LA MOBILISATION DES RESSOURCES NATURELLES : UNE CLE PRIMORDIALE POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL A MADAGASCAR

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L’organisation sociale et l’évolution récente de la vie en société :

Malgré son origine un peu mélangé de nouveau mode de constitution et de fonctionnement, l’organisation établie dans la société malagasy conserve encore ses spécificités originaires de manière partielle. Mais il est également indéniable que des modifications progressives s’apparentent récemment.Qu’il s’agisse d’un individu, d’une société ou d’une planète, c’est toujours au moyen de transitions insensibles que s’opère leur changement. A partir de l’organisation sociale, nous allons pouvoir élucider jusqu’à une vue générale de la situation économique actuelle à Madagascar.

L’organisation sociale :

Le respect de l’ordre traditionnel :

Autrefois, lorsque les écoles n’existaient pas encore, les peuples malgaches sont très obéissants, surtout quand on parle des traditions ; cela veut dire qu’ils font toujours attention à des coutumes préétablies par les ancêtres. Les malgaches, plus particulièrement les habitants de la campagne respectent scrupuleusement les manières dont les doyens du village, dans la société traditionnelle malagasy imposent, afin de fonder un ordre favorable à la société, et aussi pour améliorer la société. Par exemple, il est réservé aux hommes de faire du travail dur et plus productif. De par cela pareillement, seuls les hommes ont droit à l’héritage, non jamais les femmes. Mais il existe aussi des traditions qui dictent le tabou ou « le fady » et par la croyance de ne pas rencontrer une malchance ou voire même pour ne pas être maudit, les gens y tiennent fermement leurs respects. Prenons les exemples connus d’ores et déjà : le jour du mardi, personne ne devait travailler, ainsi le jour du jeudi, puisqu’il peut être source de malheur pour les malgaches. Mais il faut se rendre compte que ces genres de tabou réduisent la production à cause de l’insuffisance des journées de travail, source de carences alimentaires, réaffirment l’économie de subsistance et pouvant entrainer la pauvreté.

La stricte hiérarchisation familiale et sociale :

Le jeu part de l’idée de l’inégalité naturelle entre les hommes et les femmes. Au sein de la famille, le père se trouve au sommet, personne n’est autorisé à bouleverser l’ordre stable. Par cela, il est le principal décideur et meneur de la famille ; par conséquent, il s’ensuit souvent que les autres membres de la famille n’ont qu’à suivre les ordres à leur tour. Les fonctions remplies par chaque membre de famille sont d’inégale importance. Il existe et doit exister aussi une hiérarchie des professions. Donc, le travail dur est réservé aux hommes qui sont classés de genre puissant et plein de force. Au contraire, les femmes, de leur côté sont considérées comme des personnes fragiles et spécifiées surtout dans les tâches domestiques.
Ce respect strict envers l’homme, chef de foyer, empêche toujours aux enfants voire même aux femmes mères de mener les affaires importantes d’un ménage et de prendre toutes décisions concernant la vie en famille. Voyons comme un exemple simple, la décision de faire un achat d’une voiture venait souvent, de l’idée du père. Donc, ces positions montrent qu’un homme est toutefois plus supérieur qu’une femme, ce qui rappelle l’infériorité de type instinctive accordée au genre féminin. Ou bien, ni au niveau familial ni au niveau social, la féminité demeure habituellement en tant que critère de faiblesse surtout physiquement que mentalement. Cette considération hiérarchique ne persiste pas, uniquement au niveau familial mais se produirait également au sein de la société. Ce fait se traduit par le non dépassement hiérarchique entre homme et femme par rapport aux pouvoirs ou des décisions à prendre

Mode de vie hérité de la colonisation :

Sans hésiter, dire que la façon de vivre et de penser des malgaches, conserve encore les vertiges de celle des colonisateurs à l’époque époque, revient à se souvenir que malgré l’originalité ancestrale, les Malagasy se conduisent comme encordés à un mode de vie étranger. Même s’il parait longtemps que Madagascar s’est déjà libérée de la colonisation, l’héritage mental ne quitte pas le mode de la vie des Malgaches. C’est pourquoi, la pression sur l’ambition de produire amplement leur torture mentalement, mais la domination envers les autres devient une mauvaise attitude. De plus, « le complexe de colonisé »3 devient un caractère modelé pour plusieurs citoyens du pays puisqu’il semble être source de crainte que leur fonctionnement mental s’avère hypnotisé par la volonté des autres.
D’ailleurs, les politiques adoptées par les détenteurs de pouvoirs prennent toujours les modèles des colonisateurs. Prenons par exemple la division territoriale, elle reste du type colonial. En plus, le caractère exploiteur ne disparait pas en oubliant son aspect pervers.

La difficulté relationnelle entre les classes sociales :

Etant donné que les écarts sociaux deviennent de plus en plus larges, les catégories sociales aussi, rencontrent la difficulté de se rapprocher. Résultant du fait que la classe moyenne n’existe plus, il n’y a que des classes des plus pauvres et des plus riches ; donc, il n’est pas étonnant de voir la dégradation de relation sociale même si tout le monde appartient à une seule et même société. Par conséquent, des mécontentements surgissent réciproquement entre les deux classes sociales existantes. Un malaise social engendre de ce fait une distance de nature relationnelle tandis que les niveaux de vie se divergent largement entre les deux classes sociales présentes. Il s’en déduit analytiquement que l’harmonie dans la société se trouve être en contradiction à cause du handicap au sein de la communication.
Les faits existants dans les sociétés malgaches font découvrir le mélange cosmopolite de mode de vie et la réalité sociale. Ceci semble trop hétérogène vue l’origine pure et simplement Malagasy. Mais, aborder une étude sur la transformation progressive de la vie sociale nous apporterait un éclaircissement relatif à ces ambiguïtés.

L’évolution récente de la vie en société :

La société est un monde évolutif, alors son caractère fondamentalement dynamique fait naitre des changements intentionnels ou non aux hommes qui y vivent. Même si Les phénomènes typiques d’évolution, l’adoption, ou le rejet, la transformation de certaines institutions et la naissance de nouvelles institutions, sont écartés par le concept d’une communauté ou d’une culture bien intégrée, l’évolution et les mutations qui se produisent au sein des personnes qui adoptaient un même mode de vie, valorisaient une culture homogène, et respectaient des normes égales s’effectuant dans le temps et dans l’espace. Ainsi, ces changements paraissent approuvés par la communauté. Mais, ces critères de leur cohabitation dans une seule et même société n’empêchent pas l’existence des différences de styles de vie.

Adoption et traduction libre de mode de vie étranger :

La forme d’organisation sociale de la vie des plusieurs malgaches se laisse influencer par l’habitude de se comporter des étranger, surtout les français et les américains. L’évolution culturelle comme l’impact de la civilisation occidentale et les réactions qu’elles provoquent dans les cultures indigènes désignent « l’occidentalisation ». Cette dernière conquerrait plusieurs villes à Madagascar dont le principal est la capitale Antananarivo puis les chefs-lieux et les autres villes telles qu’Antsirabe, Nosy-Be, Miarinarivo, Diégo, Fort-dauphin…ects.
Bien que par la technologie et la communication, il parait que toutes choses se transmettent automatiquement. Mais, à vrai dire, les interprétations de ce mode de vie étranger se fait avec une sorte de traduction libre et non-délibérée, c’est-à-dire les Malagasy ne font pas attention sur la véritable signification des leurs imitations à l’aveuglette. Cela n’empêche pas l’existence de transposition déviante, voire même de mauvaises interprétations.Ces traditions et ces habitudes étrangères sont censés être adoptées seules ou combinées en complexes dont les éléments constitutifs ne sont pas naturellement reliés les uns aux autres. Le produit de diffusion est ainsi conçu comme un mélange d’éléments culturels ou de complexes, réunis de façon tellement libre que la principale tâche théorique de l’analyse culturelle dans les couches culturelles ou autres unités hétérogènes sans les détacher de leur matrice et à en montrer leur provenance. Cette réalité prouve que « la variété des psychologies individuelles soit un fait inéluctable4 ». Mais de ce fait, il faut également se rappeler sur l’étude empirique de la diffusion qui nous révèle que le processus n’est pas un processus de concessions mutuelles aveugles et accidentelles, mais qu’il est orienté par des forces et des pressions définies de la part de la culture donatrice et des résistances volontaires de la part des bénéficiaires.

Néo-colonialisme mental :

Le néo-colonialisme est un système de rapports (économiques, politiques, idéologiques et autres) d’exploitation impérialiste basée sur la situation inégale en droits des P.V.D dans l’économie capitaliste mondiale actuelle. Ce néocolonialisme mental trouve son origine dans le système capitaliste, ce n’est qu’une forme nouvelle de ce capitalisme, qui impose une domination économique et culturelle à une ancienne colonie devenue indépendante et c’est à travers la façon de penser qu’il attaque. Bien qu’il s’agisse d’un nouveau colonialisme mental, donc la faculté intellectuelle se trouve être victime d’une exploitation et d’une manipulation que ce soit directement ou indirectement. Mais ce qui est sûr, c’est que l’initiative mentale malgache se trouve altérée par la perturbation des tendances qui leur semblent inconnues, venant de l’extérieur.

Imitation urbano-étrangère et écarts sur le mode de vie urbano-rural :

Désormais, bien que la technologie s’épanouisse beaucoup tant dans les pays développés que dans les pays en développement, le mode de vie des gens y s’accordent rapidement, surtout dans les villes. Les habitants urbains sont facilement influencés par les nouveautés diffusées par les médias et les moyens de communication, soit par l’habillement, soit par les appareils utilisés collectivement à la maison ou individuellement par chacun. A titre d’exemples, bon nombre de ménages malgache usent des appareils électroménagers pour faire le ménage domestique, des machines à laver pour la lessive. A Madagascar, cette réalité ne se cache pas, mais elle se traduit par une imitation de l’attitude des urbains vis-à-vis celle des étrangers. Ceci ne résultait non uniquement de progrès technique galopant mais venait aussi d’une nature coloniale ; un héritage colonial que les français ont implanté dans le cerveau de la plupart des peuples malgaches, qui tuait l’esprit créateur en valorisant et en dépendant recherches des autres. A part ceci, les Malagasy paraissent souvent en quête d’une beauté extérieure ou plutôt de l’esthétique plus éclatante à l’égard des autres. Donc, les citadins adoptent en premier le comportement des peuples d’autres pays, puisque ce dernier, par son attirance influe facilement les peuples malgaches.
Puisque les gens de la campagne enregistrent toujours un retard ni en matière de technologie ni en développement, leur mode de vie, surtout les conditions d’existence qu’ils connaissent diffèrent largement de ce qu’on rencontre dans le monde des urbains. Cette population rurale qui, en grande partie sont des paysans, mènent leur vie par des simples moyens et plus souvent naturels. Considérons à référence d’exemple la télécommunication par de lettre alors qu’il existe déjà des téléphones portables et de réseaux sociaux. Ce n’est pas tout ; pour guérir des maladies, les campagnards utilisent des plantes médicinales mais non pas des comprimés achetés auprès de pharmacie.

Conséquences et résultats de l’organisation sociale et de l’évolution sur le développement :

Conséquences et résultats :

L’organisation sociale rencontrée dans la société Malagasy semble très difficile à définir dans ses propres caractères, vue la combinaison de plusieurs et divers éléments qu’elle représente. Par conséquent, envisager un développement harmonieux reste compliqué. Il parait que les peuples malgaches confondent la bonne et la mauvaise manière à adopter pour suivre le bon chemin de développement. Par exemple, dans la communication quotidienne, le téléphone mobile modifie le goût de se communiquer tête à tête ; ainsi, son existence réduit et supprime même la valeur des bonnes mœurs malgaches.
Certaines traditions forment une véritable barrière au développement du pays, alors que d’autres le favorisent. Comme la stricte hiérarchisation sociale reflète le respect des étapes à suivre et favorable à une mise en place de stratégie pour se développer, la traduction libre et non intentionnelle de l’habitude étrangère ou la mauvaise relation interclasse nuisent à l’autonomie de définir son plan de développement idéal.

Interprétations :

Le peuple malgache n’arrive à saisir le moyen ou à choisir le chemin par lequel mener Madagascar. La pensée de la majorité peine devant la pluralité des réalités qu’elle vit, et à cause de la disparition de la belle et pure origine malgache, les dirigeants et les détenteurs des pouvoirs, eux aussi font face à des troubles décisifs délicats. Ils n’arrivent plus la sociale à établir une meilleure organisation pour favoriser l’économie. D’ailleurs, pour tracer la bonne voie du modèle social demeure encore un problème à régler.
Il arrive que, Madagascar, même avec sa population très sociable, se trouve bloqué avec tant de malaise organisationnel et social. Et ces derniers conduisent le pays à un développement mal assimilé. Mais, il ne faut pas se contenter de ces affirmations pour bien croire une telle réalité indiscutablement frappante. Avant de confirmer la véracité du retard crucial en développement, il semble plus pertinent de faire parvenir à une évaluation de la situation économique présente de la grande île.

Caractérisation et qualification économique de la situation actuelle de Madagascar

Caractérisation globale :

Bien connu, notre pays est classé parmi les pays en développement sous une appellation mois péjorative ; alors qu’à vrai dire, il fait partie des pays sous-développés et moins avancés de la planète. Il s’en suit de ce fait qu’un modèle économique dualiste domine à Madagascar. Il importe de garder en mémoire que le dualisme5 est un modèle économique caractérisé par la coexistence des deux secteurs, à savoir : le secteur agricole et le secteur moderne. De façon plus claire cette économie est à deux vitesses et souligne davantage la prépondérance du secteur traditionnel au détriment du secteur moderne. Ceci parait plus particulièrement un trait caractéristique des pays en voie de développement. Il est vrai aussi qu’une déconnexion entre ces deux secteurs persiste toujours ainsi que François Perroux le baptiserait « économie désarticulée ». Eh bien, tel est justement le cas actuel pour Madagascar.
D’ores et déjà ; le classement de Madagascar parmi les pays de monde n’a pas changé et montre qu’Elle est au 148ème rang parmi 189 pays6. Madagascar est l’un des pays les moins avancés au monde ; notre pays continue à être un des pays les plus pauvres de la planète, économiquement la plus défavorisée, et même face aux autres pays de l’Afrique. On n’a même pas osé à comparer notre cher pays aux pays de l’Océan indien. Et ce, malgré sa surface qui se montre la plus large par rapport à celle des petites îles telles que Maurice, les Seychelles, Mayotte, etc… Il n’y a pas d’erreur si notre pays fait partie des pays en développement étant donné que son niveau rappelle encore le fait d’un P.P.T.E7. Madagascar reste l’une des îles la plus vulnérable de l’océan indien et du continent Africain. Elle se trouve à une situation de dualité économique vécue actuellement. Ainsi, l’économie de Madagascar connait une fragilité intenable.

Qualification :

Plusieurs caractères peuvent revêtir la situation économique malgache et son niveau actuel en matière de développement. Certes, l’économie de Madagascar est qualifiée de plus faible par rapport à celle des autres pays en voie de développement et celle des pays développés. Parmi-ces, on peut traiter et expliciter quelques-uns qui nous semblent pathétiques8.

Un sous-développement crucial :

Economiquement parlant, le fait que Madagascar se trouve jusqu’aujourd’hui dans un moment difficile prouve que le développement du pays rencontre des conditions de plus en plus critiques. Dans ce cas, on peut dire qu’il n’y que de sous-développement encore probant alors que nombreux signes sont apparents : la malnutrition, la pauvreté, la croissance démographique si rapide, le bas niveau d’instruction, le mauvais état de santé, le niveau de chômage élevé, la population active très jeune et il reste encore beaucoup d’autres critères.
Prenons par exemple le fait de ne pas prendre le repas que deux fois par jour pour un malgache, voire même, certains ne mangent qu’une seule fois durant toute la journée. De plus, on mange insuffisamment et la qualité laisse à désirer. Tout ceci semble être aggravé par la dure condition de travail qui est peu rentable, avec une condition de santé très précaire.

LE SOUS-DEVELOPPEMENT DE MADAGASCAR A TRAVERS LA DIVISION RURALE-URBAINE :

Approche comparative sur le développement dans le milieu urbain et milieu rural :

Madagascar est un pays généralement composé de deux milieux qui sont l’urbain et le rural. De par cette division majeure, les conditions présentes et les réalités de vie observées ne semblent pas les mêmes. Par conséquent, une comparaison s’avère fortement faisable pour détecter les différences évidentes en faisant référence le sous-développement de Madagascar. Avant d’entamer et d’entrer au vif dans cette approche comparative, il importe beaucoup d’apporter une certaine clarification sur la notion du « sous-développement », ainsi qu’à ses termes similaires.

Définitions : le sous-développement et ses termes similaires :

Dans une conception économique, « le sous-développement » se définit comme le retard pour les pays dont l’objectif est de rattraper la situation des économies industrialisées. De même, le sous-développement traduit la situation de dépendance des pays du Sud envers les pays développés et que leurs habitants vivent des mauvaises conditions d’existence.
D’après René GENDARME, « le sous-développement peut être entendue comme la non-exploitation optimale de toutes les ressources économiques et humaines disponibles sur un territoire ». Cette définition souligne l’importance des ressources naturelles et leur « optimum » d’exploitation dans le plan pratique tandis qu’elle ancre le pesanteur de l’ethnocentrisme d’une civilisation occidentale et de certains aspects de l’économique et du social, sur le plan théorique15. Plusieurs sont les termes reliés au terme sous-développement : les périphéries, le sud, le tiers monde, pays pauvres, pays moins avancés. Donc il n’existe pas de définition purement universelle tandis que les enjeux ne sont pas le même. En conséquence, les critères du sous-développement sont pluriels et complexes ; mais les indicateurs et les signes explicités plus bas vont donner une précision sur le propos.

Origines du sous-développement et ses signes à Madagascar :

Certes, le sous-développement n’est pas une fatalité ; pourtant bon nombre de pays de la planète se laisse y submerger ; c’est pourquoi des obstacles se montrent difficiles à résoudre. Sur le plan international, Madagascar figure dans le cercle de ces pays. Par conséquent, il importe sérieusement de disséquer16 le fond et l’issu du sous-développement de notre pays afin de clarifier le phénomène ; d’abord en révélant sa nature puis en identifiant ses manifestes signes.

Origines du sous-développement à Madagascar :

Les explications sont très différentes d’un pays à l’autre. Cependant, il y a deux grandes catégories  de causes : les causes naturelles et les causes historiques ; mais d’ailleurs, d’autres diverses causes peuvent également exister, plus précisément pour le cas de Madagascar. Donc, nous allons expliquer ces principales origines.

Les facteurs naturels :

Plusieurs facteurs sont réunis et ont remplis les conditions pour devenir des facteurs naturels suscitant l’état sous-développé de la grande île, alors nous allons expliquer successivement la manifestation et les propriétés de chaque élément.
 Facteurs climatiques et géographiques :
D’abord, Madagascar comme les autres pays en voie de développement est principalement située dans la zone intertropicale où l’on trouve des climats chauds. De manière précise, sa place retracée sur le globe montre que l’ancienne île verte se trouve dans la partie australe par rapport à l’équateur ou tout courtement dans l’hémisphère sud. En outre, la division géographique favorise l’écart de progrès entre les pays ayant la même variation saisonnière. Donc, la répartition dans la surface de la terre peut déterminer la capacité de se propulser d’un pays. Ensuite, concernant le climat ; on y trouve le climat équatorial qui est chaud et humide toute l’année, qui ne comporte pas de saisons et cela est dû au fait que les rayons du soleil arrivent toujours dans la même direction dans ces régions. Cette réalité justifie la nature de la partie Est de l’île. Ainsi, les sols sont lessivés et la pluie emporte tous les minéraux contenus dans la terre. On trouve également le climat tropical humide qui est un climat chaud toute l’année comportant une saison sèche et une saison des pluies. Il y a un rythme saisonnier de la végétation mais l’abondance d’eau permet de cultiver. On y trouve aussi le climat tropical sec qui ne connaît peu ou pas de saison des pluies comme le cas des régions du sud telles que l’Androy, l’Anosy, et l’Atsimo-antsinanana ; puisque le ratio terre/mer y est inversé. Les climats ont donc une influence sur la mise en valeur économique d’un pays ainsi que les reliefs.
 Facteur démographique :
La forte natalité implique une croissance galopante de la population. Or, il est de plus en plus flagrant que la croissance économique n’arrive pas à correspondre et à subvenir le surplus de la masse populaire à Madagascar. De ce fait, le nombre abondant de bouches à nourrir va détruire la sécurité alimentaire au détriment du bien être de chaque individu. Malthus montre son pessimisme vis à vis de l’accroissement rapide de la population ; il soutient de manière distincte que la vitesse de la croissance économique et celle de la croissance démographique ne seraient pas égales, voire même contraires tandis que la première suit une progression arithmétique alors que celle de la seconde serait géométrique. L’équilibre ne pourrait donc être retrouvé que par la réduction de la population.

Les facteurs historiques :

Plusieurs thèses basées sur l’histoire expliquent le sous-développement. Il y a d’abord la thèse de Rostow du retard : tous les pays développés ont connu à un moment donné une phase de sous-développement. On peut donc espérer que les pays en voie de développement comme Madagascar arriveront un jour au développement en ayant surmonté les obstacles et après avoir suivi le chemin par lequel les pays développés sont passés. Une autre thèse indique que le sous-développement est le produit du colonialisme des pays riches qui maintiennent le sous-développement dans certaines régions par des phases d’impérialisme. Donc, c’est un produit secondaire du capitalisme. Le pays dominé vassalisé devient un réservoir de matières premières et de main d’œuvre bon marché. C’est la thèse de Furtado. De par cette exploitation coloniale, un énorme pillage des ressources s’est avéré destructeur de potentiel et de moteur de développement pour beaucoup de régions de Madagascar, plus particulièrement les zones rurales.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE:
PARTIE I : ANALYSE SUR LE NIVEAU DE DEVELOPPEMENT A MADAGASCAR
Chapitre I : LA REALITE SOCIO-ECONOMIQUE MALAGASY
Section 1 : L’organisation sociale et l’évolution récente de la vie en société :
1-1 L’organisation sociale :
1-2 L’évolution récente de la vie en société :
Section 2 : Caractérisation et qualification économique de la situation actuelle de Madagascar
Section 3 : Relation causale entre le social et l’économique :
Chapitre II : LE SOUS-DEVELOPPEMENT DE MADAGASCAR A TRAVERS LA DIVISION RURALE-URBAINE :
Section 1 : Approche comparative sur le développement dans le milieu urbain et milieu rural :
Section 2 : les impacts des écarts économique entre la zone rurale et la zone urbaine sur le plan national :
Section 3 : La gravité de la pauvreté rurale par rapport à la pauvreté urbaine :
Partie II : LA MOBILISATION DES RESSOURCES NATURELLES : UNE CLE PRIMORDIALE POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL A MADAGASCAR
Chapitre I : LE DEVELOPPEMENT RURAL VIS-A-VIS DES RESERVES NATURELLES ET DU CAPITAL NATUREL :
Section 1 : Concept de développement rural et du capital naturel :
Section 2 : Les problèmes survenus sur le développement rural et les ressources naturelles :
Section 3 : Mode de gestion des richesses naturelles :
Chapitre II : L’EXPLOITATION RATIONNELLE DES RESSOURCES NATURELLES :
Section 1 : Les motifs du choix de la mobilisation de capital naturel :
Section 2 : Les intérêts produits directement par les ressources naturelles :
Section 3 : Bilan analytique de la contribution des ressources naturelles à l’économie Malgache :
Chapitre III : L’APPROCHE MOBILISATRICE DU CAPITAL NATUREL POUR UN VERITABLE DEVELOPPEMENT RURAL :
Section 1 : L’exploitation des ressources agricoles, minérales, hydrauliques, forestières, énergétiques et des ressources humaines :
Section 2 : La gestion durable et le verdissement économique :
Section 3 : Perspectives de futur sur le capital naturel de Madagascar et recommandation aux décideurs :
CONCLUSION :
BIBLIOGRAHIE

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