La notion de travailleur dans le domaine théorique

En général, le travail est l’un des principales actions de la vie de l’homme, reconnu comme occupation et récompense des actes humanitaires pour la survie de l’homme avec divers aspects. Il prend une grande place dans la vie de l’homme d’où il est le plus initiative dans la définition de l’identification humanitaire pour montrer sa valeur au niveau de la société. Il a vécu différente forme physique dans sa propre détermination couvrant le monde entier. Pour les pays du Nord ou Pays Développés, il est souvent fréquent de détecter avec son développement rapide, efficace et durable pour subvenir à la population.

LA NOTION DE TRAVAILLEUR DANS LE DOMAINE THEORIQUE

LA NOTION DE TRAVAILLEUR DANS LE MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE 

La référence théorique se présente souvent comme une initiation dans les descriptions des faits à entamer afin de donner valeur et pour une vérification de la réalité. Voyons la révolution industrielle, les économistes classiques et la critique Marxiste.

La révolution industrielle 

Avec la révolution industrielle du XVIIIème siècle, le capital investit la production. L’accumulation primitive dans les campagnes, déverse des travailleurs pour les usines dans les villes. Le rapport entre les bourgeois détenteurs du capital et les ouvriers, marque le mode de production capitaliste. La première révolution industrielle a lieu en Grande-Bretagne à la fin du XVIIIe siècle, vers 1780. Elle modifie profondément l’économie et la société britanniques. Les changements les plus immédiats touchent la nature de la production, mais également les modalités et la localisation de celle-ci. La force de travail est transférée de la production des produits primaires à celle de biens manufacturés et de services.

La production d’articles manufacturés augmente considérablement grâce à l’innovation technique, résultant de l’invention de machines de plus en plus performantes, liées à l’utilisation de la vapeur comme source d’énergie principale. La croissance de la productivité est également rendue possible par une application systématique des connaissances scientifiques et pratiques au processus de production. Le rendement est enfin amélioré lorsque les entreprises se regroupent en grand nombre sur des surfaces limitées. Ainsi, la révolution industrielle est-elle liée à l’urbanisation, c’est-àdire au processus d’exode rural et de migrations internationales des zones rurales vers les zones urbaines. C’est peut-être dans cette organisation du travail que les changements les plus importants ont lieu. L’entreprise s’étend et prend des traits nouveaux. La production se fait désormais à l’intérieur de l’entreprise et non plus en famille ou à l’occasion du domaine seigneurial.

Les tâches deviennent de plus en plus routinières et spécialisées. La production industrielle commence à dépendre largement d’un usage intensif du capital. Les outils de coupe et les machines permettent aux travailleurs de produire en quantités beaucoup plus importantes que par le passé. Les avantages qu’apporte l’expérience d’une tâche (fabrication d’une pièce ou d’un outil particulier) renforcent la tendance à la spécialisation. Une spécialisation accrue et l’utilisation intensive du capital dans la production industrielle engendrent d’autres différences sociales. De nouvelles classes sociales et professionnelles voient le jour : les ouvriers, concentrés dans les entreprises manufacturières et les industries lourdes et qui ne tardent pas à former une classe sociale très homogène, mettant au premier plan du débat politique, à la fin du XIXe siècle, la « question sociale » ; une grande bourgeoisie industrielle et possédante, propriétaire des moyens de production et dont les membres prennent le nom de capitalistes. Des économistes et différents théoriciens réfléchissent sur cette « nouvelle donne » et définissent les notions de travail et de travailleur.

Pour les physiocrates (Quesnay-1694/1774), les agriculteurs forment la seule classe productive. Les produits de la terre sont les vraies richesses. Seule la terre laisse un produit net, elle multiplie les richesses alors que les commerçants et les fabricants ne font qu’additionner aux choses la valeur de leur travail.

Les économistes classiques 

Adam Smith (1723-1790) pense que la recherche par les hommes de leur intérêt personnel mène à la réalisation de l’intérêt général : il prône la liberté. Le travail crée la richesse, il a une valeur d’usage et une valeur d’échange. David Ricardo (1772-1823) renchérit l’idée de la valeur fondée sur le travail. Pour eux, chaque entité doit respecter la division du travail ; la « main invisible » s’occupera du reste, régulant l’offre et la demande et rémunérant chacune à sa « juste valeur ».

L’économie classique est née avec Smith, avant de se développer avec les économistes britanniques Malthus (1766-1834) et David Ricardo, suivis par John Stuart Mill (1806-1873). Même si les divergences furent nombreuses entre les économistes classiques au cours des trois quarts de siècle qui séparent la « Richesse des nations » de Smith des « Principes d’économie politique » de Mill (1848), les représentants de ce courant s’accordent sur un certain nombre de principes, notamment le caractère opératoire de la propriété privée et de la concurrence comme cadre de l’activité économique et la nécessité de limiter le rôle de l’État, pour permettre le libre développement de l’initiative individuelle. De Ricardo, les classiques tirent la notion de rendement décroissant, selon laquelle lorsque l’on fournit davantage de travail et de capitaux pour cultiver la terre, le rendement à « moyen terme du développement de l’agriculture diminue de façon régulière ». Pour sa part, Malthus, auteur de l’ « Essai sur le principe de population» (1798), postule que la prospérité économique est impossible, en raison de la croissance continue de la population et de la relative avarice de la terre. La quantité de nourriture disponible augmentant de façon arithmétique, il s’ensuivrait un décalage avec les effectifs de la population, qui tendrait à doubler à chaque génération, sauf si ce doublement est freiné par les lois de la nature ou la prudence des êtres humains. Selon Malthus, le frein de la nature est « positif » : « Le pouvoir multiplicateur de la population est tellement plus grand que le pouvoir de la terre de produire la subsistance de l’homme, que la mort prématurée doit sous une forme ou sous une autre punir la race humaine. » La mort peut s’abattre sous la forme de guerres, d’épidémies, de catastrophes naturelles et de famines, qui se combinent pour faire tomber le niveau de la population mondiale au-dessous de l’offre de ressources alimentaires. L’ouvrage de John Stuart Mill, « Principes d’économie politique », publié en 1848, poursuit la réflexion de l’école classique en faisant œuvre de synthèse entre pessimistes (Malthus) et optimistes, entre rigueur libérale et les aspirations sociales de son temps. Reprenant à son compte les « lois » économiques élaborées par ses devanciers, il tente de concilier les règles de fonctionnement du marché (l’individualisme concurrentiel) avec les propositions issues du socialisme qu’il emprunte afin de formuler son programme de réformes concernant le statut du salariat, celui de la rente ou ses propositions en matière de taxation des successions. Dans l’histoire de la théorie économique, Mill apparaît donc à mi-chemin entre le laisser-faire de l’économie classique et les doctrines favorables au rôle redistributeur de l’État.

Les économistes classiques acceptaient également la loi des débouchés, doctrine développée par Jean-Baptiste Say. La loi de Say considère que le danger de chômage général dans une économie concurrentielle est négligeable car l’offre tend à créer sa propre demande dans la limite du travail humain et des ressources naturelles disponibles pour la production. Chaque accroissement de la production augmente les salaires et les autres revenus qui constituent les fonds nécessaires à l’achat de la production supplémentaire. Le travail est un facteur de production comme les autres : le capital, la rente foncière…La concurrence et la loi de l’offre et de la demande vont rémunérer chaque facteur de production à leur juste valeur. Le travailleur doit s’acquitter de sa fonction, de même pour les autres acteurs de la production, et le monde s’équilibrera par la « main invisible. » .

La critique marxiste

Karl Marx (1818-1883) part des catégories économiques élaborées par ces «classiques » : production, consommation, besoin, travail social et division du travail, valeur d’échange et prix, profit, revenu. Il les approfondit en montrant leurs relations. Ainsi, il montre comment la production (les rapports de production) détermine le mode de distribution des produits, alors que les économistes «classiques » tendaient à penser le contraire. Il montre que le besoin n’est pas une donnée statique ; l’homme producteur, le travailleur, – qui conquiert un pouvoir croissant vers la nature – produit aussi ses besoins, qui se transforment et se développent.

Dans ce domaine, Marx clarifie les questions en distinguant les forces productives et les rapports sociaux : le profit capitaliste vient de la différence entre la valeur de la force de travail (que l’ouvrier vend comme une marchandise) et la valeur créée par la force de travail. C’est la plus value. Cette différence se réalise au bénéfice de la classe capitaliste selon les lois du régime capitaliste. C’est la force de travail, propriété du travailleur, qui crée dans les conditions des rapports de production capitalistes, la plus value, constituant le profit du capitaliste. Le travailleur en tant que force de travail ne peut se vendre sur le marché de travail capitaliste que s’il est libéré des contraintes extra-économiques (lien de servage, omnipotence de la communauté de parenté…), celles-ci ont été détruites par la révolution de 1789 en France ; devenu prolétaire, le travailleur peut donc contracter un engagement avec l’employeur pour devenir un salarié. Le travailleur par excellence est l’ouvrier. Les conditions des forces productives capitalistes sont ainsi faites qu’elles créent les conditions de sa propre mort : la concentration des ouvriers dans les usines facilite leur solidarité, et la classe ouvrière consciente de sa force va établir la dictature du prolétariat, transition pour la construction du socialisme et finalement du communisme, commencement de l’histoire de l’humanité. La question est ici d’organiser la classe ouvrière, investie d ‘une mission historique, elle n’attend que la constitution d’un parti d’avant garde qui apportera la conscience du dehors. Toute amélioration des conditions de travail ou des conditions de vie n’est que de la « poudre aux yeux » (paupérisation relative), et le fossé qui sépare la classe ouvrière de la classe bourgeoise ne fait que s’agrandir (paupérisation absolue), et ce qui est grave la propriété capitaliste des moyens de production entrave le développement des forces productives : il s’agit de détruire par la force le régime capitaliste qui préserve ces rapports de production ( « révolution » et non «réforme»). Toute revendication « corporatiste » ne fera que détourner la classe ouvrière de son but principal : l’instauration du communisme. Le travailleur (l’ouvrier est le travailleur par excellence), est l’élément qui va transformer le monde capitaliste et va bâtir le mode de production communiste.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE :La notion de travailleur dans le domaine théorique
CHAPITRE I : la notion de travailleur dans le mode de production capitaliste
Section I : La révolution industrielle
Section II : Les économistes classiques
Section III : La critique marxiste
CHAPITRE II : La notion des travailleurs
Section I : La croissance capitaliste et les pratiques d’organisation de travail et de motivation de travailleur
I- Les principaux points mis en évidence
Section II : la notion de travailleur dans le mode de production socialiste
III- La révolution d’octobre 1917
IV- La révolution chinoise de 1949
Conclusion
DEUXIEME PARTIE L’état des lieux des conditions de travail des personnels
CHAPITRE III : Généralités sur les sociétés d’Etat
CHAPITRE IV : La notion du terrain
Section I : Le travail
I- L’orientation de travail
A- Le travail à l’OMNIS
3) Les attributions
4) La compétence
Section II- La discipline
3) Les sanctions positives
4) Les sanctions négatives
Section III-La hiérarchie
2) Le manager
Section IV- sur le salaire
Section V- Les conditions de travail
Section VI -Les conditions de vie
Section VII- L’avenir
CHAPITRE IV : Etude d’impact
Section I : Les impacts aux travailleurs
II- Le travail, la discipline et la hiérarchie
III- Le salaire, les conditions de travail
IV- L’avenir
Section II : Environnement du travail
I _ Environnements Economique
II_ Environnement social
III-Environnement externe
TROISIEME PARTIE : Evaluation et suggestions
CHAPITRE V : Expériences et acquisitions
Section I : Expériences
Section II : Acquisitions
CHAPITRE VI- Les perspectives
Section I _ Point fort et point faible de l’office
I_ Point fort
B- Pour l’entreprise
1) Pour les personnels
2) Logistique
3) Le professionnalisme
4) La relation interpersonnelle
5) Au niveau des distractions
II _ Point faible
1) Pour le personnel
3) La logistique
4) Le professionnalisme
5) La relation interpersonnelle
B : Inter_ Entreprise
C : Pour l’Etat
D : L’OIT (Organisation International du Travail)
Section II : Les suggestions
I : Pour l’Etat
II : Inter_ Entreprise
III : L’OIT (Organisation International du Travail)
IV _ Pour l’entreprise
V- Pour le travailleur social de la formation
VI – Suggestion pour les stages
CONCLUSION GENERALE

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