La mondialisation : définitions et aspects
Question de la méthode
La présente recherche s’inspire de l’école de la domination et des études de la relation centre-périphérie. Elle s’inspire notamment des travaux de François PERROUX, Samir AMIN, Fayçal YACHIR et d’autres, sur les causes internes et externes du sousdéveloppement. Pour cela, nous avons accordé une place centrale à l’histoire économique des NPI d’Asie orientale, notamment à celle de la Corée du sud et celle de l’Algérie, depuis les premières années de la mise en place de leurs stratégies de développement. Nous nous arrêtons sur le phénomène de la mondialisation dans une perspective économique, c’est-à-dire sous l’angle de la libéralisation et des réformes économiques, notamment de l’élimination des obstacles à la libre circulation des capitaux, des technologies, des services financiers, des biens et services et de l’orientation de ces flux au niveau régional. Tout au long de notre travail, nous étudierons l’incidence du processus de la mondialisation et de la régionalisation sur les performances économiques inhérentes à l’évolution des niveaux de croissance économique.
Ensuite, nous analyserons l’impact de ces performances économiques, sur l’évolution des indicateurs du développement social, tels que l’indicateur du développement humain, le chômage, la pauvreté, les inégalités, le niveau et la qualité d’éducation et la santé. Nous analyserons brièvement les dimensions régionales de cette incidence sur les différentes régions du monde en développement afin de nous permettre de distinguer l’intégration et la marginalisation des pays en développement dans la mondialisation. Nous illustrerons plus loin l’étude de la région d’Asie orientale comme ayant tiré le plus d’avantage de l’ouverture et de la mondialisation, en mettant l’accent sur la Corée du sud. Ensuite, nous comparerons les performances réalisées par cette dernière au cas de l’Algérie. Enfin, l’objectif recherché par cette comparaison n’a pour but de savoir si le modèle coréen est applicable pour l’Algérie, car la question ne se pose plus aujourd’hui. Mais l’objectif recherché est plutôt d’analyser les facteurs à l’origine de réussite de la Corée du sud et de l’échec de l’Algérie aux enseignements riches pour cette dernière.
PRESENTATION DE LA MONDIALISATION
L’actuelle période de mondialisation, n’est pas un phénomène nouveau. Elle constitue la troisième phase d’un processus amorcé il y a plus d’un siècle, après celle de l’internationalisation, puis de la transnationalisation ou de multinationalisation. La mondialisation est caractérisée par un ensemble de facteurs qui ont favorisé l’interdépendance des économies à savoir : l’intensification des échanges de biens et services, l’explosion et l’intégration des flux internationaux de capitaux, la migration internationale et la diffusion des connaissances et des technologies, qui ont pris une dimension planétaire. L’accélération de la mondialisation a été rendue possible grâce à la réduction progressive des obstacles au commerce dans le cadre du GATT (puis de l’OMC) depuis les années 1950 qui désigne l’abaissement progressif des barrières douanières aux échanges, au développement des moyens de transport et des communications et la réduction de leurs coûts. Depuis 1996, certains ouvrages explicitent ce terme et abordent la mondialisation sous différents aspects: on parle de la mondialisation de l’économie15, de la mondialisation du capital16, de la mondialisation de la culture17, etc. Dès lors, la mondialisation développe un sens beaucoup plus large, incluant l’aspect économique, politique, culturel et technologique de différents échanges qui peuvent se produire dans un espace faisant intervenir des acteurs économiques, institutionnels et sociaux à l’échelle mondiale.
Dans ce présent chapitre, nous allons présenter la mondialisation sous son angle économique en tant que processus historique du développement des pays, afin d’avoir une vision plus claire sur ce phénomène. L’objectif est de définir le concept dans son évolution, les notions qui s’y rapprochent, de présenter ses caractéristiques et les facteurs favorisant ce phénomène, pour enfin, présenter les différents acteurs qui interviennent dans la gouvernance de la mondialisation. Pour cela, nous avons divisé ce chapitre en cinq sections. La première présente le processus de la mondialisation en tant que phénomène historique ancien, devenu un sujet d’actualité. Dans la deuxième section, nous définirons la mondialisation avec toutes ses dimensionnalités (économique, sociale, culturelle, politique, etc.). La troisième section porte sur les principales caractéristiques de la mondialisation, à savoir l’accélération des échanges de biens et services, des investissements directs étrangers, l’intégration des flux de capitaux, l’explosion de la migration internationale et la diffusion des connaissances et des technologies à l’échelle planétaire. Enfin, dans une cinquième et dernière section, nous présenterons les acteurs de la gouvernance mondiale qui sont les Etats et les regroupements régionaux, les organisations internationales, les firmes multinationales et les ONG.
La phase de transnationalisation (1945-1980) Cette deuxième vague de la mondialisation a duré de 1945 à 1980, sous la conduite des Etats-Unis et de la Grande Bretagne, avec l’aide du Canada, la France, l’Australie et des pays vainqueurs des deux guerres. Avec la poussée de ces pays, on a assisté à l’institution de la nouvelle architecture de la gouvernance mondiale, par la création des organisations internationales (FMI et la banque mondiale) en 1945. Ainsi, en 1947, le GATT (général agreement an tarif and trade) a été créé pour organiser les échanges commerciaux et assurer la réduction multilatérale des tarifs douaniers mondiaux. Par le biais de la création de ces institutions, « le processus de la mondialisation s’accélère, bien que les échanges de biens et services soient très réduits à cause du processus des délocalisations, la mise en place du bloc soviétique, ainsi que le processus de la reconstruction de l’Europe».
Vers le début des années 70, les échanges internationaux s’accélèrent et la mondialisation économique commence à se répandre. Les progrès en matière du transport aérien et maritime, l’amélioration générale des infrastructures de communication et des instruments d’assurance et crédit ont contribué à une nouvelle amplification des mouvements de biens et services entre les différentes régions du monde. Elles ont facilité les voyages d’affaires, les déplacements touristiques et les flux migratoires de différentes sortes24. Durant cette période, plusieurs pays en développement, ont pris part à l’élaboration de cette architecture mondiale25. Ils développent des échanges de biens manufacturés avec les pays développés. C’est le cas pour certains pays d’Asie orientale et d’Amérique latine comme la Chine, la Corée du Sud, Taiwan, le Brésil et l’Argentine. A la fin des années 70, la mondialisation s’accélère de nouveau, avec la montée au pouvoir de Margaret THATCHER en Angleterre et de Ronald REAGAN aux Etats Unis.26 Dès lors, l’économie mondiale a subi une transition d’une économie internationale, marquée par l’interaction entre les marchés, à une économie globalisée, dynamisée par la révolution des NTIC (nouvelles technologies de l’information et des télécommunications) qui a accru la connectivité, la vitesse et l’ampleur de la mondialisation27.
L’accroissement de la migration internationale Par définition, la migration internationale désigne le déplacement d’individus (migrants et réfugiés) d’un Etat à un autre, avec le changement de lieu de résidence, de statut juridique. Dans l’étude de cette caractéristique de la mondialisation, on peut inclure même les migrations touristiques dans la mesure où en dépit de leur caractère temporaire, elles mettent aussi en contact les populations et les sociétés différentes. Jusqu’au 19ème siècle, les migrations à longue distance restaient ainsi le fait d’une petite minorité d’individus préviligés : diplomates, exportateurs ou commerçants. En fait, ce n’est qu’à partir du milieu du 19ème siècle que le phénomène devient massif, avec l’essor spectaculaire des migrations européennes et contribue puissamment au développement d’un espace au niveau mondial.
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Table des matières
Introduction générale
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA MONDIALISATION
Introduction
SECTION 1 : L’historique de la mondialisation
1.1. La phase d’internationalisation (1870-1914
1.2. La phase de transnationalisation (1945-1980
1.3. La phase actuelle de la mondialisation (de 1980 jusqu’à nos jours
SECTION 2 : La mondialisation : définitions et aspects
2.1. Définitions de la mondialisation
2.2. Les dimensions de la mondialisation
2.2.1. Les aspects économiques
2.2.2. Les aspects stratégiques
2.2.3. Les aspects sociaux
2.2.4. Les aspects culturels
2.2.5. Les aspects structurels
2.2.6. Les aspects politiques
SECTION 3 : Les caractéristiques de la mondialisation
3.1. L’intensification des échanges de biens et services
3.2. L’accroissement des flux des IDE
3.3. L’accroissement et l’intégration des marchés financiers
3.4. L’accroissement de la migration internationale
3.5. La diffusion des technologies à l’échelle planétaire
SECTION 4 : Les acteurs de la mondialisation
4.1. Les acteurs institutionnels
4.1.1. Les Etats
4.1.2. Les regroupements d’Etats
4.2. Les organisations intergouvernementales
4.2.1. Le FMI
4.2.2. La BM
4.2.3. L’OMC
4.3. Les acteurs économiques : les firmes multinationales
4.4. Les acteurs sociaux : les organisations non gouvernementales (ONG
Conclusion
CHAPITRE II: LA MONDIALISATION, OPPORTUNITE ET/OU RISQUE ?
Introduction
SECTION 1 : La mondialisation : opportunité, risque ou les deux à la fois? :Débat théorique sur les impacts de la mondialisation et de l’interdépendance
1.1. Le commerce international
1.2. Les investissements directs étrangers (IDE
1.3. Les mouvements de capitaux et la mondialisation financière
1.4. Les mouvements de personnes (flux migratoires et touristiques
1.5. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication
SECTION 2 : Le caractère globalement bénéfique de la mondialisation
2.1. La mondialisation, source de richesses
2.2. La nouvelle division internationale du travail
2.3. La réduction générale de la pauvreté
2.4.La mondialisation, génératrice de démocratisation, d’éthique et de solidarité
SECTION 3 : Les risques de la mondialisation
3.1. La mondialisation, source de chômage et de précarité
3.2. La mondialisation, source d’inégalités
3.3. La mondialisation entraîne une perte de la diversité culturelle
3.4. La mondialisation n’est pas mondiale : un paradoxe
3.5. La mondialisation suscite le dumping social
3.6. La mondialisation, une source d’instabilité
3.7. La mondialisation une menace pour le développement durable et l’environnement
3.8. La mondialisation, source de l’insécurité
Conclusion
CHAPITRE III : LES CONSEQUENCES SOCIALES DE LA MONDIALISATION SUR LES PVD : EXEMPLE DES NPI D’ASIE ORIENTALE
Introduction
SECTION 1 : La dynamique de la mondialisation et de la regionalisation comme moteur de croissance et de développement social dans les NPI d’Asie orientale
1.1. Les facteurs de réussite des NPI d’Asie orientale
1.1.1. Les facteurs endogènes
1.1.1.1. La stabilité macro-économique
1.1.1.2. Le rôle de l’Etat
1.1.1.3. Le modèle du développement choisi
1.1.1.4. Le rôle du capital humain et de l’héritage culturel
1.1.2. Les facteurs exogènes
1.1.2.1. Le soutien des Etats-Unis
1.1.2.2. Le rôle du Japon et sa division régionale hiérarchisée du travail (DRT)
1.2. L’insertion de l’Asie orientale dans l’économie internationale et régionale du travail
1.2.1. L’insertion dans la division internationale du travail (NDIT
1.2.1.1. L’intensification des échanges commerciaux et des investissements internationaux
1.2.1.2. La diaspora asiatique dans la mondialisation
1.2.2. La dynamique régionale en Asie orientale comme moteur de croissance
1.2.2.1. L’essor du commerce et de l’investissement intra-régionaux
1.2.2.2. L’intensification des diasporas intra-asiatiques
1.3. L’impact de la croissance sur le développement social
1.3.1. Evolution des indicateurs du développement humain (IDH)
1.3.2. Evolution de la pauvreté et des inégalités
SECTION 2 : Etude d’un exemple de réussite : cas de la Corée du sud
2.1. Les analyses justificatives du succès sud coréen
2.1.1. Les facteurs endogènes
2.1.1.1. La stratégie du développement et la pertinence des arbitrages économiques
2.1.1.2. Le facteur culturel
2.1.1.3. Le modèle institutionnel
2.1.2. Les facteurs exogènes
2.1.2.1. Dynamique et défis des contraintes géopolitiques
2.1.2.2. Le soutien américain et japonais
2.1.2.3. Le rôle du Japon dans le succès coréen
Le soutien financier
L’impulsion du modèle japonais avec son vol des oies sauvages
2.2. La dynamique de la mondialisation comme moteur de la croissance économique
2.2.1. Une insertion réussie dans le commerce mondial
2.2.2. Le rôle des IDE dans la croissance économique coréenne
2.2.3. Evolution de la croissance économique
2.3. Les conséquences sociales de la mondialisation en Corée du sud
2.3.1. Evolution de l’indice du développement humain (IDH)
2.3.2. Evolution de la pauvreté, du chômage et des inégalités
Conclusion
CHAPITRE IV: LA STRATEGIE ALGERIENNE DU DEVELOPPEMENT (1967- 1986) Et SON ECHEC
Introduction
SECTION 1 : Le modèle du développement autocentré (1967-1977)
1.1. Les objectifs de la stratégie algérienne de développement
1.2. Les fondements théoriques de la stratégie algérienne de développement
1.3. La mise en oeuvre de la stratégie algérienne de développement
1.4. Evaluation des résultats de la stratégie algérienne de développement
1.4.1. Evolution de la croissance et son impact social
1.4.2. Dans le domaine agricole
1.4.3. Dans le domaine industriel
1.4.4. La montée de l’endettement extérieur
SECTION 2 : La nouvelle orientation de la politique économique et sociale depuis 1980
2.1. Les principaux objectifs de la nouvelle orientation économique
2.1.1. La réorientation des investissements
2.1.2.La restructuration organique et financière des entreprises publiques
2.1.3. La réduction de la dette et de la dépendance extérieures
2.2. Les conséquences de la nouvelle orientation (1980-1984)
Conclusion
CHAPITRE V : LES REFORMES ECONOMIQUES ET LES PREALABLES INSERTIONS DE L’ALGERIE DANS LE PROCESSUS DE LA REGIONALISATION ET DE LA MONDIALISATION: QUEL BILAN?
Introduction
SECTION 1 : Les réformes économiques en Algérie
1.1. Les réformes libérales volontaires et les tentatives d’auto-ajustement (1987-
1991) : un processus contrarié
1.1.1. Les réformes institutionnelles ou structurelles
1.1.2. Les réformes macro-économiques ou de stabilisation
1.1.3. Evaluation des réformes économiques volontaires
1.2. Les réformes conditionnelles et l’application du programme d’ajustement structurel (PAS) : un paradoxe
1.2.1. Les objectifs du PAS
1.2.2. Le contenu et les mesures du PAS
1.2.2.1. Les mesures de stabilisation à court et moyen termes
1.2.2.2. Les réformes structurelles
1.2.3. Evaluation des résultats du programme d’ajustement structurel (PAS).
1.2.3.1. Evolution des indicateurs macro-économiques et financiers
1.2.3.2. Evolution de l’économie réelle
1.2.3.3. L’évolution du niveau de vie des populations
1.3. Le retour de l’Etat, relance de l’économie algérienne et ses conséquences sur la sphère économique et sociale (1999-2009) : brusque retour en arrière
1.3.1. Le plan national du développement agricole (PNDA)
1.3.2. Le programme de soutien à la relance économique (PSRE), 2004
1.3.3. Le programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC), 2005 2009
SECTION 2 : La préalable intégration multilatérale de l’Algérie dans le cadre de l’OMC
2.1. Les conditions d’accession de l’Algérie à l’OMC
2.1.1. Les conditions liées au commerce des marchandises
2.2.2. Les conditions liées au commerce des produits agricoles
2.1.3. Les conditions concernant la protection de la proprieté intellectuelle et industrielle
2.1.4. Les conditions concernant le commerce des services
2.1.5. Les conditions liées au commerce informel
2.2. L’état d’avancement des négociations
2.3. L’accession de l’Algérie à l’OMC : contraintes et avantages
2.3.1. Les contraintes de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC
2.3.2. Les avantages de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC
SECTION 3 : L’intégration régionale de l’Algérie
3.1. L’intégration maghrébine dans le cadre de l’UMA
3.1.1. Naissance, objectifs et potentialités de l’intégration maghrébine
3.1.2. Les potentialités et les contraintes de l’intégration maghrébine
3.1.2.1. Les potentialités de l’intégration maghrébine
3.1.2.2. Les facteurs du blocage de la construction maghrébine
3.1.3. Constat et coûts des faiblesses de l’intégration maghrébine
3.2. La coopération euro-maghrebine
3.2.1. Evolution des relations euro-maghrebine
3.2.1.1. Les accords préférentiels (1970-1982)
3.2.1.2. L’approche globale méditerranéenne (1972-1992)
3.2.1.3. La politique méditerranéenne rénovée (1992-1996)
3.2.1.4. Les limites et faiblesses de la coopération CEE-Maghreb
Les limites de la coopération commerciale
Les limites de la coopération économique et financière
b.1.La faiblesse des IDE et des transferts de technologies
b.2.La faiblesse de la coopération financière
3.2.2. Le processus de Barcelone et l’instauration d’une zone de libre échange (1995-2005
3.2.2.1. Les objectifs et le contenu de la conférence de Barcelone
3.2.2.2. Les enjeux et limites du partenariat euro-méditerranéen
Les limites de la coopération politique et sécuritaire
Les limites de la coopération économique et financière
b.1.La faiblesse des IDE et des transferts de technologies
b.2. Les limites de la coopération commerciale
Les limites de la coopération sociale, culturelle et humaine
3.2.2.3. Les raisons de la faiblesse des formes passées et présentes de coopération euro-maghrébine
Conclusion
CHAPITRE VI : CONSEQUENCES SOCIALES DE LA MONDIALISATION EN ALGERIE : AU-DELA DE L’IMPASSE : QUELLE ALTERNATIVE POUR UN CHANGEMENT SOCIAL DURABLE ?Introduction
SECTION1 : Le bilan de l’économie algérienne depuis deux décennies de réforme
1.1. Une croissance économique insuffisante
1.2. Une structure de la croissance fragile
1.3. L’extension de l’informel et bazardisation de l’économie
1.4. La faiblesse de la compétitivité
1.5. La faible part du secteur privé et des IDE dans l’économie
1.6. L’absence d’une bonne gouvernance et de l’Etat développemental
1.7. Inefficacité d’ouverture au plan régional et international
SECTION 2 : Evolution de la situation sociale en Algérie (1990-2008
2.1. Evolution de l’IDH et ses composantes
2.1.1. Le PIB par habitant
2.1.2. Les indicateurs du système éducatif
2.1.3. Les indicateurs de santé
2.2. Evolution du chômage et ses caractéristiques
2.3. Evolution des indicateurs complémentaires du développement humain
2.3.1. Evolution de la pauvreté
2.3.2. Evolution des indicateurs de pauvreté humaine
2.3.3. Evolution des inégalités
2.2.4. Autres effets sociaux
2.4. Les dispositifs mis en place et leurs limites
SECTION 3 : Pour une alternative sociale durable à l’ère de la mondialisation
3.1. L’indispensable croissance à deux chiffres
3.2. Le passage de l’Etat rentier à un Etat développemental
3.3. Le passage d’une économie rentière à une économie productive
3.4. Le rôle de la diaspora
3.5. Le rôle des dynamiques régionales centre -périphérie
Conclusion
Conclusion générale
Biographie
Annexes
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