LA MISE EN OEUVRE DE LA CULTURE DE DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PME MALAGASY

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La genèse du développement durable (DD)

L’évènement international majeur qui s’est dérouléà Rio a contribué à populariser la notion de DD à grande échelle. Il a permis de synthétiserles trois axes du DD. De même, il a été évoqué, lors du sommet mondial (2002), que le DD seveut un processus de développement qui concilie l’écologie, l’économique et le socialet établit un cercle vertueux entre ces trois pôles 10. Cette section relate les points essentiels à savo ir sur le DD.

Le concept du développement durable

Le développement durable est un terme global et flou que, depuis son apparition, le débat autour de ses composantes reste ouvert. Pezzey J. (1989), par exemple, dénombre une soixantaine de définitions différentes.
Boiral O. (2001) le qualifie de concept « caméléon» du fait que les contextes et les personnes qui l’utilisent puissent jouer sur son contenu, en effet, d’après cet auteur ce concept se négocie et se stabilise à travers de multiples négociations et inscriptions particulières, parfois contradictoires. Le rapport Brundtland (1987), définit le développement durable comme « un mode de développement qui répond aux besoins du présent touen préservant les besoins des générations futures à répondre aux leurs ». Deux concepts ressortent de cette notion ; le concept de « besoins » notamment les besoins essentiels permettant de vivre et l’idée de limitations » des actions sur l’environnement qui risquent de nuire aux besoins actuels et à ceux des générations futurs. Toutefois, pour répondre aux besoins essentiels de ses membres, une société doit avoir une capacité de croissanceconomique,é et le développement durable exige que cette croissance soit soutenue. Pour continuer, l’ONU (1992) insinue que cette croissance doit avoir lieu sans que soient mis en péril les systèmes naturels indispensables à la vie (air / atmosphère, eau, sol, êtres vivants). Lascoumes (1994) implore, à ce propos, une conciliation possible et nécessaire des enjeux et ntérêtsi de la protection de l’environnement humain et ceux du développement socio-économique. Sommet mondial sur le développement durable Johannesburg 2002, Dossier d’information pour Johannesburg, Fiche 1 : Historique, p 2.
Dans le même ordre d’idée, l’Union Européenne, danson cinquième Programme communautaire en matière d’environnement, intitulé« Vers un développement soutenable » (1993-2000), le définit comme « une politique et une stratégie visant à assurer la continuité dans le temps du développement économique et social, dans le respect de l’environnement, et sans compromettre les ressources naturelles indispensables à l’activité humaine ».
Francesco Di Castri (2002) rappelle à juste titre q ue : « le concept de développement durable vient surtout du rejet du modèle de développement à ce jour, dans lequel la dégradation de l’environnement est trop intense, les injustices et les inégalités sociales et géopolitiques sont trop flagrantes, la motivation et la compréhension des populations locales – des citoyens – sont trop négligées. ».

Les débats autour du développement durable

A première vue, nous pouvons dire que presque tous ces concepts sont axés dans le cadre macro-économique. Par contre, le sommet de la terre organisé à Rio en 1992, a permis de synthétiser les trois axes du développement durable autour de l’équité sociale, l’environnement et l’économie. Ces trois axes sont liés entre eux en interdépendance et à hiérarchie égale, que dans une logique de développement durable ils deviennent complémentaires malgré leurs natures antinomiques. Pour Francesco Di Castri in « fascination de l’an 2000 », le développement durable aspire à faire la synthèse dans la pensée et dans l’action.Selon lui, le mot «développement» évoque, d’une part, l’esprit d’entreprise et d’initiative q ui doit caractériser, au-delà des ensembles de l’industrie, du commerce et des services, chaque individu tout au long de sa vie s’il veut rester digne. De ce fait, le développement, c’est l’ouverture de nouveaux espaces de liberté, le goût du changement et du risque en tant que facteur de stimulation et d’innovation, la création artistique et scientifique. C’est tout le contraire de la stagnation, de la passivité, de la résignation. D’autre part, le qualificatif «durable» recouvre les espaces de participation et de solidarité avec les autres, proches et lointains, connus et inconnus, les générations futures, la nature. C’est l’aspiration sécuritaire et identitaire, la prévoyance et la défense du patrimoine naturel et culturel. Ses valeurs sont la dignité, le respect, l’équité et le droit social. C’est tout le contraire de l’indifférence et du mépris d’autrui. En 2002, Francesco Di Castri énonce une certaine contradiction entre les deux termes « développement » et « durable », il évoque que ces deux vocables sont assez incompatibles entre eux dans la théorie, la méthodologie et souvent aussi dans la pratique. Le développement est une notion dynamique, de système ouvert et en mouvement, à comportement non linéaire, en état de non-équilibre, peu déterministe, avec des fluctuations, des surprises (au sens technique du terme), des hauts et des bas, des événements extrêmes, voire catastrophiques, avec enfin un comportement de type chaotique. Tandis que, le durable évoque une notionde stabilité, d’équilibre, de linéarité dans sa progression et ses tendances, de prévisibilité,typique plus des systèmes fermés que des systèmes ouverts.
C’est alors qu’il a introduit le patrimoine culture l comme étant l’élément essentiel à valoriser pour pouvoir s’adapter chaque fois à des changements successifs sachant qu’il n’y aura point de durabilité par une culture de la maintenance, de la résistance ou du refus du changement. Plusieurs auteurs ont souligné le fait que la mise en œuvre des pratiques d’optimisation du développement durable doit s’accompagner de profondes restructurations à l’échelle des gouvernements locaux et nationaux (Esty, 1994; Graedel et Allenby, 1995; Chertow et Esty, 1997; Allenby, 1999a).
C’est seulement par l’adaptation aux changements qu e la durabilité est possible. En analysant, le concept de durabilité, Viederman (2003) rajoute que la durabilité se présente comme un processus participatif qui a un début, mais pas de fin, une vision de l’avenir, un idéal et un but. Selon cet auteur, il s’agit d’une représentation sociale qui ne pourra jamais être réalisée dans les faits, puisque la compréhension que nous en avons change à tout moment.
Ainsi, pour moduler la notion de durabilité selon des pôles qu’on étudie, on aura comme : durabilité écologique ; le maintien de conditions cologiquesé à l’intérieur desquelles les espèces et les écosystèmes peuvent continuer leur évolution et maintenir le niveau des services écologiques qu’ils rendent à l’humanité.
durabilité économique, le maintien des échanges quipermettent aux sociétés humaines de satisfaire leurs besoins par des échanges de leurs avantages comparatifs.
durabilité sociale ; la cohésion des sociétés etefficacitél’ de leurs mécanismes de gouvernance. durabilité éthique ; le maintien de l’équité des rmeste de l’échange économique, le partage des richesses et la création de marges de manœuvre pour les générations à venir.

Les théories économiques du développement durable

Dans les théories économiques, la notion de développement durable interpelle directement les théories de la croissance économique et du développement. En effet, la théorie économique considère l’environnement non pas comme une limite, mais comme une contrainte. Friedman (1970), souligne à cet effet que tout coût supplémentaire supporté de manière volontaire par la firme, auquel ne sont pas soumis les concurrents, sera un désavantage pour l’entreprise et Obtenu à l’issu de la Conférence sur le développement durable tenue à l’Hôtel Warwick de Genève  mènera inévitablement à une diminution de sa rentabilité . Ce qui change aujourd’hui, c’est que cette contrainte acquiert un caractère structurel plutôt que conjoncturel. A cause de cette contrainte, le mode et le rythme de la croissance actuelle ne sont plus viables à long terme. Le développement durable doit donc être synonyme de croissance viable.

Le principe de « soutenabilité faible » (weak sustainability)

Selon ce principe, le capital naturel et le capital construit (c’est-à-dire le capital fabriqué et accumulé par les activités humaines) peuvent êtreubstitués l’un à l’autre de manière quasi parfaite. David Pearce (1993) est un des défenseurs les plus connus de cette thèse. La soutenabilité faible se définit par la règle selonlaquelle la somme du capital naturel et du capital construit doit être maintenue constante. Elle permet que le capital naturel soit remplacé par le capital construit, pourvu que le stock total ne diminue pas. Cette notion repose sur la conviction que l’on peut donner une valeur monétaire aux ressources naturelles et aux services rendus à l’homme par l’environnement. De m ême, il faut pouvoir mesurer le gaspillage ou la détérioration du capital naturel ne termes monétaires. Le capital naturel peut être dépensé, mais il peut aussi être épargné. aluationL’év monétaire doit pouvoir faire l’objet d’une actualisation, au sens économique du terme, c’est-à-dire qu’il doit être possible d’estimer la valeur actuelle d’une ressource ou d’u ne détérioration future, et inversement.
Des méthodes ont été élaborées pour sélectionners deindicateurs économiques susceptibles de mesurer le processus de soutenabilité faible et construire des comparaisons internationales du degré de soutenabilité de différentes économies .
Le principe de soutenabilité faible ne s’écarte guère des théories économiques classiques ou néoclassiques. Il y introduit simplement une nouvelle composante au capital : le capital naturel. Mais, à l’instar des autres facteu rs de production (capital financier, capital matériel, travail, technologie), cette nouvelle composante du capital peut entrer dans une grande variété de combinaisons et de substitutions,à la seule condition que le stock total de capital (y compris le capital naturel) reste au moins constant.

L’approche culturelle et cognitive

Ce groupe correspond aux approches culturelles et cognitives en stratégie, définies par Mintzberg (1987) et concorde avec le modèle interprétatif de stratégie décrit par Chaffee. Les partisans de cette approche considèrent la nature comme un entrepôt des ressources matérielles, elle conduit à un « chauvinisme humain » et un « biais d’espèce ». Elle mène à des valeurs fortement matérialistes et à l’utilisation excessive des sciences économiques pour déterminer des critères de décision au sujet de l’environnement. Les partisans de cette approche ont une foi absolue et dogmatique dans le bien fondé des sciences et de la technologie ; définissant en partie le progrès comme l’utilisation des technologies pour le contrôle et l’exploitation des richesses naturelles . Ils tiennent l’accomplissement des intentions des gestionnaires comme un droit irrévocable quelque soit les influences sur l’environnement. Cette approche met l’accent sur la gestion de l’idéologie, de la signification, de la culture et de la vision. Une occasion pour être suivie doit être en adéquation avec la mission idéologique définie par les gestionnaires te les employés. Ils cherchent à gérer l’image de l’écologisme que ses éléments et sa substance. Ainsi, ils auront tendance à suivre timidement la réglementation ou il modifie la présentation de leurs produits et services pour la publicité. Tout cela, afin de convaincre leurs employés qu’ils font partie d’une entreprise novatrice, ou d’améliorer leur image de marque auprès de leur clientèle. Cette approche insiste sur la signification symbolique d’acte entrepris par l’industrie.
Mais les industries n’ont pas toutes la même idéologie sur l’environnement. Il existe beaucoup d’industries qui considèrent l’environnement comme un élément important, et qui prennent en compte l’environnement dans leur politique et leur gestion.

La prise en compte de l’environnement

Des responsables industriels sont aussi conscients de la gravité de l’exploitation abusive des ressources naturelles, de la pollution et de la dégradation de l’environnement causées par l’industrie. Ils sont plus attentifs quant aux conséquences environnementales de leur mode de production. Ainsi, ils prennent en considération le problème environnemental dans leur politique générale de gestion de l’entreprise, et ils adaptent leur mode de production aux besoins de protection de la nature. Pourtant les motivations sont différentes et il est possible de distinguer trois types d’approches : l’ approche organique, l’approche moraliste et l’approche écocentrique.

L’écologie industrielle : démarche du développement durable

Plusieurs auteurs associent l’écologie industrielle à une démarche plus générale de mise en œuvre du principe de développement durable (Lowe et Evans, 1995; Ehrenfeld, 1997) ; d’après eux, la vocation de l’écologie industrielle répond bien à celle du développement durable. Les liens entre ces deux démarches ont d’ailleurs été évoqués dans divers travaux. (Lowe et Evans, 1995; Marstrander, 1996; Oldenburg et Geiser, 1997; Allenby, 1999, 1992; Ehrenfeld, 1997). Pour certains auteurs, l’écologie industrielle constituerait même une « science de la soutenabilité » (Brown, Matos et Sullivan, 1999; Bendz et Allenby, 1995).
Tibbs, (1993) précise que l’utilisation des résidus industriels comme matières premières présente des opportunités d’affaires, cequi intéresse de nombreux industriels et des instances gouvernementales (Boiral et Croteau, 2001). D’une part, cela présente des alternatives dans la quête de solutions aux problèmes de gestion d’énormes quantités de déchets générés chaque année par l’industrie (Boiral et Croteau, 2001). D’autre part, utiliser les résidus industriels ouvre des voies vers des stratégies organisationnelles (Jauch et Osborn, 1981; Bantel et Osborn, 1995). En effet, les responsables d’entreprises, en utilisant les résidus comme intrants principaux dans leurs procédés de production industrielle, cherchent à améliorer les performances et à maîtriser certains coûts, ainsi qu’à se différencier sur les marchés et à répondre aux exigences de nombreux acteurs (Bansal et Roth, 2000; King et Lenox, 2001).
Boiral et Croteau estiment que les principes de l’écologie industrielle représentent l’application la plus concrète et la plus complète du concept de développement durable. Dans cette perspective, ils définissent l’écologie industrielle comme « une approche intégrée d’analyse et de réduction des flux de matières et d’énergies visant à améliorer l’éco-efficience des métabolismes industriels par la promotion de technologies, de valeurs et de pratiques destinées à assurer la protection, la durabilité ainsi que le renouvellement des ressources nécessaires au développement » (Boiral et Croteau,2001, p.17).
Ainsi, le rôle des entreprises dans le développement de l’écologie industrielle est souligné par plusieurs chercheurs (Tibbs, 1993; Allenby, 1999; Van Berkel, Willems et Lafleur, 1997).
Tibbs, (1993) affirme que l’écologie industrielle se présente comme une approche du management environnemental innovante et intégrée.
Dans l’écologie industrielle, l’optimisation de l’usage des ressources est au centre des préoccupations des spécialistes ; elle constitue unpoint de départ qui oriente les recherches dans plusieurs directions : l’analyse de flux de matière et d’énergie, leur utilisation dans des procédés industriels, la restructuration des modes de production, l’échange des résidus interentreprises, entre autres. Cette utilisation optimale suppose, d’une part, la réduction de flux de matière et d’énergie dans les systèmes de roductionp et de consommation et, d’autre part, leur substitution par les résidus industriels et les sous-produits (Frosch et Gallopoulos, 1989; Erkman, 1998; Allen, 2002).

Une vision « éco-systémique » des activitésndustrielles

Au confluent de l’économie, de l’écologie, de la gestion et de l’ingénierie environnementale, l’écologie industrielle s’articule, selon Erkman, autour de trois dimensions : « c’est une vision globale, systémique et intégrée, de tous les composants du système industriel et de leur relation avec la biosphère le substrat biophysique du système industriel, c’est-à-dire la totalité des flux et stocks de matières et d’énergie liés aux activités humaines, constitue le domaine d’étude de l’EI, par rapport aux approches courantes qui considèrent l’économie essentiellement en termes d’unités de valeur immatérielle ou qui l’appréhende en termes d’unités monétaires abstraites; la dynamique technologique, c’est-à-dire l’évolution sur le long terme des grappes de technologies-clés, constitue un facteur crucial (mais pas exclusif) pour favoriser la transition du système industriel actuel vers un système viable, inspiré par le fonctionnement de systèmes biologiques. » (Erkman, 1998, p 22-23).
L’écologie industrielle cherche donc à déterminer les transformations susceptibles de rendre le système industriel compatible avec le fonctionnement des écosystèmes planétaires en prenant les écosystèmes naturels comme modèles (Allenby et Cooper, 1994 ; Graedel, 1996). Pour cela, l’étude du métabolisme industriel, c’est-à-dire de l’ensemble des composantes biophysiques du système industriel, est un préalable indispensable. Cette démarche essentiellement analytique et descriptive (application des principes de bilan de matière et d’énergie) vise à comprendre la dynamique des flux et des stocks de matière et d’énergie liés aux activités humaines, depuis l’extraction et la production des ressources jusqu’à leur retour dans les processus bio-géochimiques (Ayres et Simonis, 1994 ; Agence environnementale européenne, 2000).
L’Ecologie Industrielle porte, ainsi, une attention particulière à l’analyse des échanges entre les sociétés et la nature et à la circulation des matières et de l’énergie qui les caractérisent, ou qui caractérisent les sociétés dustriellesin elles-mêmes. Ces flux sont analysés d’un point de vue quantitatif (métabolismeindustriel) voire naturaliste, mais aussi d’un point de vue économique et social, dans une perspective systémique. L’Ecologie Industrielle s’appuie sur une vision systémique des activités humaines et des interactions entre l’homme et la biosphère. Les travaux à mener doiven t apporter une attention particulière, tant aux questions d’articulation et de coordination des activités humaines, et notamment de gouvernance, qu’aux questions de compréhension des mécanismes écologiques, qu’il s’agisse du : fonctionnement des écosystèmes, de la capacitéde ces écosystèmes à nous délivrer des services écologiques, ou de leur, plus ou moins, forte vulnérabilité lorsqu’ils sont mis sous pression par les activités humaines.

La démarche théorique de mise en œuvre de l’EI

Au niveau des principes, Lowe, Warren et Moran, (1997) évoquent qu’à l’image des écosystèmes naturels qui ignorent la notion de « déchet » les résidus sont considérés comme des sous-produits temporaires devant être retournésdans le cycle de production suivant une logique en circuit fermé. Cette vision circulaire des ressources résiduelles, considérées comme des matières premières à valoriser, est à la base des « symbioses industrielles » recherchées et explique dans une large mesure les économies qu’il est possible de réaliser sur la consommation de ressources ainsi que sur la disposition des « déchets ».
Au niveau des aspects épistémologiques, Erkman, (198); Allenby, (1992) estiment que la mise en œuvre de l’écologie industrielle app elle le développement de technologies pour réduire, transformer, valoriser et réutiliser les ésidusr industriels. D’autres auteurs soulignent la mise en œuvre de ces technologies qui doit repos er sur une démarche systématique visant à identifier et optimiser l’utilisation des ressources ; tels que les travaux de quelques auteurs comme DeSimone et Popoff, (1997) qui met le point sur «l’éco-efficience » ; Pauli, (1997) sur la recherche du « zéro rejet » ; Ayres, (1989) sur l’étude du « métabolisme industriel ». Il y a également les travaux d’analyse du « cycle de vie du produit » proposés dans le cadre de recherche et de réflexion plus prometteur ; tel estpar exemple le cas de la publication d’un Journal of Industrial Ecology par les presses du Massachusetts Institute of Technology.
Au niveau des valeurs, l’engagement envers l’écologie industrielle suppose l’adhésion des dirigeants et du personnel envers des principes éthiques qui postulent la limitation des ressources naturelles et le caractère impératif dela réduction, voire de l’élimination des rejets qu’il ne serait pas possible de contrôler ou de val oriser. Stead et Stead, (2000) soulèvent qu’en dehors de sa cohérence avec le concept de développement durable, la portée de cet engagement axiologique permet implicitement de prendre en considération les questions environnementales dans les décisions de l’entreprise. D’après certains auteurs, le principe de bio-mimétisme » (c’est-à-dire l’observation des cycles naturels comme modèles pour optimiser les transferts de ressources et d’énergies par les entreprises) fait de l’écologie industrielle une démarche résolument « écocentrique» (Westley et Vredenburg, 1996 ; Starik, et Rands, 1995 ; Purser, Park et Montuori, 1995).
Au niveau des pratiques, les méthodologies et les outils de la mise en œuvre de l’écologie industrielle s’apparentent souvent à des principes généraux que les industries sont conviées à appliquer de façon plus ou moins dogmati que. Ces principes peuvent s’apparenter, dans une large mesure, à une logique pragmatique de réduction du gaspillage à travers une meilleure utilisation des matières et de l’énergie,et donc d’une meilleure productivité . Par ailleurs, la mise en œuvre de ces principes suppose la mobilisation de savoirs techniques, opérationnels, juridique ou encore marketing afin de repenser l’activité de l’entreprise en fonction des opportunités de valorisation internes ou externes des résidus industriels. Ce qui nécessite des changements susceptibles de débouchersur une transformation assez radicale des activités habituelles.

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Table des matières

LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : LE FONDEMENT THEORIQUE ET LE CADRE METHODOLOGIQUE
CHAPITRE 1 : LE FONDEMENT THEORIQUE DE L’ETUDE
1.1. La genèse du développement durable (DD)
1.2. La réflexion théorique du développement durable en contexte industriel
1.3. Le fondement philosophique et modèles de comportement mobilisés dans l’intégration du DD en entreprise
1.4. Les facteurs socioculturels et modèles culturels en gestion
CHAPITRE 2 : LE MODELE D’INTEGRATION DE LA CULTURE DE DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LE PME ET LE FONDEMENT METHODOLOGIQUE
2.1. Le modèle d’intégration de la culture de développement durable dans les PME
2.2. L’approche méthodologique
2.3. La démarche de collecte de données
2.4. L’analyse des données
PARTIE II : LES APPROCHES EMPIRIQUES
CHAPITRE 3: LA MISE EN OEUVRE DE LA CULTURE DE DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PME MALAGASY
3.1. La culture de développement durable des PME Malagasy
3.2. La mise en pratique du développement durable des entreprises
CHAPITRE 4 : L’EVALUATION ET LA DISCUSSION DU MODELE
4.1. Les forces et les faiblesses de l’entreprise au regard des théories
4.2. Les facteurs de blocage
4.3. L’évaluation et discussion du modèle d’intégration de la culture de DD dans les PME
4.4. Synthèse et limite
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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