La narratologie et la construction du récit cinématographique

La narratologie et la construction du récit cinématographique

Écoute et participation des étudiants

Belle utilisation et maitrise de la voix off. Ajoute des images pour symboliser la conscience du personnage. Titre original. Fin abrupte. Rythme est efficace. Belle intégration du cache-patate. Comprend bien l’histoire et dénature celle originale.Utilisation pertinente de la voix off. Surimpression réussie. Plan parasitaire à la toute fin. Film intéressant et avec un bon rythme. Respecte le canevas de l’histoire de l’émission. réussie. Postsynchronisation Dès le premier cours, la chercheure observait que les étudiants étaient attentifs, mais ils ne prenaient pas beaucoup de notes. La prise de celles-ci était plus active quand la professeure abordait des éléments techniques et spécifiques aux logiciels de montage. Par contre, ils en prenaient beaucoup moins quand la professeure abordait des notions théoriques. Lors des explications de 1 ‘exercice fait par la chercheure, les étudiants étaient attentifs et n’avaient aucune question. Durant la projection de 1’ émission, aucun étudiant n’a pris des notes, et ce, même si la professeure le leur avait suggéré. Si, durant les consignes théoriques les étudiants étaient distraits plus facilement, ils l’étaient beaucoup moins durant les consignes techniques. Parfois, on pouvaitentendre une équipe chuchoter un commentaire, mais jamais très longtemps, sauf une équipe qui parlait plus que les autres et venait déranger le groupe, mais la professeure ne s’en rendait pas compte, car ils étaient à l’arrière de la classe. La chercheure est intervenue à quelques reprises auprès de ceux-ci. Cette même équipe a eu besoin de plus d’aide quand ils ont eu du temps en classe pour travailler sur leur projet. De manière générale, toutes les équipes sont attentives et écoutent les procédures quand la professeure parle et ils font les manœuvres en même temps que les explications quand ils ont la consigne de la faire. Par contre, quand ils ne regardent pas toujours ce que la professeure fait à l’écran, les étudiants manquent des explications et ont de la difficulté à suivre par la suite. Quand celui qui manipule la souris ne trouve pas le bon endroit, l’autre membre de l’équipe vient l’aider et ils s’entraident aussi entre équipes de travail. Majoritairement, c’est toujours la même personne qui manipule le logiciel, l’autre intervient, aide et pointe des éléments à l’écran ou prend des notes pendant les explications. Ils s’aident beaucoup entre eux et il existe une complicité entre les étudiants de la classe. La professeure aide et intervient très peu pendant les explications. Toutes les équipes, en bout de ligne, réussissent à enregistrer aux bons endroits et faire les consignes exigées par le prototype.
La chercheure observe qu’en début de cours, les étudiants sont plus craintifs et rébarbatifs, ils trouvent cela très difficile, il y a beaucoup de chose à voir et à apprendre selon eux. Par contre, plus la période avance, plus ils se sentent à l’aise et expriment moins leurs difficultés. Les étudiants adressent rarement des questions à la professeure en classe, par contre ils en ont eu entre les deux cours. L’enseignante revient sur ces éléments en groupe qui sont en lien avec les fenêtres, le fonctionnement de la coupure et des clips coupés (ils restent liés au master). La majorité des équipes ont commencé leur montage et ont plusieurs chutiers de créés. Même s’il devait commencer que le découpage des plans, certaines équipes ont fouillé dans les procédures et les fonctions du logiciel et ont commencé par eux-mêmes leur montage. Une équipe entre autre avait déjà réalisé plus de la moitié de son montage. Une autre équipe avait eu des problèmes, mais
quand les membres ont demandé de l’aide, ils ont réalisé qu’ils avaient fait une erreur lors de leur prise de note. Une équipe a posé une question sur un effet quand la chercheure remplaçait et celle-ci ne savait plus où il se trouvait dans le logiciel. Elle leur a dit de fouiller dans un endroit spécifique pour cet effet et ils l’ont trouvé par eux-mêmes. Quand ils prennent le temps de fouiller et d’explorer ils trouvent comment faire. Le logiciel devient plus concret quand ils le manipulent par eux-mêmes et qu’ils doivent faire une tâche significative. Lors du travail supervisé en classe, certaines équipes demandent conseils sur ce qu’ils devraient faire. D’autres voient leur travail négativement en affirmant qu’ils ne sont pas originaux dans leur choix. La chercheure spécifie que toutes les idées sont bonnes et c’est leur manière de l’aborder qui va les rendre originales et les différencier. Les étudiants travaillent, mais parlent beaucoup entre eux d’autres sujets que leur montage. Malgré tout, les étudiants s’avancent relativement rapidement dans leur montage. Plusieurs, avant la fin du cours, sont assez avancés dans leur travail pour le montrer à la professeure et que celle-ci puisse leur suggérer des points à améliorer. Dans un des groupes, les étudiants se sont comparés à l’autre groupe et ils ont soulignés qu’il y avait des inégalités entre les deux groupes, car le travail ne se faisait pas dans le même ordre.Des étudiants inscrits au profil lettres émettent le commentaire qu’ils trouvent l’exercice vraiment lourd et ils n’aiment pas cela. La chercheure spécifie que c’est la même chose pour les étudiants en cinéma qui doivent faire des cours de littérature. C’est la réalité des petits programmes et elle insiste sur le fait que c’est une approche multidisciplinaire et c’est plus riche pour eux et cela leur permettent d’atteindre plus de compétences et ouvre plusieurs horizons. Dans le deuxième groupe, la professeure est beaucoup plus lente dans ses explications, elle prend le temps de voir en profondeur les notions et laisse du tempsde manipulation. La chercheure a l’impression que les étudiants sont un peu moins perdus et qu’ils suivent bien les explications. Au même moment, deux étudiants se tournent vers la chercheure et lui disent que ça va beaucoup trop vite et qu’ils sont mélangés et qu’ils ne comprennent pas ce qu’il faut faire. Une autre équipe donne L’impression qu’elle ne suit pas les consignes et qu’elle écoute plus ou moins et quand la chercheure leur demande de suivre, un des membres de l’équipe change la timeline et la chercheure remarque qu’ils avaient déjà réalisé toutes les exigences de la professeure. Certains étudiants plus familiers avec le montage suivent plus rapidement et à L ‘opposé il y en a aussi qui n’y connaissent rien et qui retardent parfois les enseignements et demandent plus de soutien de la part du technicien pendant les cours.

 Manipulation et exploration du logiciel de montage par les étudiants

La chercheure est allée observer deux étudiants en montage. Dès le départ, le étudiants ont eu des problèmes puisque les logiciels de montage n’avaient pas été mis à jour par les techniciens du Cégep, ce qui a retardé les étudiants, mms surtout complexifié leurs apprentissages. Ils ont dû changer de salle de montage. Ils réussissent l’ouverture du projet et les procédures de branchement. Ils affirment avoir presque terminé leur projet. La chercheure regarde la timeline et constate qu’ils n’ont qu’un montage rough des effets et des transitions. Elle leur rappelle qu’ils ont des consignes à suivre et ils ont l’air surpris. Les étudiants sont arrivés en salle de montage non préparés et sans leurs consignes. Ils perdent du temps à aller chercher celles-ci. En les relisant, ils réalisent qu’ils dépassent le maximum de temps permis et qu’ils leur manquent beaucoup d’éléments à faire, ils ne sont pas aussi avancés qu’ils l’espéraient.
Les étudiants s’entraident et se complètent dans leurs questionnements. Un étudiant manipule la souris et l’autre lui indique les fonctions qu’ils doivent faire. Ils utilisent entre eux des termes associés au langage cinématographique tels que, ellipse. Le fait de devoir couper du matériel existant les oblige à couper le superflu pour dynamiser le montage. Par contre, ils favorisent la scission de scènes entières au lieu de couper des plans dans une scène. Ils fouillent beaucoup pour trouver leurs outils dans le logiciel, mais plus la période avance plus ils deviennent habiles. Ils ont de bonnes méthodes de travail, par exemple ils vont tout de suite placer un plan coupé dans le
bon chutier pour le trouver rapidement par la suite. La chercheure intervient rarement dans leur démarche, mais seulement quand ils arrivent devant une impasse imputable à un problème technique du logiciel (devant une telle situation ils seraient allés chercher de 1′ aide du technicien ou de la professeure ). Les coéqmp1ers ont une discussion en lien avec un effet qu’ils veulent faire :application d’un cache-patate sur plusieurs plans en mouvement. L’un des membres trouve cela trop long et dit qu’il le ferait pour son vrai film, ma1s pas pour un exercice. Finalement, l’autre y tient beaucoup et dit qu’ille fera dans ses temps libres et seul. Il a déjà travaillé avec cet effet et se sent à l’aise de le travailler seul. À un certain moment, ils cherchent une transition qui n’existe pas. Ils se créent celle ci en utilisant l’animation et le rognage, et ce, sans aucune intervention de la chercheure, ils ont trouvé 1′ alternative par eux-mêmes.

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Table des matières

AVANT-PROPOS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABRÉVIATIONS
RÉSUMÉ
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 PROBLÉMATIQUE
1.1 Le cinéma et 1′ enseignement
1.2 L’enseignement du cinéma au Québec
1.3 Portrait du programme Arts et lettres au CAT
1.4 Le cours de Création en vidéo 1
1.5 Les difficultés inhérentes liées à l’enseignement du montage observées dans le
cours de Création en vidéo J
1.6 Questions de recherche
CHAPITRE II CADRE THÉORIQUE
2.1 La narratologie et la construction du récit cinématographique
2.1.1 Récit versus histoire
2.1.2 Un système narratif
2.2 Le montage cinématographique
2.2.1 Définition
2.2.2 Les fonctions du montage
2.2.3 Fonction narrative
2.2.4 Fonction rythmique
2.2.5 Approche cognitive en cinéma
2.3 Épistémologie cognitiviste et socioconstructiviste
CHAPITRE III DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
3.1 Buts et stratégies de la recherche
3.1.1 Analyse de la demande et du cahier des charges
3.1.2 Conception de l’objet
3.1.3. Préparation
3.1.4. Mise au point
3.2 Une approche qualitative/interprétative
3.3 Démarche
3.4 Considérations éthiques
3.5 Traitement et analyse des données
3.6 Les limites de la recherche
CHAPITRE IV PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
4.1 Résultats du préquestionnaire et du postquestionnaire
4.1.1 Échantillonnage
4.1.2 Portrait des étudiants
4.1.3 La conception du montage selon les étudiants
4.1.4 L’appréciation des étudiants vis-à-vis le prototype
4.2 Observation de la chercheure
4.2.1 Transmission des connaissances par la professeure
4.2.2 Écoute et participation des étudiants
4.2.3 Manipulation et exploration du logiciel de montage par les étudiants
4.3 Autopsie du prototype avec la professeure Beatriz Media villa
4.3.1 L’exercice et la grille de correction
4.3.2 Tendances observées chez les étudiants
4.3.3 Observation sur la réussite
CHAPITRE V INTERPRÉTATION ET DISCUSSION DES RÉSULTATS OBTENUS
5.1 L’apprentissage du logiciel et l’efficacité de l’exercice
5.2 L’impact de l’exercice sur les autres sphères créatives
5.3 La créativité au cœur des préoccupations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
APPENDICE A
FORMULAIRE DE CONSENTEMENT
APPENDICE B
CONSIGNES EXERCICE DE REMO NT AGE
APPENDICE C
MACRO ET MICROPLANIFICATION DE L’ÉVALUATION CERTIFICATIVE
APPENDICE D
PRÉQUESTIONNAIRE
APPENDICE E
POSTQUESTIONNAIRE
APPENDICE F
LES ATTENTES VERSUS LES CRAINTES DES ÉTUDIANTS

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