémonie, quelle mémoire célébrée ?
Chapitre 6 La perception de la panthéonisation par la presse nationale (2013-2015) : mémoires contestées et mémoires consensuelles
A. Candidatures face aux polémiques
B. Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz : deux figures consensuelles
CONCLUSION GÉNÉRALE

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