Désormais, tout pays essaie de trouver des moyens pour atteindre certain niveau de développement. Ainsi le dit développement d’un pays rassemble plusieurs facteurs et indicateurs entre autre : la vie culturelle, la vie sociale, la vie politique, la vie économique. C’est sur ce dernier indicateur que les entreprises interviennent dans son plan de développement tel que la gestion de ses ressources. L’analyse financière joue un rôle important dans la prise de décision en vue de la bonne gestion et de la performance financière d’une société.
De nombreuses entités, de par le monde, préparent et présentent des états financiers à l’usage d’utilisateurs externes. Bien que ces états financiers puissent apparaître comme similaires d’un pays à l’autre, il existe des différences, dont les causes sont probablement à rechercher dans la diversité des circonstances sociales, économiques et juridiques, et dans l’idée que l’on se fait dans différents pays, au moment de définir les dispositions nationales, des besoins des divers utilisateurs d’états financiers.
Ces circonstances différentes ont entraîné l’utilisation d’une variété de définitions des éléments des états financiers, par exemple, les actifs, les passifs, les capitaux propres, les produits et les charges. Elles ont également donné lieu à l’utilisation de critères différents pour la comptabilisation des éléments dans les états financiers, et une préférence pour des conventions d’évaluation différentes. Le champ des états financiers et les informations qui y sont fournies en ont également été affectés. L’International Accounting Standards Board s’est engagé à réduire ces différences en cherchant à harmoniser les réglementations, les normes comptables et les procédures liées à la préparation et à la présentation des états financiers. Il pense que la meilleure manière de faire progresser l’harmonisation est de viser la préparation d’états financiers fournissant une information utile à la prise de décisions économiques.
MATERIELS
Zone d’étude et populations étudiées
Chaque entité revêt, en effet, des caractéristiques propres quant à ses structures, ses produits, son statut juridique. La dimension des firmes joue un rôle très important sur la structure des bilans ; une information rigoureuse doit répartir les entreprises par nature d’activités, mais aussi par classe de leur taille. Etant donné que les activités des entreprises sont caractérisées par la structure qui compose leur patrimoine, telles les immobilisations et le capital qui influencent leur fonds de roulement. D’ailleurs, la fonction de trésorerie varie au fur et à mesure de l’activité exercée par chaque entreprise. En effet, certaines entreprises ont un cycle d’exploitation court et d’autre long, et ceci va générer une incidence non négligeable au niveau du BFR. En outre, la plupart des entreprises réalisent des activités normales, mais d’autres effectuent des activités saisonnières.
Dans notre cas, on constate que les opérateurs pétroliers jouent le même rôle dans ses activités ; c’est de distribuer des produits pétroliers depuis l’importation jusqu’à la pompe des stations services. On peut dire que le carburant est la source du développement de l’économie. C’est pour cela que nous choisissons les stations services comme population cible de cette étude. Il est très important de savoir la situation financière à tout moment de la station afin d’assurer la performance de l’entreprise.
Populations étudiées : Les populations étudiées se rapportent aux neuf stations services ci- après : station SHELL Arivonimamo, SHELL Anosizato Andrefana, TOTAL Imerintsiatosika, JOVENNA Anosizato antsinana, JOVENNA Alakamisy Fenoarivo, JOVENNA Imaitsoanala Ambohijatovo, GALANA Aina Analamahitsy, GALANA Ambodivona, GALANA Ampitatafika Mais nous avons choisis les stations Jovenna et Galana pour effectuer cette étude car avec lesquelles nous avions d’information assez suffisante. L’entreprise est une unité juridique et économique qui met en œuvre des moyens humains, matériels et financier pour réaliser un objectif à savoir, produire et vendre des biens et services en vue d’en tirer profit. La prise de connaissance de la société nous permet d’entrer en détail sur la généralité de celle-ci. On ne peut pas continuer l’étude sans connaître les Sociétés auprès desquelles nous avons effectués des enquêtes. Elles constituent alors un préalable important à tout travail. En effet, nous allons aborder l’historique général des opérateurs pétrolier à Madagascar et l’identification de l’entreprise GALANA.
Historique général des opérateurs pétrolier à Madagascar
Avant juin 1976 ; le secteur pétrolier s’était divisé en 3 secteurs : le stockage, le raffinage et la distribution :
La distribution et le stockage étaient détenus par AGIP, CALTEX, ESSO, Shell, et TOTAL.
La raffinerie était gérée par ELF (opérateur) dont les actionnaires étaient Shell, BP, ESSO, CALTEX, Société de Pétrole de Madagascar, Compagnie Française de Pétrole, Société Malgache de Raffinage .
L’ordonnance 76-021 du 25 juin 1976 qui stipule la nationalisation de plusieurs compagnies pétrolières internationales a donné naissance à la Solitany Malagasy (SOLIMA). A partir de cette date, la SOLIMA monopolise l’importation, la transformation, le transport et la distribution de tous les produits pétroliers dans tout Madagascar. Elle disposait environ 135 stations services dans toute l’île.
Suite aux accords signés entre le Gouvernement malgache et les bailleurs de fonds se rapportant à l’ajustement structurel, l’Etat malgache s’est vu obliger d’appliquer une politique de privatisation des sociétés d’Etat (banques, assurances, distribution de produits pétroliers,…). En 1998 commence la privatisation de la SOLIMA définie comme le transfert partiel ou intégral de la propriété des actions d’une entité en droit public à une entité en droit privé. La loi n° 96-011 modifiée par la loi n° 98-014 du 19 novembre 1998 portant le désengagement de l’Etat des entreprises publiques entraîna la privatisation de la SOLIMA. La propriété peut être directe ou indirecte ou simplement matérialisée par une participation dans une activité du secteur commercial, industriel, agricole ou de service. Depuis ce temps, les prix sont déterminés en fonction des cours mondiaux.
L’année 2000, la SOLIMA a été privatisée. Ainsi, pour éviter un risque de monopole sur le marché pétrolier, les lots suivants ont été définis et attribués comme suit : le marché de l’aviation a été repris en totalité par TOTAL, La raffinerie par Galana, La logistique, qui comprend tous les entrepôts, dépôts, wagons, citernes par la Société Logistique Pétrolière S.A dont les actionnaires ne sont autres que Shell, TOTAL et Socamad, La distribution, divisée en lots de 50 Stations Services par repreneur (Shell, TOTAL, Galana, JOVENNA) .
Galana Distribution Pétrolière
La Galana Raffinerie Terminal ou la GRT est une Société Anonyme au capital de 9 531 800.000 Ariary.
• Son Numéro d’Immatriculation Fiscale (NIF) : 105006192
• Son numéro au Registre de Commerce (RC) : 3826 /199B00765
• Son numéro d’identification statistique (STAT) : 2310131 /2006 00062
• Son adresse à Antananarivo : GALANA MADAGASCAR
Immeuble Ikopa center
BP: 60118 Tanjombato
Antananarivo MADAGASCAR
• Email : Galana@dts.mg
• Fax :+(261)202246797
• Tel : + (261) 202246803/04 .
« Les petites rivières font des grandes eaux…». C’est la devise de la société Galana. Galana vient du nom d’une rivière paisible du Kenya (Afrique de l’Est). En 1991, la Galana est né. C’était un groupe pétrolier indépendant spécialisé dans le trading. Il était le principal fournisseur de produits pétroliers (brut et produits finis) de Madagascar (à travers la SOLIMA ou Solitany Malagasy), jusqu’à l’année 2000. Le siège opérationnel de la Galana est implanté à Maurice ; elle a participé à l’appel d’offres lancé par le Gouvernement malgache pour la privatisation de la SOLIMA.
A l’issue de cet appel d’offre, la Galana a obtenu l’adjudication de deux lots: Une activité de négoce qui correspond à l’actuelle GALANA DISTRIBUTION PETROLIERE S.A(GDP), Le contrat de cession du lot « A » composé de 50 stationsservices a été signé le 29 juin 2000 entre le Gouvernement malgache et la Galana Distribution Pétrolière. Puis, sous le label GULF, la distribution de produits pétroliers est assurée par son réseau auprès de soixante stations service portant l’enseigne « GALANA », d’une part par les revendeurs et par vente directe à des consommateurs (industriels ou gros clients) d’autre part. « Gulf Oïl International » est un des partenaires de la Galana et le Gulf endosse la marque commerciale en lubrifiants.
En janvier 2004, dans le cadre du rebranding, la Galana Distribution Pétrolière S.A s’est lancée dans un vaste programme de modernisation et de professionnalisation de son réseau de stations-services. Ce projet a abouti à la création de la nouvelle identité visuelle du groupe. La Galana est devenue la marque commerciale du groupe dont le nouveau slogan est « Notre énergie à votre service ». Avec son terminal pétrolier, le Groupe opère dans le plus important complexe de stockage à Madagascar. Ce terminal permet de faire transiter 90% des produits pétroliers qui alimentent Madagascar.
Elle commercialise et distribue essentiellement des produits pétroliers, appelés produits blancs, tels que :
❖ Super carburant (sans plomb 95) :
Les supercarburants sont le mélange des hydrocarbures de qualité supérieure.
❖ Gasoil :
Le Gas Oïl est un produit pétrolier liquide. Il est employé comme combustible et en carburant spécifique pour les moteurs diesel, et surtout pour les Camions et les Autocar
❖ Pétrole lampant :
Le pétrole lampant est une huile minérale naturelle combustible de couleur très foncée et formée par d’hydrocarbure. Il possède quatre (4) familles qui sont : Aromatiques; Naphténiques; Oléfines; Paraffinique. Il est utilisé dans la vie quotidienne tel que éclairage dans la maison, allumer le feu dans la cuisine…
❖ Gaz
❖ Lubrifiants : les stations services Galana distribuent des lubrifiants comme le G LUBRIFIANT, les produits GULF.
Outils de collecte des données et les limites de la recherche
Les études documentaires ou études de données secondaires consistent à exploiter les données existantes, qui sont ensuite complétées par les informations primaires collectées sur le terrain.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : MATERIELS et METHODES
Chapitre 1: MATERIELS
Section 1 : Zone d’étude et populations étudiées
Section 2 : outils de collecte des données et les limites de la recherche
CHAPITRE 2 : METHODES
Section 1 : Notion sur l’analyse financière
Section 2 : La méthodologie de la prise de décision et les limites de l’étude
PARTIE II : RESULTAT
CHAPITRE 1 : LA PRATIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
Section 1 : la fiabilité des informations financières et de la gestion de la trésorerie
Section 2 : la gestion de trésorerie
CHAPITRE 2 : EVALUATION DES INFORMATIONS TIREES DE L’ANALYSE FINANCIERE
Section 1 : évaluation et contrôle
Section 2 : prise de décision pour les actions correctives
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre 1 : DISCUSSIONS
Section 1 : Discussion de la pratique de l’analyse financière
Section 2 : Discussion sur l’évaluation des informations financières
CHAPITRE 2 : RECOMMANDATIONS
Section 1 : recommandation concernant la pratique de l’analyse financière
Section 2 : recommandation concernant l’évaluation des informations financières
CONCLUSION