LA MOTIVATION DES ENSEIGNANTS DU PRIMAIRE

Récapitulation des questionnaires

Nombre d’enseignant :12
Enseignant motivé : 01
Enseignant non-motivé : 11
1. Raisons pédagogiques :
– Présence effective des enseignants pendant les JP
– Insuffisance d’encadrement et suivi après les JP
– Les difficultés d’adaptation à chaque changement du programme
– Limitation des effectifs dans chaque section : 30 élèves aux maximum.
– Extension des bâtiments scolaires à effectif pléthorique pour respecter le norme
– Un enseignant par section
– Doter chaque enseignant de tout les matériels nécessaires durant la formation : cahier, stylo, crayon, etc …
– Mettre au courant les enseignants sur l’évaluation et les résultats des différents suivis pour pouvoir remédier.
– Effectif bondés, élèves affamés.
– Mettre fin au changement du programme
2. Raisons administratives :
– Le chef d’établissement n’a pas assez de temps pour régulariser les avancements des enseignants à chaque hiérarchie, or il est important de désigner un responsable pour assurer cette tache : un responsable par établissement pour que les avancements soient automatiques.
– Etudier de près les anciennetés chez certains enseignants : sortant de l’Ecole Normale depuis les années 1972 mais qui sont encore au grade de principal 1er échelon après 34 ans de service effectués aux service de la Nation.
– Etudier de près aussi la décoration des enseignants pour que cette décoration soit automatique.
– Intégrer les maîtres FRAM au même rang que les agents de l’Etat, même travail effectué mais salaire différent
– Accélérer le travail pour que chaque avancement soit à temps
3. Raisons financières :
– Toute formation doit être indemnisée
– Réviser la grille indiciaire : augmentation au moins 70% du salaire de base actuel des agents de l’Etat.
– Motiver les enseignants du primaire par leurs travaux effectués.
– Aider les enseignants au pont de vue habitation, frais médicaux, frais de déplacement
– Augmenter le salaire en fonction du coût de la vie
Bref : la condition de vie des enseignants ne doit pas être perturbée par d’autres activités. Nous avons effectué quelques visite pédagogique dans la circonscription scolaire d’Antananarivo Atsimondrano plus précisément dans l’ E.P.P de Loharanombato dans la Z.A.P d’Ambavahaditokana là ou l’on trouve 12 enseignants une directrice et 11 adjoints . Cette carte nous permet de localiser cette école. Nous avons observé également des classes en plein cours .C’était là où nous avons pu constater quelques lacunes. A la fin de chaque séance , nous pouvons accorder à l’enseignant un entretien et une séance de travail dans d’autres établissements C’était là que nous avons pu remarqué que ces enseignants ne sont pas motivés et cette motivation s’était manifestée par la non maîtrise de la didactique en utilisant une méthode purement magistrale et ne permettant pas aux apprenants de saisir les connaissances transmises .Cette méthode ne permet pas de respecter l’horaire officiel accordé à chaque discipline enseignée à l’école primaire. Ce principe contraignant ne donne pas l’ autonomie à l’ élève car l’ enseignant a monopolisé toutes les paroles pendant la séance d’apprentissage ; nous n’avons constaté aucune participation des élèves. Pour certains enseignants ,la langue d’enseignement n’était pas bien maîtrisée .Cela risque de donner des notions fausses aux élèves par exemple des phonétiques mal prononcées qui n’ étaient pas corrigées et qui étaient répétées collectivement par tous les élèves. Le constat suivant était l’inexistence d’une conscience professionnelle qui se manifeste par le non respect de l’horaire de travail et cela aboutit finalement par une perturbation de l’emploi du temps. Inconscient : arrivée tard au poste de travail à proprement parler² trente minutes après l’heure prévue .Cela va entraîner l’abandon d’une des disciplines préconisées dans l’emploi du temps .Pourtant, il n’y a aucune discipline à minimiser à l’enseignement primaire .Cela va entraîner également des impacts très considérables au cours de l’apprentissage surtout sur le plan psychologique. Nombreuses sont les causes mais le plus remarquable est l’ignorance des élèves sur la partie délaissée .D’autres sont caractérisées par la non maîtrise de la langue d’enseignement surtout dans les disciplines enseignées en français là où certains enseignants ont procédé à l’utilisation abusive du bilinguisme pendant la séance. L’enseignant fait preuve d’une bonne volonté mais c’est l’expression qui lui manque.

Instauration d’un guichet unique

               Pour traiter convenablement la situation administrative et financière des enseignants Au niveau de la ZAP : Les chefs ZAP s’occupent de voir la situation administrative des enseignants et transmettent celle ci à la hiérarchie supérieure. Au niveau de la CISCO : Traitement de dossier des enseignants de la ZAP Au niveau du MENRS : Le guichet unique traite et facilite l’envoi des dossiers au MINFOP (Ministère de la Fonction Publique) et au MFEB (Ministère du Finances de l’Economie et du Budget), pour ne pas retarder les avancements et les mandatements de chaque enseignant. Vu le coût de la vie actuelle, les enseignants du primaire doivent bénéficier d’une augmentation de salaire à 100%, afin de recourir à l’animation parfaite, l’épanouissement maximum de toutes les potentialités favorise la communication. Telles sont les motivations des enseignants du primaire. Si ces principes ne sont pas valables dans une ZAP, ne serait-il pas possible de renforcer la responsabilité de chaque entité en procédant à l’inspection pour chaque niveau et prévoir une sanction sévère pour celui qui n’assume pas convenablement ses responsabilités. Ce principe de travail doit être fait par les inspecteurs d’Etat

La gestion du projet ne nécessite que deux choses : du bon sens et une équipe motivée

              Après avoir fait une vue d’ensemble sur le projet, la faisabilité organisationnelle commence par la formation de l’équipe. Le cadrage c’est de définir le projet dans ses grandes lignes : motiver les enseignants du primaire sur tous les plans administratif, pédagogique et surtout social. Il faut donc mettre en place l’équipe management pour assurer la mise en place et la mise en œuvre du projet. Après, nous allons déterminer le siège du projet en tenant compte de l’atteinte des objectifs. Il faut planifier les différentes activités, estimer les coûts destinés à servir de références au suivi du projet. Lors de la phase d’exécution, lancer les actions permettant le démarrage du projet en commençant par la formation d’une équipe constituée par :
– le chef du projet
– son adjoint
– le secrétaire particulier
– le responsable financier
– le responsable matériel
– les autres membres (chauffeur, planton femme de chambre, ) pour assurer la communication avec les autres entités.
Ensuite, il faut analyser périodiquement l’avancement et l’évolution des activités. Effectuer des synthèses nécessaires à la maîtrise des objectifs sans oublier d’appliquer éventuellement les actions correctives avant de parvenir à la fin du projet. Puisqu’il s’agit ici d’un projet de nature éducatif, il faut implanter spécifiquement de principes connus. La faisabilité organisationnelle de ce projet peut être présentée par le schéma suivant.  D’où, le responsable doit être conscient de son pouvoir, c’est-à-dire, ce qu’il peut décider ce qu’il doit soumettre à une décision supérieure et de qui il dépend. Ainsi que l’équipe qui assure le rôle de chacun : responsable technique, financier et même expert. Bref, il faut donc bien organiser l’équipe en vue de faciliter la compréhension et la manipulation d’un ensemble complexe par le détermination de sous ensemble classer puis hiérarchiser les différentes activités. Essayer, autant que possible de ne rien oublier. Puis, permettre un suivi efficace du projet lors de son exécution grâce à l’utilisation de ces structures. Réalisation d’un planning Dessiner l’enchaînement des tâches, affecter à chaque tâche une durée

Faisabilité économique

              Economiquement parlant, ce principe de motivation a pour objectif d’aider les enseignants du primaire afin qu’ils puissent maîtriser leur métier. L’important c’est qu’il y ait deux points très remarquables s’il n’y a pas d’échec :
– la bonne maîtrise du métier d’enseignant d’une part
– la bonne éducation de notre future génération d’autre part
Après tout cela, nous pourront bénéficier d’un rendement fructueux qui aboutit finalement à améliorer la condition e vie des enseignants du primaire comme : construction de logement pour chaque enseignant du primaire, transport et soins médicaux gratuits pour l’agent et sa famille.

Faisabilité politique

                 L’instauration de ce principe de motivation dans le pays doit être valable pour tout régime politique qui se succède. Etant donné que l’on vise à motiver l’élement fondamental du développement scientifiquement parlant, le moteur principal qui fait fonctionner le système plus précisément les enseignants du primaire. Mais avant et tout le monde était au courant le changement du régime a entraîné le changement du système éducatif. D’après notre analyse, ce principe doit être valable et applicable pour un établissement comme l’EPP de Loharanombato et pourquoi pas pour les autres établissement du primaire. Nous apprécions la réclamation de la majorité des enseignants : « mettre fin au changement du programme ». Ne serait il pas possible de ne pas remanier notre système éducatif quelque soit la nature du régime ? Nous voudrions également que ces principes soient intactes mais des suggestions devront être prises en considération et méritent d’être analyser pour pouvoir modifier convenablement la mise en œuvre du système.

CONCLUSION GENERALE

                Ce principe de motivation a été conçu pour améliorer la qualité de l’éducation. Il permet également d’améliorer les résultats en réduisant les inégalités entre enseignants titulaires et les enseignants FRAM. La motivation des enseignants ne doit pas être minimisée, les motiver en vue de :
– Redynamiser le système éducatif
– Obtenir des résultats satisfaisants sur tous les plans de l’éducation.
– Parfaire le stade suprême du développement pour une meilleure continuation des opérations des suivis réalisés, les formateurs locaux seront informés des suivis des enseignants. De ce fait leur action d’encadrement seront orientées et ayant un surplus un élan de réflexion lui permettant de mieux mener son encadrement.
Nous souhaitons vivement la faisabilité de ce projet chez d’autres régions, surtout chez les localités les plus isolées de ce pays qui en souffrent le plus de la démotivation, pour qu’un développement scolaire soit bien établit à Madagascar.

Table des matières

REMERCIEMENT
LISTES DE SIGLES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE
1- POURQUOI MOTIVER ?
2- MOTIF DU CHOIX 
3- BREF APERCU SUR L’EDUCATION A MADAGASCAR 
1- CONTEXTES 
1- Point faible
2- Point fort
2- CONSTAT 
2.1- Récapitulation des questionnaires
3- ANALYSE 
4- METHODOLOGIE 
5- DETERMINATION DES PROBLEMES
6- PREPARATION ET SUIVI DU PROJET
6.1- Phase de cadrage
6.2- Méthodes : Cadrage
Phase d’exécution
6.3- A court terme
6.4- A moyen terme
6.5- A long terme
Instauration d’un guichet unique
7-PHASE D’EXECUTION
CONCLUSION GENERALE
bibliographie

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