LA NATURE DE CERTAINS CANCERS
LE CHIEN DOMESTIQUE PRรSENTE DES CANCERS DE FAรON SPONTANรE HISTOIRE NATURELLE DES CANCERS
Le cancer est lโune des principales causes de mortalitรฉ chez les chiens domestiques. Selon les รฉtudes environ 25 % des morts chez les chiens รขgรฉs sont attribuables ร un cancer (tous types confondus) et certaines races semblent รชtre surreprรฉsentรฉes en terme dโincidence et de mortalitรฉ (Adams et al., 2010 ; Cadieu et Ostrander, 2007 ; Paoloni et Khanna, 2007). Dโautres chiffres indiquent que parmi plus de 60 millions de chiens vivant aux รtats-Unis, pas moins de 45 % des plus de dix ans meurent dโun cancer (Bronson, 1982 ; Withrow et al., 2012). Selon une รฉtude menรฉe sur des chiens dans le nord de lโItalie, la prรฉvalence du cancer serait de 143 pour 100 000 chiens (Merlo et al., 2008). Ce taux ne cesse dโaugmenter chaque annรฉe. Cela rรฉsulte dโune augmentation de lโincidence globale du cancer, dโune augmentation de la population de chiens qui sembleraient plus ยซ ร risque ยป, et surtout dโun besoin grandissant des propriรฉtaires dโobtenir un diagnostic et de dรฉployer lโensemble des options thรฉrapeutiques pour sauver leur animal. Il convient de rappeler la difficultรฉ dโobtenir des chiffres fiables concernant la prรฉvalence et lโincidence ; cela varie selon les populations รฉtudiรฉes (chiens assurรฉs ou non, pays de la population cible) et les protocoles utilisรฉs. La prรฉsence de biais est certaine. Le grand nombre de nouveaux individus atteints chaque annรฉe permet de rรฉunir un nombre suffisant de cas pour mener des รฉtudes ou des essais cliniques et obtenir des rรฉsultats pertinents. De faรงon similaire ร lโhomme, les รฉtudes รฉpidรฉmiologiques indiquent que certains types tumoraux sont beaucoup plus frรฉquents chez le chien. Citons, par ordre dรฉcroissant de frรฉquence : le mastocytome, le lymphome non-hodgkinien puis les tumeurs mammaires (รขge et sexe confondus). Les tumeurs sont principalement de type sarcome, cโest-ร -dire des tumeurs dont lโorigine est une cellule mรฉsenchymateuse, tandis que lโhomme prรฉsente surtout des tumeurs de type carcinome dont lโorigine est une cellule รฉpithรฉliale (Khanna et al., 2009). De mรชme, les cancers spontanรฉs du chien produisent des mรฉtastases et sont lโobjet de rรฉsistances et de rรฉcidives face aux traitements conventionnels. Certaines thรฉrapies amรจnent ร une rรฉmission mais la guรฉrison totale est rare. La cause de la mort est majoritairement due au processus mรฉtastatique plutรดt quโร la tumeur initiale, se rรฉpartissant sur les poumons, le foie et le systรจme nerveux (Khanna et Hunter, 2005 ; Paoloni et Khanna, 2008). Lโensemble des appareils de lโorganisme peut รชtre touchรฉ et aucun type cellulaire nโest รฉpargnรฉ : peau (mastocytome, mรฉlanome, histiocytome, fibrosarcome,โฆ), os (ostรฉosarcome), cellules circulantes (leucรฉmie), tissus mous (hรฉmangiosarcome, rhabdomyosarcome), systรจme nerveux (mรฉningiome, gliome), systรจme lymphatique (lymphome), systรจme uro-gรฉnital (carcinome transitionnel de la vessie (CTV), adรฉnocarcinome prostatique), glandes mammaires. La liste est bien รฉvidemment non exhaustive. Les tumeurs peuvent รชtre bรฉnignes avec une croissance lente, bien dรฉlimitรฉe, bien diffรฉrenciรฉe, une concentration cellulaire faible, une faible activitรฉ mitotique, une absence de mรฉtastases et des rรฉcidives rares, ou malignes avec une croissance rapide, invasive, mal dรฉlimitรฉe, un tissu hรฉtรฉrogรจne et non diffรฉrenciรฉ, des divisions cellulaires en grande quantitรฉ, un taux de mรฉtastases รฉlevรฉ et des 26 rรฉcidives frรฉquentes. Ces derniรจres prennent communรฉment le nom de cancer. Notre travail traitera exclusivement des tumeurs malignes ou cancer compte tenu de leur intรฉrรชt mรฉdical
รtat actuel de lโรฉpidรฉmiologie du cancer chez lโhomme
En France, le cancer est la premiรจre cause de dรฉcรจs chez lโhomme derriรจre les maladies cardiovasculaires, depuis 1988 chez lโhomme et depuis 2002 chez la femme comme lโindiquent les estimations de 2012 de lโinstitut Gustave Roussy pour la population franรงaise (GUSTAVE ROUSSY. รpidรฉmiologie du cancer en France [En ligne]. (Mise ร jour le 09/06/2013). [http://www.gustaveroussy.fr/fr/page/epidemiologie-du-cancer-en-france_81]. (Consultรฉ le 16/02/2014).). Il sโagit dโune maladie redoutable et redoutรฉe dont lโincidence ne cesse dโaugmenter tandis que la mortalitรฉ reste ร un niveau constant. En France en 2011, on estime ร environ 365 000 les nouveaux cas de cancers (207 000 pour les hommes et 158 500 pour les femmes). Le nombre de dรฉcรจs annuel par le cancer augmente (augmentation de 106 000 ร 149 000 soit 41% entre 1968 et 2005), mais il faut tenir compte รฉgalement de lโaugmentation de la taille de la population et de son vieillissement (GUSTAVE ROUSSY. รpidรฉmiologie du cancer en France [En ligne]. (Mise ร jour le 09/06/2013). [http://www.gustaveroussy.fr/fr/page/epidemiologie-du-cancer-en-france_81]. (Consultรฉ le 16/02/2014).). En Europe en 2012, le nombre de morts par le cancer est estimรฉ ร un peu plus de 1 280 000 cas (Malvezzi et al., 2013). Dans le monde, entre 1980 et 2005, on est passรฉ de 278 ร 392 cas pour 100 000 hommes et de 177 ร 254 cas pour 100 000 femmes (INVS et INCa. Les chiffres clรฉs du cancer. [En ligne]. (Mise ร jour le 16/04/2013). [http://www.ligue-cancer.net/article/6397_les-chiffrescles-des-cancers#.UwD0evl5MrU]. (Consultรฉ le 16/02/2014).). . En terme dโincidence, certains cancers sont trรจs frรฉquents et se partagent la grande majoritรฉ des cas. Les trois cancers les plus frรฉquents par ordre dรฉcroissant sont les cancers de la prostate (environ 29 % des nouveaux cas), des poumons (14 %) puis du colon-rectum (9 %). Chez la femme, on retrouve surtout les cancers du sein (29 %), des poumons (14 %) puis du colon rectum (7 %). Ces chiffres sont des estimations de lโAmerican Cancer Society (Siegel et al., 2013). Il est essentiel de bien faire le diffรฉrence entre lโincidence dโun cancer et sa mortalitรฉ. Ainsi, un cancer peut รชtre trรจs frรฉquent comme le cancer de la prostate mais avoir une mortalitรฉ faible. Dโautres cancers, comme le cancer du pancrรฉas, sont rares mais avec une forte mortalitรฉ dont les chiffres en valeur absolue sont du mรชme ordre de grandeur que le cancer de la prostate. Le cancer du sein est la premiรจre cause de mort par le cancer parmi les femmes nordamรฉricaines, comptant pour presque 30 % de lโensemble des cancers. De faรงon similaire les tumeurs mammaires sont les cancers les plus frรฉquents chez la chienne (Porrello et al., 2006).
|
Table des matiรจres
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ANNEXES
LISTE DES ABRรVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIรRE PARTIE : DANS QUELLE MESURE LE CHIEN
DOMESTIQUE EST-IL UN BON MODรLE POUR LA CANCรROLOGIE
HUMAINE ?
1. INTRODUCTION DE LA PREMIรRE PARTIE
2. LE CHIEN DOMESTIQUE PRรSENTE DES CANCERS DE FAรON
SPONTANรE : HISTOIRE NATURELLE DES CANCERS
3. LA NATURE DE CERTAINS CANCERS EST PARTAGรE
3.1. รtat actuel de lโรฉpidรฉmiologie du cancer chez lโhomme
3.2. Les modรจles tumoraux pertinents pour les รฉtudes translationnelles
3.2.1. Lโostรฉosarcome
3.2.2. Les tumeurs mammaires
3.2.3. Le mastocytome
3.2.4. Le mรฉlanome de la cavitรฉ buccale
3.2.5. Le lymphome non-hodgkinien
3.2.6. Le carcinome ร cellules transitionnelles de la vessie
3.2.7. Les tumeurs prostatiques
3.2.8. Les sarcomes des tissus mous, exemple de lโhรฉmangiosarcome
3.3. Formation dโun vรฉritable panel de modรจles tumoraux
3.4. Des prรฉvalences parfois diffรฉrentes
4. UN PROCESSUS TUMORAL SIMILAIRE
4.1. Le cancer est une maladie monoclonale, multi-รฉtape et multifactorielle
4.2. Le cancer est une maladie du gรฉnome
4.2.1. Les preuves de lโimplication des gรจnes2
4.2.2. Le cycle cellulaire et la cancรฉrogenรจse
4.2.2.1. Les รฉtapes du cycle cellulaire
4.2.2.2. Les mutations et les gรจnes impliquรฉs dans la dรฉrรฉgulation du cycle cellulaire
4.2.2.2.1. Les oncogรจnes
4.2.2.2.2. Les gรจnes suppresseurs de tumeur
4.2.3. Les caractรฉristiques รฉlรฉmentaires dโune cellule cancรฉreuse
4.2.4. Biologie de la croissance tumorale
4.3. Des mutations et des profils dโexpression gรฉnique en commun
4.3.1. Exemples de mutations communes
4.3.1.1. Cas de lโostรฉosarcome
4.3.1.2. Cas des tumeurs mammaires
4.3.1.3. Des mutations et anomalies cytogรฉnรฉtiques semblables
4.3.2. Des profils dโexpression gรฉnique semblables
5. UNE ORGANISATION HISTOLOGIQUE TUMORALE SEMBLABLE
5.1. Les tumeurs canines dโintรฉrรชt histologique pour lโoncologie comparรฉe
5.2. Hรฉtรฉrogรฉnรฉitรฉ tumorale
5.3. La technique du ยซ tissu micro-array
5.4. Classification histologique
5.4.1. Principe
5.4.2. Exemple des tumeurs mammaires et cancers du sein ยซ triple-nรฉgatifs
6. LES AVANTAGES DE LโUTILISATION DU CHIEN DOMESTIQUE PAR
RAPPORT ร LA SOURIS
6.1. La souris : un modรจle indispensable mais insuffisant
6.1.1. La souris, premier modรจle in vivo dans la recherche contre le cancer
6.1.2. Un modรจle peu prรฉdictif
6.2. Augmentation majeure du taux de mรฉdicalisation et de la durรฉe de vie du chien
6.3. Lโhomme et le chien partagent le mรชme environnement
6.4. Certains cancers partagรฉs sont plus frรฉquents chez le chien
6.5. Le chien profite des mรชmes thรฉrapies que lโhomme
6.6. Un gรฉnome canin entiรจrement sรฉquencรฉ prรฉsentant beaucoup dโhomologies avec le gรฉnome
humain
6.7. De nouveaux outils sont disponibles pour รฉtudier la biologie du chien
7. CONCLUSION DE LA PREMIรRE PARTIE DEUXIรME PARTIE : LES APPORTS HISTORIQUES ET ACTUELS DU
CHIEN DOMESTIQUE POUR LโรTUDE DU CANCER CHEZ LโHOMME
1. INTRODUCTION DE LA DEUXIรME PARTIE
2. APPORT DE LโรTUDE DU GรNOME DU CHIEN DANS LA DรCOUVERTE DES
GรNES DU CANCER
2.1. รvolution phylogรฉnรฉtique des races canines
2.1.1. La domestication du chien
2.1.2. La crรฉation des races canines
2.1.3. Bilan : deux goulots dโรฉtranglement
2.2. Prรฉdisposition au cancer
2.2.1. Le cancer est une affection majeure chez certaines races
2.2.2. Des races prรฉdisposรฉes ร certains cancers
2.2.2.1. Sarcome histiocytaire
2.2.2.2. Mastocytome
2.2.2.3. Lymphome
2.2.2.4. Hรฉmangiosarcome
2.2.2.5. Mรฉlanome
2.2.3. Consรฉquences
2.3. Le sรฉquenรงage du gรฉnome du chien
2.3.1. Progrรจs rรฉcents en gรฉnรฉtique
2.3.2. Le gรฉnome canin est proche du gรฉnome humain
2.3.3. Patron bimodal des dรฉsรฉquilibres de liaison chez le chien
2.3.4. Avantages du gรฉnome canin pour identifier des gรจnes de prรฉdisposition au cancer
2.4. Le chien domestique : un modรจle dโรฉtude gรฉnรฉtique
2.5. Recherche de gรจnes de prรฉdisposition au cancer : plusieurs techniques
2.5.1. Les รฉtudes pangรฉnomiques dโassociation
2.5.2. Lโanalyse de liaison
2.5.3. Dรฉmarche classique
2.6. Exemples de cancers
2.6.1. Le cystadรฉnocarcinome rรฉnal du berger allemand et la maladie de Birt-Hogg-Dubรฉ chez
lโhomme
2.6.2. Lโostรฉosarcome canin : รฉtude pangรฉnomique dโassociation et mise en รฉvidence dโanomalies
chromosomiques
2.6.3. Sarcome histiocytaire
2.6.4. Mรฉlanome canin : รฉtudes dโassociation et sรฉquenรงage dโARN en cour
3. APPORT DU CHIEN DOMESTIQUE EN TANT QUE SENTINELLE POUR LES
FACTEURS DE RISQUE ENVIRONNEMENTAUX DU CANCER
3.1. Le concept dโanimal sentinelle
3.2. Le chien se classe comme une bonne sentinelle des facteurs carcinogรจnes de lโenvironnement
3.3. Etude cas/tรฉmoin et odds ratio
3.4. Les apports historiques
3.4.1. Le sรฉminome des chiens comme signal dโalerte dโexposition aux pesticides lors de la
guerre du Vietnam (1955-1975
3.4.2. Les effets carcinogรจnes de lโamiante et le mรฉsothรฉliome du chien
3.5. Le cancer du chien marqueur dโun environnement exposรฉ ร la fumรฉe de cigarette
3.6. Chien sentinelle de lโexposition aux pesticides et herbicides
3.7. Le chien, sentinelle des cancers causรฉs par un habitat en milieu urbain
3.8. Limites de ces enquรชtes รฉpidรฉmiologiques chez le chien.
3.9. Des marqueurs biologiques pour objectiver lโexposition ร des facteurs de risque
4. LโAPPORT DU CHIEN DOMESTIQUE DANS LA COMPRรHENSION DE LA
BIOLOGIE TUMORALE
4.1. En apprendre plus sur les cellules souches cancรฉreuses
4.1.1. Les cellules souches
4.1.2. Lโorigine du cancer : deux modรจles principaux
4.1.2.1. La thรฉorie stochastique
4.1.2.2. La thรฉorie des cellules souches cancรฉreuses ou ยซ modรจle hiรฉrarchique ยป
4.1.3. Dรฉcouverte des cellules souches cancรฉreuses chez lโhomme
4.1.3.1. Premiรจre dรฉcouverte dans la leucรฉmie myรฉloรฏde
4.1.3.2. Dรฉcouverte dans les tumeurs solides
4.1.3.3. Une thรฉorie encore controversรฉe
4.1.4. Le modรจle canin : des preuves supplรฉmentaires de leur existence
4.1.4.1. Dรฉcouverte de cellules souches dans lโostรฉosarcome puis dans dโautres tumeurs
canines
4.1.4.2. Consรฉquences pour la recherche chez lโhomme
4.2. Connaissance approfondie du processus mรฉtastatique grรขce au modรจle canin
4.2.1. Le processus mรฉtastatique
4.2.1.1. Description
4.2.1.2. Les mรฉtastases nโรฉpargnent pas les chiens
4.2.2. Le processus mรฉtastatique est synonyme de mortalitรฉ due au cancer
4.2.2.1. Atteinte dโorganes majeurs
4.2.2.2. Des questions en suspens
4.2.3. Apport du chien dans la connaissance des mรฉtastases de lโostรฉosarcome de lโenfant
4.2.3.1. Forte mortalitรฉ et difficultรฉ de la lutte
4.2.3.2. Le chien fait le pont des connaissances entre la souris et lโenfant
4.2.3.3. Mise en รฉvidence du rรดle de la protรฉine Ezrin
4.2.3.3.1. Description
4.2.3.3.2. Ezrin et souris
4.2.3.3.3. La protรฉine Ezrin est associรฉe ร un mauvais pronostic chez le chien
4.2.3.3.4. Transfert des connaissances pour lโostรฉosarcome pรฉdiatrique
4.2.3.3.5. Conclusion
4.2.3.4. La comparaison des profils dโexpression gรฉnique fait ressortir des gรจnes dโintรฉrรชt
4.2.4. Conclusion
4.3. Apport du chien domestique dans la dรฉcouverte de nouveaux marqueurs biologiques
4.3.1. Les marqueurs biologiques du cancer
4.3.1.1. Dรฉfinition
4.3.1.2. Marqueur biologique idรฉal
4.3.1.3. Utilitรฉ dโun biomarqueur en cancรฉrologie
4.3.2. Un apport modeste du chien domestique pour dรฉcouvrir des biomarqueurs du cancer
4.3.2.1. Des outils prometteurs pour la dรฉcouverte de nouveaux biomarqueurs
4.3.2.2. Lโรฉtude du protรฉome permet de dรฉcouvrir de nouveaux biomarqueurs grรขce au chien…
4.3.2.2.1. Intรฉrรชt de la protรฉomique
4.3.2.2.2. รtudes sur le lymphome B canin
4.3.2.2.3. รtude pilote de protรฉomique pour le diagnostic du carcinome transitionnel de la
vessie chez le chien
4.3.2.3. Le chien permet de perfectionner de nouvelles techniques de criblage
4.3.2.4. Le chien modรจle dโรฉtude de marqueurs biologique du cancer de lโhomme
4.3.2.5. Le chien modรจle de la nรฉo-angiogenรจse tumorale et de ses biomarqueurs chez
lโhomme
4.3.2.5.1. Dรฉfinition de la nรฉo-angiogenรจse tumorale
4.3.2.5.2. Le chien est un modรจle de la nรฉo-angiogenรจse tumorale
4.3.2.5.3. VEGF, marqueur biologique majeur de la nรฉo-angiogenรจse
4.4. Utilisation de lโodorat du chien pour dรฉtecter un cancer
4.4.1. Introduction
4.4.2. Premiรจre dรฉcouverte pour le mรฉlanome
4.4.3. Nombreuses รฉtudes sur de multiples cancers
4.4.3.1. Cancer du poumon et air expirรฉ
4.4.3.2. Le chien peut flairer de multiples cancers
4.4.4. Avantage de la dรฉtection du cancer par lโodorat du chien
4.4.5. Composรฉ organique volatil spรฉcifique du cancer
4.4.6. Conclusion
5. CONCLUSION DE LA DEUXIรME PARTIE
TROISIรME PARTIE : LโAPPORT DU CHIEN DOMESTIQUE POUR LE
DรVELOPPEMENT DE NOUVEAUX TRAITEMENTS CONTRE LE
CANCER
1. INTRODUCTION DE LA TROISIรME PARTIE
2. LES THรRAPIES DU CANCER
2.1. Le tragique du cancer
2.2. Rappel des stratรฉgies thรฉrapeutiques traditionnelles en cancรฉrologie
2.2.1. La chirurgie oncologique
2.2.2. La chimiothรฉrapie
2.2.2.1. Principe de la chimiothรฉrapie anticancรฉreuse
2.2.2.2. La chimiothรฉrapie est de plus en plus utilisรฉe
2.2.2.3. Rappel des diffรฉrents agents anticancรฉreux
2.2.3. La radiothรฉrapie
2.3. De nouvelles thรฉrapies du cancer
2.3.1. Lโhormonothรฉrapie
2.3.2. Lโimmunothรฉrapie
2.3.3. La thรฉrapie gรฉnique
2.3.4. Lโessor de la thรฉrapie ciblรฉe
2.3.4.1. Principe
2.3.4.2. Cibles et stratรฉgies possibles
2.3.4.3. Les molรฉcules ร action ciblรฉe
3. DESCRIPTION DES ESSAIS CLINIQUES EN RECHERCHE
PHARMACEUTIQUE
3.1. Dรฉfinition
3.2. Les diffรฉrentes phases dโun essai clinique
3.2.1. Essai clinique de phase
3.2.2. Essai clinique de phase
3.2.3. Essai clinique de phase
3.2.4. Essai clinique de phase
3.2.5. Le concept des รฉtudes prรฉcliniques ou de phase
3.3. Problรฉmatique des molรฉcules ร action ciblรฉe dans les essais cliniques conventionnels
3.4. Le lexique pour dรฉcrire lโefficacitรฉ dโun agent anticancรฉreux
4. LES APPORTS DU CHIEN DOMESTIQUE DANS LE DรVELOPPEMENT DES
THรRAPIES ANTICANCรREUSES
4.1. Trois grandes phases historiques de lโapport du chien pour la thรฉrapie anticancรฉreuse
4.1.1. Pรฉriode 1 : phase descriptive
4.1.2. Pรฉriode 2 : dรฉfinition de lโactivitรฉ de certains agents
4.1.3. Pรฉriode 3 : pรฉriode actuelle 130
4.2. Le premier apport historique du chien avec le perfectionnement des protocoles de greffe de
moelle osseuse
4.2.1. Les premiers essais chez le chien
4.2.2. Les progrรจs chez lโhomme grรขce au chien
4.3. Le chien modรจle pour lโoptimisation des techniques de chirurgie
4.3.1. Principe
4.3.2. Deux grandes approches : matรฉriel exogรจne ou endogรจne
4.3.3. Les รฉtudes sur lโostรฉosarcome canin et transfert de connaissances
4.4. Lโapport du chien domestique dans le dรฉveloppement de nouveaux inhibiteurs de tyrosine
kinases chez lโhomme
4.4.1. Les rรฉcepteurs ร activitรฉ tyrosine kinase
4.4.1.1. Quโest-ce quโune protรฉine tyrosine kinase ?
4.4.1.2. Implication de ces rรฉcepteurs lors de cancers
4.4.1.3. Le blocage des rรฉcepteurs tyrosine kinase
4.4.1.4. Les inhibiteurs de tyrosine kinase dรฉveloppรฉs jusquโร maintenant chez lโhomme et le
chien
4.4.1.5. Implication de la protรฉine KIT dans les cancers
4.4.2. Le mastocytome canin
4.4.3. Les inhibiteurs de tyrosine kinases en cancรฉrologie vรฉtรฉrinaire et leur apport pour la
cancรฉrologie humaine
4.4.3.1. Le Masivetยฎ et son apport pour la cancรฉrologie humaine
4.4.3.1.1. Des rรฉsultats et une activitรฉ trรจs concluants chez le chien
4.4.3.1.2. Les essais du mรฉsylate de masitinib dans les cancers de lโhomme
4.4.3.2. Le dรฉveloppement du Palladiaยฎ et son apport en cancรฉrologie humaine
4.4.3.2.1. Le tocรฉranib (Palladiaยฎ) est le premier inhibiteur de tyrosine kinase montrant
une association entre la modulation de son activitรฉ et les premiers effets
bรฉnรฉfiques
4.4.3.2.2. Passage du tocรฉranib chez le chien au sunitinib (Sutentยฎ) chez lโhomme
4.5. Le chien domestique peut รชtre utilisรฉ pour le dรฉveloppement des thรฉrapies personnalisรฉes
4.5.1. Dรฉfinition
4.5.2. Enjeux
4.5.3. Lโavenir chez lโhomme
4.5.4. Un besoin de modรจles prรฉcliniques
4.6. Le chien a permis de tester lโefficacitรฉ de nouvelles molรฉcules innovantes avec un nouveau
mรฉcanisme dโaction
4.6.1. Utilitรฉ du Corynebacterium parvum, un immunostimulant bactรฉrien
4.6.2. Potentialisation de la cytokine TNFฮฑ par diffรฉrentes techniques
4.6.2.1. Dรฉfinition du TNFฮฑ
4.6.2.2. Thรฉrapie ร base de TNFฮฑ liรฉe au polyรฉthylรจne glycol
4.6.2.3. Thรฉrapie gรฉnique utilisant un adรฉnovirus couplรฉ ร un phage pour la vectorisation du
gรจne TNFฮฑ dans les cellules endothรฉliales tumorales
4.6.2.3.1. Principe
4.6.2.3.2. Efficacitรฉ et innocuitรฉ
4.6.3. Utilisation de la desmopressine en pรฉri-opรฉratoire lors de tumeurs mammaires chez la
chienne
4.6.4. Le liposomal muramyl tripeptide phosphatidyl ethanolamine
4.6.4.1. Description
4.6.4.2. Activitรฉ in vitro et chez la souris
4.6.4.3. Confirmation de lโefficacitรฉ chez le chien domestique
4.6.4.4. Transfert chez lโhomme pour lโostรฉosarcome pรฉdiatrique
4.6.5. Rapamycine et inhibition de la cascade de signalisation mTOR
4.6.5.1. La protรฉine mTOR et la rapamycine : dรฉfinition
4.6.5.2. Utilisation actuelle en thรฉrapeutique et perspective
4.6.5.3. Dรฉveloppement pharmacologique et modรจle de lโostรฉosarcome canin4.6.6. Le pamoate dโoctrรฉotide ร longue action
4.6.7. GS-9819 et thรฉrapie ciblรฉe pour traiter le lymphome non-hodgkinien
4.6.8. Molรฉcule caspase auto-activating compound 1 et induction de lโapoptose
4.6.9. Tester lโefficacitรฉ de molรฉcules ร activitรฉ anti-angiogรฉnique
4.6.9.1. Molรฉcule Thrombospondine 1 et les peptides mimรฉtiques ABT
4.6.9.1.1. La protรฉine Thrombospondine 1, un inhibiteur direct de lโangiogenรจse
4.6.9.1.2. Les essais cliniques sur les peptides mimรฉtiques ABT
4.6.9.2. Utilisation des inhibiteurs des matrix metalloproteases
4.6.10. Utilisation des anti-inflammatoires non-stรฉroรฏdiens pour le cancer de la vessie
4.6.10.1. La voie des cyclo-oxygรฉnases et cancer
4.6.10.2. รtude chez le chien
4.6.11. Utilisation du chien en tant que modรจle pour tester les inhibiteur de LAT1 dans le
traitement du mรฉlanome malin chez lโhomme
4.6.12. Lโapport du chien domestique dans le dรฉveloppement de lโapproche immunothรฉrapeutique
4.6.12.1. Le vaccin ร ADN contre la tyrosinase humaine pour le mรฉlanome canin
4.6.12.2. Le lymphome canin, un modรจle pour la chimio-immunothรฉrapie faisant intervenir des
vaccins anti-tumoraux et des anticorps monoclonaux
4.6.12.2.1. Les extraits de cellules tumorales adjuvรฉes
4.6.12.2.2. Le lymphome et les anticorps monoclonaux testรฉs chez le chien
4.7. Le chien a permis de tester dโautres stratรฉgies thรฉrapeutiques
4.7.1. Lโaรฉrosolthรฉrapie pour traiter les atteintes pulmonaires
4.7.1.1. Avantages
4.7.1.2. Le chien domestique utilisรฉ comme modรจle dโรฉtude
4.7.2. Lโhyperthermie combinรฉe ร la radiothรฉrapie et la radiofrรฉquence percutanรฉe
5. INTERVENTION DU CHIEN DOMESTIQUE DANS LES ESSAIS CLINIQUES :
ESSOR DE L’ONCOLOGIE COMPARรE
5.1. Lโindustrie pharmaceutique subit un ralentissement dans le dรฉveloppement de molรฉcules antitumorales
5.1.1. Lโimmense avancรฉe avec la dรฉcouverte de la chimiothรฉrapie
5.1.2. Industrie pharmaceutique en crise dans le domaine de la cancรฉrologie
5.1.2.1. Des essais cliniques longs et coรปteux
5.1.2.2. Des essais cliniques difficiles avec de nombreux รฉchecs
5.1.2.3. Une voie de dรฉveloppement linรฉaire non adaptรฉe pour la cancรฉrologie
5.2. Lโintรฉrรชt dโutiliser le chien domestique pour des รฉtudes prรฉcliniques
5.3. Lโessor de lโoncologie comparรฉe
5.3.1. Dรฉfinition et principe
5.3.2. La crรฉation du Comparative Oncology Program aux รtats-Unis
5.3.2.1. Crรฉation du Comparative Oncology Program et objectifs
5.3.2.2. Les stratรฉgies adoptรฉes
5.3.2.3. Budget et financement
5.3.3. Le Comparative Oncology Trials Consortium
5.3.3.1. Les universitรฉs vรฉtรฉrinaires en coopรฉration dans tous les รtats-Unis
5.3.3.2. Les prioritรฉs des รฉtudes prรฉcliniques du COTC
5.3.3.3. Crรฉation du COTC Pharmacodynamic Core
5.3.3.4. Le Canine Comparative Oncology and Genomics Consortium et la crรฉation dโune
banque tissulaire
5.3.3.5. Schรฉma dโune รฉtude prรฉclinique classique du COTC
5.3.3.6. รtat des lieux des รฉtudes rรฉalisรฉes
5.3.4. Rรจgles, prรฉcautions et limites
5.3.5. Lโoncologie comparรฉe en Europe et en France
5.3.6. Schรฉmas rรฉcapitulatifs de lโintervention du chien dans les diffรฉrentes phases
6. CONCLUSION DE LA TROISIรME PARTIE
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
Tรฉlรฉcharger le rapport complet